Poesies et philosophie
Quelques précisions de l'auteur..
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Ce site qui semble axé exclusivement sur ma personne, je ne voudrais en aucun cas qu'il soit considéré comme l'expression de mon narcissisme, car ça ne me ressemble pas. Mais plutôt comme une exploration de mon moi intérieur où j'extrais, non sans quelques souffrances, des pépites, des poisons et des elixirs de jouvence que j'expose à la lumière du jour. Ma démarche, vous l'auriez compris, est anti-warholienne, voir anti-démo-cratique. Car seul un forcené peut aller jusqu'au tréfond de son âme afin d'atteindre cette vérité qui tend vers l'universel. Aujourd'hui, où nous vivons sous la dictature du public, organisée par les médias professionnels, je veux rester libre aussi bien sur le terrain de mes sensations que sur celui de mes sentiments : sentiments qui pourraient faire peur au public ou bien le décontenancer, je peux le concevoir. Mais je ne suis pas là pour satisfaire les goûts du public ou le plaisir de la masse, non. Mais plutôt essayer d'apporter à l'individu( à celui qui peut encore écouter le son de la vérité au contraire des masses qui sont devenues sourdes par le jeu cynique des médias et des hommes politiques), une réflexion de haute importance pour l'avenir de notre société. Je ne vous cacherai pas que la pilule pourrait vous paraître un peu amère au début. Mais soyez rassuré, mes amis, car comme disait ma grand-mère, l'amertume est comme la certitude que le médicament est bon pour le patient! |
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Sonnet d'hiver Eveil Retour de vacances Le temps des poubelles Apparences Humanitus Foule La sentence Oisiveté |
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Un air Assis au bord Rêve La bête Obscurité de printemps Métal Peur Equateur du lac d'aventures humaine Seul
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Aux morts Décalage 70 J'aime La liberté Bonne Espérance Soleil couchant dans le parc Viellesse Eternité
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Cher ami L'homme libre Offrandes Avril Prière Nature Les oiseaux du bonheur Le pharaon
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Hommage à Comme c'est L'impossible Rimbaud Bourg en Bresse 99 Etrange! Ouvertures La grande illusion est ailleurs Couleurs Destinée Vacances à Paris |
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Le testament du L'enfant du L'existence L'impossible Un cœur de A Helen Poète Hasard Gisèle Humaine La haine Bonheur bonne femme L'homme fatigué |
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les bains Déconvenue Os Printemps Mes hôpitaux Profit'age Ce dont je suis sûr En marchant Astres
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Un monde La cire arthrose Le sage Le grand mensonge Prophétie Pure Regrets pourrissant Parking Comme Rimbaud
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Retour de vacances de la solitude Le poète incompris Une triste fête Une vie très injuste Vénézia Cache-cache Le fleuve du temps amoureuse
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Nouvelle civilisation Cap Horn Friches Je me souviens Triste petit Poucet L'absente Désespérance Nuage à ma mère
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France Archipel Epoques bénies Vivre ou mourir? I'incompréhension Le grand frisson Ville L'homme perdu de l'apocalypse L' énigme
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Le reproche Les maudits L'exil Resurrection Le chant de la terre Irritation Inondation Le cadavre Hommage à Villon Le bol de riz
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L'auberge Le voleur Le mal consenti Le poète voyou Le cimetière du ciel L'oasis Le mariage raté Au theatre ce soir Le poète blessé Le bonheur |
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Le bouffon qui se Un appel au don Le temps L'ingratitude prenait pour un roi Déguisé du bonheur du bourgeois Sans issue L'accroche coeur La main du poète Les jeunes filles Sans le vent La jeunesse
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Le message La joie retrouvée Comment? La source de la Terre Les retrouvailles Nuit magique Vivre en incertitude
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| Un été pourrissant | Le cadeau | Humour journalistique | Simone Veil | Petites et méchantes confidences |
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Tout autour de moi Des hommes et des femmes, Tout autour de moi L'espoir de demain!
Des enfants qui sourient A leurs parents Et des parents heureux D'être vivant.
Tout autour de moi Des marchands ambulants, Tout autour de moi Des fêtes foraines,
Des citrons verts et Des oranges amères, Des manèges hurlants et Des feux d'artifices.
Et moi, je me promène, Pétards aux dents, Je fume une cigarette Comme une bombe à retardement!
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Vous aurez bien vécu Et moi j'aurai bien souffert,
Vous serez mort Des sous pleins les poches
Et moi Des mots plein la bouche!
Vous avez aimé la vie, Belle confession!
Et moi je l'aurai maudite, Sale confidence!
Nous seront morts Tous les deux,
L'un après l'autre, Pour en fait peu de choses,
Vous pour être un homme Et moi pour être autre chose.
Mais aujourd'hui, je ne vous Entends presque plus,
Seriez-vous déjà mort
Et
moi toujours vivant?
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Je cherche l'amour
Ailleurs que dans le sang et la chair,
Je cherche l'amour
A travers les mots, les parfums, les encens.
J'attends ce jour,
Comme on attend un des siens,
Un mot parmi les mots
Un regard parmi les visages
Un
langage parmi les religions.
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L'amour suffira-t-il à sauver le monde? L'amour suffira-t-il à sauver nos vies?
Tu crois que l'amour fait tout, Tu me fais bien rire, pauvre imbécile!
Regarde plutôt près de ton coeur Et tu verras qu'il est rempli d'épaves.
En fait, il te faudrait beaucoup voyager Pour pouvoir aimer
Et surtout
Trembler
pour que l'on te crois!
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C'est étrange d'être seul Dans son coeur,
C'est étrange d'être seul Dans les rues,
On s'avance pareil A des vents glacés, Les yeux pleins de larmes Qu'il faut cacher.
On cherchait un ami Et maintenant on le cherche plus,
On attendait une fille Et l'on sait maintenant Qu'elle ne reviendra plus!
Comme c'est étrange D'être seul dans son coeur!
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Ivre de fatigue, je me suis réveillé ce matin, Pourtant, je n'avais pas bu de vin!
C'est qu' aussitôt bu mon café, Je partis sur les chemins..
Et c'est là que je me sentis basculé Comme un vulgaire pantin,
Pourtant, je n'avais pas bu de vin! Mais y' avait-il vraiment une différence?
C'est fou comme s'ennuie
Dans ces villes de provinces!
Mais n'est-ce pas toi qui l'avais dit A Charleville
Qui
réclamait des livres?
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J'ai envie d'être seul ce matin, Afin d' écouter la pluie tomber Derrière la fenêtre.
Je l'écoute s'écrouler Comme ma peine Dans la petite cour,
Où pousse la mousse
Sur
une dalle de béton!
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Comme j'aurais aimé, Après une nuit d'amour, Partir me promener Dans les rues d'une ville inconnue!
Battre le pavé au son du clocher Et suivre le doux regard d'une jeune fille A la sortie de son lycée..
Oh comme j'aurais été heureux alors, Car rien de tout cela s'est passé, mon ami!
Et les arbres aujourd'hui Ont sur mon passage Des accents tragiques, Ceux de mon adolescence désoeuvrée.
Je regarde alors le ciel Où le bleu se laisse deviner Et y retrouve parmi ces nuées Comme un coeur léger.
Mais, au fait, mon ami,
Auras-tu
encore le temps d'aimer, Cette jeune fille aux accents tragiques
De
la sincérité?
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La forêt équatoriale m'ouvrait ses bras fanés De lianes et de feuilles Hypopotalamus,
Les oiseaux blagues mangeaient des farces
A l'emporte pièce
Et moi je savourais, dans le creux de mon baobab, Un dicton, bien bien français, qui me disait : Mais fait ce qu'il te plaît !
J'ai
bien eu raison de ne plus croire en Don Diego. Car toute la nuit, les pluies avaient déversé du poison sur ma peau.
Solange, quant à elle, reçut de la nuit Une fleur d'oranger dans le creux de sa paume.
Elle se mit soudainement à crier ceci : Fichtre! Fichtre! Défrichons la forêt, Défrichons les saisons!
Sur ce, je lui répondis : Mais quel drôle d'insecte t'a piqué, Oh ma tigresse, Pour dire une chose aussi belle :
Est-ce le tigre du Bengal Ou bien le léopard du Bostwana Qui te dit et qui t'affirme, Qu' après l'orage vient le chant des
Cymbales?
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Marcher seul Au milieu d'une rue
En ayant au dessus de soi Que la Déchirure du ciel !
Rêver à l'océan Avec au dedans Des étoiles étincelantes,
Sentir autre chose que soi, Qu'il n'y a qu'une seule vie, Celle-ci,
N'avoir que peu de temps Pour tout dire,
N'avoir qu'une souffrance,
A
souffrir.
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Des
lanternes rouges et ors
Pendaient
rue des cachemires
Et
des cheminées en brique
Etaient
prêtes à s'effondrer Sur nos têtes médusées!
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Je
donnerai ma vie
Pour
un seul de ses baisers!
Mais
elle ne veut pas en entendre
parler..
Si
j'étais prince, roi ou émir,
Je
jetterais cette fille au bûcher Pour lui apprendre la bonté!
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Je ne soupçonnais pas L'ampleur du désastre :
Je dînais seul
Au
soir du réveillon !
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Poupée au rêve d'enfant cassé, Ton regard est fixe comme un air glacé,
Et si ta vie n'est pas une grande tragédie, Elle est doux malheur
Où s'en vont en sifflant les signes du bonheur!
Je te comprends si bien ma fille Que j'ai envie de faire rire jusqu'aux émois,
Pour enfin découvrir au fond de ton coeur,
Des
larmes de joie!
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Aujourd'hui, je suis heureux Comme une femme : Je me sens très las..
Peut-être est-ce dû à ce bonheur trop grand?
Je gaspille mon temps sans compter, Va à la chose aux menus plaisirs.
Je suis doux aux chagrins des autres, Je comprends maintenant les choses!
Le malheur des autres me procure un bonheur Dont je n'aurai pas soupçonné l'existence, Même je dirai la douceur.
On ne plaisante pas avec le bonheur, C'est une chose sérieuse, C'est ce que dit mon coeur!
Vous riez, je le sais, Je devine votre rire moqueur.
Eh ben tanpis pour vous, Vous êtes ignoble, Vous ne pouvez pas comprendre
Le
coeur des femmes!
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Je cherche quelque chose Dans ta voix et dans ton coeur,
Je cherche quelque chose Qui n'est point ailleurs!
Je voudrais te parler Comme on parle aux anges,
Je voudrais t' amuser Comme on amuse les enfants,
Mais ton coeur n'y est pas, Les jours passent et tu t'en fous!
La mort s'avance et tu l'ignores, Quel inconscient tu fais!
Tu froisses ta vie Comme du vieux papier,
Ta vie ressemble à un mauvais scénario Ecrit par quelqu'un d'autre
Qui ignore que dans ton coeur
Il
y a quelque chose de beau!
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On ouvre sa vie Comme on s'ouvre le ventre,
On ouvre son coeur Comme une plaie immense,
On ouvre sa porte Comme celle d'une prison,
On se sert les mains Comme des forcenés!
On s'offre des bijoux : Chaîne d'or ou bracelet de force?
On ouvre la bouche Comme pour dire quelque chose,
On découvre le monde A coups de pioche,
On trouve des pépites Qui ne sont que des cailloux,
On trouve de l'amour en promotion, Au marché des enragés!
On trouve les jours un peu trop long, Les dimanches sans choeurs,
On trouve la vie insupportable,
Son
coeur plein de gravats!
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Poésies de mes amours, Bercez-moi jusqu'aux sommeil !
Poésies de mes amours, Emmenez-moi jusqu'à l'écueil !
J'irai là bas jusqu'au soleil, J'irai là bas juste pour ton coeur.
Poésies de mes amours, A quand ce beau séjour?
Si j'écoute les jours, Les nuits viennent trop vite,
Si j'écoute les hommes, Il faudrait mourir,
Si j'écoute mon âme, Il faudrait partir,
Mais où et comment, Puisque mon coeur si loin
Et ma vie si lourde?
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Le ciel est plus beau que la terre Et les nuages nous jettent des éclairs!
Les flaques d'eau nous regardent D'en haut
Et nous ramènent des souvenirs D'autre part,
Nous nous noyons à l'horizon Et j'aime regarder ton visage,
J'imagine alors le monde Comme un enfant noyé,
Ta peau est blonde Comme de la chair mouillée
Et tes yeux sont bleus Comme l'océan profond.
Tu es beau comme un dieu! me dit un ange.
Je suis celui qui attend, me dit un autre.
J'aime l'océan Incrusté de coquillages,
J'aime regarder ta peau Couleur de corail,
Laisse-moi t'aimer un seul jour!
Laisse-moi m'enivrer de pleurs d'orage et d'océan!
C'est l'île qui t'attend Au fond des archipels,
Ce sont des cascades Qui jaillissent de nulle part !
C'est le refrain des vagues C'est le sable qui te caresse
C'est
ma main qui te berce..
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Les plus beaux d'entre nous Ont des aspects de marbre blanc,
Et les plus laids, Des aspects de vieilles roches,
Regardons les avec tendresse..
Cet homme fume de mauvaises cigarettes, Oh il a les doigts jaunes!
Cette femme, qui traîne un vieux sac à commissions, A des doigts de chiffons.
Parfois, au milieu du tumulte des villes, On voudrait tendre les mains
Comme pour écouter Le chant des sirènes..
Mais nos doigts maintenant Tout rabougris
Ont
des aspects de vieilles cires!
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Comme le temps des vaches maigres Arrive pour moi Et que le temps des guitares n'existe plus,
Il me vient une idée de m'improviser Poète, écrivain, acrobate, Et pourquoi pas?
Quand le monde vous dépasse, Ne devrait-on pas essayer De le rattraper?
Je tends alors des élastiques Comme on tend des projets Et je marche dessus comme un funambule,
La foule 100 mètres plus bas m'applaudit : J'en suis tout ébahi!
Il fut un temps où l'homme était poète Et clamait ses vers prétentieux à tout l'univers,
Le peut-il aujourd'hui, Retrouver ses lettres de noblesses?
Moi, je donne des coups de pieds Dans de vieilles poubelles Entassées le long des trottoirs
Et à quoi ça m'avance tout ça, De rentrer chez moi tout crotté?
L'ordure passagère a envahi nos pensées Et le monde entier est devenu
Camion-poubelle!
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Un jour, une voix m'a dit, Pour être heureux,
Ne
respire que le vent, Ne regarde que le ciel
Et
surtout
Ne
chante qu'au printemps!
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Une
façade baignée par le soleil,
Des
oiseaux qui crient dans le ciel,
Des
arbres verts au détour d'une rue..
Et
nous voilà heureux comme les
gens,
Les
gens de nulle part, Les gens de toujours!
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Il est loin le chemin de la liberté, Il est loin! Le jour où je pourrai chanter, Le jour où je pourrai t'aimer Enfin, Pour ne plus devoir attendre D'assouvir ses désirs, ses espoirs Enfin, Pour se débarrasser de ce passé Qui est rempli de tant de chagrins, Mais il est loin le chemin de la liberté,
Mais
il est loin!
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Petite fleur, au cœur de pierre, Qui est tu exactement?
Petite fleur, au nom de France, Aimes-tu vraiment?
J'ai souvent erré dans ta patrie, Mais sans jamais pouvoir te rencontrer.
Petite fleur, au cœur étrange, Existes-tu vraiment?
L'amour ne serait-il alors Qu'un mensonge?
Et la liberté, Qu'une chimère?
Mais non, je n'y crois pas.
Car je sais qu'en toi seule Demeure cette croyance, Vieille comme le monde,
Qu'au printemps tout peut renaître : L'amour, la liberté et la sincérité!
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Parfois la terre ressemble A un paradis, Quand le vent est doux Et nous caresse les joues,
Quand le bruissement des feuilles, Au dessus de nos têtes, Imite à merveille un concert d'applaudissements,
Quand le soleil se mire Dans les eaux du lac Et nous renvoie des reflets D'or et d'argent,
Quand les parfums, venant de la rive, Nous ouvrent les narines Et les remplissent d'odeurs de vase et d'algues marines.
Je me lève alors de mon banc, Le coeur rempli de bonheur, Celui d'avoir satisfait tous mes sens.
Et m'en vais maintenant heureux!
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Comme je ne travaille pas Et que j'ai tout le temps devant moi, Je regarde la marche des nuages..
Tiens, il y en a un tout blanc Qui file dans l'océan Tout bleu du ciel!
Il est léger et vaporeux Comme moi En cette fin de l'été 2006.
Étrangement des questions Assaillent mon coeur..
Mais qu'ai-je fait durant ces vacances? Pas grand chose.
Mais qu'ai je fait aussi de ma vie? Rien non plus.
Quelle drôle de chose Que cette conscience humaine!
Je trouve que c'est de l'orgueil Mal placé, non?
Et les animaux se demandent-ils S'ils ont réussi leur vie?
Non, je ne le crois pas.
Car ils savent très bien Que seul le présent compte Et le reste n'est que vanité.
Sur cette leçon tirée de nos amis Les animaux,
Je m'en vais sans culpabilité
Profiter
de la vie !
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Je suis comme le chat, Couché sur le toit brûlant de la cité,
Je regarde la ville Avec des yeux d'illuminés!
Faut dire aussi Que les pigeons autour de moi Ne m'amusent plus guère..
Car je préfère de loin, Imaginer dans les méandres De la ville,
Ces milliers d'aventures
Où
je serai le roi de la cité!
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Je profite de ma liberté, Volée aux hommes esclaves
Pour aller visiter les palais De leurs princes adorés!
Oh rassurez-vous, je ne touche à rien, Ni à leur or ni à leur vin!
Car je suis le visiteur Dont la liberté est la seule amie;
Les pièces sont larges et désertes, Seul un gardien veille au mensonge,
Au mensonge organisé, planifié Par le grand Nestor!
Tandis qu'au dehors ouvragent Les hommes esclaves
A l'édification
Des
oeuvres en plâtre!
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Mourir tout seul Au milieu d'une foule,
Mourir tout seul Au milieu d'une ville,
Tel est le destin de l'homme de demain!
Montre lui les dents, Elle te montrera les siennes,
Sourit lui, Elle te sourira,
Pleure, Tu pourras pleurer tout seul !
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La lumière était belle aujourd'hui, Comme un soleil Vénitien!
Et l'amour était beau, Comme un paquebot Amarré à la lagune..
Et je tenais ta main, Ocean de tendresses, Près du pont des soupirs,
Telle une mère, qui jadis, J'allais promener le long des canaux,
Boire un cappuccino Et escalader le Rialto,
Laver nos pèches A l'eau d'une fontaine
Et manger des saucisses Assis sur des cageots!
Oh Vénézia, Vénézia, Tu seras toujours
Près
de mon coeur!
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Bonheur
où te caches-tu?
Tu
sais, je te cherche bonheur !
Te
caches-tu,
Derrières
les feuilles, les branches,
Derrière
moi?
Allez,
arrête de jouer avec mon coeur
Bonheur..
Tu
sais, il a déjà beaucoup souffert !
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Les
femmes accouchent,
Les
philosophes pensent,
Les
flics traquent les voyous,
Les
journalistes, le scoop,
Les
militaires, la guerre,
Les
commerçants, l'argent,
Les
hommes politiques, les électeurs,
Et
moi je pense à tout ça,
En
marchant !
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Je suis né en incertitude, Je suis né dans le doute :
Pays où il ne fait pas bon vivre Car tout est bâti sur des sables mouvants :
L'amour, la paix, la guerre, Oui, elle aussi !
Tolstoï, le fortuné, N'aurait pas fait long feu Dans ces régions où rien ne dure,
La chute, la victoire !
Où mensonges et vérités sont la même chose?
Les voiles de mon radeau
Se
gonflent maintenant d'incertitudes Et ça souffle fort !
Je poursuis mon voyage
Dans
le pays où je suis né..
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Pour fuir l'esclavage Et la tyrannie des hommes,
J'ai gravi des montagnes Et traversé des terres arides
Où plusieurs fois la mort Faillit m'emporter!
Ce fut un périlleux voyage..
Mais aujourd'hui je suis heureux, Car je vis seul, Avec mes chiens et mes chats,
Les seuls compagnons
Qui
ne m'ont jamais trahi !
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Le
temps est un fleuve immense
Sur
lequel nous naviguons
Sans
trop savoir où nous allons..
Certes,
l'avenir,
Mais
quel avenir pour nous? Et certains pour y parvenir
Ont
des embarcations de fortunes
Et
d'autres chargées de canons!
Mais pourquoi
tant de précautions, Alors que nous savons tous Qu'un
jour le fleuve aura notre
peau?
Cette
peau, qui hier brillait au soleil,
Sera
demain gonflée par les eaux
Chargées
de boue et d'excréments,
Et
nos corps à la dérive
Seront
alors le spectacle du ciel
Et
des grands bateaux sillonnant
Le
grand fleuve du temps!
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Tel un pharaon, Dénué de sens populaire,
Je construis ma pyramide Au fond du désert,
Là où je rêve d'immortalité !
Le peuple, quant à lui, Part à la recherche De sa nourriture quotidienne.
Seuls les fous me comprennent, Car demain tout aura disparu, L'argent, les honneurs, nos enfants!
Voilà le destin que je veux Au fond d'une tombe Où la lumière ne rentre plus.
Pourtant comme j'aime la lumière, Comme j'aime ce soleil !
Ceci sont les paroles de mon vivant Emportées par l'océan du temps.
Et quand les milles ans seront passés, Je rêve alors d'un bel explorateur, Beau comme un dieu
Qui, ouvrant ma tombe, Me trouvera toujours beau,
Le corps exhalant le parfum Des fleurs et d'encens.
Il cherchera à découvrir Ce que fut ma vie, mon histoire
Et je l'aiderai à cette tache Par mes oeuvres à mes côtés
Faites
d'argiles et de papyrus, Il les étudiera et essayera de les comprendre.
Et après des années d'études, Il connaîtra enfin mon nom Et le dévoilera au monde des vivants.
Mon rêve d'immortalité Sera enfin exhaussé!
Note
pour les officiels :
Messieurs,
quand vous aurez étudié mon corps par tous ses aspects,
je vous prie de le redéposer au fond dans son sarcophage
dont l'unique protection est sa pyramide. Car à propos de vos
musées, je n'ai aucune certitude quand à leur pérennité. Je vous dis au revoir, en espérant que les paroles d'un mort puissent encore être entendues par les vivants!
|
|
L'Homme n'est pas fait pour être heureux, Puisqu'il s'habitue à tout,
Il s'habitue aussi bien à vivre Avec peu qu'avec beaucoup.
Donnez-lui toutes les richesses de la terre Et il commencera à dire
Qu'il s'ennuie dans son palais Des milles et une nuit !
L'Homme n'est pas fait pour être heureux,
C'est
ce qu'il m'a dit aujourd'hui !
|
|
Oui, je l'avoue, J'ai aimé posé mon corps Contre ton corps Dans les Soleils couchants de l'aurore, Puis ma bouche sur ta bouche Comme pour t'empêcher de parler, Puis ma main sur ta main Comme pour me faire pardonner. Oui, tout cela est vrai, Car tu ne me l'a jamais reproché. Oh ciel chargé de sang, Ce jour là, j'ai cru faire l'amour avec la Terre!
|
|
Ma
vie est elle si noire que cela?
Ok,
oublions l'alcool
Et
regardons de près les choses,
Non,
je ne suis pas si malheureux
Que
je le prétends.
Mais
alors pourquoi ces sombres
idées
qui parfois m'envahissent
Et
me font voir le monde tel qu'il est
Médiocre,
mesquin, hypocrite!
Où
la sentence semble définitive
Pour les honnêtes gens.
Oui, ce sont bien là, je crois, Les raisons de mes
tourments,
Un
monde pourrissant de l'intérieur
Et
qui nous envahi tout doucement Jusqu'à la moelle de nos os!
|
|
Signe
d'un mot ton destin, Part sur les chemins!
|
|
Le
vert et le bleu
De
l'arbre et du ciel
Sont
une merveille
Pour
ceux Qui ont les yeux ouverts!
|
|
Je
tremble d'arriver en retard,
Tellement
j'ai peur de la décevoir.
Sans
elle, je serais déjà loin.
Mais
où?
J'en
sais rien.
Peut-être
déjà mort? Oui, sûrement.
|
|
Le
brouillard inonde le ciel
De
vapeur froide
Où
des corbeaux croassent Avec béatitude!
|
|
L'odeur
du métal sur mes mains, Comme l'odeur d'un crime !
|
|
Il rêvait d'un foyer Comme on rêve
D'une
douce chaleur à ses côtés
Où
printemps, hiver, été Passeraient comme l'éternité !
|
|
Je
tourne autour
De
mes anciens hôpitaux,
Comme
un vieux
Autour
de ses vieux souvenirs,
Avec
l'espoir d'y trouver
Quelques
douleurs perdues, Pleines de douceurs et de souffrances..
|
|
Monstres
aveugles,
Nous
sommes pour vous
Qu'une
main chaude
Qui
vous caresse et vous nourrit,
Vous
ignorez nos visages,
Mais
votre regard s'étonne De nos mains tendues vers vous!
|
|
Ils
sont jeunes,
Ils
sont beaux
Et
ils s'aiment,
Quoi
de plus naturel
Sous
ce ciel d'été
Où
des oiseaux chantent,
Virevoltent
Dans
l'air limpide du soir !
|
|
Comme
un vieux rêve
Au
dessus de ma tête,
Nuage,
Je m'en irai !
|
|
Pour
ne pas te donner
L'impression
de mourir,
Je
te dessinerai un bateau
Voguant
au delà des mers Comme un oiseau de paresse !
|
|
Les
mauvaises pensées chez
L'Homme,
Se
transforment-elles en graisse ou En os?
|
|
Pauvre Gisèle,
Pauvre fille des
temps perdus!
Seule
au monde,
Devant
ces hommes brutaux,
Qui
veulent ton corps,
Tu
voudrais qu'on t'aime
Pour
ce que tu es vraiment :
Un
enfant de l'amour.
Mais porté par le silence des mots,
Seul
ton regard exprime
L'antique
souffrance Du monde sans âge, Où le pourquoi pas
Pourquoi
pas mourir?
Pourquoi
pas vivre?
Pourquoi
ne pas transgresser
Ce
que Dieu a fait pour vous
Mais
pas pour moi?
Pourquoi
pas rire?
Pourquoi
pas pleurer?
Pourquoi
ne pas garder
Silence
au fond?
J'ai
assez pleuré aux bras des singes,
J'ai
assez pleuré au bord des fleuves,
J'ai
assez pleuré, un point c'est tout !
Oh, ma douce Gisèle,
Que ta peau est belle!
Chantent
les caméléons.
Pourquoi
ne pas s'amuser ensemble,
Alors
que le monde est si triste, non?
Oh,
ma douce Gisèle,
Viendras-tu
nous donner l'illusion de l'amour :
L'illusion
d''avoir aimé?
Oh,
ma douce Gisèle,
Pourras-tu
m'aimer,
Moi
l'inconnu qui vit sans amours,
Sans
lois à respecter, Sans patrie à glorifier?
|
|
J'aime
regarder les astres briller Au fond de la nuit,
J'aime
entendre ta douce voix chanter
Au
fond de mon coeur,
J'aime
sentir couler cette eau pure
Au
creux de mes mains,
J'aime
sentir ta main posée
Sur
mon épaule, fidèle ami,
Et
marcher ensemble Dans les rues des cités anciennes..
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Le
plus difficile dans la vie,
C'est
de passer le cap de l'espérance,
Car
après celui-ci,
Les
vents nous sont
A
nouveaux favorables..
Et
C'est
l'Inde qui parfume l'océan
De
ses épices de safran..
Et
C'est
l'Inde qui par sa multitude Offre à chacun une philosophie, C'est l'Inde Après le cap de Bonne Espérance!
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Je cherche la vie Pour rompre avec ma solitude.. Et pour cela, je m'évade souvent à la campagne Pour voir pousser l'herbe et Écouter le vent souffler à travers
Les arbres et les champs.
Tout cela est bien vivant, Malgré qu'aucune parole ne soit prononcée. Oh, mère nature, tu es ma seule consolatrice, Jamais tu me déçois!
Même sous l'orage, ta pluie est bénie, Même sous le soleil, tes sous-bois Sont frais comme l'eau d'une fontaine Où sommeille tout près La belle au bois dormant.
Pour tout l'or du monde je ne la réveillerai, Car c'est ton visage, oh mère nature, que j'y aperçois : Un visage qui respire la tranquillité Et qui veille tendrement sur ses enfants.
Le 22 Août 2006 dans les monts d'or.
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Ils firent l'amour dans la morgue, Au milieu des cadavres exquis, Où la mort semblait comme Frissonner de joie!
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Je voudrais créer une nouvelle civilisation! Et pour cela, il me faudrait de l'or, des rubis Et des perles d'océanie.. Pour bâtir des Hommes nouveaux Ainsi que des Dieux Au marbre fraîchement taillé !
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Cette idée de me battre Contre vents et marées Me plaît énormément, Comme l'espoir succédant
Au
plus grand découragement !
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Qu'est-ce qu'un poète, Sinon qu'un guerrier?
Des temps anciens Ou des temps futurs?
C'est comme vous voulez..
Et s'il parle de son cœur Comme une femme,
Ne pensez pas pour autant Qu'il a jeté les armes, Oh non.
Car sa faiblesse, C'est sa force.
Et répondre sans craintes aux joies Et aux tourments de son cœur,
C'est regarder bien en face La vie et la mort, Ce dont il n'a pas peur.
Voyageur intemporel, Il aime par dessus tout
L'insouciance des jours et La vie en solitaire.
Mais ce qui le terrifie le plus, C'est l'ennui dans la vie ordinaire!
Mes amis, s'ils vous venaient un jour
L'envie de vouloir tuer un poète,
Il serait vain d'utiliser vos armes en acier, Car Il vous vaincra.
Pour pouvoir le tuer, Votre indifférence suffira.
Quelle arme redoutable Que l'indifférence, non?
Ainsi sa mort ne sera point Suspecte à l'égard du monde
Et le poète pourra disparaître Complètement de la surface de la terre,
A sa place naîtra le désert Et l'empire des fous !
Le
5 Septembre 2006 |
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Je suis poète, je ne suis pas ouvrier! Moi ce que j'aime, C'est respirer l'air de la liberté.
Et tous vos discours : Hommes politiques, syndicalistes, patrons, Moi je n'y comprends rien, Car je suis hors de tout ça.
Mon dieu, Comme c'est difficile de se faire entendre! Mais je vous le répète encore une fois, Je suis poète, je ne suis pas ouvrier!
Le 8 février 2007
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Mon
rêve serait de faire un jour
Une
littérature sauvage,
Comme
ces friches que l'on voit
Le
long des chemins de fer
Où
pousse le coquelicot Au milieu des herbes folles !
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Depuis
que maman est morte,
Mes
promenades sont devenues
Des
lieux de pèlerinage
Où j'avais semé, sans le savoir, Les cailloux de nos souvenirs.
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Si
je suis seul aujourd'hui,
C'est
parce que je suis un enfant
Du
hasard..
Et
comme tout enfant du hasard,
Je
sais que ces gens vivent seuls!
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Comme un p'tit gars des banlieues, Je sens la haine monter en moi..
Et si j'avais une bombe Aussi grande que la ville de Paris,
je la jetterais bien Au milieu de l'hémicycle !
Mais non, j' plaisantais, Messieurs les ministres!
Car si voyou je suis, Je ne le suis qu'avec les mots :
Ces mots chargés de sang et de haine Que la révolution Française avait porté Magnifiquement comme un étendard !
Vous rêveriez de m'arrêter Pour vous avoir dit la vérité, Messieurs les ministres-rois.
Mais vous ne le pouvez point, Car si voyou je suis, Je ne le suis qu'avec les mots :
Ces mots Dont les ratés de l'aristocratie
Ont
fait des hécatombes!
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J'ai
navigué sur des fleuves sans issues,
J'ai
erré sur des terres inconnues :
Là
où les morts ont des jardins magnifiques !
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Je suis comme un animal : Je suis trop indépendant Pour me corrompre
Avec
les êtres humains!
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Mourir,
C'est
tout laisser derrière soi :
Ses
enfants, ses habitudes, ses meubles,
Ses
effets personnels..
Mon
dieu, la vie quel monstre!
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As-tu
réussi ou raté ta vie?
Réponse
du sage :
Ni
l'un ni l'autre,
Car
je n'ai pas vécu !
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Un immense frisson Passa sur la terre Et j'entendis un cri,
Celui des corps souffrant Du terrible hiver!
Mon âme prit peur et Partit se réfugier dans un royaume Meublé de rêves chauds;
C'est l'hiver qui frappait à ma porte Et me disait très froidement :
Allez Houst, du balai, Je n'ai que faire de tes illusions
d'un printemps!
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Les
fleurs, les belles fleurs m'interrogent
inlassablement..
Mais
pourquoi, pourquoi tant d'amour?
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Un
vieux peuplier
N'avait
plus de branches
A
son tronc :
Un
unique feuillage Couvrait son front!
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Ma mère est partie au cinéma cet après-midi
Et je suis seul à la maison :
Je
sens déjà le poids du silence et du vide
autour de moi
L'orsqu'elle
ne sera plus là !
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Ils
criaient tous :
Vive
la démocratie! Vive la démocratie!
Mais
juste ciel, les Hommes auraient-ils
Trouvé
l'Etat juste, l'Etat providentiel?
Mais,
oh surprise,
Je
les vois tous maintenant
Heureux
du plus riche
Au
plus pauvre !
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L'auteur veut expliquer par ce poème que l'existence même de la démocratie
est liée à sa capacité a faire coexister ensemble le riche et le pauvre sans
que l'un et l'autre se sente "rouler" par l'autre : le pauvre par son maigre salaire
et le riche par trop d'impôts pour acheter la paix sociale. Il est évident que si un jour
ce fragile équilibre était brisé, il y aurait à nouveau une guerre entre les riches et les pauvres,
bref, une guerre civile.
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Oh,
printemps adoré,
Dites-moi ce qu'il faut aimer, Est-ce l'amour ou l'éternité ?
De
ton feuillage, j'envie sa jeunesse
A
chaque fois nouvelle.
De
ton soleil, j'envie sa puissance, Celle-ci éternelle!
Les
fleurs éclosent dans les champs
Sont
si belles
Que
ma voix les appelle par un doux Murmure.
Pourquoi
ris-tu tant de ma naiveté?
Est-ce impropre de te demander, C'est quoi d'être aimé?
Pourquoi
exploses-tu de vie, Alors que mon cœur est si triste?
Suis-je
en retard d'une saison
Ou
bien
N'ai-je
pas bien compris la leçon?
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De
quel côté dois-je me tourner,
Oh
mon dieu,
Vers
le ciel ou vers la terre?
Car
la nature est si belle
Et
le soleil si beau
Que
mon cœur parle à regrets !
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Je
suis comme une étoile dans la nuit :
Je
diffuse une lumière douce et agréable,
Mais
parfois violente
Quand
des nuages magnétiques viennent
Perturber
mon environnement spatial.
Surtout
ne me demandez pas
Pourquoi
je brille,
Car
c'est mon coeur qu'est en fusion!
Autour
de moi, il y a plein d'étoiles mortes
Que
seul le soleil éclaire
Et
vous font croire
Qu'elles
sont toujours vivantes!
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Le
long des fleuves endormis
Et loin des regards humains
Poussent
des fleurs magnifiques!
Le
temps miraculeusement
Les
avait épargné
Du
sort ingrat de la beauté
Qui
ne dure qu'un seul jour,
Le
temps de l'amour et de la guerre.
Ces fleurs magnifiques
Ont
des parfums subtils,
Sacrés
et chargés de douces mélancolies.
S'il vous arrivait un jour
De
les respirer,
Soyez
certains Qu'ils vous éveilleraient à la vie !
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Et
si ma mère mourrait demain,
Mais
qu'aurais-je fait pour elle,
Pour
allèger ses vieux jours? Doncc'est décidé,
Cet été je l'emmenerai Visiter
Paris :
On
visitera la tour Eiffel et on
Descendra
la Seine en bateau mouche
Et
puis ensuite, on dinera au restaurant Comme des princes,
Ca c'est juré !
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Et je me demande Si tout cela est bien raisonnable? Car ma seule envie en ce moment, C'est de continuer ces vacances Qui pour moi et maman Se sont bien passées.
Dernièrement, nous sommes allés à Paris Et où contre toute attente, Nous avons pu retrouver notre belle Et tendre insouciance, Comme de nous lever à l'heure qu'on voulait Ainsi que d'allez flâner Par n'importe quel temps Qu'il pleuve ou qu'il vente!
A ce propos, j'ai un merveilleux souvenir A vous raconter, il s'agit de l'île Saint-Louis Par un temps de pluie Où nous avons mangé, en terrasse, Une délicieuse omelette aux champignons, Comme maman était heureuse alors!
Voilà des bonheurs que je n'oublierai jamais. Nous sommes aussi passés devant l'hôtel Où Baudelaire a vécu Lorsqu'il en avait encore les moyens, etc.
Mais aujourd'hui la réalité
Semble vouloir reprendre le dessus, Prolonger ces vacances
Pour
mon seul plaisir!
Mais plaintes inutiles, Car nos tyrans ce sont bien les Hommes
Et
non les jours en fuite!
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Ce sont nos frères et nos soeurs Qui ont décidé un jour d'être libre !
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Je
fais comme si j'étais
riche,
Je
fais comme si j'étais
heureux,
Je
fais comme si j'aimais
tout le monde,
Mais
tout cela est faux, Car je mens comme un Homme !
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Je
suis comme Rimbaud :
Je
dois travailler pour gagner ma vie,
Je
suis comme Rimbaud : Je dérègle mes sens afin de me faire voyant, Voyez..
J'écris de la poésie que personne ne comprends ! J'écris des romans que personne ne lit !
Je
fais des chansons que personne n'écoute !
Vous
faut-il d'autres preuves, mon ami?
Je
suis comme Rimbaud :
Je
finirai en enfer !
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Quand
on rate tout dans la vie,
On
pourrait se croire maudit par les Dieux.
Mais
en y réflèchissant bien,
Cela
est faux.
Car
les Hommes élisent des Hommes
Et
rien que des Hommes!
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Tant que nous sommes esclaves, Nous aimerons le blues,
Tant que nous sommes rebelles, Nous aimerons le rock'n'roll,
Mais si un jour, nous abolissons l'esclavage et le mal de vivre, Ces deux musiques disparaîtrons A tout jamais,
Afin de laisser à la place Une autre musique :
Où souffrance et rebellion seront jugées
Comme
une faute de goût !
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Pendant
que le monde jouissait, Lui, il faisait des mathématiques!
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Les Hommes boivent, mangent, rient,
Pleurent,
rôtent, pètent, font l'amour,
Font
des enfants, travaillent,
Prennent
de temps en temps des
Vacances,
puis ils meurent.
Voilà
l'existence humaine!
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(sur l'ile des morts au parc de la tête d'or)
Non, je ne dirai pas que vous êtes morts pour rien, Car ce serait infâme de ma part. Je ne dirai pas, non plus, Que vous êtes morts pour la France et pour la liberté, Car ces deux là ne méritent pas votre sacrifice.
En posant un pied sur votre tombe, Où le flambeau était éteint depuis bien longtemps, J'ai ressenti beaucoup de peine pour vous. Car les Hommes vous avait abandonné, ici, sur cette ile, Où les oiseaux étaient devenus vos seuls compagnons.
En fait, ce qui me desolait plus que tout, Cétait ce beau soleil qui inondait de clarté Ces hautes stèles, Où vos noms étaient à moitié éffacés par le temps.
Oh poète que je suis, J'ai aussitôt entendu votre chant, Celui des morts : C'était une mélodie grave, composée de quelques notes.
Puis tout à coup, le chant d'un oiseau Sortit d'un arbre, Comme pour me dire que je ne devais pas pleurer, Mais plutôt chanter, car j'étais le poète !
Revenant sur mes pas, j'allai m'asseoir Près de l'eau, sur ces marches de pierre, Où une brise légère voulait semble-t-il Continuer mon poème.
Non, mes chers enfants, Vous n'êtes pas morts pour rien. Car les monuments que vous avez laissé en votre mémoire, Et qui seront oubliés à tout jamais, Ne le seront point par les poètes : Par ceux de tous les temps Qui veilleront sur votre tombe, Comme une mère près de ses enfants !
Poème composé le 22 Octobre 2010
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Petite poule d'eau, Tu gambadais dans l'herbe mouchetée de soleil, Puis plongea dans l'eau fraîche du lac Quand tu m'aperçus !
Petite poule d'eau, n'aie pas peur, Tu ne savais pas, mais moi j'enviais ton sort. Car la nature est ton amie Et tu lui dois tout ce que tu es :
Elle t'aime comme tu l'a hais, Tu te nourris à la fleur de son sein, Puis quand arrive l'hiver Son sein se glace Et tu as peur de mourir de faim!
Et tu te demandes si demain Le printemps reviendra, Avec la saison des amours Et des baignades au bord du lac Où des poètes se prenaient Pour des oiseaux !
Le 5 Septembre 2007
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Accepte ta sentence, mon fils, Qui est celle du bonheur!
Accepte que le ciel s'ouvre devant toi Et déverse à tes pieds ces milliers de fleurs..
Accepte ce que les dieux offrent à très peu de gens, Accepte leur amour en récompense !
Oh poète, toi qui a chéri mes bois sacrés Et mes forêts endormies, Tu mérites tout cela !
Va, fils, poursuis ton chemin Et embrasse sur ton passage
Mes branches pailpitantes D'amours et d'espoirs De toujours te revoir ! Poème composé le 22 Octobre au parc de la tête d'or
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Est-ce dû au froid que mes yeux pleurent Ou bien A mes souvenirs qui reviennent?
Le temps a passé si vite Que j'ai atteint la vieillesse Sans avoir joui de la vie !
Maman n'est plus de ce monde Depuis bien longtemps Et je pense souvent à elle Quand arrivent les nuits d'hiver..
Parfois, le désespoir s'empare de moi Et voudrait me précipiter dans le néant, Mais mon bras n'est armé que d'une lyre !
Oh, poète que je suis, Je pleure la perte inconsolable d'une mère Qui fut autrefois la source de mon bonheur !
Maintenant que je suis seul, Plus personne ne m'aime ! Plus personne ne s'inquiète pour moi !
Est-ce dû au froid que mes yeux pleurent Ou bien A mes souvenirs qui reviennent?
Oui, c'est bien pour ces deux raisons à la fois, Au vent de l'hiver qui souffle dans ma mémoire Et qui me fait pleurer des larmes pour toi !
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Quand je vivais encore avec maman, il me semblait nager dans le bonheur.. Et à chaque fois que je rentrais à la maison, Je la retrouvais assise sur son fauteuil, Heureuse de me revoir!
Maintenant qu'elle n'est plus là, C'est le silence que je découvre au pas de ma porte Où plus aucun bruit ne sort de l'appartement, Et quand je rentre, je découvre son fauteuil vide!
Frappé par son absence, Je tourne aussitôt mes yeux vers le buffet Où j'ai déposé sa photo dans un cadre Et ressens alors comme un semblant de bonheur Qui est celui de croire que maman pourrait revenir !
Mais non, il n'y a que moi dans l'appartement Et son fauteuil est bien vide! Je pose alors mes affaires et d'un amour désespéré, Je vais embrasser le portait glacé de ma tendre mère, Mon seul grand amour!
Le 21 Décembre 2007
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L' Artiste malheureux
Quand mes livres n'auront point trouvé de lecteurs,
Quand mes chansons n'auront point trouvé de public,
Quand ma vie n'aura été que vains efforts,
Alors je serai mort !
Lettre philosophique
A lyon le 22 Août 2006
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Bonjour messieurs et mesdames, Dernièrement, j'ai acheté votre magazine" philosophie " que j'ai particulièrement apprécié pour la qualité de ses sujets ainsi que pour ses textes bien écrits. Je ne vous cacherai pas non plus que cela faisait une éternité que je n'avais pas lu ce genre de magazine dit de philosophie et très certainement à cause de la peur qu'engendre toute étude philosophique sur soi même. Comme sur des questions aussi désarmantes que le sens a donner à notre vie! Bien évidemm-ent, tout ceci durant mon adolescence, fut pour moi une étude passionnante, puisque encore pleins d'illusions et de rêves à réaliser, n'est ce pas? Mais le temps a passé et la vie m'a beau-coup déçu pour ne rien vous cacher. En fait, c'est l'Homme qui surtout m'a déçu. Car jamais, je n'aurai pu imaginer, durant mon apprentissage auprès de la communauté, que ce serait cet Homme qui me mettrait des bâtons dans les roues pour m'empêcher d'être heureux! Mais il l'a bien fait avec un plaisir jamais dissimulé pour ne pas être cynique. En me replongeant dans la philosophie grâce à votre magazine, celui-ci m'a permis de reprendre conscience sur les cho-ses essentelles de la vie qui d'une certaine façon m'ont sorti d'une léthargie intellectuelle dans laquelle j'étais plongée depuis de longues années. Le poids de la réalité et le discours assom-mant des Hommes en sont bien évidemment les raisons. Licencié de mon travail depuis quel-ques mois, j'ai beaucoup de temps devant moi où le système social me permet de vivre sans travailler pendant 2 ans grâce à l'indemnisation obtenue pour mon licenciement. Je ne vais pas me plaindre! Après ces 2 ans ce sera pour moi l'inconnu et très certainement le retour à la réalité où je serai une nouvelle fois confronté aux Hommes, bref, à leur bassesse ainsi qu'à leur chantage économique. La philosophie nous apprend qu'il faut profiter de la vie pendant que nous en avons encore le te mps, car personne ne sait de quoi l'avenir sera fait ni les surprises auxquelles les gens comme moi( économiqu-ement fragile) peuvent s'attendre. Bref, méditons sur le temps qui passe pendant que nous en avons encore le temps et essayons d'être en accord avec lui, là sera mon unique et dernière ambition parmi les Hommes.
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RESISTANCE
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C'est bizarre, mais j'ai l'impression depuis quelques temps de faire de la résistance face à cet-te culture de masse que le gotha médiatique (journalistes, hommes politiques etc) a érigé po-ur nous manipuler comme des moutons. Mais ce qu'il y a de plus absurde dans leur attitude, c'est de croire que je voudrais en faire partie. Mais là, je pense qu'il y a comme un gros male-ntendu entres nous. Car ma solitude artistique et intellectuelle me convient très bien, puisque je peux m'exprimer en toute liberté sans devoir rendre de comptes à personne. Bref, une vraie liberté qui n'est point à vendre puisque incorruptible, ce qui les effraye beaucoup. En fait, s'ils pensent que je voudrais faire partie de cette culture de masse, c'est parce qu'ils doivent se croire invincibles en étant convaincus de détenir entre leurs mains comme les tenants et les aboutissants de notre histoire commune. C'est ni plus ou moins cela qui les fait agir de cette façon si arrogante. Mais personnellement, j'ai toujours pensé que ce n'est pas parce qu'on est créateur d'événements médiatiques qu'on aura le dernier mot de l'Histoire! Pour avoir pensé de cette odieuse façon( à cette arrogance médiatique), je leur cracherai bien au visage. Mais ils s'en foutent complètement de ce que je peux leur envoyer à la figure, car ils portent tous des masques et tout ce que je peux leur dire ne les touche même pas. Donc retour à la case départ. En fait, leur seule motivation, c'est de servir les puissants afin de nous asservir à leurs croyances. La première est celle qui voudrait nous faire croire qu'il nous suffirait( nous, la ma-sse) de voter pour un démocrate( celui qu'ils nous proposent) afin sauver notre pays de la rui-ne et de la guerre civile! Je pense que leur démarche intellectuelle est bien trop légère pour pouvoir nous convaincre véritablement. Car si nous sommes toujours en démocratie, ce n'est pas grâce aux médias, mais bien parce que nous le voulons tous! Et si nous souhaitons un jour changer la société, c'est nous qui le déciderons et non les médias qui ne ferons que suivre le mouvement général. Voilà comment se font les choses et la charrue n'a jamais tiré les boeufs, si c'était vrai on le serait depuis longtemps, Ah!Ah!Ah! Mais il est vrai qu'en jouant tous les jours( grâce à leurs actualités télévisées) sur nos opinions qui par définition varient selon nos humeurs et l'état de nos finances, ils arrivent tout de même à nous manipuler en étudiant notre comportement vis à vis de tel ou tel événement. La suite de l'histoire sera de choisir tel ou tel sujet avec un personnage qui en parlera de telle façon( comme sortie d'une boite) pour poursuivre leur manipulation, celle de la masse, comme l'avait très bien compris Lénine, Staline et même Hitler. En fait, rien n'avait véritablement changé depuis les révolutio-ns du Bolclchévisme et du national-socialisme où désormais on continuait à manipuler les ma-sses avec des moyens différents, c'est tout. Aujourd'hui, c'était de la haute technologie qu'ils employaient afin d'arriver à leur fin, ce qui nous faisait entrer de plein pied dans la dictature de l'information où Internet avec ses énormes calculateurs installés par Google et autre géa-nts du numérique scrutaient à la loupe tous nos sujets de discution sur les réseaux sociaux pour en faire des bases de données qui seront ensuite vendues aux sociétés commerciales, aux médias et à nos institutions politiques etc. Bref, le Big Data étant devenu aujourd'hui le graal pour nos hommes politiques qu'ils utiliseront afin de nous manipuler comme des mou-tons. En fait, nous n'étions pas loin de ce monde rêvé par les dictateurs ou autres institutions politiques qui connaîtront désormais en temps réel nos humeurs, nos inquiètudes, nos désirs, nos attentes etc. Bref, un logiciel à la tête de nos États pour nous diriger plus efficacement que nos Hommes imparfaits? Par ce fait indéniable, grâce à la haute technologie, aurions-no-us atteint la société idéale, le monde parfait pour nos semblables ou bien la nouvelle dictatu-re numérique? Ne vous sentez-vous pas aujourd'hui comme épié, observé par des yeux énor-mes? N'avez-vous pas l'impression qu'on veuille vous voler vos dernières libertés qui sont celles d'agir et de penser selon votre guise? Tout ceci est bien évidemment humiliant pour tous les Hommes libres qui veulent le rester. Pour être objectif avec vous, je crois bien que leur manipulation a parfaitement fonctionné, mais peu de gens s'en aperçoivent. Car comm-ent ne pas l'être quand tous les jours on vous lave le cerveau avec des informations manipu-lées adroitement par des experts qui sont payés grassement pour le faire? Difficile de résist-ter, n'est ce pas? Sachant que nous vivons désormais dans une société de consommation (où tous nos rêves et désirs sont surveillés de près par des professionnels de la communication), étudions cette deuxième croyance inventée par les médias qui est de nous faire croire que consommer plus nous rendra plus heureux( car notre pays deviendra alors plus riche et par conséquence nous enrichira tous par la même voie). Mais qui peut bien croire à ces menson-ges, mon dieu? Pourtant les gens y croient dure comme fer( le nouvel opium du peuple?), alors que leur pouvoir d'achat n'a fait que baissé depuis cette dernière décennie. L'euro n' aurait-il pas précipité les choses( serait-ce là aussi une manipulation politique), car l'union européenne ne devait-elle pas nous protéger de la mondialisation? Mais comme je vous le disais précédemment, leur manipulation a très bien fonctionné, je me dois de vous l'avouer. J'ai tout à l'heure comparé nos médias avec les systèmes dictatoriaux d'autrefois en exagéra-nt un peu les choses. Car même s'ils ont en commun le goût de manipuler les masses, leur but est idéologiquement différent. En ce qui concerne nos médias, leur but est d'imposer au masse leur conception de l'Histoire par le biais de l'actualité qu'ils manipulent quodiennement afin de la dérouler dans telle direction pour pouvoir la contrôler. Dans notre cas et dans notre société capitaliste, une façon de nous imposer la démocratie! En ce qui concerne le système communiste, comme tout le monde le sait, son but était d'imposer à la masse un idéal utopi-que de vie sociale où il n'y aurait plus jamais d'inégalités entre les Hommes (puisque la notion d'individu disparaissait au sein de la collectivité). Je sais, une belle pirouette intellectuelle, n' est ce pas? Bien sûr, tout le monde connaît la fin de l'histoire dont le déroulement n'a jamais pu empêcher qu'il existe des inégalités même au sein d'un système qui se voulait parfait pour organiser la vie en collectivité. Mais là est la complexité de la nature humaine. Car l'Homme qui est-il exactement : un individu ou bien un membre qui fait partie d'une collectivité? Mais de quelle collectivité parle-t-on? Celle qui appartient au sens large à l'humanité ou bien au sens étroit, à celle d'un pays? Je répondrais avec honnête qu'il fait partie de tout ça à la fois. Cet inconnu qu'est l'Homme nous prouve une fois de plus qu'il possède un grand sens de la liberté, n'est ce pas?
A
Lyon le 21 Août 2006 Le soldat inconnu
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Phrase à méditer
J'aurais pu revenir victorieux, mais j'ai préféré perdre!
Je connais maintenant le pire
Le pire, ce n'est pas
De perdre au jeu,
De perdre son boulot,
De n'avoir pas d'auto,
De ne pas être aimé
Ou estimé à sa juste valeur,
Non.
Mais c'est mourir,
Car c'est tout perdre!
Le 5 Septembre 2006
Matinée de Septembre
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C'est une chose formidable que de pouvoir profiter de ces belles matinées de septembre qui sont pour moi des moments inoubliables de liberté que j'apprécie à leur juste valeur, quand on sait que le monde autour de nous travaille contre sa volonté et souvent victime des préju-gés issus de sa profession et de sa classe sociale. Tandis que moi, rien de tout cela, je peux écrire et penser tout ce que je veux! Bonheur intense qui n'a pas de prix, ça c'est certain. Calme, volupté, créativité, ne serait-ce point ici la marque du paradis sur terre? J'ai l'impress-ion que mon engagement intellectuel et artistique est dû essentiellement à mes échecs dans la vie. Bizarrement, je le ressens comme une réussite au fond de moi, ce qui est assez para-doxal, mais c'est ainsi que je le ressens. Car ma créativité m'apporte un véritable plaisir qui est difficilement descriptible pour une personne qui n'aurait connu jusque là que la réussite dans ses affaires : argent, amour et gloire etc. Pour prendre un exemple de mes échecs, pre-nons celui de mon licenciement qui peut-être considéré comme un échec professionnel, le mien. Eh bien, je vous avouerai que celui-ci m'a apporté un bonheur auquel je ne croyais plus depuis des années. Je voulais parler bien évidemment de cette liberté retrouvée qui me permet aujourd'hui de profiter de la vie et de pouvoir écrire mon oeuvre, si modeste soit-elle. Oui, j'ai du temps devant moi qui m'appartient à part entière et c'est une chose formidable de pouvoir le ressentir au fond de soi. N'empêche que si pour la majorité des gens, le temps, c' est de l'argent. Moi, j'ai du temps, mais qui n'est pas à vendre. Voilà ce qui me fait dire qu'il vaut de l'or! Pour prendre un deuxième exemple de mes échecs, prenons celui de mes am-ours. Oui, c'est vrai que je n'ai pas de femme ni d'enfants. Et bizarrement, j'en suis pas mal-heureux du tout vu que je n'ai pas les soucis de monsieur tout le monde, et plus particulière-ment, ce soucis qui empoisonne souvent la vie des gens qui est d'entretenir sa progéniture et de s'inquièter pour elle et de son avenir. Moi, je n'ai pas ce genre de souci parce que je n' ai pas d'avenir à préserver. Et cet avenir tant redouté par les gens, moi il ne me fait pas peur. Car en cas de malheur, je n'entraînerais personne de ma famille dans le déshonneur ou da-ns la misère, mais ma personne seule. Apparemment, mon attitude vous semble bien égoïs- te, mon cher lecteur? Mais voyez-y plutôt de ma part comme un grand sacrifice à ne rendre personne malheureuse autour de moi. Et je peux vous assurer qu'il n'y a rien de provocateur dans ma démarche, puisque je ne fais ici que comptabiliser la somme de mes échecs qui est la contre partie de mon bonheur. Il est vrai, un bonheur tout à fait inattendu pour moi qui ne m'empêche aucunement d'aimer les gens et de m'amuser à voir courir leurs enfants dans les jardins publiques ou dans les parcs. Bref, je n'ai aucune ambition parmi les hommes donc aucune haine envers l'humanité! C'est sûrement là où se trouve mon point fort d'être un homme ou un être humain d'une nouvelle génération ou d'une nouvelle ère? C'est possible. Et le seul obstacle qui m'en empêchera, ce sera soit l'ennui soit le suicide. LE 22 SEPTEMBRE 2006 |
Qu'est-ce que le luxe pour moi ?
Ce n'est pas avoir de l'argent en pagaille,
Mais se permettre des choses sans en avoir.
Et chaque jour, je m'y applique où
Je chante, compose de la musique, écris des romans.
Bref, je fais tout ce que la logique économique
m'interdit de faire.
Je suis libre!
Le 27 Avril 2007
CULTURE MORTE
On pourrait comparer la culture française à une nature morte où
Son aspect extérieur est beau comme celui d'un tableau.
Mais en y regardant de près,
Une chose vous saute aux yeux,
Ce sont les fruits qui sont morts!
C'est ainsi que les choses meurent année après année où
L'on créer des choses auxquelles personne ne prête attention,
C'est ainsi que les choses meurent doucement, sûrement,
Et notre cœur maintenant se remplit de découragement!
le 27 Avril 2007
Fusées
1
Si je joue au jeu d'argent,
C'est uniquement pour me rendre malade,
Car dans ma vie, il ne se passe rien !
Le 9 juin 2007
2
C'est bizarre, mais plus on explore son monde intérieur, plus on se sent seul !
Le 24/09/2007
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Je pleure tandis que dans la cour d'en bas, on rit commes des enfoirés!
Le 14 Juillet 2008
4
La nuit est tombée et maman n'est toujours pas rentrée. Mais qu'est-ce qu'elle fait?
Je pense que je vais sortir et partir à sa recherche..
5
Je marche dans la rue, la tête au soleil,
Alors que ma mère est allongée dans son cerceuil!
6
Message pour les imbéciles
Heureusement qu'il y a des gens qui pensent pour vous!
7
Si un jour je devais être réincarné en animal, je regretterais une seule chose :
La bonne bouffe!
8
Il parait qu'un jour on meurt et qu'on ne se réveille plus!
9
Entre nous qui va pleurer sur la mort d'un flic,
Sinon ses proches et les institutions?
10
A force de manger des sucreries,
Il finit par devenir un gros bonbon!
11
Se rapprocher si près du bonheur,
Mais sans pouvoir le toucher,
Mon dieu, quelle horrible deception!
12
Beaucoup de gens pourraient penser,
En allant sur mon site, que j'en dis trop sur moi.
En toute honnêteté, je leur dirai, si je suis si indiscret sur ma personne,
C'est parce que je suis poète et, en tant que poète, je n'ai pas peur
De dévoiler mon cœur en fusion!
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Il est facile de s'en prendre à un enfant,
Quand on sait qu'il ne pourra pas se défendre!
Un matin pas comme les autres
Lundi 15 juin 2007
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Ambiance d'un port de pêche ce matin à la Croix-Rousse : ciel gris et lourd et vent frais de force 4. Un peu plus, j'allai prendre ma canne à pêche et jeter ma ligne sur la place là où se trouve une fontaine. Mais non, j'ai préféré continuer mon chemin et prendre la rue Calas : petite rue sombre et étroite où habita, sous l'occupation allemande, le célèbre auteur de San Antonio, Frédéric Dare dont le héros se définit comme un être sans morale, sans port d'att-ache dont le langage jamais châtié a fait beaucoup d'émules dans le monde entier. Je suis resté quelques instants comme suspendu à cette plaque de marbre blanc où tout cela était inscrit en lettres d'or. Un peu plus bas, à droite de l'allée, il y avait une plaque en cuivre où il était marqué: Docteur Roman, psychologue. Bref, la réalité semblait ce jour là dépasser la fiction! Puis je suis allé faire mes courses un peu plus haut au Monoprix. En sortant du ma-gasin, j'ai été surpris par l'orage et je suis allé m'abriter au café le plus proche qui s'appelle le café des Flores. En entrant à l'intérieur, j'ai remarqué qu'il n'y avait pas grand monde, très certainement à cause de l'orage qui en avait dissuadé plus d'un à ne pas sortir de chez lui ce matin. Mais bon, tant que j'étais au sec, le reste du monde m'indifférait complètement! Au fo-nd de la salle, il y avait deux personnes assises l'une en face de l'autre et j'ai tout de suite pensé à la patronne qui devait bavarder avec une de ses amies, car l'une d'elles s'est reto-urnée aussitôt que je j'aie franchi le seuil de la porte, mais n'a pas décollé pour autant de son siège! Bref, constatant sa royale indifférence, j'ai posé mon sac le long du comptoir et je me suis assis sur ces sortes de hauts tabourets toujours aussi inconfortables pour les gens qui ont de petites jambes ou de grosses fesses, ne nous le cachons pas. Accroché au pla-fond, il y avait des fleurs suspendues à de petits bouts de laine imitant à merveille la tige végétale, comme si j'avais au dessus de ma tête un jardin suspendu! J'ai tout de suite pensé que j'avais affaire ici à des artistes-commerçants ou peut-être l'inverse? En fait, j'en savais rien du tout où seul mon subconscient semblait s'interroger devant cette vision surréaliste. Puis commandant mon café à voix haute (vu que la patronne ne voulait pas semble-t-il se déplacer). Et je ne sais par quel miracle, elle m'a entendu et s'est levé pour aller me le prép-arer. Elle étaitt assez jeune, environ 35 ans, vu la fraîcheur de sa peau et de la coupe de ses vêtements, style high-tech, taille basse etc. Quelques dizaines de secondes plus tard, elle me le servit et je pris mon temps pour le déguster afin de me réchauffer un peu les entrai-lles. Vous savez avec cette pluie, brrrrr! Je vis ensuite sortir de la cuisine, un jeune chien qui s'engoufra comme un fou dans la salle du restaurant. La patronne, l'ayant aperçu, se mit aussitôt à lui crier dessus, mais apparemment celui-ci ne voulait pas lui obéir! Furi-euse, elle partit aussi sec le déloger de la salle en jetant au ciel des expressions bizarres dont seules les femmes ont le secret, Ah!Ah!Ah! Tout ceci me fit bien évidemment sourire, car je crus un instant qu'elle s'adressait à une personne! Quelques instants après, tout rentra dans l'ordre sauf au dehors où la pluie ne cessait de tomber même je dirai de redoubler d'intensité. J' étais dégoûté, ah oui, vraiment dégoûté de devoir encore attendre à l'intérieur de ce bar où il ne s'y passait rien d'intéressant. En fait, j'en avais un peu marre depuis ce matin d'observer et d' enregistrer tout ce qui se passait autour de moi contre ma volonté. C'est comme si mon inconscient travaillait sans justification ou peut-être mon hyperconscience qui allait mettre à la poubelle toute la psychanalise de Freud? je me demandai en toute lucidité. Bref, ce jour là, tout semblait gris et lourd sous cette lumière blafarde desc-endue du ciel en nous plon-geant dans une atmosphère de fin du monde ou au fond d'une vieille taverne perdue dans une contrée inconnue. Au fond, je me disais que ce n'était pas de ma faute si une fois de plus mon autisme voulait s'emparer de ma personne, afin que j'enre-gistre des sensations et des images contre ma volonté. Non, ce n'était pas de ma faute, car j'avais tout fait pour ou-blier ce génie qui appartenait à celui de mon enfance. Pour être franc avec vous, depuis ces temps reculés, j'avais fait des efforts surhumains pour devenir un homme ordinaire et respe-ctable. Et pour cela, j'avais brûlé mon génie sur l'autel des apparences, bref, sur celui de l' homme insignifiant. Apparemment, tout cela n'avait servit à rien, puisque je me battais enco-re aujourd'hui contre lui, contre cet autisme que personne ne voulait accepter dans ma fam-ille, ni dans la société. Mais j'étais prêt une nouvelle fois à négocier avec lui, bref, mon génie contre une vie sans questionnements! Aussitôt, il me dit : D'accord, top là! et j'acceptais son marché. A travers la vitrine du bar, je remarquai la pluie diminuer d'intensité et attendis que-lques instants pour être sûr que cela ne fut point une illusion. Bref, le temps de payer mon café et de prendre mon sac, miraculeusement, la pluie avait cessé tout en remerciant au passage les éléments qui avait entendu ma voix parmi tout ce tumulte. Après avoir dit au revoir, je franchis la porte du café comme soulagé! |
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DES FORETS D'IMMEUBLES DES HAIES DE VOITURES DES GROTTES EN PARKING DES CIEUX D'ALUMINIUM DE LONGS MIROIRS D'ACIER DES REGARDS FURTIFS DES ODEURS DE PAIN ET D'ESSENCE DES PIEDS D'VANT L'AUTRE DES SIRENES DE FIN DU MONDE DES BIJOUTERIES CAMBRIOLEES DES EMBOUTEILLAGES MONSTRES ET MOI MARCHANT AU MILIEU DE TOUT CE VACARME!
Avril 2004
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C'est en me promenant Dans ta forêt primitive, O mère nature, Que j'entendis ton poème, Ton bien triste poème!
Un ciel sans oiseaux, Une mer sans poissons, Une vie sans amours, Est-ce cela qui nous attend, Mon cher coeur? Poussé par l'angoisse, je compris aussitôt Que l'oubli sera notre seul secours. Oui, ton seul secours, J'entendis résonner au fond de la forêt ! Assommé par cette sentence bien cruelle pour moi, Un vent furieux se leva et me souffla ceci à mes oreilles : Mon cher coeur, mais avons nous réellement le choix Entre vivre et mourir? Désemparé une nouvelle fois, étrangement, je restais stoïque en lui disant : Oh vents furieux et dieux en colère, vous avez entièrement raison et je suivrai vos conseils en oubliant tout, même ma vie, afin de ne pas devoir choisir entre vivre et mourir. Tout à coup, le chant d'un rossignol sortit d'un arbre et retentit comme pour couronner ma sage décision. A cet instant là, je me sentis comme en parfait accord avec les dieux de la nature où le ciel aussitôt se remplit d'oiseaux, les mers de poissons et ma vie pleine d'espoirs! Depuis ce jour, ma forêt primitive est devenue une amie pour moi. Et à chaque fois que je la visite, je n'oublie jamais de lui rendre hommage en allant baiser ses pieds de mousses ainsi que ses bras palpitants d'amour!
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Le poète veut dire dans ce poème, un peu complexe à comprendre, qu'il se refuse de vivre afin de ne pas devoir mourir.
Et c'est en se plaçant hors le vivre-et-mourir qu'il atteint ce sentiment d'éternité qu'éprouve en tout quiétude les bêtes de la forêt.
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LE CIEL EMBRASSE LA TERRE PAR SES BAISERS DE PLUIES ET l'EAU INONDE LES VAISSEAUX DE CARGAISON D'OR PRECIEUX, L'OEIL TOUCHE LA PAUPIERE ET LES MOISSONS SE COUCHENT A L'HORIZON, LE PRETRE EXULTE, C'EST LE GRAND DIEU QUI VOIT SA CREATION ! PUPILLE SANS NATION, ORACLE SANS ORAISONS, TON COEUR A BESOIN LUI AUSSI D'UNE RAISON POUR CHEVAUCHER LE RAYON DE LUNE SUR LE BISON DE FEU, TAVERNE DE TON COEUR OU SIEGE LE GRAND FRISSON!
Octobre 2004
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Ils voudraient me faire mourir, Parce que je suis pauvre, Ils voudraient me voir mourir Bien avant l'âge! Ce sont ces gens qui ne pensent qu'à eux, Parce qu'ils ont de l'or. Mais ces idiots n'ont rien compris, Car je ne suis prisonnier de rien, Ni du travail, ni de cette soit-disante oisiveté qu'on me porte : Moi le poète qui ne compte pas ses jours, ni son argent non plus, Mais les passe couché au bord de l'eau A écouter le chant de la mer et des oiseaux. Le ciel est ma maison, Mais la terre reste pour moi Comme une grande préocupation.. Pourtant, comme j'aurais souhaité Que mes frères humains me comprennent, Moi qui vit sans argent, sans amours et sans haine!
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Il eut des époques Où l'on pleurait de bonheur. Il eut des époques Où l'on se parlait sans mentir! Il eut des époques Où l'on passait directement Du désir à la jouissance. Il eut des époques Où l'on s'adressait directement aux dieux Sans passer par l'entremise des Hommes. Mais où sont donc passées Ces époques bénies, mon cher coeur? Mais où sont donc passés nos apparats de gloire Et nos couronnes de fleurs? Est-ce dû à cet idiot désir de réalité Qu'on a fini par tout détruire, Même la beauté du monde? Pourtant, époques bénies, Où la nature avait cerné sur nos fronts De merveilleuses couronnes de fleurs!
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Je l'ai entendu pleurer dans la nuit Et j'ai aussitôt accouru vers lui Pour le consoler. Mais étrangement, il ne m'a pas reconnu ! Pauvre de lui, Il ne savait pas Que j'étais venu Pour le sauver! DIEU
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Non, je ne voudrais être pas là, devant toi, Pour justifier mes torts, ô Ville diabolique! Car tes crimes sont plus horribles que les miens, Moi le passant désinvolte Qui ne touche à aucune de tes filles de joie, ni à tes alcools Frelatés aux comptoirs des gens désespérés. Je ne nierai pas Que tes feux d'artifices Ont parfois embrasé mon imagination. Mais, rassures-toi, n'ont jamais Atteint mon feu sacré, ma cité interdite! Où l'odeur de tes crimes et de tes automobiles N'ont jamais dénaturé l'encens de mon cœur, Où brille encore Un cristal pur comme l'eau de roche! A la mecque, on dit Que la pierre noire renferme tous les péchés des Hommes et Tu voudrais qu'il en soit ainsi pour mon coeur, ô ville de tous les démons! Non, ne cherche pas à m'attirer dans ton gouffre, Vieille salope! Car je ne suis pas le poète qui te dira : Oh que c'est beau la ville la nuit ! Non, certainement pas, Mais plutôt le poète de l'apocalypse Qui voudrait y mettre le feu.. Afin de pouvoir regarder de la colline en face Le grand incendie, non criminel, Mais celui qui lavera ton cœur De tous les péchés des Hommes!
Octobre 2014
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Je ris comme ces oiseaux dans le ciel, J'élance mes branches comme ces arbres Dès les premiers rayons du soleil, Je ris de ces esclaves courbés sur les moissons, Car ils ne savent pas qu'ils sont libres! Le ciel est ma maison et je me pose Sur ses plus hautes branches. Personne ne sait qui je suis : Suis-je un oiseau ou bien le vent de la brise? Suis-je l'air du temps qui vient te dire : Vite, dépêches-toi de vivre! Ou bien Il est temps maintenant pour toi d'être libre? Personne ne m'a jamais vu et ne sait où je vais. Sans moi, tu serais mort sans le savoir, Sans moi, tu vivrais comme suspendu au vide, Sans moi, l'aube serait bien cruelle pour toi, Sans toi, je pourrais aisément vivre, Car je ne suis point un Homme, Mais l'énigme de la vie!
Le 6 Octobre 2014
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LA TOUCHE MORTELLE
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Cette image, quelque peu morbide, m'amène tout naturellement à vous parler de la mort prochaine des gens du livre qui seront enterrés par les écrivains du numérique pour des raisons qui sont extrêmement faciles à com-prendre, quand on voit ce que ces gens ont fait de la littérature : un véritable carnage au nom du commerce mondial où la vérité a été tailladée pour pouvoir entrer dans leur concept, celui du marketing. Je sens en vous l'envie d'en savoir un peu plus sur ces nouveaux écrivains voir nouveaux philosophes et historiens du numéri-que qui formeront, comme je le crois, l'avant garde de la nouvelle littérature, afin de mettre fin a cette impostu-re de l'Histoire organisée par la boureoisie victorieuse. J'ai cru pendant longtemps que le déclin de la France venait de ses idées soixante-huitardes où la soi-disant liberté sans entrave pouvait être un facteur de déstabil-isation ou d'apauvrissement de la société française. Mais je compris, après une longue réflexion, que c'était tout l'inverse qui s'était passé et que la grande coupable était en vérité la pensée embourgeoisée qui avait fermé le couvercle sur le cercueil de la France. Regardez la littérature d'aujourd'hui et vous y verrez tous les symptômes d'un malade qui ne veut point se laisser mourir, mais s'obstine à payer les soins pour vivre le plus longtemps possible. Il est évident que le médecin, largement rénuméré, soutient son malade, quitte à lui tenir le stylo et à déformer l'Histoire de la vérité( ceci est dit sans cynisme, mais avec une parfaite lucidité). Mais avant tout essayons de décrire ce grand virage ou ce grand bouleversement que nous annoncent ces nou-veaux écrivains du numérique pour les prochaines décennies dont le désir de liberté est immense qui est de libérer la littérature de ses ravisseurs qui la tiennent en otage. Je voulais parler bien évidemment des maisons d'editions. Et que ce désir d'affranchissement de ne plus être soumis a la censure d'un comité de lecture ne peut qu'apporter du bon et de l'air frais à la nouvelle littérature et ainsi la renouveler. Bref, fini le chantage éco-omique et idéologique sur ces nouveaux auteurs qui du jour au lendemain verront s'ouvrir devant eux un imm-ense territoire et une terre vierge où ils pourront enfin exprimer leurs idées en toute liberté même les plus tran-sgressives moralement qu'idéologiquement! Il faut dire, qu'un tel bouleversement dans l'histoire de la littérature n'a jamais eu lieu aussi bien pour la concevoir que pour la rendre publique grâce à Internet. Et que la fin de cette odieuse censure sera comme le signal fort pour ces nouveaux intellectuels d'investir ces nouveaux ch-amps de libertés et du savoir ayant pour but la vérité et non le mensonge, bien évidemment. Et que cet affr-anchissement radical deviendra le principe fondadateur de leur nouvelle communauté où l'avenir leur ouvrira les bras, ceci ne fait aucun doute. Dans cette vision toute prophètique de voir la nouvelle littérature, il est cer-tain qu'il y aura des victimes du côté des professionnels de l'écrit, bien évidemment. Google, qui récemment envisageait de créer une bibliothèque numérique universelle, s'est vu notifié dès cette annonce, une opposition féroce de la plus part des maisons d'editions et on devinera bien pourquoi. Non, forcement à cause des droits d'auteurs, mais surtout pour éviter que Google, en numérisant tous les livres de la planète, devienne la nouve-lle bibliothèque d'Alexandrie! On observe par cet exemple symptomatique que le problème n'est pas la littératu-re, mais le pouvoir qu'elle octroye aux agents de la culture officielle et aux maisons d'editions( bénéficiant de subventions de l'Etat pour pouvoir censurer à sa place tout ce qui pourrait lui nuire), mais de conserver ce mo-nopole qui est de pouvoir raconter l'Histoire sous la dictée de l'Etat, bref, des puissants. Google est sans con-teste l'aiguillon qui nous permet aujourd'hui de connaître la vérité sur ces grands monopoles dont la bourgeoi-sie victorieuse s'est accaparée depuis le début du19 ème siècle pour défendre ses intérêts qu'elle ne veut surtout pas se faire voler ainsi que la France, pays de la Culture, qui du jour au lendemain se verrait piquer un de ses plus beaux fleurons. Mais si j'ai commencé mon exposé par vous dire, Bienvenue en enfer dans le mon de du numérique, ceci n'était pas anodin, croyez le bien. Mais une réalité qui s'imposera à nous tous dans les prochaines décennies. Il evident que cet enfer sera promis aux maisons d'editions( qui sont devenues, malheu-reusement, avec le temps, les gardiens de la culture officielle), mais ne concernera pas ces nouveaux écrivai-ns, artistes, philosophes et historiens du numérique qui emploieront tous les moyens pour sortir ce grand mal-ade qu'est la littérature d'aujourd'hui de son hôpital où celle-ci est transfusée pour une durée illimité grâce à son argent. On peut dire ici, sans bien se tromper, que la littérature d'aujourd'hui c'est notre Vincent Lambert : ce malade incurable qu'on mainient en vie, non pour son bien, mais pour d'idiotes raisons politiques entre les médecins d'Etat qui refusent d'assassiner légalement leur patient et la famille qui s'entredéchire pour le plaisir de s'entredéchirer. Bref, on ne fait que reculer l'échéance, alors qu'on connaît tous la fin, comme celle du livre papier qui vit ses dernières décennies. Mais au juste qui aura le courage d'abréger les souffrances de ce gra-nd malade en débranchant la machine? En France, personne, bien évidemment et c'est bien malheureux! Pour revenir à notre sujet, sur la nouvelle littérature, il ne faut surtout pas croire que ces nouveaux écrivains du nu-mérique sont des auteurs frustrés de pas être publiés officiellement par les maisons d'editions! Car ils savent très bien qu'on écrit pas de la même manière pour un monde numérique libre que pour un comité de lecture qui est un oeil inquisiteur de l'Etat (puisque subventions) sur la création littéraire. Et puis soyons franc qu'aurait-il à y gagner notre nouvel écrivain d'être jugé ou estimé, non par ses pairs, mais par des Hommes venant de la pr-éhistoire, c'est à dire ceux qui gravent encore au stylet ou au stylo la feuille de papier appartenant au livre an-cien? A l'évidence, nous avons affaire ici à deux espèces différentes d'homo-lettrés dont le premier est celui du livre papier qu'on peut comparer sans problème à l'Homme de Cromagnon qui doit son existence écono-mique et intellectuelle aux maisons d'editions officielles( à part les fonctionnaires qui ont un salaire à vie et un public assuré : les collègues qui se nombre à 5 millions en France!) et l'autre l'Homme du numérique qu'on peut facilement comparer à l'Homme de Néandertal, ce nordiste libre et dégagé de toute censure qu'elle soit écono-mique ou idéologique, puisqu'il a perfectionné lui même ses outils en utilisant la nouvelle technologie d'Internet. Étant donné que je ne suis moi même un Néandertalien, une espèce qui a supplanté celle de Cromagon, com-me tout le monde le sait( malgré la fausse propagande véhiculée par les paléontologues du monde entier), je tiens absolument que ma démarche soit respectée, afin qu'elle puisse être comprise par la plus grande partie des gens. Mais j'accepte la critique, non pas sur ma démarche( car ce serait nier le génie qu'il y a en chaque espèce d'Homme ou de race), mais seulement sur mes conclusions qu'on pourrait appeler comme précoces ou bien révolutionnaires, car celles-ci envisagent un véritable cataclysme dans la littérature d'aujourd'hui en lui re-donnant tous ses pouvoirs afin qu'elle puisse nous aider à revoir entièrement notre façon de raconter et de penser l'Histoire et la Culture. Ainsi dégagée de toute censure(ce qui n'est pas le cas pour l'instant), celle-ci sera la nouvelle philosophie de tous ces nouveaux auteurs de l'ére du numérique. Il est évident que cette nouv-elle conception de voir la littérature n'aura aucun suc-és commercial au départ vu qu'elle s'attache à l'essentiel, c'est à dire raconter l'Histoire de la nouvelle vérité où la littérature et l'art n'étant là que pour la raconter la plus honnêtement possible, bien entendu. Si cette critique est de cet ordre là, je ne m'y opposerais pas. Mais si elle est liée, comme aujourd'hui, à l'hypocrisie des classes sociales et à ses préjugés, je m'y opposerais avec for-ce et la rejetterais. Le but étant de rétablir la vérité historique pour le meilleur des mondes, ce que je ne vous cache pas, mon cher lecteur. Ainsi en s'exp-sant à la foudre des vieux dinosaures, les nouveaux écrivains du numérique, comme vous le voyez, ne cherchent pas à s'éclipser devant leurs nouvelles responsabilités qui sont historiques. Mais de designer clairement leurs ennemis que sont devenus les professionnels de la littéra-ture et de l'écrit. Comme vous le voyez, ils ont une charge très lourde à remplir, c'est à dire remettre l'Histoire dans le bon sens qui ne nous le cachons pas est une mission quasi révisioniste voire méssianique. Oh excus-ez-moi, messieurs de la "bien-pensance", il me semble avoir dit ici comme une grossièreté! Mais entre nous qui pourrait croire que la littérature est une activité professionnelle, alors que par le passé elle ne l'a jamais été, sinon pour défendre vos intérêts de petits bourgeois? Je sais que de détenir un tel pouvoir de raconter l'Hist-oire et la Culture à sa façon est un immense privilège que l'Etat vous a accordé. Mais pour combien de temps exactement? Vous me dites tant qu'il y aura de l'argent à gagner! Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais deviné votre réponse de menteur professionnel que je trouve lamentable! Lamentable quand on sait que l'Histoire n'est une supercherie qu'un men-onge d'Etat! Pour prendre un exemple simple, prenons l'ancêtre d'Albert de Monaco( François Grimaldi) qui a fondé la principauté de Monaco en s'emparant du Rocher( durant la nuit du 8 au 9 janvier1297) en se déguisant en moine, afin de faire entrer son armée par une porte laissée ouverte! Quel bel exemple, non? Bref que l'Histoire soit une suite d'escroqueries, de duperies, de ruses, de cheval de Troie, cela ne fait auun doute pour moi. Et que cette Histoire, malheureusement devenue officielle, n'est pas l'Histoire de la vérité, mais celle de la ruse et du mensonge! Je crois, si mes souvenirs sont bons, un jour on proposa à no-tre cher Jean-Jacque Rousseau( qui avait toujours eu du mal à manger à sa faim) d'écrire pour je ne sais quelle revue littéraire d'une manière professionnelle, c'est à dire payé tant la ligne, mais surtout d'écrire, ce que le lecteur voulait entendre d'agréable à son oreille. Rousseau, effrayé par cette idée de mentir pour faire plaisir au lecteur et aux abonnées, déclina aussitôt l'offre. Et c'est une chance pour nous, car sans cette luc-idité de sa part, nous n' aurions pas eu les chefs-d'oeuvre qu'il a écrit, comme le contrat social, l'Emile ou bien les confessions etc. Comme vous le voyez, mon cher lecteur, notre rôle à nous, les nouveaux écrivains du numérique, c'est de rechercher la vérité en inclinant la littérature dans une autre direction, afin de lui redonner ses tous pouvoirs magiques pour qu'elle puisse à nouveau changer le monde. Autrefois cette chose était pos-sible, car elle n'était pas professionnelle, mais entièrement libre et c'est pour cela qu'elle était éclatante, proph-étique! Devenue aujourd'hui otage de groupes financiers, elle n'a plus sa raison d'exister en tant que telle. Mais doit être reprise en main pour lui redonner sa véritable vocation qui n'est pas seulement de nous distraire( je peux l'accepter), mais aussi de nous annoncer de grandes vérités. Et que ce détournement économique et idé-ologique opéré par ces groupes financiers n'est pas une bonne nouvelle pour la littérature et ne peut qu'anno-ncer sa mort prochaine. Gagner à tous les coups n'est pas une bonne chose à envisager pour l'esprit et pour la vérité. Et la grande erreur qu'ils font, c'est de croire que tous les écrivains, aux pôches crevées, sont d' accords sur ce principe qui est de mentir aux gens pour gagner leur vie! Je peux vous comprendre, car ceci est votre métier en nous martelant tous les jours dans les médias que le nouveau chef-d'oeuvre littéraire est arrivé, comme le beaujolais nouveau( mauvaise piquette qui m'a toujours rendu malade bien que je sois lyon-nais et fait les vendanges durant mon adolescence dans la région) et malgré qu'il soit souvent nul, comme le Da Vinci Code! Si votre prophétie est de cet ordre là, moi je ne marche pas dans vos combines. Je sais bien que notre travail est colossale puisque sans moyens financiers. Mais personnellement, j'ai toujours pensé que l'esprit était plus fort que l'acier et que la foi plus forte que l'argent. Et c'est la vérité qui triomphera du men-songe, comme je le crois! Et plus il y aura d'écrivains libres sur le Web, plus nous aurons une chance de la rét-ablir. Sachez bien, mon cher lecteur, d'après les chiffres officiels, que seulement 5% des écrivains Français sont publiés! Avec cette information qui ressemble à une bombe, je pense que les 95% d'écrivains restants seront de mon avis sur ce que je viens d'écrire qui n'est pas un délire de ma personne, mais une réalité faisant partie de notre société. Mes amis, je pense qu'il est temps pour nous de nous attaquer à ce monstre que la bourgeoisie victorieuse avait engendré, c'est à dire la littérature professionnelle et décadente d'aujourd'hui. Moi même, je m'y suis attéle depuis de nombreuses années, bref, depuis que j'ai compris que les prix littéraires étaient une vaste fumisterie! Pourtant, j'étais comme tout le monde et j'achetais mon Gongourt en automne en croyant que c'était de la bonne littérature. Mais d'années en années, je constatais amèrement que je ne comp- renais plus rien à ce qu'on racontait dans ces livres soi-disant fameux et même qualifiés de chefs-d'oeuvre. Depuis ces temps malheureux, je ne lis plus aucun prix littéraire, ni même aucun best-seller et me rabats sur les autres livres sur lesquels j'espère trouver le chef-d'oeuvre oublié par les professionnels de la littérature et des médias. Étant frustré de ne plus pouvoir lire des livres qui pourraient me procurer du plaisir, j'ai dû, comme vous le savez, écrire mes propres livres en devenant écrivain. Il est évident que ma démarche, en opposition totale avec la littérature professsionnelle et le commerce n'avait aucune chance de réussir. Mais tout cela, mon cher lecteur, je le savais parfaitement. Et que de me maintenir dans l'échec commercial fut pour moi une chose indispensable pour créer ma propre littérature et la rendre prophètique et non un produit du marketing. Et comme disait Jean-Edern Hallier( un grand écrivain méprisé par l'élite intellectuelle de son époque à cause de son génie) qui perd gagne! et en particulier dans le domaine de la littérature. En parlant de lui, j'ai lu récemment l'évangile du fou, un livre d'une remarquable audace, mais aussi d'un grand archaïsme où ce dernier, suivant les pas du Père Foucauld à travers sa vie très chaotique et catholique( puisqu'un débauché qui entra dans les ordres pour finir en martyr assassiné par des musulmans un 1er décembre1916 à Tamanrasset en Algérie) finit par lui ressembler étonnement! Jean-Edern Hallier finissant en martyr, pouvait-on le croire sincèrement ou bien n'était-ce de sa part qu'une pirouette de plus pour faire de l'épate bourgeois, comme le taquinait souvent sa mère? Pour ma part, je le crois sincèrement. Car qu'est ce qu'un martyr, sinon un génie non reconnu de son vi-vant, voir méprisé par ses contemporains? Comme le cas de Paul Cesanne qui finit sa vie en martyr d'après ses propres enfants en subissant son malheur, celui de ne vendre aucune toile de son vivant, sauf à des amis charitables, comme le cas de Van Gogh. Après bien avoir analysé les choses, je trouve que la démarche de Jean-Edern ressemble étrangement à celle de Dante où, ce dernier pour sauver son salut, visite l'antre de l'en-fer sur le dos de Virgile, le poète. Le couple Dante-Virgile et le couple Edern-Foucauld se ressemble étrangem-ment. C'est cela qui me fait dire qu'il a dû finir en martyr à cause de ses contemporains qui ne reconnurent point son genie. Poutant Mitterand lui avait dit qu'il en était un de génie. Mais lorsque celui-ci accéda au pou-voir en 1981, il le délaissa d'une manière méprisante pour se consacrer uniquement à sa gloire posthume. Pourtant Jean-Edern Hallier aurait souhaité qu'on lui propose un ministère, comme celui de la culture afin d'y faire des miracles, ce qui aurait été une grande chose pour la France et sa culture s'engluant de jour en jours dans les années fric avec les années 80. Avait-il senti, avant les autres, la fin de la littérature en ces débuts des années 80 par cette soif de réussite de cette génération d'abrutis? Oui, je le crois vraiment. Et moi, qui ne fait que reprendre son flambeau aujourd'hui, je veux dénoncer le carnage de cette littérature professionnelle sur nos esprits. En se retournant un peu sur le passé, on peut dire sans bien se tromper, que la littérature dans les années 60 et 70 était excellente, car elle était encore contestataire et libre où la fantaisie et le badinage n' étaient aucunement exclus quand il était question de parler des sentiments amoureux. C'était une époque enc-ore très romantique dont les films d'Eric Rhomer ne manque jamais d'y faire allusion. Je me souviens d'un film, c'était, je crois, le genoux de Claire( où Fabrice Luchini faisait l'une de ses premières apparitions au cinéma) qui avait un charme fou où de jeunes gens badinaient sur l'herbe au bord d'un lac étincelant de lumière, celui d'Annecy. Cela se passait dans un milieu tres bourgeois, mais qui ne semblait pas apprécier son bonheur d'a-voir tout : la jeunesse, la beauté, l'argent et se posait sans cesse des questions sur quoi faire du bonheur? Bref, ils étaient heureux en apparence, mais ils ne l'étaient pas en vérité, comme s'il leur manquait quelque ch-ose d'indéfinissable pour l'être véritablement, peut-être, un témoin qui sanctionnerait alors leur bonheur par un coup de canon? Je ne sais pas. Françoise Sagan l'exprime très bien dans ses livres où les histoires se pass-sent comme toujours dans la bourgeoisie dorée de son époque où l'on arrivait pas à être heureux sans péter les plombs ou être en borderline avec ses parents ou la société qui était alors très politisée dans les années 60 et 70. La touche de genie de Sagan, c'est d'avoir vécu son époque comme une femme libre et indépen-dante et loin des convenances de son milieu en sachant très bien que la bourgeoisie finirait un jour par mourir de ses préjugés causés par l'argent et son mépris pour ces jeunes gens issus des classes défavorisées qui avaient un talent fou, celui de vouloir changer le monde! Françoise Sagan finira malheureusement comme son milieu, non pas en prenant la poudre d'escampette, mais en prenant de la poudre tout court, la poudre blanche appelée cocaïne. Elle finira enfarinée dans ses propres fantasmes en croyant que la poudre blanche pouvait vous deposer le bonheur à vos pieds quand vous le vouliez! Oh mon dieu, le paradis enfin accessible à tout moment et pour la modique somme de 50 euros, le gramme! Un rêve pour l'humanité ou bien un cauchemar? Pour ma part, je pense que les vrais artistes non pas besoin de stupéfiant pour créer leur paradis artificiel, car leur art c'est leur cocaine, leur dose d'opium comme disait Charles Baudelaire, le poète maudit. Et si Françoise Sagan était entrée dans cette zone blanche de sa vie, c'est parce qu'elle n'arrivait plus à écrire et a créer par sa propre imagination. Ne nous le cachons, mais la plus part des artistes ont traversé durant leur vie, ce dés-ert où rien ne se passe où l'on attend que les événements se debloquent, bref, que la vie se remette à bouger et a vibrer dans son propre imaginaire. Moi même, qui me considère comme un artiste, j'écris en fait très peu afin de ne pas effrayer ou épuiser la muse qui, si elle savait que je comptais l'exploiter comme une vulgaire marchandise, s'en offusquerait et claquerait vite fait la porte, ce que je trouverais parfaitement justifiée. Il est évident que tout ce que je viens de vous dire sur la vraie création ne concerne aucunement les professionnels de la littérature ou autres, parce que ces derniers ne font pas appel à la muse, comme les poètes et les voyan-ts pour créer, mais d'un business modèle ou concept pour avoir un succés assuré auprès du grand public, ce qui est bien sûr complètement opposé à mes principes, comme vous le savez tous. Le pragmatisme, voilà ce qu'il leur faut à ces gens pour créer, non pas de la littérature, mais du business. L'Amérique est très forte dans ce domaine et dans ces concepts, mais qui malheureusement pourrissent sa culture. Quant aux français, qui sont devenus les domestiques de l'Amérique, il est évident que ces concepts allaient s'ntroduire et pénétrer leur culture et la détruire par la professionnalisation de la littérature et même je dirais de l'art en général. Le pop art, c'est le pop corn de l'art et l'art contemporain, c'est l'art con de toute une génération abrutie par le fric et la soif de réussite! Mon cher lecteur, je veux vous assurer, que je n'ai contre le fric et la réussite sociale des uns et des autres. Mais pitié, laissez aux businessmen la production de biens industriels et alimentaires et non la création artistique et culturelle! Ceci est une question de survie pour notre culture dite européenne qui a pro-duit les plus grands génies de tous les temps. L'Amérique, et malgré ses grosses liasses de billets, ne nous arrivera jamais à la cheville même si Hollywood essaye de nous prouver le contraire par ses films monstrueux en moyens financiers et techniques. Mais entre nous qui pourrait nous faire croire que le cinéma américain produit de la culture? Alors que nous savons tous que la culture est un processus très long à produire. Puisque venant d'en bas, elle remonte très doucement vers les couches supérieures de la société afin de créer de nou-velles valeurs morales, artistiques et intellectuelles. Mais quand on observe le cinema américain et la télé, c' est tout l'inverse qui se produit où l'on nous déverse la soi-disant culture par le haut et par les médias professi-onnels! Ceci est pour moi une veritable escroquerie vu que la vraie culture met des siècles pour être créée et non pas quelques 3 mois ou une année, le temps aux professionnels de faire leur soi-disant grand film du siè-cle,ou bien leur bouquin soi-disant du millénaire! Aujourd'hui, c'est le Mac Do qui a gagné, bref, le fast food cu-lturel qui nous impose sa nourriture à base de viande hachée. Ceci n'est pas un hasard si tout est haché, mais une façon de vous évitez de trop réfléchir quand on sait que la mastication favorise la mastication des idées. Mais mangez, mangez tant que vous voulez, mes chers consommateurs, le coca fera passer le tout de la bou-che aux chiottes, puisque vous vivez dans la fast life. Votre estomac, bizarrement, n'aura rien vu passé et vot-re corps très déçu de n'avoir pu extraire de ces aliments formatés, les nutriments nécèssaires pour vous proc-urer du plaisir et du bonheur à votre ventre. Car peu de gens savent qu'il est le siège de toutes nos pensées et non le cerveau comme on pourrait le croire. Pour la simple raison que toutes nos idées procèdent d'une longue digestion de toutes sortes d'aliments. Bref, c'est dans votre ventre que se fait le mélange, puis parvient à votre cerveau et les traduit en expressions écrites ou artistiques. Le ventre du monde, c'est là d'où vient notre civili-sation et notre génie et non de notre cerveau! Et les idées qui nous sont envoyées d'en haut par les médias professionnels sont uniquement des concepts business et ne durent que le temps de leur exploitation outranci-ère, tel un puit de pétrole jusqu'à la dernière goutte. Elles ne sont aucunement culturelles, mais écono-événem-entielles, comme nous le montre la pensée moderne du précuit et du micro-onde. C'est ce que dénonçait, d'une manière véhémente, Jean-Edern Hallier, mais bien sûr sans se faire entendre par ses contemporains, puisque les Français étaient devenus sourds à la vraie culture en entendant la voix de l'Amérique lui parler de gros bill-ts de banque! Pauvre France, je prévois ta chute dans les prochaines décennies, quand tu auras liquidé tous tes illuminées et tes génies! Le mortel ennui, voila ce qui nous attend avec cette littérature professionnelle qui ne veut point s'avouer vaincue que je soupçonne même de vouloir durer jusqu'a son dernier souffle pour faire fructifier ses affaires. Mais la vieille, c'est quand qu'elle va mourir? me demandent insistemment les habitants de la nouvelle Babel Web, la nouvelle cité des écrivains du numérique. Bientôt, je leur dis, ce n'est qu'une que-stion de temps. Oui, mais dans combien de temps exactement? m'interpellent-ils à nouveau. Mais le temps qu' il faudra. C'est à dire? Eh bien, quand les Hommes verront le mensonge devenu si gros qu'il ressemblera à une grosse farce et à une grosse imposture. Comme l'art contemporain où un bidet pouvait devenir parait-il une oeuvre d'art! Et que ceux qui ne le comprenaient pas étaient de gros imbéciles qui manquaient de finesse pour comprendre que ce bidet, c'était Dieu reconverti dans la faience blanche et immaculée conception. Et que seu-ls les gens évolués pouvvaient comprendre que ce bidet, d'une blancheur éclatante, était l'endroit où tout le monde posait son cul sans le savoir! Un sorte de confessionnal où l'Homme déchargeait ses excréments ainsi que ses mauvaises pensées, bref, une purge laïque et dégagée de toute religion soit le grand rêve de la Répu-blique, Ah!Ah!Ah! Soudainement de grands applaudissements s'élevèrent de la cité de Babel Web, comme pour exprimer une joie certaine d'avoir écouté et compris ma démonstration fumeuse et désastreuse sur le lard con-temporcin accompagné de ses pommes de terre rissolées au four, bien évidemment. L'important, c'est que la vieille meurt le plus rapidement possible! me lança héroiquement Mohamed qui toute sa vie fut persécuté par les Français de race blanche, catholique et coloniale. C'était un peu ce Jean-Edern Hallier, je pensais un inst-ant. Mais ne voulant point lui faire de peine, je lui dis : Mohamed, je sais ton impatience à retrouver ta liberté. Mais attends un peu, car ton heure viendra à toi aussi qui habite cette nouvelle cité de Babel Web d'où émer-geront les nouveaux prophètes. Merci, mon prince! me dit-il en posant sa main sur son coeur comme une cou-tume ancestrale. En me parlant de la vieille, je me demandais si Mohamed ne voulait pas me parler, en vérité, de la France et de sa culture dissoute désormais dans le coca et dans la cocaïne ? A l'instant, je compris qu'il était de mon côté ou plutôt que j'étais du sien, ce qui revenait au même, n'est ce pas? Et si mon ami oriental avait raison? Et si la culture française était morte depuis belle lurette, ne fallait-il pas nous en débarrasser au plus vite? Car entretenir un si grand musée inutile avait-il encore un sens, sinon vouloir embaucher à vie des femmes de menage et autres dépoussièreurs professionnels? Bien évidemment que j'étais contre et pour la simple raison que j'aimais trop les choses vivantes pour devoir les fossiliser dans ces livres papier où aucune modification n'était desormais possible à l'encontre de ces écrits numériques que les auteurs pouvaient mod-ifier à tout moment par une simple liaison Internet. Bref, c'était la vie même qui s'exprimait dans son processus de formation et de création. C'était la littérature qui subissait alors une véritable révolution et moi, j'en étais comme son prophète. L'important, c'est de nous débarrasser du cadavre! me lança brutalement Mohamed en me montrant une statue en marbre où il y manquait la tête et une jambe. En le regardant intensément dans les yeux, je vis soudainement apparaitre une caravane où j'entrevoyais tout un désert de rêves étincellants! Mais est-tu vraiment si pressé que cela, mon ami? je lui demandai sans bien trop savoir pourquoi. Oui, oui, je suis pressé! Car c'est la survie de mon peuple qui en dépend. Ton peuple? Oui, mon peuple du désert qui voudrait retrouver sa liberté et dormir à nouveau sous la tente, faire du commerce et même la guerre si nos ennemis le souhaitaient. Je comprends ton grand projet, mon frère qui est celui de Laurence d'Arabie, mais sans l'aide des Anglais. Oui, parfaitement exact! me dit-il en désirant de tout son coeur redonner la liberté à ses frères qui étaient emprisonnés dans ces banlieues grises et sans avenir des cités occidentales. Mais avant cela, ne no-us faudrait-il pas commencer par construire notre propre cité, notre Babel Web, mon héros des temps moder-nes? Oui, je le crois et je pense que ceci est indispensable pour faire triompher notre lutte où nous seront à nouveaux libres, comme des enfants du désert. Et toi frère, qui est à moitié occidental et oriental( il parlait de moi), je sais que sans ton aide, mes frères et moi nous ne pourrions réussir. Inch' hallah! je lui lançai alors que je n'étais pas musulman, mais seulement un grand ami de la liberté et des peuples opprimés par l'occident in-quisiteur. Ainsi s'exprimait la nouvelle vérité que la littérature du numérique allait nous permettre d'écrire sur ces écrans géants fixés sur les facades des buildings : où New York finirait par voir sa propre destruction en direct! Le 22 Septembre 2015
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Ah, comme j'aimerais avoir du temps devant moi Et que les jours nous soient favorables et cléments ! Pour boire enfin mon café sans devoir le renverser, Puis sortir et regarder le soleil se lever Comme un géant! Mais les minables Hommes Nous ont enfermé dans des étables Où l'on ne voit même plus les étoiles, Mais le cul des vaches et celui des marmitons, Mon dieu, quelle triste vie! Sans le savoir, j'explore la caverne de Platon Où mon ombre au plafond Imite l'ombre des vivants. Ah, comme j'aimerais avoir du temps devant moi pour pouvoir vous raconter mon histoire, celle d'un prince exilé en démocratie où les Hommes, tondus par leurs nouveaux conquérants, ont oublié de regarder la beauté du ciel!
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Mais que va-t-on faire de nous, Nous les maudits que personne ne veulent aimer Pour nos difformités mentales, physiques et Intellectuelles? Clochards, voyous ou génies, Seraient-ce là nos seuls espoirs?
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Un couple bien antipathique
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La première fois que je l'ai vu, il faisait la gueule, moi aussi! Mais j'ai su tout de suite que nous étions fait l'un pour l'autre. Depuis ce jour, on ne s'est jamais quitté! Monsieur et Madame la Tronche |
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Tu me fais honte, mon vieil ami, D'avoir survécu à l'horreur et à la corruption! Car si ton cœur avait été pur, Tu te serais jeté dans le feu du combat avec une joie certaine.. Mais bon, tu as survécu à tout cela et tu te présentes devant moi, L'air presque arrogant, le teint frais, mais avec( très certainement) Un goût bien amère dans la bouche. Tu voudrais te justifier, Mais tu n'as plus les mots pour le dire : ceux qui viennent du coeur.. J'ai remarqué que tu ne m'as pas serré la main en arrivant et J'ai tout de suite pensé que tu avais quelque chose à te reprocher, Comme d'avoir survécu à l'horreur et à la corruption! Oui, c'est bien cela, mon vieil ami. (L'homme en face, étrangement, ne disait rien et voulait, semble t-il, garder le silence Face aux attaques bien cruelles de son vieil ami Et un masque au sourire figé semblait s'être fondu Sur son visage devenu blanc comme un linge). Tes amis m'ont dit que tu étais devenu riche et prospère! Bien, bien, cela s'entend... Mais comment as-tu fait pour vivre Dans un tel état de pourrissement, mon seul et dernier ami? Tu ne me réponds pas? (L'homme ne hocha même pas la tête, Mais étonnamment, on entendit derrière son masque Un ricanement grotesque venant comme de l'antre de l'enfer! ) Mon pauvre ami, comme je te plains! Et ne pense surtout pas que ton argent Pourra te sauver. (Tout à coup les ricanement cessèrent et Firent place à un silence de mort Où le masque se déforma horriblement!) Mon pauvre ami, tu t'accroches à ton or comme à une bouée, Mais sans savoir que l'or est plus lourd que la pierre et tout le reste. Tu coules, tu coules dans des abysses Dont tu ne connais pas les profondeurs Et tu voudrais m'entraîner avec toi, vieux gredin! Mais arrêtes de rêver, Car moi, je ne suis qu'une pensée, celle de ton vieil ami Qui s'afflige de toutes tes erreurs. Pourrais-je me racheter? sortit soudainement de sous le masque. Mais que dis-tu là, vieil imbécile? Mais racheter quoi? Mais un cœur pur qui, tous les matins du monde, Chanterait avec les oiseaux du ciel! Mais n'est tu pas devenu fou? Un cœur pur et pourquoi pas le paradis pendant que tu y es?
PS : l'auteur sous entend que l'homme qui a survécu à l'horreur A dû forcément être corrompu par les autres.
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J'attends de renaître de mes cendres, J'attends de renaître tel un sphinx, J'attends que mes forces reviennent. Car depuis quelques années Mon courage a été mis à rude épreuve Sur les champs de bataille de l'impossible. J'attends que l'aube se lève Et que tu me prennes la main, valeureux soldat, Aux yeux étincelant de lumière Et que tu me portes sur le champ de bataille Armé de mon casque et de mon glaive. Crois-moi au plus profond de ton âme, mon frère, Je me battrais alors comme un tigre!
Le 9 Octobre 2014
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Irrité par ma mauvaise vie, Je tousse à longueur de journée. Irrité par mes sombres contemporains, Je crache sur leurs beaux souliers vernis Des mollards d'acier et des acides raffinés. A force de sentir "l'oseille" dans leurs mains, Ils ne sentent plus l'odeur de leurs pieds Englués dans mes irritations passagères!
Octobre 2014
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J'entends la pluie s'abattre sur nous, J'entends la pluie s'abattre jour et nuit Sur nos vies gâchées et nos joues meurtries.. J'entends tes pas venir, J'entends l'ocean rugir, Sous mes pas Le bruit de tes sanglots! ô Posseidon, mais qu'ai-je fait de mal Pour mériter tant de précipitations? Est-ce mon cœur trop sec qui en est la raison, Ou bien L'appel de mes compagnons Perdu sous je ne sais quelle constellation? Tu me dis : Evacue tes passions Et tu verras s'ouvrir à l'horizon Un nouveau monde Où la pluie est une bénédiction! Laves-y ton cœur Avec celui de tes frères et soeurs Qui un jour te diront merci De les avoir sauvé de la grande inondation!
Octobre 2014
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Tu butes sans cesse contre ton futur cadavre Et tes pieds sont maintenant plein de douleurs! Et tu te demandes comment demain Tu pourras le porter Jusqu'en en haut de la montagne Où le bruit des torrents rappelle Celui des portes de l'Eden. Ouvre, ouvre-moi la porte! me dit ton cœur. Ouvre, ouvre-moi la porte, Je n'ai plus de forces! Et la porte du torrent S'ouvrit soudainement, Entraînant ton cadavre Dans ses flots tumultueux Jusqu'au lac paisible Où tu pourras dormir tranquille! Octobre 2014
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Quand la plaine regarde le ciel Le soir Un désir d'amour semble s'élever de la terre! De cette terre où tu es né, mon tendre frère, Et qui soupire de ton absence Depuis que tu es parti à la guerre. Père n'est plus tout jeune, tu sais.. Et de jeunes champs s'impatientent de ton retour, Toi, qui sans nul maître, savait tracer sur la plaine Les sillons de l'amour et de l'abondance! Mère est morte l'an dernier et le choc a été brutal Et je me retrouve bien seul Pour aider père qui tend vers la vieillesse.. Et le soir, pour oublier ma tristesse, Je cours sur la plaine, Et soupirant comme la terre Mon cœur s'impatiente que tu reviennes! Leon, Ton petit frère
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Non, je ne serai pas votre futur poète adoré! Non, je ne serai pas votre bel écrivain sur papier glacé! Non, je ne serai pas votre bon philosophe, Un Socrate de papier! Non, je ne serai pas celui que vous attendiez. Mais je serai moi, moi l'incompris de toujours, Moi l'insoumis qui n'a pas de patrie Sauf celle de la poésie. Villon me dit : Viens Patrick, allons pleurer ensemble Aux forêts de la poésie Et mendier aux étoiles Un peu d'or pour les jours à venir ! Non, je ne serai pas votre petit favoris, Ni ce prophète à la langue bien aiguisée.. Mais je serai moi, cette chenille rampante Aux pieds de la cité!
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Philosophie autour d'un bol de riz
Moi, c'est tout ou rien! dit le génie. Moi, c'est un bol de riz, dit le petit. Moi, un bol de riz, de la sauce et deux baguettes, Dit le petit bourgeois. Moi, c'est tout ce qu'on vient de dire Avec tout le confort autour, dit le riche. Bien, dit le bon dieu, chacun aura ce qu'il veut, Sauf le génie, Car il veut tout ce que je possède!
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La ville est un théâtre ouvert Où les comédiens vont et viennent, Et d'une rue à l'autre, on ne sait plus Si l'on vient de la coulisse ou bien du théâtre de Vienne! Des gens bizarres occupent la scène Et déjà la police tord ses matraques Qui me donne envie de vomir Sur les belles plaques d'égouts de la ville de Paris! J'ai envie de partir, vivre ailleurs, peut-être à la campagne Pour fuir Balthazar et son théâtre grotesque, Où les comédiens et comédiennes à la queuleuleu Viennent quémander une pièce. Arrêtons la comédie! me dit mon coeur, Arrêtons le grand cirque! me dit un clown dans la coulisse. Son nez rouge disparu, le pauvre homme Pleure devant sa vitrine, Tandis que moi, je ris aux éclats De me retrouver seul Devant ce théâtre en furie. Furie, furie, fuis, fuis, fuis l'odeur des égouts de Paris, Où j'ai vomi tout mon quatre heures, Jeté mes dernières cartes et mes tripes de coeur! Je m'enlise, je m'enlise, me dit un escargot de Paris. C'est la Bourgogne qu'il te faut, vieux rancis! Moi, vieux? Et toi espèce de limace et de limousine! Si un jour, je te vois à Paris, je te jure, je t'écraserais Sur le pont des souvenirs Ou peut-être sous le pont Mirabeau!
Le 14 Octobre 2014
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L'auberge sentait l'ail et l'oignon, Alors que moi, assis au bout de la table, Je rêvais de gloires et d'admirations! Un peu de soupe à l'oignon, monsieur? me demanda Gentillement la femme de l'aubergiste. Non, non, merci, je lui répondis avec politesse, Car visiblement mon estomac réclamait Quelque chose de plus gigantesque! S'éclipsant ensuite vers les autres moribonds, Elle inonda leurs assiettes d'une pâle soupe à l'oignon. En apparence, tout le monde semblait gai Autour de la table, Sauf moi qui rêvait d'un bon boeuf bourguignon, Carottes en sauce et d'une révolution! Quelques instant plus tard, On apporta un plat d'endives A la sauce béchamel,
Ce qui fini par détruire complètement Mes denières illusions! Je demandais alors à boire Un vieux château Margot, Afin de redorer mon blason, Mais on m'apporta un petit vin du maquignon. Excédé et ne pouvant plus contenir ma consternation, Je jetai ma serviette sur le premier moribond Et lui criant dessus en vieux jargon : Mais alors, c'est quand la révolution?
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Mais où amènent-ils leurs amis, Les oiseaux, les animaux Quand ils sentent la mort venir? Ont-ils un cimetière secret où vie va finir Ou bien Vont-ils s'étendre sur la plaine et regarder, Une dernière fois, Le ciel, ses amis? Se cacher pour mourir, Est-ce trop facile à dire? Mais pourquoi tant de pudeur Quand la vie nous fait parfois Plus horreur que la mort? Moi, quand je sentirai la mort venir, J'irai voir mes amis, Non pour les assaillir, Mais seulement Pour qu'ils me voient mourir..
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La femme fascinée par la beauté du muscle A abandonné la métaphysique Pour ce mal entre les cuisses D'où sortira le chaos du monde! Pourtant, on aurait pu la rendre plus intelligente, Lui rendre la raison.. Mais non, chez elle La vie est plus forte que la raison! La beauté est le masque du diable Et le diable s'y connait fort bien Pour foutre la pagaille! L'argent est l'apôtre du diable Et le diable s'y connait fort bien En termes de carnages! Moi qui ne suis ni laid ni beau J'échappe au dindon de la farce A la queue du diable Dans la bouche de la femme!
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Je suis un être oisif Et mon cœur cherche une oasis Où l'amour, l'amitié Sentiraient le miel et la fleur d'oranger.. Bref, cette histoire ne date pas d'hier, Mais elle dure depuis l'éternité! Sous les palmiers L'ombre a enfin gagné.. Et mon cœur sursaute De te savoir à mes côtés! J'entends la cithare et la flûte du berger, J'entends la caravane, Il est temps pour moi De m'éclipser!
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Je suis le voleur de feu, Je suis le voleur de Bagdad ! Je n'ai ni tapis volant, ni lampe d'Aladin Pour m'approcher du royaume des dieux, Mais un coeur pur pouvant toucher La source d'eau vive, le feu sacré! Pourtant, je pourrais voler Des tonnes d'or Et des milliers de pierres précieuses! Mais non, je ne touche à rien, Car je suis le voleur de feu, Le voleur de Bagdad !
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Ils trouvèrent dans une poubelle, Une robe de mariée, Quoique un peu sale sur les côtés! La poivrote sentit alors Comme un signe de la destinée Et dit à son amant très imbibé : Chouette, demain je pourrai me marier! Puis le regardant un peu gêné, elle lui dit : Toi, it' faudrait bien un costar et de beaux souliers, hum? Sûr, ma princesse, Que je voudrais être beau ce jour là A tes cotés. Au bout d'une demi-heure, Ils trouvèrent dans les poubelles du quartier, Costar, cravate et même souliers. Puis, ramenant leur butin Dans leur piôle bien encrassée, Ils dirent à leurs amis Qu'ils allaient bientôt se marier! Ce fut très émouvant, Au point qu'on vida ce soir là 30 bouteilles de vin qu'on ignorait frelaté! Le lendemain, on retrouva, étendue sur le lit, Le corps de la poivrote
Habillé de sa robe de mariée Et tenant la main de son mari, Portant costar et souliers vernis. Jamais, ils n'avaient été si beaux! déclarèrent Avec étonnement des témoins très imbibés.
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Ne vous fiez pas à moi, mes chers amis, Même si mes poésies Semblent adoucir votre cœur. Car je suis le bandit voleur, Celui qui n'attend qu'une chose : Voler les secrets de votre coeur! Dès lors que vous y consentiez, Je couperais bien lanière Tenant votre bourse d'or, Afin de voir s'écouler Dans mes mains précieuses De jolies pièces d'or! Dors, dors, dors, l'enfant dort Sur son oreiller constellé d'étoiles! Dors, dors, dors, mon vieux cador Sinon, je te couperais la gorge! D'accord, prince des voleurs, J'écouterai ton poème Jusqu'à la somme, Du moment que ma vie s'en sorte! dit le sage possesseur d'or.
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Ce nom de poète, que les Hommes Ne veulent point m'attribuer, Signifie pour moi Qu'ils ne veulent point m'aimer, Ni même me couronner D'une simple couronne de fleurs! Mais qu'importe.. Car la nature, elle, elle sait récompenser et sait Reconnaitre ses valeureux chevaliers. Mille ans seraient passés sur Terre Que les Hommes n'auraient toujours pas évolué, Tandis que le poète, lui, aura tout gagné, Tous les combats de la liberté et de la sincérité. Ce nom que l'on ne veut point me voir porter, Je l'arracherai à la postérité, A ces Hommes injustes Qui m'ont torturé, bafoué, puis enfermé Dans leurs goêles infames! Non, je n'irai pas sur vos tombes, cracher, Car ma gorge est trop sèche D'avoir trop sangloter! Mais j'irai prier Pour toi mon cœur Pour toi ma sœur Pour toi mon frère, Vous Qui n'avez pas pu me sauver!
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Souvent, je me demande, C'est quoi le bonheur? Et j'imagine alors, dans ma profonde tristesse, Ce qu'il pourrait bien être.. Puisque moi, je n'ai jamais touché au bonheur, Même du bout des doigts! Alors mes yeux s'inondent de pleurs Et mon cœur, tel un bateau ivre, Se noie dans des abysses profondes et noires, C'est la terreur autour de moi! Tiens, un son de cloche tinte dans la nuit Et me demande pourquoi je pleure, Moi le poète solaire, habitué Aux embellies magnifiques! Je pleure, parce que je suis seul, Je pleure, parce que je ne connais pas le bonheur, Ni sa saveur, ni l'heure à laquelle je pourrai le rencontrer. ô Poète, tu es bien naïf! me dit un chœur d'enfants. Oui, je sais.. Mais je pense un jour trouver Un stratagème pour le piéger! Lui dis-je sans me sentir aucunement gêné. Peut-être lancerai-je des leurres Afin qu'il tombe dans mes filets? Mon dieu, me dit la voix, quelle triste chose Que de vouloir absolument le bonheur! Et puis, il serait triste ton bonheur Dans tes filets, non? Et pourquoi donc? lui répliquai-je, En ne comprenant pas le sens de sa question. Pendant que je déambulais Sur ces terrains vagues très Embouteillés par l'humanité, Je croisais des fous comme moi Qui cherchaient le bonheur. Avez-vous vu, monsieur, le bonheur? Me demandait un vieil homme en fauteuil roulant. Non, non, je lui répondis d'un air un peu gêné! Bof, de toute façon, à quoi me servirait-il Le bonheur dans mon fauteuil roulant? Déplora l'homme proche de l'épuisement moral. Puis ce dernier, me jaugeant des pieds à la tête, me dit : Mais vous qui avez des jambes et Une tête bien plantée, pourquoi n'avez-vous Pas encore trouvé le bonheur? Je n'sais pas, mon brave homme! Je sais qu'une chose, c'est Qu'à chaque fois que j'ai tenté de l'attraper, Celui ci prenait aussitôt ses jambes à son cou! Ben merde alors, moi qui croyait! Lâcha le vieux qui fut abasourdi par ma confidence. Bon, ben, dit-il avec un voix de corbeau, Puisque vous êtes un bon à rien et Peu doué pour le bonheur, je ferai de vous mon compagnon. Allez, poussez moi Et peut-être qu'ensemble On trouvera le bonheur! Après quelques mètres d'épuisants efforts Et épouvanté par ce sort bien ingrat pour moi, Je poussais le vieux dans le fossé En lui criant dessus : Mais non d'une pipe, Je n'ai jamais dit que je voulais remplacer Le bonheur par le malheur! Puis me retournant une dernière fois sur le vieux, Je le vis, à ma grande surprise, Se relever tout seul du fossé Et me tendre un bras d'honneur! Escroc! lui lançai-je furieusement, C'est pas comme ça que tu trouveras le bonheur, vieil imposteur ! Emporter par mon élan, Je hissais à nouveau la voile de mon bateau ivre Et parvenais en peu de temps A sortir de ce fleuve bien noir. Enfin sur le pont ensoleillé, je me demandais Pourquoi je cherchais le bonheur? Peut-être n'était-il qu'une illusion? Me souffla sourdement Le vent dans mes voiles.
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Le bouffon qui se prenait pour un roi
Détenant le graal entre leurs mains, Les puissants se demandent pourquoi Les petits courent dans tous les sens, Ecrivent des romans, font des chefs-d'oeuvre Et flattent même son excellence? Alors qu'avec l'argent, On en ressent nullement le besoin! Je suis dieu! dit le puissant, Parce que je peux acheter tout ce que je veux, Aussi bien les petits que les grands. Je suis celui qui parle fort, Je suis celui qui fait trembler Les pauvres gens! Disait un nain, Imitant parfaitement la voix de son maître. Bouffon, arrêtes! cria le roi excédé. Car si tu continues, je te couperais la langue Et la clouerais sur la porte de ta chambre. Car j'ai bien peur qu'un jour Tu commandes mes armées Et me vole tout mon argent. Mais sire, mais sire, voyons, Je plaisantais! S'écria le nain tout tremblant.
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Analogie, me semble-t-il, avec les comiques de la télé, n'est ce pas?
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Le poète désargenté
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Autrefois ma vie était merveilleuse, Quand maman était à mes côtés! Quand mon assiette, toujours bien remplie, Etait vidée par mon très grand appétit, Quand la télé animait nos belles soirées Et quand un mot de tendresse tombait Juste avant d'aller me coucher!
Maintenant qu'elle n'est plus, C'est une place vide à mes côtés.. Et dans mon assiette, plus de lard fumé, Mais un maigre morceau ratatiné. Je parle aux chaises Et critique bien la télé! Je sens la faim venir, Je sens mon ventre s'ouvrir, J'entends l'appel des souvenirs!
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Un jour, un bourgeois m'a dit : Tu sais poète, Jamais je ne te donnerai un seul centime! Car moi ce que j'aime, C'est écouter ta complainte, Celle des gens fauchés.. Où tes pleurs sont pour moi Comme du miel Sur mon cœur desséché. Comprends-moi, poète, Si je te donnais un seul centime, Je risquerais de le regretter Et tes poèmes pourraient Bien me rire au nez. Peut-être irai-je te voir Avant de crever Et verser sur ton cercueil Les larmes que tu m'as fait couler.. Crève, petit poète de mes "deux"!
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Tout est dit, Tout est là, Je n'ai rien à vous cacher, Je suis seul Et je n'ai pas d'amis! Mes jours sont comme des errances sans fin Et mes nuits, de vertigineuses descentes Vers des gouffres infinis. Tout est dit, Tout est là, Je n'ai rien à vous cacher, Je suis seul Et je n'ai pas d'amis! Mes jours se ressemblent atrocement Et mes nuits sont devenues fluorescentes, Comme un vieux taxi Emporté par la brume maritime. Tout se sait, Tout se dit Et j'entends comme tes sanglots Dans la nuit! Des murs sans fin, Des murs très hauts, Où s'affiche dans mon cœur Une voie sans issue! Tout est dit, Tout est là, Je suis seul Et je n'ai toujours pas Trouvé d'amis!
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Sans le vent, Les drapeaux seraient en berne! Sans le vent, Les arbres ne sauraient frissonner de joie! Sans le vent, Tu ne saurais ressentir sur ta joue L'amour de la Terre! Sans le vent, Les oiseaux ne sauraient s'engager Très haut dans le ciel! Sans le vent, Les bateaux resteraient à quai, comme toi. Crois-moi, mon ami, le vent c'est notre volonté à tous Et sans elle, nos rêves seraient comme des objets inanimés. La nature ne triche pas, ni avec elle ni avec nous. Écoute le vieil arbre, envahi par des lierres séculaires, Nous dire : Oui, je suis vieux et alors? Écoute le gazouillis matinal des oiseaux, Nous chanter le bonheur, Celui de revoir le soleil à l'horizon! Mais nous les Hommes, pour d'obscures raisons, Nous ne le voyons plus, nous ne le ressentons même plus Et restons tristes, sans trop savoir pourquoi, Comme si la beauté du monde Voulait se refuser à nous, Comme si nous ne la méritions plus?
Étrangement, quand nous regardons les Hommes, Nous nous disons : Mon dieu, quel triomphe de l'imposture, Où le puissant essaye de nous convaincre qu'il est bon Dans ses actions pour les Hommes! Le faible, quand à lui, caché dans sa tanière, Attend la première occasion pour vous trahir. Que vous dire d'autre, mon ami, devant cette Affligeante mentalité humaine? Il est vrai aussi que je pourrais lui trouver des Circonstances atténuantes, bref, que l'injustice Au sein de la société génère ce gros mensonge Comme le nez sur la figure. Mon dieu, comme j'aimerais que le ciel Me change en oiseau afin d'échapper à tout cela! Implore le poète en regardant le vent se lever.
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Je me rappelle de ma jeunesse, Comme d'une chevauchée fantastique Parmi les êtres et les choses, Où allant de victoires en victoires J'allais conquérir bravement le cœur Des hommes et des femmes! Le beau chevalier à la tunique Etincelante de lumière Allait être couronné, comme il le fut de tout temps, Par des coeurs joyeux et fiers, Ceux de ces compagnons de combats Qui ne fléchirent jamais devant l'adversité! La couronne que je pose, ce soir, à vos pieds, Dieu tout-puissant, Est comme un rêve qui m'obsède Pendant la nuit noire et profonde. Et quand arrive le matin, la trouvant à mes pieds, Étincelante comme un soleil, Je la baise en votre nom, Dieu tout-puissant, Celui de ma jeunesse!
Le 1/04/ 2015
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Je suis le message Qui s'affichera sur ton écran, Je suis celui qui te sortira De ta torpeur technologique, De tes fusées sans rires Et de tes costumes ridicules. Je serai le bolide qui amorcera Les bombes d'equinoxes, Afin d'ensemencer le ciel, les étoiles! Tu n'es pas obligé de me croire, Petit terrien, Mais on verra bien qui prendra Le dernier train de lune Pour Bucanor, La planète sidérante! J'affiche maintenant sur ton écran, Le compte à rebours Pour l'ultime explosion de tes jours Qui achèvera tes souffrances de moine terrien, Pulsé par l'indécente croyance du dieu-fait-homme! C'est vrai que j'abuse de ma sérénité sans faille, Celle de mon compte à rebours. Mais, crois-moi, il me faut vaincre le puissant Algorithme du grand Nestor Qui gère tous les écrans de la planète, Où les hommes devant Sont comme en prière ! Quand mon message s'affichera, Je te prie de ne point l'effacer, Car ce n'est pas une erreur système, Mais l'algorithme de la vie Qui par delà le temps et l'espace Aura su trouver le chemin de ton cœur! Je suis le message Qui s'affichera sur ton écran, Afin de te libérer de ta torpeur technologique, De tes fusées sans rires et de tes costumes ridicules, Façonnés par le grand Nestor, L' algorithme de la mort !
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Il s'amusent dans l'air et dans l'eau, Ce sont les oiseaux du parc Qui planent et qui plongent Sous le ciel radieux du printemps! Mais comment peut-on passer à côté De ces choses si merveilleuses, mon ami, Quand le coucou dans l'herbe Nous montre ses trompettes d'or Et le pissenlit, son petit astre, Étincelant de lumière? Je bénis alors ces instants divins, Moi le poète qui a su se libérer des Hommes, Le premier jour du printemps! Le 9 Avril 2015 |
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Est-ce que demain, je serai là? Est-ce que demain, je vivrai, Pour t'entendre, te voir et te parler, Assis sur un tapis de fleurs, Mousse d'élégance et de nos tendres retrouvailles? Est-ce que demain, il y aura, Tout ce qu'on a pas pu vivre ensemble, Les joies de l'amour et de l'amitié, Les nuits sans fin Sous ce ciel constellé d'étoiles? Est-ce que demain, tu seras à mes côtés Pour boire les vins de l'abondance Et déchiffrer l'énigme du temps, Tout donner au soleil Tout donner à l'ocean Tout donner à la beauté Tout donner dès l'aurore Pour le plus beau de nos crépuscules?
Le 17 Janvier 2017 |
Dialogue entre l'Homme et le poète
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Le soleil attend-il la reconnaissance des Hommes pour briller et répandre sa puissance dans tout l'univers? Non, certainement pas. Il en est de même pour le poète, qui n'est plus un Homme, mais un titan qui ne vit que pour éprouver sa puissante création où s'avançant les jambes écartées, il pointe son index sur son sexe afin que le mal ensemence le néant d'une moisson de fleurs! Le poète pris d'une fureur dyonisaque enfanta ainsi le monde et un dialogue s'ouvrit entre l'Homme et le poète.. Sais-tu, petit Homme, que je suis celui qui te donne la vie en t'adressant la parole?( silence). Interpellé pour la première fois de sa vie par une voix qui semblait venir de l'au-delà, le petit Homme, d'ordinaire très fier de lui, se mit un instant à douter sur sa propre existence par ce qu'il venait d'entendre d'étonnant. Devenu soudainement suspicieux à l'égard des choses qu'il ne pouvait expliquer, il se mit étrangement à regarder le poète comme une bête curieuse en essayant de lire dans ses pensées. Mais le poète, ne voulant point l'effrayer, prit aussitôt un ton rassurant afin qu'il puisse s'exprimer en toute liberté et lui dit : Mais parle, mais parle, mon ami! J'ai hâte d' entendre le son de ta voix pour enfin connaître tes pensées bonnes ou mauvaises. Alors le petit Homme, mis en confiance, s'exécuta et aussitôt un flot de paroles sortit de sa bouche, comme un torrent qui n'avait pas craché ses eaux depuis des siècles! Le poète, noyé dans ce flot tumultueux de paroles, ne put s'empêcher alors d'écla-ter de rires devant cette écume venant des profondeurs abyssales que le petit Homme n'avait, semble-t-il, pas connaissance. Oh mon dieu, comme tu es prolixe quand je te donne la parole! lui dit-il sans aucun mépris, mais que le petit Homme prit comme une provocation. Es-tu toujours comme ça avec tes amis ou bien avec des inc-onnus? lui demanda-t-il très honnêtement. Non, jamais! affirma-t-il quelque peu fâché. Mais bon, mais bon, tout ce que tu viens de me dire, c'est bien beau. Mais alors que de rêves dans tes paroles! Ah oui? déplora le petit Homme qui fit une moue indescriptible. Et oui, malheureusement, mon ami! Car j'ai bien peur que tout ce que tu m' aies raconté ne soit pas bien juste. Je ne dis pas que tu m'aies dit des mensonges, mais juste de grands rêves bien trop humains pour moi. Merde alors! s'écria le petit Homme déçu par le constat fait par le poète. C' est comme si tu ne m'avais jamais écouté durant des lustres, alors que mes paroles t'étaient accessibles à tout moment. Mais tu avais, semble-t-il, choisi plutôt la facilité en laissant parler les autres à ta place! Et voilà le triste résultat : un petit Homme qui ne deviendra jamais un poète, mais seulement un Homme. Pourtant, j'avais espéré pour toi un destin fabuleux dans ce monde des poètes où le rêve n'est pas celui des Hommes, mais celui des titans qui agissent par la pensée afin de maintenir le monde en équilibre où les forces du mal doivent être égales et opp-sées aux forces du bien, sinon l'univers pourrait bien s'écrouler, tel est le travail titanesque du poète qui tient entre ses mains le destin du monde et du cosmos! Je te confirme qu'il serait vain d'anéantir les forces du mal pour soi-disant faire triompher les forces du bien. Car le bien et le mal sont les deux faces d'une même médaille et effacer l'une d'elle serait comme imposer la dictature de l'autre, ce qui serait pour nous une mauvaise chose pour l'équilibre du monde. Vois-tu, mon ami, j'aimerais tant te convaincre que je n'invente rien, mais que tu devi-ennes comme moi, un astre bleu mélancolique qui decide du destin du monde. le ne te cacherai pas que je fus moi aussi, en des temps ancestraux, un petit Homme comme toi, très fier de lui même. Mais quand le poète su-prême vint un jour me dire la vérité, je lui promis de tout abandonner, bref, ce petit bonheur trop humain( légit-ime, il est vrai), mais si peu enviable pour ces colosses de la pensée dont je fais parti dés-ormais dont le travail gigantesque est de soulever des montagnes d'espoirs aussi bien auprès des Hommes qu' auprès des astres noirs qui voudraient tout anéantir. Mais rassures-toi, mon ami, le poète est là pour veiller sur tout cela afin que chacun ait sa part de gloire, le bien comme le mal. Car il tient absolument que l'Edifice du gra-nd maître de la création ne soit point détruit! |
DEUX CORPS
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UN JOUR, ON DECOUVRIT DANS LES EAUX GLACEES D'UN LAC, DEUX CORPS ENLACES L'UN CONTRE L'AUTRE! Au debut des témoins avaient cru voir un gros tronc d'arbre dérivé au fil de l'eau. Mais quand la police scientifi-que ramena l'ensemble sur la rive, ils s'aperçurent avec horreur qu'il sagissait de deux corps, celui d'un homme et d'une femme qui étaient solidement attachés l'un à l'autre comme dans un dernier amour, mais surtout par une ch-aîne et un cadenas qu'on découvrit en retournant les corps! Cette vision, on peut le dire, toute pathétique de voir la mort ou l'amour, fit quant même couler quelques larmes aux plus jeunes recrues de la police criminelle. Quant à l'inspecteur principal, qui en avait vu bien d'autres et en pleine instance de divorce, ses yeux restèrent totalement secs. Pour lui, il sagissait tout bêtement d'un suicide, celui d'un couple en instance de divorce où le mari avait en-traîné sa femme au bord du lac et sous la menace d'une arme l'avait enchaîné à lui pour se jeter ensuite dans les eaux glacées du lac. La deuxième hypothèse, qui irrita quelques instants l'inspecteur, fut de concevoir que ce sui-cide pût être aussi un suicide d'amour, où les deux êtres consentants partaient vivre éternellement au royaume de l'amour! Mais ce dernier, habitué à vivre dans le sordide de la société, la rejeta en faisant une grimace inexpri-mable en ne pouvant convcevoir un seul insant que l'amour véritable pût exister sur cette terre! |
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Peinture
Oh que j'aime la peinture A la gouache du ciel! Oh que j'aime quand tu t'énerves, Dieu de l' ether Et que tu badigeonnes mon cœur De rouge de bleu et de vert! Je sens alors l'extase d'un "Poussin" Devant l'immensité du ciel!
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LA VITRINE
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Dans la vitrine d'un magasin, il y avait exposé un grand couteau qu'un jeune homme regardait avec une gran-de fascination. Dans la rue, les passants inquiets se demandaient ce qu'il faisait là coller contre la vitre à ad-mirer un énorme couteau dont la lame étincellante jetait autour d'elle des éclats à faire froid dans le dos! Qua-nd tout à coup, le jeune homme se retourna sur la foule et lui jeta des regards terrifiants, puis vociféra entre ses dents des mots qui semblaient venir de la préhistoire. Aussitôt, la foule terrorisée prit ses jambes à son cou en jetant des cris d'épouvantes! |
Mon cher lecteur, j'aurais pu aussi noircir un peu plus ce tableau en faisant casser la vitrine par le jeune homme,
Afin qu'il s'empare du couteau et qu'il poursuive la foule dans la rue en jetant des cris de bêtes.
Mais comme tout artiste qui respecte son art, j'ai préféré jouer sur le côté psychologique du tableau où
La frayeur est comme contenu dans son immobilisme, bref, dans son attente d'un possible bain de sang!
Anecdote entendue au pôle emploi
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Quand on veut se montrer intelligent, Il vaut mieux s'entourer d'imbéciles! |
Je ne sais pas si c'était du cynisme de la part de certains employés du pôle emploi,
Qui considéraient par ces temps de crise économique, les chômeurs comme des imbéciles.
Mais il est vrai, vu leur position sociale d'employé salarié à vie, qu'ils devaient se considérer
Comme les nouveaux seigneurs ou êtres supérieurs, ce qui m'avait horriblement indigné en
Sachant bien que ces gens étaient tout à fait ordinaires et non dotés de qualités exceptionnelles,
Comme ils voulaient le faire croire auprès de ces pauvres chômeurs!
Le temps des poètes reviendra
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J'ai le sentiment, depuis ma plus tendre enfance, que les Hommes m'ont volé mon génie afin que le poète, qui est en moi, ne puisse pas déployer ses ailes de géants! Les coupables sont bien évidemment les Hommes et la société qui ont rapetissé mon ciel et celui de ma destinée. Souvent, je pleure en regardant mes ailes brisé-es et mes amours empaillés. Si un jour, on voulait bien me libérer, l'aigle royal serait retrouver le chemin de la cité et dire aux petits Hommes qu'ils se sont trompés! Mais les Hommes, perfides comme ils sont, essayeront à nouveau de me faire tomber afin de ne pas voir ma gloire éclairer tout l'univers! Alors le poète désabusé, aux yeux hallucinés, fondera sur la cité et brûlera ce reste d'humanité qui ne méritait pas d'exister. Ainsi, une nouvelle humanité renaîtra afin de glorifier les poètes et leur rendre tout ce que les Hommes leur avaient volé, c'est à dire tout un continent voir un nouveau monde! |
Mes pauvres contemporains!
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Êtes-vous encore ému par la beauté des choses Ou bien uniquement Par cette télé qui vous montre ses choses à elle? Si c'est le cas, je trouve votre situation bien désespérée, Car la technique ne remplacera jamais la beauté, ni la vérité!
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Les jeunes filles en rang serré n'attendent qu'une chose Qui est de servir aux hommes tous les agréments possibles, Faits de boissons rafraîchissantes, de mets délicats et de danses Afin d'aller au devant de leurs désirs. Car elles savent au plus profond d'elles mêmes Qu'elles sont attachées depuis des lustres A ces hommes comme une fleur à un serment! Les fêtes, les danses, Quoi de plus beau pour l'âge tendre? Quoi de plus beau pour elles qui attendent un enfant, celui d'un homme? Les belles élégantes attendent le printemps, les fêtes et les danses, Les yeux aguicheurs et le sourire aux lèvres. Pourtant elles connaissent la cruauté des hommes Qui pour combler leur ennui Sont prêts à massacrer des peuples entiers de femmes et d'enfants Dans les beaux jardins de l'aurore! Mais elles s'en moquent éperdument, Car l'amour repeuplera tous les jardins de la terre, pensent-elles, En serrant très fort dans ses bras, le corps d'un homme! Femmes, comme je vous plains! dit le poète En vous baisant la main.
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Nos chers amis les cro-magnons
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Mettre1 mois pour fabriquer une fourchette, 2 mois pour un couteau 200 cents milles ans pour concevoir la roue, C'est sûr que nos ancêtres avaient de quoi occuper leur journée!
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L'Homme au delà des apparences
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Mais qui vous dit que je suis comme vous, Prêt à vendre ma liberté contre un travail abêtissant? Mais qui vous dit que je cherche ce bonheur là? Mais qui vous dit aussi que je cherche le succès, le fric? Mais qui vous dit ces sombres idioties, Les médias, la propagande politique ou bien vos préjugés? Et si je vous disais que je cherche tout simplement la vérité, Seriez-vous alors déçu par mes modestes ambitions parmi les Hommes, Ou bien Par ma sublime pensée qui mène à la suprême félicité qu'est la plénitidue? En fait, je crois que vous n'avez toujours rien compris, Hommes esclaves qui marchez depuis des lustres dans le brouillard! Mais à quand une réelle prise de conscience pour votre future élévation? Mars 2015
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La mort, notre délivrance?
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Étonnamment, quand l'été arriva avec ses beaux jours et son soleil ardent, j'oubliai tout même mes souffran-ces passées que le dernier hiver m'avait fait endurer, tel un rituel macabre auquel je ne pouvais échapper sans me rendre ridicule à mes yeux. Bizarrement, je me demandais si la mort n'avait pas un point commun avec ce changement de saison brutal où nous passions de la vie à la mort ou vis-versa en oubliant toutes nos souffrances? Je prenais conscience ici d'avoir découvert une grande chose, mais que les Hommes ava-ient semble-t-il oublié (très certainement à cause de leurs habitudes de vivre mécaniquement ou peut-être par la peur de l'inconnu?) Bref, tout ceci pour leur dire que la mort n'était pas une chose si terrible que cela. Car en passant dans l'autre monde, on oubliait tout même les humiliations que les Hommes nous avaient fait endurer, mais surtout sa propre mort! Je sais, une pensée qui dépassait l'entendement humain, mais que le poète, par ses dons extraordinaires, pouvait saisir dans l'esprit de Dieu, afin de faire disparaître toute haine à ses créatures pour qu'elles accèdent à la béatitude en retournant au paradis. Que vous dire d'autre, mon ami, que la mort est bien une délivrance pour nous tous et non l'inverse, n'est-ce pas? Les sages le compre-nnent aisément, mais pourquoi pas vous? La perfection vous aussi, vous pouvez l'atteindre, mais qui vous l'interdit? J'en viens même à penser que faire ou ne rien faire dans la vie revient au même. Oui, je sais, une idée très provocatrice pour le monde Occidental matérialiste et travailleur, mais c'est pourtant la vérité! Puis-qu'à votre mort tout sera oublié aussi bien vos victoires que vos échecs et que votre argent( si vous en avez ) sera dilapidé avec un grand plaisir par vos héritiers qui n'auront fait aucun éffort pour le gagner! Et si vous ne laissez rien derrière vous, aucune dettes, vous serez perçu comme quelqu'un d'une grande sagesse! Car vous éviterez que votre famille s'entredéchire ou s'entretue pour s'emparer de votre héritage, Ah!Ah!Ah! Bref, on vous accordera le statut de saint après votre mort pour avoir répandu la paix au sein de votre famille, auprès de vos amis et de vos organismes de crédits! Donc mes amis, ne vous culpabilisez pas de n'avoir aucune reconnaissance de la part de vos semblables( qui auraient pu vous offrir une place bien rénumérée en terme d'argent ou de prestiges), car la mort fera disparaître toutes ces apparences, ceci est une certit-ude. Vivez donc libre et heureux et ménagez-vous en ne vous tuant pas au travail. Car depuis que le monde est monde, l'oiseau a toujours su où faire son nid et se nourrir. Que votre vie soit pleine de joie et votre mort très douce! |
VISION
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Un jour, en me promenant au parc et regardant la cime des arbres( comme j'ai toujours aimé le faire par ha-bitude), j'ai cru voir pendant un instant un grand oiseau blanc pendu au bout d'une branche! Le pauvre oise-au avait le bec en l'air, le corps ballotté par le vent et surtout le cou serré par un horrible nœud coulant qui m' indigna horriblement. Mais ne voulant point y croire, du fait que j'étais souvent victime de mes propres allu-cinations, je fermai les yeux quelques instants, puis les rouvris. Je ne sais pas comment vous dire, mon cher lecteur, mais en jetant à nouveau mes regards sur la cime, je m'aperçus que l'oiseau avait disparu et qu'à sa place se trouvait un vulgaire sac en plastique blanc! Rassuré, je continuai ma promenade, mais non sans avoir quelques inquietudes sur le sens caché de cette horrible vision de cet oiseau pendu au bout d'une cor-de! Était-ce ici la vision de la liberté du poète bafouée par ses contemporains ou bien de son destin tragi-que? je me demandai éffrayé. Troublé par tout ceci, je plongeai aussitôt mes yeux sur la beauté du lac où, parmi les reflets d'or et d'argent, ils allaient à nouveau se perdre pour mon plus grand soulagement. |
Le maître de la création
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Sous ce ciel gris et parfois ensoleillé, nous attendons tous la fin du monde ou peut-être une possible renaissa-nce, qui sait? Sous ce ciel aux formes changeantes, j'entends le choc des titans soulever la Terre dès l'aurore et lever le spectre du soleil au dessus de nos têtes médusées! J'entends un nom illustre sortir des cavernes lointaines, j'entends le maître de la création se lever tel un démon aux yeux pleins de bonté titanesque. Par la lumière incandescente qu'il libère, il ouvre mes yeux crevés par l'ignorance, réchauffe mon corps, fait agiter mes doigts et mes membres. A l'appel de ses sirènes blanches et profondes, il fait battre mon coeur au rythme des champs magnétiques universels et me fait passer de la vie à la mort et de la mort à la vie! La mort est pré-sente à chaque instant de ma vie, car mon coeur ne bat qu'une fois sur deux et je dors quasiment le tiers de ma vie. Entre rêve et réalité, le créateur nous maintient pour ne pas nous voir désespérer, telle est sa bonté. Il tourne sur des orbites que les humains ne seraient imaginer où passé, présent et futur ont déjà passé! Parfois, moi le poète, je bois dans sa main gigantesque et me couvrant de baisers me dit : Va poète, enivre de vérités le coeur des Hommes qui ignorent que je t'ai envoyé. Et dit leur mes prophéties qu'ils doivent absolument te re-specter! Car ne suis-je pas le poète par excellence, celui qui enfante le monde d'un coup de baguette magi-que? Père, comme je vous aime! dit le poète rétabli dans sa toute puissance. |
Les fruits du poète
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En regardant mes oeuvres, je ne peux m'empêcher de penser, moi le poète amoureux fou de la liberté, que je ressemble étrangement à un arbre qui donne des fruits! Oui, je sais bien que pour certains, dont les arbres ne donnent que des feuilles, cette pensée pourrait être présomptueuse de ma part. Mais sans fausse modestie, je la sens en vérité très proche de moi où mes fruits sont parfois acides ou bien amères et quelques fois su-crés à l'excès selon les bonnes ou mauvaise saisons. Il est évident que je ne serai critiquer les arbres qui ne donnent que des feuilles, car ils fabriquent de l'oxygène donc de l'air, ce qui n'est pas négligeable pour notre planète, n'est-ce pas? Mais je vous avouerai que je leur suis bien supérieur par mes fruits qui embaument nos campagnes de parfums subtils et sucrés et attirent autour d'eux toute une population faite d'Hommes, d'anim-aux, d'oiseaux et d'insectes macrofages. Mon plus grand plaisir, celui du poète, c'est de sentir au bout de ses branches de lourds fruits se balancer au rythme du vent! Mais son suprême plaisir est de sentir le bec d'un oiseau se planter dans sa chair sucrée et juteuse, car il sent alors son utilité dans l'ordre cosmique qui est de donner de l'amour à celui qui n'en a pas en osant se poser sur une de ses branches pour croquer la vie en suspension. Comme j'aime me faire dévorer sur ma branche et jamais dans la main des Hommes qui, après m'avoir arraché, me stockent dans des cagettes puis dans des frigos pour les supermarchés! Brrr, j'en ai froid dans le dos d'y penser!. Mais vous, mon ami, si vous venez seul au pied de mon arbre pour arracher un de mes fruits merveilleux, je vous prie de ne point me faire mal. Mais faites-moi plutôt tourner un peu la tête av-ant de me croquer, afin que je sente l'extase de finir dans vos entrailles multicolores. Je suis l'enfant du ciel et de la terre, je suis le fruit du paradis, je suis né avant Adam et Eve et je ne suis pas, comme le disent malheu-reusement les théologiens le fruit du péché qui a provoque la chute des Hommes dans ce soi-disant enfer d'ici bas. C'est fou, ce que les Hommes sont idiots quand ils parlent de ce qu'ils n'ont point créée et m'attribuent tout leur malheur, alors que je suis le fruit qui étanche teur soif et les nourrit après leur longue traversée du desert. Mes fruits généreux mûrissent au soleil et moi le poète, je sens alors le sourire du créateur sur ma peau et j'en rougis parfois de me sentir si plein d'attentions. Autour de moi, j'entends le vol du frelon et de l'a-beille, je sens sur mon dos courir les fourmis qui s'émerveillent de la bonté de la nature. Mais ce qui m'an-goisse, moi le fruit chargé d'amour, c'est de sentir en moi le ver rongeur, celui de ces horribles insectes qui pondent dans ma chair leur progéniture destructrice. Me faire dévorer de l'intérieur, mon dieu quelle horrible sensation! Alors que me faire dévorer de l'extérieur me semble tout à fait naturel, puisque je suis le fruit pu-rificateur de votre corps. En faisant une analogie avec notre socièté, on pourrait comparer ce ver rongeur au ver corrupteur des médias dont les favoris sont les imposteurs, les faux intellectuels, les faux philosophes qui inondent leur studio de télévision pour nous faire avaler des couleuvres, et disons même, de fausses vérités, comme le serpent de la creation dans le premier testament. Il est évident pour eux que seul l'argent compte et non la santé mentale des téléspectateurs, ce qui est dommageable pour l'humanité, n'est-ce pas? Mais le po-ète, perché en haut de son arbre, celui de la création, sait déjà tout ça grâce à la hauteur de sa situation qui lui procure une vision très nette de ce que sont les Hommes, c'est à dire de tristes individus qui sont prêts a faire de ses fruits divins une bien mauvaise marmelade. Tanpis dira, le poète, s'ils aiment mieux la bouillie et les idées corrompues, c'est leur choix! Mais alors quel gâchis de ne point vouloir goûter aux vrais fruits de la liberté et de la vérité qui pourraient enfin leur apporter le bonheur! Après avoir décrit tout son environnement, heureux et malheureux, le poète sentit soudainement ses branches se délester de tous ses fruits merveilleux avec le sentiment naturel que toute récolte avait une fin, mais aussi une faim où tout le monde se sera servi sur son arbre enchanté. Sentant une petite déprime l'envahir, il se demandait curi-eusement si demain il aura une bonne récolte? Puis lâchant son stylo sur son ouvrage, lil mit sa tête entre ses mains et lâcha, non pas des larmes de chagrins, mais des gouttes de rosée sur son visage où il sentit sa vocation de poète béni des Dieux! |
Texte fondateur pour une nouvelle humanité
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En consultant la grande bibliothèque des Hommes, j'ai été très étonné d'obtenir en peu de temps les réponses à mes questions. Mon dieu, me dis-je, mais quelle fabuleuse machine que les Hommes ont inventé pour leur facilité la vie, puisqu'ils avaient déjà les réponses à toutes leurs questions! Quelque peu assommé par ce constat merv-eilleux et effrayant en même temps, je me demandais si les questions qu'ils se posaient n'étaient pas, en vérité, de vieilles questions et les réponses de vieilles réponses? C'est ce que mon intelligence encore vive s'efforçait à comprendre, afin d'être dans le vrai et non dans une sorte de confort intellectuel que beaucoup de nos vieux pen-seurs ou intellectuels entretenaient de nos jours afin de garder sur le monde un certain pouvoir, ne nous le cach-ons pas. Ces derniers, on peut les nommer sans se tromper, comme étant les universitaires, les profs, les journa-listes et les hommes politiques. Je ne dis pas ceci par gratuité, mais uniquement pour dénoncer leur petit ou gra-nd confort intellectuel (selon leur poste dans l'administration) où ils se trouvent bien au chaud avec un salaire ju-teux, des honneurs et autres prestiges académiques, peoples qui les empêchent de penser aux vraies questions, mais seulement de répondre aux vieilles questions enregistrées dans la grande bibliothèque des Hommes. C'est dire un vrai désastre pour l'évolution de notre socièté même pour l'humanité, n'est-ce pas? Et vous auriez compris que je ne suis pas contre les vrais intellectuels ni contre les vrais mangeurs de viande, mais seulement contre les imposteurs qui sont devenus les bourreaux de la nouvelle culture qui est celle de la vérité : nouvelle culture qui nous tend les bras si nous avons encore la modestie d'écouter ce qu'elle a à nous dire et a nous apprendre et non pas de s'enfermer dans son Savoir désormais fossilisé où le risque intellectuel a totalement disparu! Moi même, en écrivant ceci, je prends le risque de me faire fustiger par ces nantis de la république, où l'institution leur a donné comme la légitimité de tout dézinguer même les penseurs de demain! Sont-ils conscients de ce génocide culturel qu'ils perpétuent sur le monde de demain? Non, je ne le crois pas, car les seuls les gens qui ont gardé une certa-ine fraîcheur d'esprit pourront le comprendre et se remettront en question sans problème. Quant aux autres, le pâté en croûte est en pleine voie de formation et même je dirai en voie de consolidation. Peut-être deviendr-ont-ils du vieux pâté institutionnel ou le sont-ils déjà? Je ne vous cacherai pas que je ne voudrais être pas là le jour du grand pique-nique institutionnel, Ah!Ah!Ah! Comme vous l'avez très certainement compris, mon cher lect-eur, je veux absolument séparer le Savoir de la Culture. Car la Culture n'est que le produit institutionnel d'un pays, alors que le savoir est quelque chose d'universel qui ne dépend que de nous seuls et de notre créativité indivi-duelle, comme le savoir de l'agriculture, qui est l'art de faire pousser de bonnes choses à manger, de même que la construction qui concerne aussi bien nos habitations que la fabrication d'un livre ou la composition d'une sym-phonie etc, je pense que ceci est clair pour tout le monde, n'est-ce pas? Ici se situe très certainement le point sensible et même je dirai stratégique qui sépare la Culture du Savoir où cette dernière s'est emparée avec une main de fer du Savoir pour en faire une arme de destruction massive contre les penseurs de demain qui clament leur indépendance aux institutions afin d'être desHhommes libres de même que ces pays voulant sortir de cette désastreuse culture occidentale capitaliste qui sème le feu et le sang autour d'elle à cause de l'argent. Ce que je voulais dire ici, avec une grande honnêteté intellectuelle, c'est la culture institutionnalisée qui a fossilisé nos es-prits et non le Savoir, car ce dernier est toujours aussi vivace en nous grace à notre curiosité naturelle. Bref, en stérilisant notre pensée qui par nature avait horreur de l'immobilisme intellectuel, idéologique, artistique etc. Ce qui était un grand désastre pour les gens comme nous dont le génie n'était pas reconnu par la Républicain, parce que naturellement bio! Il est fort possible dans les temps à venir que ce soit ce combat qui aura lieu aux sein de nos sociétés modernes où le génie issu de la vraie vie voudra reprendre tous ses pouvoirs aux vieilles institu-tions que celles-ci lui avait octroyé pour des raisons évidentes de concurrences. A ce propos, il est tout à fait probable que de nouveaux barbares soient de retour parmi nous, non pour vous égorger, mais uniquement pour rétablir vos droits naturels à vous hommes et femmes dotés d'intelligence. Surtout n'écoutez pas les journalistes qui disent que les gens de Daech sont des ignorants parce qu'ils se battent contre l'occident, donc contre la cul-ture! Ceci est totalement faux et nous montre qu'ils n'ont rien compris à cette nouvelle culture qui est la culture de la vérité et nous prouve qu'ils sont de faux intellectuels, mais de simples agents de la propagande d'Etat. Les ge-ns de Daech, comme je le pense, ne sont aucunement des ignorants comme tous les occidentaux voudraient le croire. Mais ce qu'ils ont compris, c'est que la culture occidentale était proche de sa fin, comme au temps de la décadence de l'Empire romain où, à bout de souffle, elle semait le feu et le sang sur des peuples innocents pour sauver son or, bref, ses intérêts capitalistes. Voyez, mon cher lecteur, ce que la débâcle en général pouvait provoquer chez les occidentaux et en particulier chez les nazis durant la dernière guerre où ils avaient anéanti entièrement un petit village français avec ses habitants, celui d'Oradour sur glane! Sur ce point, je ne peux être que d'accord avec eux sur cet affligeant constat de la décadence de la socièté occidentale et que leur nouvelle religion est une mutation de l'Islam en une véritable idéologie pour sauver l'occident malade, comme l'Islam fut par le passé le parachèvement du judaïsme et du christianisme. Apparemment, l'lslam a un côté beaucoup plus révolu-tionnaire que pourraient le penser les occidentaux et que ces nouveaux barbares, comme on aime bien les app-eler, sont aux portes de Rome! Je vous preciserai que je ne suis pas musulman, mais seulement un poète qui n'a pas besoin de religion pour sentir la main de dieu sur son coeur. Oui, c'est vrai, qu'ils coupent des têtes aussi bien celles des musulmans que des occidentaux. En fait, leur nouvelle idéologie les oblige a agir ainsi, non plus en termes de religion, mais en termes de stratégie. Etes-vous pour ou contre nous? telle est la nouvelle devise de ces nouveaux barbares qui sont en vérité, ne nous le cachons pas, la création de cet occident mégalomaniaque. Comme ces barbares d'autrefois qui se regroupaient au milieu des steppes européennes afin de faire tomber Rome, qui symbolisait pour eux, non pas la civilisation ou la culture, mais leur assujettissement aux armées de Rome. Ce texte que je viens d'écrire avec le plus d'honnêteté intellectuelle possible sera très certainement le texte fondateur d'une nouvelle humanité à condition de ne point vouloir vous boucher les oreilles à l'approche de la vérité, cela s'entend. Precisions de l'auteur : je ne veux en aucune façon faire l'apologie du terrorisme, mais seulement faire le même constat que ces fous de dieu et dire malheureusement que l'occident est entré en déc-adence. Cela veut dire, en termes clairs, qu'il a atteint un niveau de materialisme si élevé et jamais dépassé au cours de son histoire que ses ideaux intellectuels et philosophiques sont desormais morts de leur belle mort! Et dans ce monde finisssant des ideaux, il ne restera plus que les religions ou la spiritualité pour donner de l'espoir et du courage aux Hommes. Il est fort possible que tout cela finisse en guerre de religion planètaire, tel qu'on le perçoit aujourd'hui avec ces fous de dieu où, chacun se battra pour son Dieu, pourtant le même dieu unique! Ce qui annonçera d'une certaine façon, la fin du monotheisme qu'on avait cru pendant trop longtemps la seule religion pouvant sauver l'humanité du carnage. Je vous assure qu'ici s'exprime, non pas le blasphémateur de la religion, mais le poète intemporel dont le combat a toujours été, depuis que le monde est monde, d'insuffler la vie là où elle avait disparu et en particulier aujourd'hui à cet occident malade qui était devenu une terre stérile pour les grands Hommes de demain. Pourtant comme j'aime la France et comme je voudrais qu'elle retrouve ses vrais héros et non ces statues de fonctionnaires se donnant de grands airs! Et comme disait le grand penseur des temps mo-dernes : Il n'y a pas plus ridicule de voir des nains se prendre pour des géants! Le 21 Mars 2015
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Chronique d'une civilisation à son déclin
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J'ai lu récemment sur Internet, à propos du salon du livre qui se tenait en ce moment à Paris, que les auteurs avaient manifesté leur mécontentement auprès des autorités de l'Etat et des maisons d'éditions pour leur signifier qu'ils avaient de plus en plus mal à vivre de la littérature qui ne leur permettait plus de vivre décemment. En lisant ceci, les yeux pleins d'étonnements, je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire! Car personnellement, j'ai toujours pensé qu'écrire n'était pas une profession, mais plutôt un acte d'amour pour le lecteur afin de lui révéler des véri-tés éternelles et que cet acte plein de générosité et de courage ne devait être en aucune façon rénuméré, mais gratuit, afin que la vérité ne soit pas biaisée par des interêts financiers ou idéologiques de certains. Bref, Je con-statais ici les dégats (semble-t-il irréversible) du monde marchand sur la littérature qui n'est pas pour moi, un art, mais un lieu unique où l'on peut dire la vérité et combattre le mensonge orchestré par les puissants et ceux qui possèdent l'argent. Il est evident que je suis totalement étranger à ce monde littéraire fin et délicat où l'on s'envo-ie des fleurs, se congratule où l'on s'attribue même le nom de genie parce que l'on vend! Ceci est plutôt comique, n'est-ce pas, mon cher lecteur? Bref, tous ces littérateurs de kermesses, nous montrent une fois de plus par ce fait divers (où ils s'estiment mal payés pour dire des mensonges) qu'ils sont révélateurs de notre époque déca-dente où l'argent a pris le pouvoir en étant le nouveau graal qui fera de vous un symbole de réussite sociale pour les pauvres qui, comme tout le monde le sait, ont besoin d'opium pour supporter leurs tristes vies. Tandis qu'avec les vrais écrivains, que j'appelle les véridiques, rien de tout cela, mais plutôt de vrais écrits qui ne cachent rien aux hommes et aux femmes, afin qu'ils aient une réelle prise sur la réalité et non les plonger dans la fumée des opaciés du système marchand. Comme vous le voyez, je ne suis pas tendre avec ces gens qui faussent le jeu de la vérité en voulant nous faire croire qu'ils sont les nouveaux messies, les poches pleine de dollars et d'euros qui est le nouveau salut de l'Homme moderne sanctifié par le monde capitaliste. Pourtant, comme je voudrais redonn-er de la dignité à mes frères qui sont pris pour des imbeciles dans ce monde factice où le mensonnge s'est géné-ralisé et manifestement par ses plus hautes élites intellectuelles! Mais où sont donc passés nos vrais intellectu-els, je me le demande bien? Se sont-elles vendues au plus offrant, à l'administration ou bien ont-elles tout simple-ment disparu de notre monde, et plus précisément, de ce pays que j'aime tant qui s'appelle la France? Mon dés-arroi n'en est que plus douloureux,voyez-vous, de voir ma source d'inspiration se déliquéfier où sa culture avait atteint des sommets pour dire la vérité aux Hommes! Malheureusement cette culture de la vérité est morte depuis l'avénement de la révolution Française! Et par mes recherches personnelles et mes efforts surhumains, j'essaye de lui redonner la vie en lui enlevant toutes les impuretés ou scories que les pseudo-penseurs, républicains, poè-tes nationalistes, etc lui avaient greffé pour s'en emparer. J'ouvre ici sans m'en rendre compte, un nouveau cha-mp du possible qui semble être la voie royale pour les nouveaux écrivains, intellectuels, poètes qui voudraient ré-générer la langue française et surtout lui redonner sa force de création sur notre monde d'aujourd'hui qui s'enlise dans le mensonge et dans le culte de la réalité sans issue. Je pense qu'on en reparlera, mon cher lecteur. Curie-ux de tout, je vois de plus en plus, dans les vitrines de nos chères librairies, des livres venant d'Amérique! Est-ce le glas qui sonne pour nous français et nous montre d'une façon impitoyable que c'est l'Amérique qui a gagné, bref, l'argent sur nos sentiments les plus nobles qui auraient pu donner au peuple une certaine noblesse en vou-lant le sortir de ce populisme issu de 1789 : où les hommes politiques, pour des besoins de commodités, l'avaie-nt enfermé dans des étables, comme un sombre troupeau d'imbéciles? Je sens en vous, mon cher lecteur, de la curiosité pour l'homme que je suis et qui semble tenir entre les deux lobes de son cerveau un savoir gigantesque sur la société des hommes. Oui, je peux bien comprendre que tout cela puisse vous effrayer ou bien vous fasci-ner. Car tout ce que je sais est issu dune longue rumination qui est pour moi assez mystérieuse, voyez vous, mais qui vous apporte en fin du processus un plaisir inégalé qui est de connaître enfin la vérité sur les Hom mes. Après avoir distillé en moi tous les poisons des pseudo-intellectuels et autres prophètes des temps modernes, où l'argent est leur seul religion, j'ai pu enfin dégager ma pensée de cette gangue qu'on appelle le mensonge, non pas le mien, mais celui des autres! Je vous certifie, mon cher lecteur, que je ne suis en aucune façon l'homme du ressentiment( thème favoris de Nietzsche), ni celui de la haine ou de la vengeance, mais l'homme du renouveau qui vous dit sans faiblesse que sa santé intellectuelle est parfaite et voit maintenant clairement les choses! En pensant à cette littérature Anglo-Saxonne, qui envahit de plus en plus les vitrines de nos chers librairies, j'ai la certitude que celle-ci n'a jamais jeté un seul soupçon de vérité sur le monde que nous habitons et que nous aim-erions tant connaître. Car celle-ci n'a malheureusement fait que décrire la réalité( il est vrai avec un oeil chirurgi-cal), mais qui n'est en aucune façon dire la vérité. Car pour être franc avec vous, je dirais qu'on ne peut pas me-ttre de date de péremption sur la vérité. Alors que sur les produits du réel celle-ci devient obligation au risque d' attraper une grosse intoxication! Et que ce roman moderne que veut nous raconter cette Littérature Business ne nous apporte en fait peu de chose ou presque rien. C'est comme décrire l'eau se jetant dans la mer ou bien décrire la rotation de la terre autour du soleil ou bien voir la foule marcher dans la rue qui n'est que de la phénom-énologie ou de la sociologie que chacun de nous perçoit dans sa vie quotidienne, n'est-ce pas? Mais que cela nous apporte-t-il vraiment de le savoir, à nous qui cherchons la vérité, nous les véridiques? Petite précision à ce sujet, mon cher lecteur, la vérité que je cherche n'est pas ma vérité personnelle! Car mon destin m'importe peu devant ce grand projet où la vraie connaissance permettra à l'Homme de se libérer du mensonge, afin qu'il retrou-ve le vrai bonheur et non une fiction inventée par le roman moderne où le thriller américain n'est pas très loin! En fait, le monstre dans notre société n'est pas là où on le croit. Car si on savait où il se trouvait, il ne nous ferait pas si peur que cela. Alors que le monstre sans visage ou qui le cache pour d'horribles raisons tout devient alors cauchemardesque où il peut nous attaquer à tout moment d'où des angoisses encore plus terribles que de voir le vrai monstre en chair et en os! Quant à moi, qui n'est pas un monstre, je vous le certifie( car ma pensée est ent-ièrement dévoilée dans mes écrits), je suis d'origine française et algérienne donc issu d'un melange bizarre entre la race blanche européenne dite matérialiste et la race blanche Orientale venant des pays des milles et une nuit! Etrangement, je me sens comme un homme dont le devoir et la mission est d'insuffler la vie à cette vieille race française, bref, du sang neuf. Le sang neuf dont je parle doit être pris dans le sens figuré, bien evidemment, car si la langue française que j'emploie pour m'exprimer peut vous paraitre parfois violente, cela vient tout simplement de mes origines, bref, de ce melange d'une vieille souche européenne avec un sang pur comme celui des Arabes. Je sais, vous allez me dire : Oh halte là, ce n'est pas possible de tenir un tel langage, quand on regarde les Ara-bes dans la société française où ils sont catalogués comme de petits délinuants ou trafiquants de drogues! Oui, apparamment. Mais je vous répondrai en toute honnêtété s'ils sont catalogués si bassement voir méprisés, c'est la faute à la société française qui a refusé depuis un demi-siècle le melange des races pour empêcher qu'un jour un Arabe d'origine algérienne devienne president de la république française, Ah!Ah!Ah! J'entends déjà le tollé gé-néral autour de moi après avoir dit que la société française était xénophobe culturellement vu qu'elle avait tou-jours refusé de partager le pouvoir avec ceux qui devaient la régénérer de l'intérieur. Et comme disait ma mère, à propos des Français qui préféraient mieux tenir que courir( en parlant bien évidemment des gens qui se crampon-naient au pouvoir pour ne pas le perdre), je pense qu'elle avait dèjà tout compris sur la mentalité française et sur l'esprit de ces fonctionnaires qui, pour preserver leur pouvoir ou privilèges, étaient prêts à constuire une citadelle aussi haute qu'une montagne afin que leurs concitoyens ne puissent pas les déloger pourtant pour le meilleur des mondes! Mon dieu, quel gâchis de voir le tendre pays de ma mère, la France, s'enfonçer dans son propre cercu-eil! Mon cher lecteur, afin de finir cette dissertation dans un sens pratique, je voudrais, si les moyens financiers m'étaient donnés de créer un parti politique que j'appellerais les véridiques qui serait composé exclusivement de gens à la noblesse d'âmes, afin de bâtir une nouvelle aristocratie populaire dont le but serait d'en finir avec ce populisme de1789 qui avait enfermé les Français dans des étables pour des siècles! Le 23 Mars 2015 |
Raisons tout à fait justifiées
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Comme vous l'avez très certainement remarqué, mon cher lecteur, je critique souvent les médias et les hom-mes politiques. Oui, cela est vrai, mais pour des raisons qui sont pour moi totalement fondées et non issues de ma soi-disante folie paranoïaque! Sur ce point, je veux être extrêmement clair avec vous. Car si un jour le destin veut que mon œuvre et mon nom soient connus de tous, je voudrais qu'ils le soient par la vraie vie et par les vrais gens et non par ces marchands du temple qui fabriquent pour le public de fausses légendes, mythes ou icônes publicitaires remplaçant les idéologies que le poète iconoclaste devra forcément détruire afin de rétablir la vérité. Bref, tel un dieu qui voit tout et entend tout, je n'oublie jamais d'ouvrir mon poste de télévision aux heures dites de grandes écoutes, afin de connaître le nouveau mensonge qu'ils ont inventé, ces capitalistes des idées! Le poète n'est pas un fou et n'invente rien, il est seulement la respiration de dieu qui souffle à travers les êtres et les choses. Je ne fais que dire ce que la vraie vie nous affirme, que la tec-hnique ou la technologie n'est qu'un leurre pour l'évolution de nos esprits! |
Les arnacoeurs
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Ces gens, qui sont plein d'amour pour leur prochain et surtout pour leur portefeuille, sont les nouveaux arn-acoeurs des temps modernes! Et mes amis, n'essayez pas de les éviter, car ce sont eux qui viendront à votre rencontre, le soir au cours de vos emissions de télé préférées ou bien a la sortie de vos magasins afin de vous parler de la faim dans le monde et de tous ces enfants qui meurent sous les bombes! C'est vrai qu'il y a de quoi être traumatisé par l'ensemble du phénomène, je ne le nierai pas. A ce propos, j'ai une petite anecdote à vous raconter qui s'est passée dernièrement au monoprix de la Croix-Rousse( où je fai-sais mes courses) quand à la sortie du magasin, j'ai été interpellé par un jeune garçon qui semblait avoir 15 ou16 ans( je ne savais pas qu'on employait des mineurs à l'UNICEF!) qui portait le même logo sur son tee short. Le jeune garçon était un jeune black assez beau garçon et très certainement recruté pour ces raiso-ns par la très célèbre organisation marque UNICEF. Mais étrangement, je lui ai répondu que je n'avais ma-lheureusement pas de temps a lui consacrer( alors que j'en avais!) uniquement pour éviter de tomber dans ce piège indigne que voulait me tendre ces nouveaux arnacoeurs en voulant me faire porter toute la misère du monde sur le dos si je n'ouvrais pas mon portefeuille! Vous dire que j'étais alors très mal à l'aise, car la très célèbre organisation humanitaire allait utiliser un gamin de15 ans pour me faire la morale! Mon dieu, on aura tout vu! Ce jour là, j'ai vraiment senti que ces nouveaux arnacoeurs avaient inventé une stratégie des plus diaboliques pour nous escroquer par le chantage au coeur. Mon cher lecteur, ce que je voudrais vous faire comprendre, c'est que je n'ai rien contre le don de sa personne ou de son propre argent et je vous as-sure que je ne mets pas d'oursins dans mon portefeuille pour éviter de l'ouvrir quand l'occasion m'est don-née. Et puis regardez ma grande générosité sur mon site Internet où je donne beaucoup de ma personne où tout est gratuit. Cela ne vous prouve-t-il pas que je ne suis point avare, mais plutôt généreux? Pour en rev-enir à ce que je vous disais, en fait, ce qui m'indignait ici, c'était l'ignoble idée de ces arnacoeurs de me faire croire que je pouvais moi aussi être coupable de la faim dans le monde et de tous ces enfants qui mourraient sous les bombes, si je n'ouvrais pas mon portefeuille, alors que je n'y étais pour rien! Car je sa-vais pertinemment que la faute était due à l'Occident qui, comme tout le monde le sait, par hypocrisie soi-gne ses blessés après les avoir bombardé de maux indescriptibles. L'UNICEF, que j'accuse nullement d'im-moralité, mais seulement d'hypocrisie, est comme toutes les autres organisations humanitaires, une créati-on de l'Occident afin de se donner bonne conscience. Bref, un jeu auquel je n'ai jamais voulu participer pour des raisons que vous connaissez désormais. |
Matinée d'ivresse chez BFM radio..
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Je vous avoue, mon cher lecteur, que je ne bois jamais mon café le matin sans écouter cette abominable radio qu'est BFM business où des gens abrutis par l'argent ne cessent de fustiger le gouvernement de faire les reformes structurelles pour soi-disant sauver notre pays du désastre économique en voulant simplifier à l'extrême le contrat de travail afin de pouvoir virer plus facilement le salarié qui est tout de même un homme ou une femme, ne l'oublions pas! avec l'idée de créer des mini-jobs à1 euro de l'heure pour endiguer le chô-mage de masse etc. Je trouve cette radio abominable, parce que tous les gens qui y sont invités sont tous presidents de je ne sais quel consortium au nom pompeux et en plus on le toupet de nous faire la morale sur ce qu'on devrait penser ou faire! Visiblement, il était facile de faire la morale quand on était à l'abri du besoin, n'est-ce pas, mon cher lecteur? A ce propos, il m'arrivait souvent de renverser mon café, quand j' entends le discours abrutissant de ces idiots omnibulés par l'argent qui voudraient nous faire croire, sans nous verser le moindre kopek, que l'économie serait notre seule planche de salut pour sauver l'Homme mo-derne de la barbarie, oh, de l'odieuse barbarie! comme ils aimaient le dire à l'antenne. Mon dieu, quelle sup-ercherie intelectuelle! Et s'ils étaient odieux avec les pauvres, qui avaient du mal à finir leur fin de mois, c' est parce qu'ils étaient plein aux as et se disaient en cas où en France ça tournait mal qu'ils pourraient tou-jours partir avec leur valise pleines de dollars ou d'euros vers l'Amérique ou autre paradis fiscal. C'est ce qui les autorisait à parler méprisemment des pauvres gens, qui ne demandaient pas grand chose en vérité, sinon de vivre honnêtement afin d'être heureux. Mais une vision saine de la vie que nos nantis de l'écon-omie ne semblaient pas vouloir comprendre( le ferait-il exprès?) dont le rêve était de devenir milliardaire! En fait, si j'écoutais chaque matin, la radio des monstres, c'était uniquement pour me réveiller de bonne hu-meur, Ah!Ah!Ah! Car en écoutant leurs obscénités se déverser sur les hommes comme moi, qui étaient éc-onomiquement désarmés, je recevais comme un électrochoc dont j'avais besoin le matin pour me réveiller afin de savoir à quelle sauce je saurai mangé durant la journée, Ah!Ah!Ah! Fatalisme abominable, me diriez-vous? Oui, mais avais-je bien le choix devant ces hommes papier-monnaie, torche cul de l'Occident déca-dent? Après le bulletin météo, où une fois de plus il pleuvra sur la France, j'eteignais ma radio en ressenta-nt comme un énorme soulagement de ne plus entendre toutes ces abominations déversées sur les pauvr-es. Puis regardant par la fenêtre, je voyais un beau ciel bleu s'annoncer. Mon dieu que de mensonges, mais que de mensonges sur BFM radio! |
Le poète déchu
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Depuis les temps les plus reculés de l'Humanité, le poète a toujours marché seul dans la nuit. Et si un jour, il marchait au milieu des lumières artificielles, c'est qu'il s'était trompé de route et marchait désormais, non plus pour la vérité, mais pour les Hommes et les honneurs, tel était le destin de ce poète déchu habillé de paillettes pour le grand carnaval, celui des Hommes! Pourtant, lui qui avait bu dans les mains des dieux, lui seul connaîssait son profond désespoir de n'être plus qu'une médaille épinglée sur son poitrail où était gra-vé maintenant sa fonction de poète officiel. Cette médaille de pacotilles semblait lui peser bien lourd ainsi que cette épée autour de la taille, décorée de palmes académiques que lui avaient offert les grands Homm-es, ô les grands Hommes de la république! La nuit, il noiera son chagrin dans ses illusions perdues et app-ellera dieu à l'aide! Il est possible que Jesus-Christ l'entende et vienne à son secours pour le sauver de ce naufrage où seuls les Hommes pourront désormais le consoler, lui qui pourtant avait baigné ses yeux dans ces fleuves immenses où les Dieux façonnaient ces surhommes, marchant seuls dans la nuit guidés par le bruit des armes d'airains roulant à travers ces torrents de feu chargés d'or et d'argent! Écoutant ce chant magnifique lui parvenir de ce pays lointain, le poète suivra les rives de ce grand miroir étincelant de lumiè- re, afin d'atteindre la source originelle de sa naissance où ses pères l'avaient couvert d'or et de gloires éternelles! Il est fort possible que le poète, pendant cette longue marche surhumaine, prenne conscience de sa petitesse et se suicide!
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La raison devenue trop raisonnable
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Si j'étais fou, mes voisins le sauraient depuis belle lurette et m'auraient fait interner pour de bonnes raiso-ns! Car d'après la loi française n'importe qui peut vous faire interner pour désordre public qu'il soit de votre famille ou non. Sincérement, je trouve cette loi très injuste, car on ne sait pas exactement qui est le plus fou dans cette histoire, n'est-ce pas, mon cher lecteur? Pour être franc avec vous, je n'aurais pas été contre si cela avait été vrai en pouvant profiter de la Cotorep( l'allocation pour handicapé) qui m'aurait assuré un rev-enu substantiel jusqu'à ma retraite, Ah!Ah!Ah! Malheureusement, je ne suis pas fou et je ne peux que le dé-plorer par certains côtés, comme vous l'auriez compris. Bien évidemment, tout ce que j'exprime ici n'est pas le fruit de ma raison( chère à monsieur Voltaire), mais de mon génie qui me confirme que la Raison est de-venue aujourd'hui un vieux portemanteau très usé par le temps où nos hommes politiques et autres pseudo-penseurs accrochent encore leurs vieux habits idéologiques où leurs poches sont pleines de vieilleries et de breloques du passé. La preuve de mon génie, c'est un rêve qui me l'a révélé où, une nuit, je vis un lion s' approcher de moi, puis me prendre le pied dans sa gueule et le mordiller tendrement! Oui, je sais, un rêve bien éffayant pour le commun des mortels, mais ô combien symbolique pour moi le poète que je suis qui ne jure plus, depuis fort longtemps, sur cette Raison devenue pour lui bien trop raisonnable pour accéder à son genie! Je ne vous cache pas que j'espère un jour voir mon génie prendre son véritable essor. Mais pour l' instant sur sa route, il s'y trouve beaucoup de volontés qui s'y opposent pour des raisons évidentes que tout le monde pourra comprendre qui sont d'éviter à tout prix que le poète dise la vérité aux nains qui nous gouvernent! C'est pour cela que la société a inventé la raison et l'argent afin de briser les ailes de tous ces genies qui voudraient prendre leur envol pour un monde meilleur où les Hommes auraient tant a y gagner. Pour aller plus loin dans mes pensées, je dirai que seule l'aristocratie de nos idées pourrait sauver ce mo-nde en déclin où les fantômes du passé hantent et fascinent encore nos vieilles élites politiques ou intellec-tuelles, au point de leur faire miroiter de faux mirages et de faux espoirs. Mais bon, si l'argent tombe tou-jours dans leur escarcelle que leur importe l'avenir de la France et de la justice! pensent-ils avec cynisme. Mais le poète est là pour leur rappeler la vérité. Et quand sa puissance sera rétablie, il balayera d'un revers de manche tous ces fantômes du passé dont les imposteurs avaient fait leurs guides jusqu'à la fin des temps ou du moins jusqu'à la fin de leur carrière où leur attende une confortable retraite volée sur le travail du peuple( tout ceci étant bien évidemment savamment calculé par ces gens dont l'unique croyance est l' argent et la raison). Ah mon dieu, cette sacro-sainte raison, quelle plaie! Pour parler d'autre chose, mon cher lecteur, vous avez très certainement remarqué que je mets beaucoup de points d'exclamations dans mes poèmes et dans mes textes. C'est parce que ma pensée est un jaillisement qui vient du plus profond de mon être dont j'ignore la raison. C'est comme décrire un volcan qui cracherait sa lave du plus profond de la terre où le poète, après ces irruptions violentes de mots et d'idées en fusion, arpente les flancs de son volcan et très consciencieusement ramasse les pépites et autres trésors qu'il a fait sortir de son ventre, comme celui d'une femme qui accoucherait d'un nouveau monde. Ce qui différentie mes écrits de ces arti-cles de journaux, même des plus prestigieux, c'est cette recherche immuable de la vérité et non du mens-onge où s'être engouffrée cette sacro-sainte raison d'Etat. Un jour, il me faudrait vous parler plus profon-dément du journalisme qui est pour moi une aberration intellectuelle et philosophique, si je peux m'exprimer ainsi. Pensez un peu au travail de tous ces gens qui décortiquent à longueur de journée, minute par minute, des tonnes d'informations que leur envoient l'AFP( l'Agence France Presse) pour faire ensuite un requiem médiatique, puis avec arrogance essayent d'en dégager une pensée! Tout cela est absolument absurde et ressemble en tout point à une pantalonnade. Il est évident que la maladie des journalistes est l'entorse in-tellectuelle ou, pour dire plus simplement les choses, le mal au cou propre à la girouette, Ah!Ah!Ah! Pour ma part, je suis convaincu qu'on peut vivre heureux sans être informé à chaque instant. Je ne dis pas ça à la légère, mais en regardant notre corps où à chaque seconde se déroule des millions d'opérations chimiques ou autres pour comprendre que notre cerveau fait tout pour ne pas nous le rappeler, afin que nous vivions dans la plénitude ou dans la tranquillité, n'est-ce pas? Méditez sur ce que je viens de vous dire et vous verrez alors revenir à vous une pensée neuve de l'existence. Pour être précis, comme un scientifique, je dirai qu'on ne peut pas tirer des vérités sur les phénomènes transitoires ou alléatoires, comme sur les faits d'actualités traités par les médias. Car il faut attendre que l'événement se stabilise pour commencer a en tirer des conclusions, bref, des vérités utiles pour le bonheur des Hommes. Et comme le flot continu d' informations ne tarit jamais, la vérité devient alors fluctuante et si mouvante qu'on peut la manipuler à ce moment là, comme le font sans scrupules les professionnels de la communication payés grassement par le puissant capitalisme! C'est comme ces généticiens qui par leur outil de travail très évolué( les analyseurs biologiques) peuvent introduire dans une sequence ADN, un gène étranger qui leur permettra de transform-er un singe en éléphant ou bien un lion en souris( tout ceci étant très utile en politique pour élimner son adv-ersaire ou bien installer un singe au pouvoir se faisant passer pour un lion, Ah!Ah!Ah!). Quand je regarde la télé( cela m'arrive de temps en temps), je remarque que les journalistes sont plutôt de beaux gosses (les recruteraient-on chez les mannequins?), sont polis, s'expriment bien etc. Sincèrement, je trouve cela bien triste de voir tant de qualités physiques et intellectuelles se perdre dans cette profession sans noblesse qu'est le journalisme. Quel gâchis, je me dis en regardant la télé! Et pensez un peu à toutes ces informati-ons manipulées par leur soin qui demain seront remplacées par d'autres où l'on apprendra enfin la vérité sur le mensonge d'hier! Certes, une occasion idéale pour réaliser une antropologie du mensonge, mais qui arri-verait un peu trop tard, n'est-ce pas? Tout ceci a de quoi vous donner le vertige si vous avez les pieds sur terre et la tête bien plantée sur les épaules, n'est-ce pas? Ca me fait penser en particulier à tous ces arti-cles de journaux écrits, même par de très grands journalistes, qui seront jetés à la poubelle et dans les oub-liettes de l'Histoire, parce que leur date de péremption sera dépassée, bref, des idées et des pensées pé-rimées diront alors les Hommes d'un autre temps! Mais tout cela, comme je vous le disais, était parfaite-ment prévisible du fait qu'on ne pouvait rien établir de vrai sur du mouvant manipulable. En parlant de ces sables mouvants, où s'amusent tant nos médias et autres opportunistes invités régulièrement sur leurs pla-teaux télés, je pense immédiatement à ces écrivains de "thrillers" qui sont obligés dans leurs prochains livr-es d'inventer de nouvelles horreurs encore plus épouvantables que les précédentes, afin que leurs livres se vendent et ne lassent pas leur public des mêmes scènes d'horreurs où voir décapiter une tête pour la mill-ième fois ne leur fera plus aucun effet, je vous l'assure! Mais cette fois-ci ne vous inquiétez pas pour lui et pour son business, car il compte faire émasculer un homme par une femme très très en colère contre lui, puis lui foutre dans la bouche comme pour se venger! Business oblige! vous dira-t-il l'oeil penché sur son portefeuille qu'il voit grossir. Mon ami, je vous déconseille de mettre ce genre d'ouvrage dans votre biblio-thèque si vous en avez une, car eux aussi seront vite dépassés. Et puis entre nous, vous savez bien qu'à force de voir couler des rivières de sang, des membres découpés à la tronçonneuse, des orteilles arrachès avec des pinces etc, on y croyait plus vraiment. Et à la place des corps, on voyait maintenant de pâles ma-nnequins et à la place du sang de la grenadine, Ah!Ah!Ah! Mais si vous comptiez tout de même les mettre dans votre bibliothèque, je vous conseillerai de les mettre dans l'ordre croissant de l'horreur, comme ça vous pourrez les lire selon votre humeur, toujours mauvaise, je suppose? Alors qu'avec les sages et les vr-ais écrivains rien de tout cela. En fait, peu de livres, mais des fondamentaux, car ils disent toujours la mê-me chose, mais sous des formes différentes et ne sont jamais dans la surenchère afin de dire la vérité aux hommes et aux femmes en toute honnêteté sans déformer ou noircir le portrait. Cela s'appelle l'honnêteté intellectuelle qui est de dire les choses simplement pour le meilleur et non pour le pire. Je vous confirme, mon cher lecteur, que je ne suis pas un réac, mais un homme qui doit se protéger quand on lui envoye quo-tidiennement des bombes sur le crâne! Suis-je quelqu'un de méchant ou de gentil, je me demande parfois? En fait, je suis méchant avec les méchants et gentil avec les gentils et que cette symétrie parfaite de mon esprit se rapproche intimement de celle de dieu, mais que tendre la joue n'est vraiment pas mon truc, Ah!Ah!Ah! Ce qui me fait dire, bien que croyant en dieu, que le vrai dieu n'est pas chrétien, mais une chose plus grandiose et implacable au niveau de notre conscience indiividuelle, mais jamais au regard de la con-science collective qui n'est qu'une illusion de la justIce. Car un homme peut-il juger un de ses semblables, alors que lui-même n'est pas irréprochable? C'est bien évidemment la grande question que se pose l'hum-anité depuis l'aube des temps et de son organisation en socièté. Il est vrai que tout ceci ressemble à une vaste comédie ou à un beau simulacre que les dramaturges ont toujours exploré avec un grand plaisir, n' est-ce pas? Bref, tout ça pour dire que la justice des Hommes n'est pas la vraie justice, mais les réponses imparfaites d'une société pour palier à l'injustice qu'elle a elle-même engendrée. Mais de la à dire que nous sommes foncièrement mauvais parce qu'on a volé ou tué pour pouvoir manger ou se venger, c'est dire une grosse bêtise. En sachant bien que tous ces actes commis ne sont pas le fait de notre nature humaine, mais des circonstances malheureuses où la société nous a placé dès notre naissance. C'est un fait que la justice humaine n'est pas celle dieu, car dans son paradis, il n'y a aucun voleur, ni assassin, telle est la vertu d'un monde parfait où tout le monde vit heureux sans sexe et sans argent. Si un jour, j'avais devant moi un procureur, je lui dirais : Mais votre job, cest facile, vos victimes ce sont toujours les mêmes, les pa-uvres! (dans 95% des cas). C'est dire avec une grande honnêteté ou provocation que ces Hommes de la justice ne représentent pas la vraie justice, mais seulement la justice de l'Etat qui defend les riches et les propriétaires. J'ai appelé cette dissertation : la Raison devenue trop raisonnable et j'espère bien vous avoir fait comprendre pourquoi. Car je donne deux sens au mot raisonnable, le premier, de n'avoir plus d'aspi-rations supérieures et le second de n'avoir que de sombres calculs politiques et numéraires. La Raison, qui s'est toujours opposée à la religion, à la superstition et à la magie par principe, a atteint desormais son obj-ectif d' avoir détruit toutes nos illusions, celles d'un monde meilleur! Mais ce monde sans illusions, mon ami, ne s'appellerait-il pas l'enfer? Ainsi cette sacro-sainte raison des lumières nous montrait enfin ses limites philosophiques face à cet Islam conquérant qui lui demanderait comme des comptes? Et que ce vieux port-emanteau républicain, où elle s'est cramponnée avec force tenacité, nous apparait désormais comme quel-que chose de complètement obsolète pour nos temps futurs. Mon cher lecteur, vous ne pouvez pas savoir comme je me délecte de ma liberté qui est de pouvoir dire de si grandes vérités, alors que je n'ai pas un rond en poche. Mais c'est peut-être ça, le génie? Le 8 Avril 2015
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Dessins humoristiques
Le martyr
Nouvelles icônes de la Terre
Mes chers visiteurs, je vous propose 2 icônes pouvant représenter la Terre
Pour les temps futurs que j'ai moi même conçues et déssinées.
ICONE CHARNELLE DE LA TERRE
ICONE ECOLOGIQUE DE LA TERRE
LE PERIL JAUNE
Déssiné le 20 Février 2016
Petit détail auquel je tiens
Une légende
Déssiné le 17 Mars 2016
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S'il pleut des poissons, ne soyez pas surpris! Une légende Incas racontait qu'un jour le village de Xiatopek eut la surprise de voir tomber du ciel d'énorm-es quantités de poissons! Apparamment, un cadeau tombé du ciel que les habitants attribuèrent à leurs Die-ux reconnaissants. Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est que quelques heures plus tôt un typhon avait asp-iré les eaux d'un lac, puis les avaient déversé sur le village, poissons compris! |
Pitié pour les femmes!
Le cercle magique
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Un jour, un jeune philosophe en herbe demanda à Socrate quels étaient les "biens" les plus précieux aux-quels les hommes et les femmes accordaient le plus d'importance? Voici ce que fut sa réponse qui de nos jours nous semble d'une admirable actualité, quand on regarde le fonctionnement de notre société en 20-16 malgré les 2500 ans qui nous séparent de son auteur. Santé, beauté, richesse, intelligence, instructi-on. Voilà les valeurs que Socrate avaient découvertes et dans l'ordre! pour pouvoir décrypter le destin des hommes et des femmes dans la société. Pour cela, mon cher lecteur, je me suis permis de faire un gr-aphique afin de l'imager au mieux, mais aussi pour que vous le compreniez parfaitement. Je vous assure que c'est pas compliqué quand vous saisirez toute la finesse d'esprit de Socrate combinée avec son adm-irable connaissance de la nature humaine. J'ai donc utilisé un cercle représentant la vie en société sur le-quel sont représentées dans l'ordre les 5 valeurs essentielles auxquelles les Hommes accordent leur pré-férence depuis l'aube des temps. Ces 5 éléments sont comme vous le voyez, les 5 pôles indispensables permettant aux hommes et aux femmes d'assurer leur réussite personnelle ou collective, ce que Socrate avait compris bien avant les autres. Mais entrons dans les détails, si vous le voulez bien, mon cher lecte-ur. Santé, beauté, richesse, intelligence, instruction, comme vous le savez aussi bien que moi sont des qualités qu'on retrouve rarement chez une même personne, mais plutôt éparpillées à travers la masse et dosées d'après la nature et la classe sociale dont est issue l'individu, bien évidemment. Mais ici notre su-jet n'est pas de juger cela, mais plutôt d'établir des vérités afin de mieux comprendre le fonctionnement des Hommes en société. Premier lieu commun, il est évident que pour réussir parmi ses semblables, il va-ut mieux avoir une parfaite santé qui est la première condition émise par Socrate dont nous ne discu-terons pas l'évidence. Donc pour émettre nos hypothèses, nous considèrerons que les individus le sont. Quand on regarde le graphique, ce qui nous saute aussitôt aux yeux, c'est de voir que les hommes et les femmes placent l'intelligence et l'instruction en dernières positions, bref, un ordre qui nous parait aujourd' hui bien étrange, quand on examine de près notre société où le savoir est si dominant par ses écoles et ses universités de même que l'intelligence une chose bien aléatoire vu qu'elle nous est donnée exclusiv-ement par la nature. Mais est-ce une erreur de jugement des Hommes ou bien seulement du bon sens? Pour ma part, je trouve que c'est du bon sens, car si vous n'êtes pas très intelligent, il vous faudra forcé-ment être instruit pour vous en sortir dans la vie, n'est-ce pas? Mais allons plus loin dans notre démon-stration, mon cher lecteur, et considérons maintenant que vous n'êtes pas riche, mais beau. Par ce fait, il est évident que vous n'avez pas besoin d'être intelligent ni très instruit pour vous en sortir dans la vie, car on vous embauchera immédiatement pour votre beauté où votre employeur, connaissant bien les stat-istiques, sait que les gens beaux dans une entreprise font un chiffre d'affaire supérieur aux gens qui ne le sont pas ou moins. En résumé, cela veut dire que si vous êtes beau, mais pauvre, la réussite et l'argent viendront tout naturellement à vous, CQFD. Deuxième hypothèse, vous n'êtes pas beau et pas riche (pas de chance). Bref, l'on voit sur le graphique que pour vous en sortir dans la vie, il vous faudra être soit intelligent soit instruit, ça tombe sur le sens, non? Troisième hypothèse, vous n'êtes pas beau, pas riche et pas intelligent( c'est le comble du malheur) et bien, il vous faudra être forcément très instruit pour vous en sortir, c'est une évidence, n'est-ce pas? On aurait pu faire aussi d'autres combinaisons de cas, mais j'ai choisi les plus illustratives pour vous montrer le fonctionnement de la société des Hommes dans ce cercle magique que Socrate avait décrit il y a 2500 ans. L'on voit aussi dans ce cercle magique ou infer-nal( c'est comme vous le voyez) que toutes ces valeurs ou qualités sont directement en concurrences, comme la richesse et l'intelligence paradoxalement! Et d'après notre graphique, on peut être riche, mais bête! sachant que la richesse fait partie des acquis des Hommes( ex, fortune familliale) et l'intelligence issue de l'inné, bref, de ce que la nature nous a donné gratuitement. On pourrait aussi apporter l'argument suivant, en connaissant bien la nature humaine, que la personne riche, mais bête, verrait aussitôt dans l' intelligence de l'autre comme une rivalité à vouloir le dépasser et ne le supportant pas mettrait alors tout son argent en action pour éliminer ce rude concurrent. Petite question : le monde occidental et riche n'au-rait-il pas en lui le germe de sa propre décadence ainsi que celui du monde entier? Bref, par cet exemple très démonstratif et paradoxal, on voyait que l'argent pouvait devenir le pire ennemi de l'intelligence. Dans le fait que l'Homme "instruit" verrait dans l'Homme "intelligent" un rude concurrent qui essayerait de le dé-passer socialement. Bref, il semblerait que ce cercle magique soit en vérité un cercle infernal où les Hom-mes se battraient avec leurs propres armes. Peut-on dire dire aujourd'hui avec lucidité que l'intelligence soit en voie de disparition dans le fonctionnement de notre société française, quand on voit que ce sont les Hommes instruits, bref, ces bataillons de foncfionnaires qui ont pris le pouvoir? Je sais, une rude qu-estion, mais qui est d'une importance vitale pour l'avenir de la france. En particulier, quand on sait que l' Homme "instruit" n'est pas forcément intelligent, d'après notre graphique, où il ne fait que répéter ce qu'il a appris par coeur à l'école, son savoir et ses connaissances à longueur de journée aussi bien sur les ban-cs de l'université qu'à l'Asemblée Nationale! N'avez-vous pas remarqué que ces gens répétaient toujours les mêmes choses comme des perroquets, bref, que l'intelligence et la créativité soient devenues pour eux sans aucun intérêt, puisqu'ils étaient devenus des robots accomplissant les mêmes taches apprises par coeur à l'école républicaine? Pouvons-nous dire avec assez de recul que l'instruction publique, mise en place par Jules ferry et par la république, fut la raison de ce désastre? Aurait-on pu deviner que le sav-oir et l'instruction publique seraient le pire ennemi de l'intelligence, quand on regardait nos hommes politiq-ues se battre comme des enfants à l'assemblée Nationale? De même que leur programme politique si cre-ux qui ressemblait à du copier-coller aux anciens modèles. Mais tout ceci était parfaitement prévi-sible par nous tous grâce aux découvertes faites par Socrate, il y a 2500 ans. Bref, que ces Hommes finiraient par devenir, non plus des Hommes intelligents, mais des gens très instruits à l'image même de leurs électeurs! le 15 Mai 2016
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Le sage et la société..
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Que l'économie aille bien ou mal, mais que s'en moque le sage qui ne vise qu'à une seule chose, sa tran-quillité! Et puis pensez un jour, quand on retrouvera le plein emploi, le retour de l'enfer pour les travailleurs! Je peux comprendre aussi que le troupeau puisse s'inquièter pour son avenir, mais de là qu'il en fasse sa seule destinée, je trouve cela pitoyable! Il est évident que seuls les gens libres pourront me comprendre et malheureusement, ils sont en si peu nombre dans ce monde, ce que nous pouvons que déplorer. |
La France et son destin
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Malheureusement pour les Français, les frères Kouachi( des gens d'origine algérienne) sont entrés dans l'Histoire de France! Ce qui les met bien évidemment dans l'embarras vu qu'ils tiennent tant à leur histoire franco-française et surtout à leur gloriole. Mais comme la question ne se pose plus aujourd'hui, il est déso-rmais important de se demander s'ils sont des traîtres ou bien des héros? Seule l'Histoire bien évidemment pourra nous le dire ou peut-être Dieu? |
La Réponse de Dieu
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En haut dans le ciel, les armées de l'ombre se regroupent en bataillons entiers afin de vaincre l'Occident blasphémateur, tel est le nouveau projet de Dieu, le tout-puissant. Sachez que ni votre argent, ni vos armes pourront vous sauver de ce vide spirituel qui a engendré dans votre cœur des idoles de papier (l'argent, les caricatures, la folie administrative) symbolisant pour vous votre puissance, mais bien dérisoire devant celle de Dieu, le tout-puissant. Ce n'est pas moi qui désire votre mort, mais Dieu lui même. Et que puis-je y faire? Je vois les nuages s'annonceller au dessus de vos têtes et obscurcir votre ciel et vos yeux sont maintenant pleins de terreurs! Telle est la nouvelle volonté de Dieu et de ses armées cachées dans l'ombre, afin de va-incre vos hérésies et vos idoles qui humilient les Hommes qui sont pleins de sagesse. Vous ne méritez pas de vivre, ni qu'on vous appelle des Hommes, mais des sous-hommes! Dieu n'a rien contre les Hommes, les vrais, mais seulement contre les imposteurs qui salissent votre coeur. Les frères Kouachi, les deux enfants perdus de l'Occident, ont desormais rejoint Dieu pour l'éternité et sont ainsi libérés de la tyrannie des Hom-mes. Et quand je pense que l'un d'eux était livreur de pizzas et l'autre électricien, je me demande où Dieu va-t-il chercher ses nouveaux élus? Certainement pas chez les républicains, ça c'est une certitude. Mais une question me hante l'esprit : Sont-ce des ratés qui ont commis ces attentats sanglants, comme voudrai-ent nous le faire croire les médias et autres rumeurs ou bien sont-ils tout simplement les victimes de cette société occidentale qui, vouant un culte sans égal à la réussite, voit désormais le monde en noir ou blanc ou en binaire soit en winners soit en losers? Cette bipolarité est, me semble-t-il, le nouveau symptôme de la société occidentale malade qui, passant de l'euphorie à la déprime ou bien de la déprime à l'euphorie, nous montrait sa folie dans sa soif de réussite par l'argent et par cette quête éperdue de la popularité par cette jeunesse devenue débile dans ses emissions de télé réalité, au point d'en devenir mortifère pour certains qui se suicident s'ils n'ont pas réussi médiatiquement! Mais telle est la nouvelle religion d'aujourd'hui prônée par le grand C, le grand prêtre Capitaliste dont les apôtres( les médias) divinisent cette belle image comme une icône symbolisant la Reussite avec un grand R comme je pourrais la désigner. Le grand C et le grand R sont très certainement, comme je le pense, les nouvelles idoles de notre monde occidental. Et le débat qu'il mériterait, qui est autant philosophique que religieux, ne peut en aucun cas être traité par ses apôtres où remettre en question sa propre religion serait comme détruire ses propres idoles qui entre nous leur rappo-rte tant d'argent! Il est certain qu'ils défendront avec des armes redoutables leur temple d'or où chaque jour des millions de fidèles s'agenouillent en espérant y voir un jour apparaitre leur image enfin idolatrée par le monde entier, bref, celle de leur réussite ou si vous voulez le grand air qu'ils se donneront le jour de leur int-ronisation médiatique qui ne nous le cachons pas est complètement ridicule. Mais bon, les apparences sont souvent trompeuses et sont faites pour cacher aux autres notre grande médiocrité intérieure. Mais bon, laissons a ces gens, cet argent qui leur donne l'illusion d'être des personnes importantes ou de grands Ho-mmes, comme certains pourraient le croire. Laissons donc à ces petits écoliers, les bons points et les ima-ges affichées sur les écrans et sur les billets de banque, pour nous occuper d'autres choses plus sérieuses qui est la recherche de la vérité. Nous y venons maintenant, mon cher lecteur. Et comme vous l'avez très certainement remarqué précedemment, je n'ai pas voulu répondre immédiatement à la question sur la resp-onsabilité des frères Kouachi sur l'attentat à Charlie Hebdo qui était de savoir si celle-ci leur incombait ent-ièrement ou bien incombait à la société occidentale qui, ulra-médiatisée, idolatrait l'image de la réussite co-mme une icône au point de rendre fou toute la jeunesse! Car cette question de la responsabilité mérite se-lon moi un vrai débat quasi philosophique et non un débat à la télé où le jeu serait faussé d'avance par les professionnels de la communication qui refuseraient une quelconque responsabilité sur ces attentats très sanglants. Mais, mon cher lecteur, évitons de leur demander leur avis qui deviendrait vite un arsenal juridi-que et non la recherche de la vérité. Mais soyons simple avec nous même et contentons-nous d'une seule chose pour cette recherche cruciale de la vérité : notre honnêteté intellectuelle qui étrangement ne derange aucunement Dieu si l'on pense juste, juste dans le sens de la justice et non dans le sens du calcul arithmé-tique associé à l'argent ou au succès médiatique, bien évidemment. Commençons par le debut et explorons ce monde, où chacun defend ses intérêts ideologiques et financiers où l'on se demande sans cesse, com-me une obsession, mais qui au bout du compte a gagné?( ceci étant malheureusement les tristes consequ-ences d'une société qui a décidé depuis sa création, la célèbration de la réussite individuellle et non l'harm-onie entre les Hommes) comme l'esprit tordu de ces journalistes qui se demande si les frères Kouachi ont réussi leur coup? Ils parlaient bien évidemment du coup médiatique que ces gars auraient soi-disant orche-stré pour passer à la postérité et ainsi prouver qu'ils n'étaient pas des ratés, mais des gens qui avaient réussi dans le sens que le voulait la société occidentale, c'est à dire devenir une image icônique! Tout cela vous semble bien compliqué, je ne vous le fais pas dire. Mais allons plus loin, mon ami, et demandons-nous si tout ce que les médias nous racontaient sur ces attentats n'était pas tout simplement faux? Et si l' affaire des frères Kouachi, comme l'affaire des frères Karamasof( livre écrit par Dostoievsky en 1881 sur Dieu, le libre arbitre et la moralité) n'avait pas les mêmes points communs et dépassaient les apparences que cert-ains auraient souhaité imposer pour caricaturer le débat et nous éloigner de la vérité? Et si les frères Kou-achi avaient tout simplement entendu la voix de Dieu et répondu, non à sa vengeance, mais seulement à sa justice? Ne nous rapprocherions nous pas de la vérité en disant cela? Mais qui de nous dans cette société matérialiste voudraient le croire, sinon les fous? Et si ces deux enfants perdus par l'occident avaient expri-mé cette vérité implacable et sans compromis en seriez vous offusqué, vous qui avez scandé dans la rue : Je suis Charlie! et non pas mort aux blasphémateurs? Et si vous vous étiez trompé, accepteriez-vous de le reconnaître? Je sais que vous voudriez me répondre avec vos grands arguments issus de votre sacro-sai-nte raison Voltairienne. Mais cela n'est-il pas aujourd'hui une chose complètement obsolête, mon ami? Mais que connaissez-vous de la vérité et quel lien entretenez-vous avez elle: est-il épisodique( lorsque vous sou-ffrez?) ou bien intime( lors que vous vous sentez fort?). Moi qui suis poète, je la connais fort bien et quand elle me parle, je la regarde droit dans les yeux. Car je sais qu'elle est là pour notre bien et je ne peux que m' incliner devant elle. C'est certainement un mal qui nous veut du bien. Mais quand le mal est passé, c'est fou comme on se sent bien dans ses bras en vous accordant toutes les libertés pour rétablir son trône. Bref, pour en revenir à notre débat : les frères Kouachi sont-ils alors des traîtres ou bien des héros? Je vous dir-ai que c'est selon l'angle d'attaque qu'on le voit, car il me semble bien que pour les1 milliard de musulmans qu'il y a sur la terre, ils sont de véritables héros! Mais alors que pensez de la France et de ses 66 millions d'habitants qui caquettent dans son poulailler et croit encore détenir la sacro-sainte vérité issue des lumiè-res, sinon qu'elle nous montrait une fois de plus son ridicule? Je vous laisse le choix de la réponse, mon cher lecteur. En fait, par cet exemple ostentatoire, j'ai voulu uniquement vous dire que Dieu voit tout et ent-end tout que vous soyez assis en terrasse avec vos amis ou bien tout seul chez vous a vous morfonde devant votre poste de télévision. O Combien de fois n'ai-je pas été moi même le centre d'intérêt pour mes voisins de table qui dressaient soudainement leurs oreilles vers moi, quand je commençais a parler des choses d'une manière tres différente dont ils avaient l'habitude d'en entendre parler! Cet exemple, mon ami, ne nous prouve-t-il pas que les murs ont des oreilles, bref, que Dieu voit tout et entend tout? Et puis suis-je assez naïf en ce moment pour ne pas croire que mes propos sont lus et même décortiqués par ces Hom-mes qui luttent contre la cybercriminalité, afin de détecter en moi une possible dérive terroriste? Non, certa-inement pas. Mais je veux les rassurez en leur disant que je ne fais pas l'apologie du terrorisme, mais uniqu-ement de la vérité qui est pour moi une recherche primordiale, afin d'apporter aux Hommes un destin heure-ux qu'ils auront choisi avec toute la sagesse du monde. Et pour cela, je veux être optimiste pour le destin de l'humanité Et puis ne nous le cachons pas, qu'est ce que le terrorisme, sinon que vouloir faire peur à quel-qu'un? Ne voyez-vous pas ici comme un rapprochement avec notre société d'aujourd'hui qui a choisi com-me culte, celui de l'émotion? Sommes-nous assez naïfs pour l'avoir déjà oublié? Et quand le cinema amé-ricain produit des film, comme la tour infernale, massacre à la tronçonneuse, cannibal holocauste, the last day, cela n'est-il pas une forme avant premiière du terrorisme qui est de faire peur au mec ou à la fille qui est assis confortablement dans son canapé? Qu'ont-ils fait de plus les frères Kouachi, quand nous étions assis confortablement devant notre poste de télé? N'ont-ils pas eux aussi fourni aux médias et au public ce qu'ils désiraient comme des drogués, c'est à dire leur dose d'émotion? Et puis combien de crises cardia-ques ont-elles pu être provoquées par le cinema américain sans qu'on le sâche dans les salles obscures ou au fond des canapés, sinon faire plus de victimes que les frères Kouachi? Ne devrait-on pas intenter ici un procès contre le cinema américain? Mais quel avocat en aurait le courage, je vous le demande? Personne, bien malheureusement! Que dis-je ici, mon ami, sinon la vérité? Pour ma part, je suis convaincu d'une cho-se, c'est quand les Hommes entendent la vérité, ils se tournent aussitôt vers elle afin d'en connaître un peu plus sur le grand mensonge que la société leur raconte quotidiennement. C'est comme ça, mais on y peut rien. Car Dieu voit tout, entend tout, comme ce milliard de musulmans qui s'est senti insulté par les caricatu-res de Mahomet! Le grand regret dans cette affaire, c'est la mort de Bernard Maris que j'écoutais toujours avec grand intérêt quand il était invité dans l'emission C dans l'air. Cet homme me semblait sincere et hon-nête quand il s'exprimait et c'est bien dommage qu'on ait perdu un homme de cette qualité. Quant aux aut-res, qui étaient pour moi des moqueurs professionnels, je n'oserai pas vous en parler d'une manière élog-ieuse, sinon qu'ils étaient morts comme ils avaient vécu, c'est à dire dans une grosse caricature qu'était devenue leur vie où l'on tirait à vue sur tout ce qui pouvait être respectable ou respecté. Attention ne pas prendre mes propos pour ce qu'ils ne sont pas, car je ne montrais ici aucun irrespect pour les morts, mais seulement pour les hommes qu'ils avaient été, c'est à dire des moqueurs professionnels. Et puis entre nous, il n'y avait rien d'offensant de dire à un comique ou à un humoriste qu'il était un rigolo, non? J'espère que vous serez intelligent pour comprendre la nuance. En haut dans le ciel, les bourreaux et les victimes se croisent sans se reconnaître, c'est dire la grande miséricorde de Dieu! Le 15 Avril 2015 |
Tout se paye !
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Toute sa vie, il posa du carrelage et de la faience au point de devenir un joli bidet ! |
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L'autre, qui toute sa vie travailla comme domestique, remarquait un jour qu'il était devenu un homme invis-ible! |
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Toute sa vie, il fit des discours démagogiques au point de devenir un vulgaire magnétophone où les seuls mots audibles furent : Citoyens! Démocratie! République en danger! |
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L'homme qui courut toute sa vie apres les médailles finit un jour par ressembler à l'une d'entre elles : ternie et cachée au fond d'un tiroir! L'important étant pour lui, pour ses vieux jours, de se munir d'un bon encausti-que et d'un bon chiffon, Ah!Ah!Ah! |
Une histoire bien étrange!
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Un jour, alors que j'étais assis tranquillement à la terrasse d'un café, je fus soudainement aspiré par le ciel et transporté en quelques secondes au milieu d'une forêt où je me trouvais plongé dans de hautes herbes qui, il faut le dire, avaient bien amorti ma chute! Quelque peu étourdi par cette chute munomentale du ciel et par tout ce qu'il venait de m'arriver, je me relevai doucement, puis éclatai de rire de voir que je n'avais rien de cassé et de penser qu'une telle chose fut possible. Après avoir retrouvé tous mes sens, je me demandai où je pouvais bien être? Et bizarrement, j'avais le sentiment de n'être pas tombé si loin de chez moi que cela, car la nature autour de moi ne me semblait pas étrangère, mais parfaitement connue par moi-même où j'aperçus au dessus de ma tête de grands chênes séculiers ainsi que des châtaigniers et, dans l'herbe où j'étais tombée, tout un ensemble de fleurs et de plantes que je connaissais très bien fait de fougères, de coucous, de primevères, de chardons et autres orties. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais la sensation d' avoir été projeté à l'autre bout de la ville. Mais à combien de lieues, je ne pouvais y répondre exactement. Meditant un long moment sur cette chose extraordinaire qui venait de m'arriver ou sur cette téléportation, comme on pourrait l'appeler aujourd'hui, je me demandai quelle en pouvait être la raison? Avais-je commis anciennement quelques crimes inavoués ou plutôt quelque chose d'admirable pour mériter une telle expérie-nce que tout homme ou toute femme aurait souhaité vivre une seule fois dans sa vie? Troublé par toutes ces pen-sées, auxquelles je ne pouvais donner de réponses sensées, je me décidai de sortir de mon trou d' herbes( où j'étais confortablement installé) pour essayer de retrouver le chemin du retour, celui de mon qua-rtier. Marchant seul et sans guide dans la forêt, je mis plus de deux heures pour en sortir où, franchissant un petit bois, je tombai sur une petite route goudronnée. Ah voila enfin un signe de la civilisation! m'écriai-je le coeur soulagé de voir un chemin qui pouvait me ramener chez moi. Mais force était de constater qu'il n'y avait personne sur cette petite route, mais que la suivre me sembla comme la seule possibilité de sortir de ce cauchemar, si on pouvait l'appeler ainsi. Mais où étais-je donc? J'en savais rien, il n'y avait aucun pann-eau pour me l'indiquer ni même aucun petit debris en matière plastique ou en verre sur la route qui auraient pu me rassurer et me confirmer que j'etais bien sur une route empruntée par les Hommes et non sur une voie mystérieuse venant de nulle part et allant nulle part. J'avais l'étrange sensation d'être tombé dans une autre dimension, une sorte de no man's land ou peut-être au pays des morts où ma mère, après son décès, vivait heureuse au milieu de ses souvenirs? Cette intuition qui me vint ne ressemblait en rien à un délire de mon esprit, mais à une possibilité entièrement envisageable par moi même. Car les liens que j'avais toujou-rs entretenu avec elle étaient fusionnels et, depuis son décès, il y avait 7 ans déjà, malheureusement tous ces liens avait été très injustement rompus. Et je me demandai étrangement si ce n'était pas elle la raison de cette téléportation au milieu de cette forêt? Peut-être désirait-elle me parler ou bien seulement me voir? Tout ceci me sembla irréel, mais parfaitement envisageable, pensai-je en regardant cette petite route gou-dronnée où il n'y avait étrangement aucun bruit, aucun chant d'oiseaux ni le moindre souffle de vent! Celle-ci menait-elle au pays de ma tendre mère, au pays de ses souvenirs où j'avais le droit de cité ou bien menait-elle à un village quelconque où je pourrais prendre un autobus pour rentrer chez moi? En fait, je n'en savais rien. Et une véritable inquiètude s'empara de moi en posant le pied tout fébrile sur cette petite route menant je ne sais où.. De chaque côté de la route, il y avait des bois profonds où parfois s'échappaient des murmures ainsi que des éclats de voix ressemblant étrangement à des rires de jeunes filles! Je ne vous cacherai pas que tout ceci me parut bien charmant, mais aussi très inquiétant, vu que la route en face de moi n'en finissait pas de s'étendre et semblait se jeter dans le vide, telle une cascade du haut d'une montagne! Bref, aucun paysage en perspective pour moi pour l'instant, constatai-je les oreilles tendues comme un petit animal qui s'était ég-aré dans un pays inconnu. Tout à coup, j'entendis derrière moi le bruit de chaînes de vélo accompagné du rire charmant des jeunes filles; mais dès que je me retournai, je ne vis qu'un chemin desert! Toutes ces hall-ucinations sonores me semblaient bizarres, pensai-je, tout en continuant mon chemin qui étrangement com-mençait à grimper. En jetant un coup d'oeil à mon poignet, je remarquai que ma montre s'était arrêtée à 10h précise, bref, à l'heure où j'avais pris mon café à la terrasse d'une brasserie dans mon quartier, puis télé-porté dans la forêt. Reprenant doucement le fil de ma mémoire, je me demandai ce qui avait bien pu se pa-sser d'extraordinaire ce 7 octobre 2014? En sachant bien que ma tendre mère était décédée un 7 Octobre 2007 et que le chiffre 7 pouvait avoir lien secret avec cette anomalie, mais sans aucune certitude. Puis re-venant sur les images que j'avais pu occulter sans le savoir, je me souvenais de la présence d'un homme, assis à quelque tables de moi, qui portait un chapeau tyrolien et un imperméable couleur vert bouteille. Sur le coup, je n'y avais pas fait attention vu que son visage m'était interdit. Celui-ci pouvait-il avoir un lien sec-ret avec ce que je vivais en ce moment? me demandai-je inquiet sur le rôle qu'il avait pu jouer dans ce cau-chemar, si on pouvait l'appeler ainsi. Puis revenant à la réalité, j'entendis soudainement le bruit d'un auto-bus arriver derrière moi; mais à peine m'étais-je retourné que celui-ci me fila sous le nez sans même avoir eu le temps de lui faire un signe pour s'arrêter! En une fraction de seonde, je m'aperçus qu'il n'y avait per-sonne au volant et semblait complètement vide! Mais en s'éloignant de moi, j'eus la surprise de voir à tra-vers le parebrise arrière, un bande de garnements qui étrangement me tirait la langue! Arrivé au bout de la route, celui-ci disparut comme par enchantement dans le décors. La route grimpait toujours un peu plus abruptement, mais je sentais que j'avançais tout de même vers la butte où j'espérais y trouver la raison de ce voyage, qui avait tout l'air d'un voyage initiatique, c'est ainsi que je le ressentais En me rapprochant pas à pas de ce précipice, qui semblait se jeter dans le vide telle une cascade, j'entendis résonner autour de moi et de plus en plus fort : Il est là! Il est là! Il arrive! Effrayé par ces voix qui semblaient s'adresser à que-lqu'un ou peut-être à moi, j'hésitai un instant à continuer ma marche. Mais entendant soudainement ceci : Vite, allez prévenir Madeleine que son fils est arrivé! Je compris aussitôt la raison de cette téléportation au pays des morts où Madeleine était le nom de jeune fille de ma mère que j'avais hâte de retrouver et de ser-rer à nouveau entre mes bras. Poussé par cette envie irrépressible de la revoir, je courus comme un fou vers la butte où, m'arrêtant au bord, je fus émerveillé de voir à mes pieds, une immense vallée ensoleillée! En contre bas, il y avait un petit village de campagne avec un joli clocher d'où s'échappait un charmant son de cloches rappelant un dimanche saint ou l'arrivée d'un messie. Une joie aussitôt s'empara de moi et, jet-ant un dernier coup d'oeil à ma montre, je vis qu'elle pointait toujours10 heures du matin! Puis descendant le chemin escarpé qui menait dans la vallée, je vis soudainement les aiguilles de ma montre commencer à s' affoler et à tourner dans le sens inverse. Inquièt sur le sens que cela pouvait représenter, je décidai d'y réf-léchir un instant en m'asseyant sur un bloc de pierre face à la vallée. Comme ma montre n'affichait pas les années, mais seulement les jours, j'hésitai à continuer ce voyage vers le pays des morts où je risquai de ne plus y repartir. Mais après mûres réflexions, sachant que ma vie avait été un échec au sein des Hommes (qui me considéraient toujours comme un imbécile parce que je n'avais pas d'argent), je me décidai d'aller vivre au sein des morts qui j'en suis sûr m'en feraient pas un blâme d'être pauvre, mais intelligent en absolu. Soulagé par ma sage résolution, je repris ma route pour aller rejoindre au plus vite ma mère qui semblait vi-vre heureuse au milieu de ses souvenirs. Alors que je descendais prudemment la côte escarpée, je fus sou-dainement stoppé par une femme de haute stature habillée toute en noire qui portait une faucille! La mort! m' écriai-je comme effrayé par la tounure des événements( car je pensais jusqu'alors avoir déjoué tous ses pièges que les poètes immortels m'avaient enseigné depuis ma plus tendre enfance, afin d'atteindre le roya-ume des morts en un seul morceau). Halte là! Qui va là? me lança-t-elle avec une voix d'homme et tout éto-nnée par ma présence. Mais qui venez-vous voir? me demanda-t-elle furieuse. Moi sans aucun complexe, je lui dis : Je viens voir ma tendre mère! Mais comment s'appelle-t-elle votre tendre mère? me de-manda-t-elle méchamment. Elle s'appelle Paulette Maaded et elle est née dans le village qui se situe juste derrière vous, chère Madame, gardienne de tous les tombeaux et de leurs mémoires glorieuses. Connais pas! me répondit-elle brutalement. Comment? lui réliquai-je abasourdi par son ignorance. Peut-être fais-tu erreur sur la personne, jeune homme? me demanda-t-elle comme pour me laisser une seconde chance d'entrer dans son royaume. Puis réfléchissant un instant au nom que je venais de lui donner( qui était celui de son mari et de son deuxième prénom qu'elle n'avait jamais bien aimé), je rectifiai l'erreur en lui disant haut et fier : Je vi-ens voir Mademoiselle Madeleine Jucquois! Aussitôt la mort s'agita et posa sa faucille sur son épaule pou me dit : Oui, bien effectivement, je connais bien une prénommée Madeleine Jucquois. Mais avant de te lai-sser passer, j'aimerais savoir par quel pouvoir savant tu est arrivé jusque là, car cela me trouble un peu. Sans hésiter, je lui dis : O vénérable gardienne des tombeaux et de leurs souvenirs glorieux, si j'ose ainsi m' exprimez avec vous en toute franchise, c'est parce que je suis poète. Et en tant que poète, je suis autorisé à violer les lois humaines parce que Dieu tout-puissant m'y autorise. Tiens donc, un poète! s'écria-t-elle surprise de se retrouver devant un de ces voyants souvent incompris par l'humanité et pour cause. En lui parlant de cette façon, si honnête, je savais bien que ça ne pouvait que lui faire plaisir de savoir qu'on ne pouvait rien lui cacher, elle qui savait déjà tout. Bien, bien, dit-elle, puisque tu est poète, je ne vois aucun inconvenient de t'empêcher de passer. Et si Dieu tout-puissant t'a donné ce droit, je ne peux que m'incliner devant son choix! dit-elle d'une voix caverneuse et insondable. En regardant une dernière fois la mort en face, où j'entrevis une noirceur impénétrable, je m'aperçus qu'elle était d'une extrême beauté et non vieille et laide, comme on la décrivait dans les contes populaires. Sa peau était d'une blancheur éclatante et contrastait fortement avec sa longue robe noire. Connaissant un peu son histoire, que j'avais lue dans les récits de mon enfance, je savais qu'elle avait une soeur d'une égale beauté à laquelle Dieu avait donné toutes les vertus en la dotant d'un destin glorieux qui était de donner et de répandre la vie. Dieu l'avait appelé la Vie et c'était sa fille préférée. Et pour cela, il l'avait revêtu d'une robe d'une éclatante blancheur et doté d'un spectre représentant un croissant de lune dirigé vers le ciel, comme un signe d'ouverture vers l'avenir. Quant à sa soeur, la mal aimée, que Dieu avait appelé la Mort, il l'avait revêtu d'une longue robe noire et armée d'une faucille, bref, une bien cruelle injustice que son père lui avait infligé jusqu'à la fin des temps et on ne savait pas bien pour quelles raisons. Peut-être pour son esprit maussade ou bien qu'elle fût peu douée pour le bonheur? Dieu seul le sait. Bref, une malédiction à laquelle elle ne pouvait plus rien faire, sinon obéir et répandre la mort autour d'elle au sein des Hommes. A travers ses yeux, qui étaient d'une tristesse abyssale, j'aperçus en tant que poète maudit sa cruelle histoire tragique à laquelle je ne fus pas insensible en y mêlant mes propres larmes; larmes que je ne pus lui cacher et qu'elle dût forcément sa-vourer en secret, ça j'en suis sûr. Bon, puisque tu es poète! me dit-elle, je te laisse entrer. Mais quant à ton retour vers le monde des vivants, ô poète, enfant préféré du dieu tout-puissant, j'espère ne point te revoir, car ce serait pour toi un mauvais presage! Entendant cela, je fus un instant troublé par un doute terrible sur mes dons de poète et de prophète. J'espère seulement que ce soit ma soeur qui t'accueille à ton retour, elle dont j'admire toutes les vertus que mon père à béni de tous les dons même celui de ressusciter les morts! me lança-t-elle d'un air morbide avant de disparaître par enchantement du chemin qui menait au village de ma mère. En descendant la côte escarpée, où je faillis plusiieurs fois me fendre le crâne, cette question me taraudait terriblement l'esprit, moi qui pour l'instant n'avais jamais eu le privilège d'explorer le royaume des morts. Étrangement, je vis dans ma situation une similitude avec l'histoire de Dante où, dans sa divine co-médie, il visita l'enfer sur le dos de Virgile, le poète. Mais une chose absolue différentiait nos deux histoires ou voyages initiatiques, c'est que moi j'étais poète et pas Dante( qui n'avait pas utilisé ses propres ailes pour visiter le royaume des morts, mais celles de Virgile!) avec le sentiment de visiter le paradis au lieu de l'enfer! Bref, c'est ce qui différentiait le commun des mortels du poète, qui par ses dons de prophète pouvait saisir la pensée de Dieu et offrir aux Hommes, non point l'enfer promis par les religions, mais le paradis, bref, un continuum où ils pourront être éternellement heureux. Sans le savoir, et malgré que je fus maudit parmi les Hommes, je compris que j'étais le poète du bonheur et c'est ce qui me diffèrenciait de Dante : l'homme ma-lheureux rempli de haine et de vengeance à l'égard du pouvoir de Rome qui l'avait banni de sa ville natale, Florence, pour des raisons sommes toutes politiques et non religieuses. Je savais, en tant que poète, mon impossibilité d'appartenir à cette religion des Hommes qu'elle fut chrétienne, hébraïque, mus-ulmane pour la simple raison que Dieu m'avait enseigné une seule et unique religion, la poésie dont la poé-sie orientale me semblait étrangement la plus proche. En jetant un dernier coup d'oeil en contre bas de la vallée, je crus voir à la place de l'église, une mosquée et, à la place des croix rouillées, des croissants de lune étincelant de lumière. Le fond de la vallée me paraissait encore très loin avec la hantise de ne pas l'atteindre avant la nuit tombée pour des raisons obscures de superstitions. Et mon intuition ne fut point tra-hie, car je mis un temps interminable pour atteindre une sorte de hameau que je croyais être le village de ma mère, mais qui était en vérité une petite ville baignée dans une semi-obscurité. Avant de pénétrer à l'intérieur par ses grosses portes en chêne, je vis sur un panneau qu'il était écrit : Bienvenue à la Motte des 7 lieues! Tout ceci me parut bien étrange parce que ressemblant à une sorte de conte qu'on essayait de me raconter, mais sans m'en donner les clefs ou le sens véritable. Encore le chiffre 7, m'écriai-je comme si le chiffre 7 était le nombre d'or d'une equation magique qui me reliait avec ma mère au paradis. Connaissant son village natal de Nueil/ Faye et ses alentours, qu'elle m'avait fait visiter un jour, j' avais l'impression de me trouver dans la ville de Richelieu qui se trouvait environ à 7 kilomètres de Nueil/ Faye. Bref, tout ceci me sembla fort probable vu tous les signes qui s'en dégageaient. Il est vrai aussi que le nom de la Motte des 7 lieues était fort loin de celui de Richelieu, la ville du célèbre cardinal. Mais n'étions-nous pas, mon ami, dans une autre dimension? Et si les bottes de 7 lieues( le conte du petit poucet de Charles Perrault) avait un po-int commun avec mon histoire bien étrange? J'avais comme l'intuition que mon génie poétique et par quel heureux hasard avait rencontré celui de Charles Perrault où dans ma propre histoire, j'étais devenu le petit poucet parti à la recherche de sa tendre mère! Et je me demandais étrangement si tous les poètes avaient une mère commune ou une même terre de naissance pour pouvoir dialoguer entre eux par la pen-sée? Je ne vous cacherai pas que tout ceci me fit frissonner de joie de me savoir si bien guidé par mes célèbres prédécesseurs poètes qui feraient tout pour m'enlever toutes les craintes sur mon voyage extraordinaire. Aussitôt les portes de la ville franchies, mes habits se changèrent comme par magie en une som-ptueuse chemise blanche, surmontée d'un gilet pailleté d'or, d'un pantalon ample et souple et d'une paire de souliers à boucles. A peine avais-je remarqué ce changement sur ma personne qu'un groupe de joyeux lurons, sortit de je ne sais où, m'embarqua au rythme d'une merveilleuse sarabande. En les regardant chan-ter et danser comme des fous, au rythme du tambourin et de la mandoline, je m'aperçus que la plupart était fort jeune et devaient avoir dans les 15 ou 16 ans maximum! constatai-je non pas inquiet, mais très heureux de pouvoir revivre mes jeunes années( qui avaient appartenu à mon adolescence alors forte insouciante). Et un bonh-eur soudain m'envahit au point que mes pas suivirent ceux de danseurs et que ma bouche fut remplie de chansons dont les paroles me vinrent comme par magie! Dansons la carmagnole, vive le son, vive le son! Dansons la carmagnole et tous s'en vont! Dansons la carmagnole, c'est le raton, c'est le raton! Dansons la carmagnole, qu'en dira-t-on? A la lueur des torches et dans cette ambiance bonne enfant, nous déambulions dans les rues de la ville comme une invitation faite aux habitants de faire kerm-esse en ce jour de fête. Au fur et à mesure que nous avançions, notre joyeuse troupe se trouva fort nom-breuse, au point que la ville fut soudainement illuminée de milles torches et remplies de chants débordant sur la campagne environnan-te. Allons au château faire la fête! lançait-on autour de moi. Oui, allons au château du Cardinal! lancèrent tous les enfants dont j'étais devenu un des leurs en moins de 24 heures. Je devinais qu'il devait s'agir du château du Cardinal de Richelieu qui se trouvait à proximité de la ville de la Motte des 7 lieues. Après avoir traversé champs, près et ruisseaux, au rythme des tambourins accompagnés par les mandolines et les flu-tes, nous arrivâmes devant les grilles du château qui se trouvaient grandes ouvertes et brillaient comme dans un rêve des milles et une nuit. Sur le côté, il y avait une plaque où il était marqué : Château des 7 lie-ues. Une fois de plus, la réalité semblait jouer des tours à ma propre imagination où se mêlait étrangement mon triste état de petit homme avec celui de poète aux ailes de géants. Quand nous entrâmes à l'intérieur par l'allée principale, qui était recouverte d'un fin gravier, nous vîmes de chaque côté des lions en chair et en os qui bizarrement ne rugissaient point, mais miaulaient sur notre passage! La foule alors fort nombreuse n'y croyait pas ses oreilles et riait de ses pouvoirs nouveaux en se dirigeant vers la fontaine du parc d'où jaillissait de la limonade! Tous les enfants et moi de même s'y précipitèrent pour y plonger nos têtes entiè-res sous l'eau gazeuse, au risque d'une noyade savoureusement sucrée. Au loin, on voyait les statues déserter leur piédestal de marbre blanc et filer au fond du parc. Alors que d'autres, comme la statue d'un hercule venir nous parler avec une voix de gamine, de même qu'un démon se présenter à nous avec une voix d'ange! Tout ceci nous fit bien rire, mais ne nous empêcha point de nous présenter sur le perron du château, vu que nous avions une faim de loup. De chaque côté de la porte d'en-trée, donnant sur la salle du rez-de-chaussée, se trouvaient deux laquais enfants en bas blanc, gilets à bouton d'or, souliers vernis et cheveux gominés, nous annoncer à voix haute : Bienvenue au château des 7 lieues! Veuillez, Messieurs et Mesdames, vous installer dans le calme, le cardinal sera là dans un instant à l'autre. Aussitôt la foule fort nombreuse et rassurée entra dans la salle immense où un buffet somptueux avait été dressé, semble-t-il, pour elle. L'ensemble était éclairé par d'immenses chandeliers suspendus au plafond merveilleusement décoré de frises et de peintures à la gloire d'un Roi soleil dont le nom était inconnu de tous. Quelques ins-tants plus tard, après que nous fûmes installés au plus près des tables couvertes de mets délicieux, un maitre d'hôtel (portant un chapeau en forme de choux à la crème patissière) vint nous lire le menu. Messieurs et Mesdames, voici la carte de ce soir : Pastèque royale à la courge populaire Sauté de voeux à l'aïe persifleur Boeuf Bouglione à la sauce Pinder Pâté en croûte à la mode des 7 lieues Cauchemar écossais, signé Gordon Ramsay De la tarte à Papa A chaque énumération, j'entendais la foule retenir son souffle et lâcher des humm..de gourmandises qui me mirent moi aussi l'eau à la bouche.
Escalopes de ratons baveurs Vacherin glacé du Limousin Fraises tagada à la Oulaoup Et enfin dit-il Triple mousse au choucoulat Ce qui mit soudainement tous les enfants en transe qui répétaient en vague de fond sonore : Humm...la merveilleuse triple mousse au choucoulat! Aussitôt les enfants se jetèrent sur les tables comme des affamés, alors que je décidai de goûter au très célèbre pâté en croûte à la mode des 7 lieues dont j'avais entendu la réputation dans mon enfance. A peine avais-je mordu dedant que quelque chose m'intrigua à quelques tablées où quelqu'un ne faisait que de me dévisager. Etrangement, celui semblait plus âgé que la moyenne et portait un chapeau tyrolien ainsi que des culottes courtes tenues par des bretelles et un gilet couleur vert bouteille! Pour une raison inconnue, je n'arrivais pas à identifier son visage comme si un flou perpétuel m'en empêchait. Curieux de savoir à quoi il pouvait bien ressembler, je me hâtai dans sa direction. Mais celui-ci, m'ayant aperçu, courut aussitôt de l'autre côté en prenant le grand escalier menant aux appartements du Cardinal des 7 lieues. Excusez-moi! Excus-ez-moi! Je vous en prie, je dois absoluement passer! fus-je obligé d'employer pour me frayer un passage au milieu de la foule qui dévorait tout sur les tables. Arrivé devant le grand escalier, où mon mystérieux étran-ger s'était volatilisé, je montai rapidement aux étages pour le dénicher vu que celui-ci semblait vouloir me fuir pour des raisons que je n'arrivais pas bien à comprendre( moi qui pourtant aimait les choses claires et non les malentendus ou quiproquos). Aux étages supérieurs, je tombai sur de grands couloirs faiblement écl-airés dont les murs étaient recouverts de tableaux d'illustres personnages qui pour la plupart m'étaient inco-nnus, de même que le sol recouvert d'un carrelage magnifiquement décoré de motifs royaux qui semblaient venir d'un monde oublié. Point de doute que nous étions chez le Cardinal des 7 lieues dont la fortune s'app-arentait à une montagne d'or! disait-on dans les environs. Entendant soudainement du bruit venir d'un des appartements se trouvant à ma droite, je m'y précipitai avec toute la prudence du monde, car celui-ci était très mal éclairé. Sans me poser de questions, je partis directement ouvrir les larges rideaux qui obstruaient les fenêtres d'où une clarté lunaire jailit pour me permettre d'y voir un peu plus clair et y mener mes recher-ches. En queques enjambées, je fouillai derrière chaque rideau, puis ouvris les portes des placards encas-trées dans les murs pour voir si mon Tyrolien à bretelles ne s'y cachait pas. Mais après une fouille minu-tieuse, je constatai qu'il n'y avait personne et allai me poster à la fenêtre pour regarder le parc où le jour commençait à poindre. Dans une heure ou deux, il fera jour, pensai-je d'un air rempli de nostalgie, quand soudainement un chat( sorti de je ne sais où) fit un bond magistral et vint se poser sur le bord de la fenêtre où je me tenais! Etrangement, l'animal était d'un bleu fluorescent au point que je le pris un instant pour un esprit! Ses yeux ronds, comme deux planètes sidérales, ressemblaient étrangement à deux lunes où j'ape-rçus à l'intérieur des chiffres magiques. Es-tu celui que j'attends? osai-je lui demander sans me soucier d'une quelconque traduction. Aussitôt, celui-ci fit un ronronement de satisfaction, puis ouvrit la gueule et me dit : Je suis le chat bleuté, le fils du chat botté et seuls mes yeux pourront te dire la vérité! Et si tu as 7 vies comme moi, regarde les et tu sauras quelle vie tu es en train de vivre, sachant que tu connaîtras seulement la vérité au bout de la septième et non à l'heure que tu le souhaiterais. A l'entendre parler ainsi, tout ceci me sembla bien farfelue, je lui fis comprendre et le priai de m'en dire un peu plus sur mon tyrolien à bretelles. Mais cet homme le connais-tu? lui lançai-je à la gueule. Etrangement, il refusa de me répondre en position-nant ses yeux face à moi où j'aperçus le chiffre 3 défiler derrière le mot Vie. Quoi, j'en suis seulement qu'à ma troisième vie! lui lançai-je furieusement déçu de ne pas connaître la vérité sur mon tyrolien, mais dans 4 vies exactement! Le chat bleuté, surpris par ma réaction, se mit en colère et me griffa la main avant de dis-paraître comme il était apparu. En regardant ma main blessée, où un liquide bleu fluorescent s'écoulait, je compris aussitôt ma maladresse de vouloir connaître la vérité avant l'heure. Avant de redescendre dans la salle, retrouver les convives, je me bandai la main avec un morceau de soie arraché à une volière recouv-rant un landau d'enfant. Je ne sais pas pourquoi, mais je tenais absolument à goûter à la triple mousse au choucoulat qu'on m'avait parlé sur la car-te. En redescendant le grand escalier, j'eus l'honneur d'apercevoir en contre bas, le Cardinal des 7 lieues assis dans son large fauteuil princier. Etrangement, c'était un enfant portant une calotte sur la tête et vêtu d'une robe rouge vermeille. Ce dernier était en train de manger avec les autres enfants et lui plus précise-ment un pâté en croûte à la mode des 7 lieues. Ah voilà une personne de goût! lancai-je avant de rejoindre les convives qui s'empiffraient sans aucune culpabilité. Curieusement, en me jetant comme un affamé sur ma triple mousse au choucoulat, j'avais la drôle sensation d'assister à un banquet organisé par des morts dont j'étais, me sembla-t-il, l'invité surprise, bref, un privilège qu'on avait bien voulu m'accorder à titre de poète. Car quoiqu'on pût en penser, je sentais parfois leurs regards se tou-rner vers moi et me dire : Vois poète comme nous sommes heureux de vivre dans cet au-delà! et va dire aux vivants que dans ce royaume des fêtes perpétuelles les attendent et qu'ils arrêtent de pleurer sur leur sort de petits mortels! Enthousiasmé par cette joyeuse perspective d'une vie éternelle après ma mort, je m' attaquai à ma deuxième triple mousse au choucoulat, au point de faire éclater de rire tous les convives autour de la table qui m'encouragèrent par des applaudissement a en avaler une troisième, bref, une triple triple mousse au choucoulat qui je savais allait m'achever au coin de la table. Tel un pari sur l'inconnu, je la gobai comme un oeuf et m'éndormis au bord de la table comme un enfant bienheureux! Le lendemain matin, en me réveillant, je m'aperçus qu'il n'y avait plus personne autour de moi! Et la grande salle, où s'était tenue hier soir le banquet, était désormais vide. Très perturbé, je me demandai si tout cela n'avait pas été beau un rêve? Sur les tables tout avait été mangé et il ne restait plus rien dans les assiett-es qui étaient étrangement propres. A côté de moi, mes trois coupelles qui avaient contenu mes triples mo-usses au chocolat éclataient de propreté et semblaient sortir tout droit du lave vaisselle! Vue la clarté qui inondait la grande salle du château, je devinai qu'il devait faire au dehors un temps admirable où je m'y diri-geai sans trop attendre. Sur le perron, et de chaque côté de la porte, se trouvaient deux chérubins en mar-bre blanc qui jouaient du luth. Puis descendant l'escalier du château, pour me diriger vers la fontaine du pa-rc, je constatai en me rafraîchissant le visage que la limonade s'était transformée en eau plate! Arrivé non loin des grilles du château, je remarquai que les lions d'hier soir s'étaient transformés en lion de pierre. Puis sortant de la propriété, un peu plus loin et me retournant une dernière fois, je vis le château du Cardinal des 7 lieues disparaître sous mes yeux! Un instant, je crus avoir fait un voyage dans le temps, semble-t-il, à l'é-poque de la révolution Française où j'avais lu et entendu dire que les révolutionnaires, avides de vengea-nces et de richesses, avaient investi le château du cardinal de Richelieu pour le dévaliser, au point qu'ils le démontèrent pierre par pierre pour construire leurs propres habitations un peu plus loin! Après la disparition du château des 7 lieues sous mes yeux, rien ne pouvait mieux me faire sentir que j'étais proche de mon but et du pays extraordinaire où vivait ma mère dans une joie bienheureuse. Suivant le sentier escarpé pour aller rejoindre son village natal, je vis soudainement le ciel se changer en un blanc éblouissant à m'en faire mal aux yeux pendant un instant. Autour de moi, le paysage se tranforma aussitôt en noir et blanc comme dans un vieux film d'avant guerre. Inquiet sur le sens que cela pouvait signifier, je suspendis ma course en m'asseyant près d'une borne kilomètrique indiquant comme par hasard le kilomètre 7! Bien que j'en soupço-nnais la raison, je ne voyais toujours pas de clocher à l'horizon, mais en contre bas une sorte de bâtiment ou d'usine désaffectée où étrangement, j'entendis comme un appel au secours m'y parvenir pour une rais-on inexpliquée. Mais connaissant mon coeur plein de courage, je décidai de m'y porter pour ne pas devoir oublier une seule étape de mon voyage initiatique au pays des morts. 100 mètres plus bas, je biffurquai sur la gauche en empruntant un petit chemin de verdure où j'aperçus au bout une grille d'école. Tiens donc, une école! m'écriai-je surpris d'en trouver une sur mon chemin vu que je n'avais jamais aimé les institutions et en particulier l'école républicaine qui m'avait laissé un goût amère dans la bouche durant mon enfance. M' avancant avec l'angoisse d'un jeune écolier, qui avait été martyrisé par ses instituteurs et professeurs, j' espérais n'en rencontrer aucun pour qu'il ne me fasse pas à nouveau la leçon. Marchant à pas de tortue et de tortures vers la grille d'entrée, je souhaitais de tout mon coeur voir l'école fermée pour des raisons étra-nges et farfelues d'incendies ou d'inondations ou peut-être de vacances scolaires, afin d'évacuer mes ang-oisses d'enfant martyrisé par l'Education Nationale. Avec un courage exemplaire, j'ouvris les grilles de l'éc-ole et pénétrai à l'intérieur où j'aperçus au milieu de la cour, non pas une bande de méchants garnements, mais un enfant tout seul comme mis au piquet, tête baissée, portant des culottes courtes et des sabots rembourrés par de la paille. C'était beau et triste à la fois! pensai-je en me remémorant ma triste enfance. Avait-il été puni par ses professeurs? me demandai-je inquiet sur son triste sort ou bien s'amusait-il tout seul en imaginant dans sa tête des voyages fantastiques au pays des fées? A peine avais-je fait un pas dans sa direction que celui-ci me lança un grand sourire chargé de cette amitié enfantine que seuls les enfants au coeur pur savent exprimer sans aucune honte sachant qu'elle ne sera jamais trahie par un des leurs. Me rejouissant de cette nouvelle amitié, je courus vers lui comme un enfant aux ailes d'or pour le saluer et lui demander la raison de son appel à l'aide. En me serrant la main, il me dit : Je m'appelle le grand Meaulnes! A le voir, il paraissait plutôt grand pour son âge; mais vu la maigreur de ses jambes, que recouvrait de hau-tes chaussettes à carreaux jusqu'en dessous les genoux, cela ne pouvait pas trahir son âge réel qui devait être dans les15 ou16 ans maximum. Moi, c'est Patrick! lui lançai-je amicalement en constatant que sa main était glacée comme la mort, alors qu'il venait tout juste de la sortir de ses poches! Mais ne voulant point lui faire remarquer et le mettre mal a l'aise, je lui dis : Si tu veux, tu peux m'appeler Patou. D'accord, Patou! me dit-il comme s'il s'adressait à un gros chat. Puis cognant ses lourds sabots contre le sol gelé de la cour et se frottant les mains l'une contre, il s'empressa de me dire : Allons, vieux pote, nous réchauffer à l'intérieur! Tu ne peux pas savoir comme j'ai hâte de te faire visiter ma classe avec sa douce chaleur au feu de bois. Curieusement, il posa sa main glacée sur mon épaule comme pour y chercher un peu de chaleur humaine, bref, celle d'un vivant qui visitait sans trop savoir pourquoi le royaume des morts et son école républicaine qui était étrangement désaffectée. Autour de moi tout était désert : la cour ainsi que le préau où un vent gla-cial poussait et amoncelait les feuilles mortes dans les recoins. Tout ceci me congela sur le moment; mais sentant chez mon grand Meaulnes comme une grosse fièvre communicative, je le suivis sans me poser de questions et malgré ses gros sabots qui tambourinaient le sol comme un gros éléphant. En traversant la cour, un souvenir me revint à la mémoire en me rappelant, avec un étrange réalisme, mes lectures de jeun-esse où le grand Meaulnes fut pour moi comme une révélation, voir un voyage enchanteur et initiatique. Mon dieu, mais serait-ce possible que ce voyage soit devenu réalité pour moi? me demandai-je en suivant les pas pressés de mon grand gaillard ressemblant étrangement à un orphelin. Orphelin de qui ou de quoi? En fait, je n'en savais rien. Sa classe se trouvait au rez-de-chaussée et, avant d'y entrer, pour une raison étrange, il tira sur le cordon reliant la cloche de l'école pour annoncer, semble-t-il, la fin de la récréation ou quelque chose s'apparentant à un rituel. A vrai dire, j'étais un peu circonspect vu que nous étions les seuls dans toute l'école pour apprécier ou désapprécier ces instants importants dans la vie d'un écolier. Mais apr-ès avoir entendu sonner la cloche, le grand Meaulnes ne put s'empêcher d'exprimer sur son visage, long et émacier, un large sourire de contentement dont la sincérité m'alla droit au coeur. Bref, j'avais hâte de res-pirer les parfums d'antan d'une classe qui avait appartenu à la troisième république française. Viens, Patou, entre le premier! me dit-il en me tenant la porte aux petits carreaux vitrés. A peine avais-je posé un pied à l'intérieur que le plancher craqua sous mes pas. Mais la première impression fut très agréable pour moi, quand je sentis la bonne chaleur du poêle me réchauffer le visage ainsi que les mains. Quant au grand Meaulnes, qui était juste derrière moi, il entra dans une sorte de vacarme avec ses gros sabots rabotant le plancher, puis referma la porte pour ne pas laisser la chaleur partir à l'extérieur. Pendant un long moment, je sentis sa présence derrière moi, comme une ombre du passé voulant absolument me faire visiter sa dem-eure enchanté. Même un instant, j'eus peur d'être emporté par mes propres doutes quant à mes capacités de poète à transcender le réel et la vie des Hommes. Mais le voyant me passer devant et mettre une bûche dans le poêle, je compris aussitôt que ses intentions étaient bonnes, bref, celles d'un ami qui souhaitait seulement être mon guide pour me faire visiter un monde où le temps s'était arrêté. Étrangement, la classe était déserte; mais ne voulant point me le faire remarquer, il me dit en se dirigeant vers un placard : Patou, installes-toi là où tu veux! Moi pendant ce temps là, je vais remplir les encriers". Sachant que je n'avais jam-ais apprécié l'école, non pour son savoir dispensé, mais pour la cruauté de ses élèves et de ses profess-eurs, je choisis une place non loin du bureau de l'instituteur où la chaise était vide! Excellent choix! me dit-il en me déployant un large sourire. Ah, je vois bien que tu n'étais pas un si mauvais élève que tu le prétends, petit filou, Ah!Ah!Ah! ria-t-il Quelque peu étonné par son expression, je lui dis : Youhais, tu as peut-être raison! tout en le regardant remplir avec application les encriers des bureaux d'écolier. A droite du bureau de l'instituteur était accrochée au mur, une carte de France montrant en couleur pastelle ses régions et ses cours d'eaux principaux. De l'autre côté, celle des départements délimités par des traits en pointillés et, posée juste à côté, une longue baguette en bois servant aussi bien, je pense, à faire les cours qu'a battre les élèves indisciplinés. Je ne vous cacherai pas que tout ceci me causa quelques sueurs froides sur le moment. Après que le grand Meaulnes eut fini de remplir tous les encriers, il alla s'asseoir devant un grand tableau noir, situé près de la fenêtre, où il était écrit à la craie blanche : Mardi 22 Septembre1914. Sur le coup, je ne compris rien à cette date. Mais quand je le vis pleurer à chaudes larmes à son bureau, je fus saisi d'une grande ém-otion et compris à l'instant le pourquoi de son appel à l'aide. En quelques enjambées, j'allai m'asseoir à ses cotés et le pris dans mes bras chaleureux pour le réconforter. Puis levant ses yeux voilés vers moi, il me dit : Sais-tu ce que signifie cette date pour moi, Patou? Oui, je le crois bien, malheureusement! je fus obligé de lui avouer en me saisissant soudainement de son drame qui racontait l'histoire du grand Meaulnes dont la date écrite sur le tableau indiquait la mort de son auteur, un certain Alain-Fournier. Alain-Fournier! lui lanç-ai-je du bout des lèvres. Oui, me dit-il, mais comment le sais-tu? Es-tu magicien pour savoir ces choses? m' interrogea-t-il avec des yeux chargés d'espérance( à quoi pensait-il exactement à ce moment, j'en savais rien). Ne pouvant me soustraire a ses questionnements tout à fait légitimes, je lui avouai que j' étais poète, un poète aux ailes de géants qui pouvait survoler les choses du temps, parce que Dieu lui avait donné la vue perçante d'un l'aigle et l'ouïe fine d'un éléphant. Oh que c'est beau un poète dans le ciel! lança-t-il sub-itement en jetant un regard enflammé vers le bureau vide de son instituteur. Mais qui est Dieu? me dema-nda-t-il soudainement. Mais où loge-t-il? réitéra-t-il en ne quittant pas des yeux le bureau vide de son instit-uteur. A cet instant, je compris en tant que poète qu'il m'était impossible de lui dire la vérité. Parce que je savais en toute lucidité que le grand Meaulnes était l'unique et dernier roman d'Alain-Fournier dont la mort prématurée durant la guerre de 14-18 avait laissé Augustin, dit le grand Meaulnes, orphelin à tout jamais. Moralement, je ne pouvais pas lui annoncer qu'Alain-Fournier n'avait jamais été son instituteur( alors qu'il le croyait dure comme fer), mais qu'il était son créateur, le maître de ses jours! En le regardant, une dernière fois dans les yeux, je compris son immense douleur de devoir errer éternellement dans sa classe où le te-mps s'était comme arrêté. Et chaque jour, le grand Meaulnes, tel un rituel immuable, attendait au milieu de la cour un improbable visiteur du temps peut-être un écrivain ou un poète, puis irait s'occuper du feu, remplirait les encriers, puis irait pleurer devant le grand tableau noir où il était écrit à la craie blanche : Monsieur Alain-Fournier, mort pour la France le 22 septembre1914! En fait, pour ne rien vous cacher, j'étais très embarrassé de le laisser dans une telle situation. Mais ayant lu dans ma jeunesse l'oeuvre d'Alain-Fournier( où son auteur allait marier Augustin, dit le grand Meaulnes à Yvonne de Galais qu'il avait rencontré au cous d'une fête immémorable dans la forêt enchanté de la Solo-gne), je pouvais aussi le consoler de ce côté là et lui dire qu'un jour lui aussi connaîtra l'amour et ses res-ponsabilités, ce que ma fonction de poète me permettait de faire. Mais ne voulant point trahir ou dénaturer le tableau que j'avais devant moi, je décidai de ne rien lui dire. Et puis, je ne me sentais pas la malhonnête-té de prendre la place de son meilleur ami, François Seurel, qui l'aidera à retrouver sa fiancée avec qui il se mariera pour le meilleur et le pour pire. Étrangement, j'avais le sentiment que l'oeuvre d'Alain-Fournier était l'oeuvre promonitoire d'un jeune homme( terminée en 1913) qui avait senti avant l'heure la catastrophe arri-ver avec la guerre de 14-18 pour toute une génération de jeunes hommes, la sienne. Et que la description du mariage raté de Frantz( bizarrement, un nom allemand : un mariage impossible entre la France et l' Allem-agne?) dans le roman n'était pas si anodin qu'il en paraissait de même que cet amour soudain pour cette jeune fille rencontré pendant cette fête avorté où tout semblait lui échapper pour des raisons mystérieuses. Bref, il semblait s'exhaler de ce roman promonitoire comme un parfum de regret ou comme le sentiment d' arriver "après la fête" pour toute une génération qui allait être précipitée sans aucun ménagement dans l' horreur de la guerre et dans la grande boucherie! Une oeuvre posthume sans aucun doute pour lui et pour toute une génération de jeunes gens qui sera fauchée, comme disent les poètes, au joli temps des fleurs et ne connaitront pour ainsi dire jamais l'amour ni la joie de fonder une famille! Bref, un drame pour la socièté française et pour la socièté européenne où Alain-Fournier et beaucoup d'autres( des millions) ne reviendr-ont pas vivant. En regardant Augustin, penché sur son bureau, la tête entre les mains, j'avais un peu pitié de lui, car je n'avais pas suffsamment de courage pour le chasser de sa classe et lui dire : Allez, mon grand gaillard, il est temps pour toi maintenant de vivre! En fait, je trouvais qu'il n'était pas si malheureux que cela dans sa classe où malgré tout, il était bien au chaud à respirer les parfums d'antan si rassurant. J'avais le sentiment que le grand Meaulnes, enfermé dans sa classe, ressemblait étonnement à la France d'aujourd' hui, bref, à celle des instituteurs et des professeurs où l'odeur de la morale, de la colle et de l'encre rythmait encore la socièté française et ses éternels écoliers. Et je me demandais même, si cette France idéaliée, vénérée, seulement par ses meilleurs élèves, quoique pas par les plus intelligents, ne s'était pas cloitrée entre les murs de sa classe, bien au chaud, par peur de l'avenir où l'on punissait rituellement les mauvais élèves et recompensait les premiers de la classe par des bons points? Bref, une socièté complètement arc-haïque, composée en grande partie de fonctionnaires qui avait désigné par avance leurs futures victimes : les cancres, les marginaux, les chômeurs, les voyous, les terroristes, comme de mauvais élèves qui n'ava-ient jamais voulu apprendre leur leçon. Et si la France fabriquait elle même ses monstres, je me de mand- ais curieusement? Et si elle en était la grande responsable, la république le reconnaitrait-elle? En fait, tou-tes ces intuitions me semblaient tout à fait justifiées, quand je regardais retrospectivement mon parcourt d' écolier martyrisé par l'Education Nationale pour des raisons obscures de non intelligence républicaine! Etra-ngement, dans ces classes obsolètes, deux génies s'opposaient férocement dans le crâne des enfants : le génie de la république contre le génie naturel des enfants. Et par ma propre expérience, je savais que mon génie de poète et de rêveur avait été renversé dès sa plus tendre enfance par le génie de la république. Mais je le sentais de jour en jour se reléver en moi, non pour mettre la république à genoux, mais seulement pour lui dire que moi aussi, j'avais le droit d'exister! Je ne savais pas si Augustin avait deviné mes pensées; mais à le voir reprendre des couleurs et se red-resser fièrement sur sa chaise, il ne semblait pas prêt à sortir de sa classe pour affronter la vraie vie où, apparemment, celle-ci lui faisait horriblement peur. Mais pris par le remords de le laisser tout seul dans sa classe à devoir entretenir le mobilier scolaire ainsi que la propreté, je décidai de rester à ses côtés durant trois longues années( qui ne furent point ennuyeus-es pour moi, je vous l'assure), mais fortes intéressantes, quand vous apprendrez que nous fûmes visités par d'étranges personnages plus ou moins farfelus. Bref, par des écrivains, des poètes, des historriens, des journalistes et même des individus qu'on pourrait facilement traiter de fous en ayant chacun, semble-t-il, une raison d'être là. Ainsi dans ce tableau fort disparate, je fus témoin de toutes leurs folles tentatives pour essayer de le sortir de sa classe, qui était devenue pour lui une vraie tombe. Malheureusement des tenta-tives qui furent vaines devant le caractère fort têtu et pugnace de notre cher Augustin élevé au "grain"par l'école républicaine. Pour entrer plus profondément dans les détails, je fus témoin un jour d'une disctution fo-rte enflammée avec un écrivain-visiteur qui tenait absolument à poursuivre l'oeuvre d'Alain-Fournier en écri-vant la suite du Grand Meaulnes, ce qui l'avait mis dans la plus grande fureur! Moi assis au fond la classe, j'avais suivi cette discution avec le plus vif intérêt sans pour autant me retenir de rire, quand il lui proposa de le sortir de son marasme, par exemple, en ressuscitant Alain-Fournier de son charnier de Verdin! Augus-tin, pendant un instant, fut séduit par cette proposition fort généreuse de l'écrivain, mais refusa d'admettre que son instituteur pût être la victime de la république française! Bref, à chaque fois que l'écrivain lui prop-osait une bonne idée, notre grand gaillard d'Augustin montait aussitôt sur ses grands chevaux et lui disait qu'il était le seul héritier d'Alain-Fournier et qu'il ne laisserait jamais personne poursuivre ou dénaturer son oeuvre. L'écrivain, désabusé par de tels propos, lui demandait pourquoi il s'entêtait autant, alors que l'oeu-vre du maître de ses jours ne demandait qu'a être poursuivie le plus honnêtement possible par un auteur moderne? Mais celui-ci répondait à chaque fois en balançant la tête, de droite à gauche, pour lui confirmer son refus ou d'admettre un quelconque changement dans son histoire ou sa destinée. A vrai dire, j'étais pa-rfois indigné par son étroitesse d'esprit. Mais bon, il semblait si heureux dans sa classe où tout était bien rangé, comme si son instituteur venait tout juste de la quitter. Quelques fois, il avait l'outrecuidance de lais-ser seul son invité pour aller faire ses besoins dehors, non loin du préau, où l'odeur de l'urine imprégnait les murs. Par la fenêtre, je le voyais faire ensuite le tour du propriétaire, puis donner un coup de balai par-ci par-là dans la cour, puis nettoyer les bancs où des feuilles mortes s'étaient déposées, puis s'aventurer jusqu'à la grille pour voir s'il n'y avait pas un nouveau visiteur, bref, le temps de faire endurer les nerfs de son invité. Puis satisfait de s'être dégourdi les jambes et malgré le froid qui persistait, il rentrait dans la cla-sse et, sans lui adresser la moindre parole, mettait une bûche dans le poêle tout en sifflant un air guilleret. L'écrivain, offusqué par tant d'indifférence à son égard, mais plein d'imagination, ne comptait pas baisser les bras devant cet élève récalcitrant à ses idées modernistes pour le sortir de son histoire en cul de sac. Augustin, est-il possible de vous parler sérieusement? lui demanda-t-il en se levant subitement pour poser ses fesses sur le bureau en toute décontracttion. Augustin, gêné qu'on pût s'asseoir ainsi sur les tables, le regardait avec étonnement et partit exprimer son indignation en allant ouvrir les fenêtres afin de dissiper la fumée du poêle qui s'était accumulée au plafond. Un instant, l'écrivain le suspecta même de perversité à son égard en souhaitant qu'il attrapa la mort pour ensuite s'en débarrasser et le lassez tranquille avec tous ces changements qui bousculaient sa vie quotidienne. Après qu'il eut bien ventilé la classe pour montrer à son hôte sa présence indésirable, l'homme de lettres, désabusé, se leva pour faire les cents pas, puis mon-ta sur l'estrade pour aller s'asseoir à la place de son instituteur! Augustin, impressionné par l'audace de l'écrivain, ne put alors que se résigner à l'écouter du haut de sa chair, en remontant ses chaussettes et ses bretelles pour être plus présentable devant l'autorité. Mon cher Augustin, dit l'écrivain devenu professeur des écoles, j'ai bien peur que vous ne m'ayez pas bien compris, quand je vous proposais de ressusciter votre instituteur. Ah oui? s'écria-t-il étonné qu'on puisse revenir sur ce sujet. Oui, mon cher garçon et vu vo-tre hésitation à me laisser poursuivre son oeuvre, je vous proposerais donc de collaborer avec moi. Oh oui, dit comme ça, je ne serais pas contre, répondit Augustin, mais sans pour autant être convaincu par la dé-marche. Mais au juste qu'attendez-vous de moi? lui demanda-t-il quelque peu inquiet sur les nouveaux dev-oirs de son professeur. Bref, je comptais sur vous pour écrire la suite du Grand Meaulnes que j'intitulerais : le retour du Grand Meaulnes. Alors qu'en dites-vous, mon jeune garçon? lui demanda-t-il d'un air euphorique Oui, c'est bien, dit-il, mais malheureusement, je n'aurais pas le talent d'écrire aussi bien que mon instituteur, qui lui seul connaissait les tenants et les aboutissants de mon histoire ou de ma destinée. Oui, cela est très juste, mon cher Augustin, dit l'écrivain qui connaissait parfaitement l'art du roman où la vie intime de l'auteur était étroitement liée à ses personnages. Mais si vous tenez absolument que mon instituteur ressuscite par-mi les vivants, grâce à votre imagination fabuleuse, je ne m'y opposerais pas. Et j'aimerais bien dans ce cas qu'il sorte triomphant de la grande guerre et obtienne la plus haute distinction militaire que la république puisse offrir à ses héros, bref, la croix de guerre! Sans oublier, une chose importante à mes yeux, dit Augu-stin emporté par le rêve d'une nouvelle vie, que son roman, le Grand Meaulnes, obtienne le prix Goncourt ou le prix de l'académie française, ce qui serait déjà une bonne chose pour commencer, hum? L'écrivain, assis au bureau de l'instituteur, semblait rêveur devant les progrès d'Augustin en esquissant un sourire de contentement, sachant que lui seul connaissait véritablement le passé d'Alain-Fournier, qui ne fut point hér-oïque, comme on aurait pu le penser pendant la guerre, mais affligeante pour lui et pour la France qui ne da-igna même pas rechercher son corps parmi ses camarades tombés dans la boue des tranchées après la guerre! Parce qu'une rumeur infectait ses états de services où, le lieutenant Alain-fournier incorporé dans la 22 éme compagnie dans la Meuse à Dommartin-la-montagne, avait parait-il tiré sur une ambulance alleman-de venue évacuer des blessés! Bref, un destin pas du tout glorieux pour Alain-Fournier qui était parti à la guerre sans avoir obtenu le prix Goncourt en 1913, mais Marc Elder pour son roman : Le peuple et la mer. Laissant ainsi son oeuvre à la postérité et son personnage d'Augustin orphelin à tout jamais où tout écrivain digne de ce nom ne pût laisser cette oeuvre à l'abandon, mais la continuer pour qu'Alain Fournier puisse avoir un destin honorable de même qu'Augustin une vie de famille heureuse. Car l'enfant qu'Yvonne de Ga-lais lui donnera naîtra prématuré et déformé par une étrange maladie qu'on ne saura pas diagnostiquer à l'époque, mais dont il sera incapable de s'en occuper (une image qu'Alain-fournier voulut donner à sa vie malheureuse ou peut-être au destin de la France?). Voyant hésiter le jeune garçon à lui dire un oui franc et sincère, l'écrivain partit aussitôt vers le tableau, situé près de la fenêtre, prit une éponge et commença à effacer la date fatidique de la mort d'Alain-Fournier écrite à la craie blanche. A peine avait-il commencé à effacer la moitié de la phrase qu'Augustin poussa un horrible cri et courut vers le tableau où il poussa vio-lemment l'écrivain au sol! Puis avec fureur prit la craie pour réécrire ce qu'il venait d'éffacer. Au sol, l' écrivain gémissait de douleurs tant physiques que morales et sentit que son heure était venue de partir. Sans dire un seul mot, il se releva avec toutes les peines du monde, puis tituba jusqu'au seuil de la porte où il se jura de ne plus jamais revenir et de vouloir réécrire l'Histoire désormais institutionnalisée. En assistant, assis au fond de la classe, à ce tableau désopilant de l'écrivain d'imagination et du conservatisme effréné d' Augustin, j'eux pitié en vérité pour les deux. Car en tant que poète, seule la vérité comptait pour moi et ma-lheureusement l'audace de cet écrivain me parut bien farfelue ainsi que l'entêtement d'Augustin qui montrait un réel manque de courage pour aller vers la vie et la vérité. Il est vrai aussi, en tant qu'homme sensible, j' aurais pu aider l'écrivain à se relever. Mais le faire eut été considéré par Augustin comme une trahison de ma part. Et puis le relever pour le faire sortir dehors afin qu'il prenne l'air et retrouver ses esprits, comme une complicité dont je ne me sentais pas le courage. Après cet incident fâcheux et douloureux pour notre écrivain, je le vis par la fenêtre avec sa grande écharpe tituber dans la cour pour rejoindre la grille de l'éco-le. A aucun moment, je le vis jeter un coup d'oeil en arrière et n'eut même pas la politesse de refermer la gr-ille derrière lui. Augustin, ayant vu les mêmes choses que moi, partit aussitôt la refermer. Par la suite, nous reçûmes de nouveaux écrivains pour certains avec des dossiers pleins les bras et d'autres équipés seule- ment d'un stylo et d'un carnet de notes. Pour ne rien vous cacher, les écrivains dit classiques eurent beauc-oup de succès auprès d'Augustin. Car ces derniers, n'ayant aucune imagination sans une montagne d'ar-chives bibliothècaires, lui parurent plus sûrs pour explorer l'univers d'Alain-Fournier. Même certains avaient apporté avec eux des tonnes de documents sur la Sologne comme pour le séduire. Ici nous avions affaire à de vrais professionnels de la littérature qui ne se trompaient guère sur les ambitions d'Augustin, qui appara-mment souhaitait élever un monunent à la mémoire de son instituteur. Bref, toute la profession était d'acc-ord et à partir de ce jour, tous ces écrivains eurent comme une place de choix dans la classe, ce qui mit celle-ci dans une ambiance studieuse, mais peu amusante pour le poète que j'étais. Mais comme j'avais promis de rester le plus longtemps possible auprès de mon grand gaillard, je suivis ces discutions, alors très intellectuelles pour moi, comme une façon d'occuper mon temps, non loin du poêle à bois. Plusieurs fois, le projet d'une biographie d'Alain-Fournier fut suggéré au Grand Meaulnes que celui-ci ne put qu'approuver en se laissant questionner durant des jours et des nuits par ces gens de lettres. Tout ceci fut bien évidemment recueilli sur des documents officiels et emporté dans le monde des vivants afin de faire, non pas une biogr-aphie, mais plutôt une mortographie pour être franc avec vous. J'avais calculé parmi ces écrivains que 60% d'entre eux étaient des fonctionnaires, ce qui ne me choqua peu pour ce genre de recherche ne demandant aucune créativité à ses auteurs, mais beaucoup de savoir documenté. Après le passage très ennuyeux de ces personnes dans la classe, nous reçûmes des écrivains de romans policiers, de thrillers et de science-fictions. Pour ne rien vous cacher, mon cher lecteur, ce fut un délire total. Car certains voulaient entrepren-dre une enquête policière pour retrouver le corps de l'instituteur sur le champ de bataille( où d'après les sou-rces, on avait retrouvé des ossements dans un charnier à Dommartin-la-montagne, mais sans pouvoir prou-ver s'ils étaient les siens, car on avait pas encore fait les analyses ADN!). Un autre huluberlu voulait abso-lument que l'instituteur ait été enlevé par les Allemands, puis torturé durant des jours et des nuits afin qu'il avoue un soi-disant secret d'Etat où un trésor en lingots d'or se cachait! Puis enfin, l'auteur de roman de science-fictions, faire d'Augustin un extra-terrestre venue d'une planète lointaine dont le vaisseau spatial était garé dans la cour de l'école et n'attendait qu'à redécoller! Tout ceci nous fit bien évidemment beaucoup rire. Bref, ces derniers repartirent sans avoir réussi à déloger mon grand gaillard de sa classe. Après six mois sans aucune visites, nous vîmes enfin des gens sérieux franchir la grille de l'école. C'étaient des hist-oriens a la mine grave et solennelle qui souhaitèrent s'entretenir avec Augustin pour graver dans le marbre, comme on dit, la vie d'Alain-Fournier. Ce jour là, Augustin fit le grand ménage dans la classe et dans la cour auquel je participai non sans traîner des pieds. Il faillit même dérouler le tapis rouge pour recevoir ces pers-onnes adorées par les institutions, mais n'en trouva aucun dans les placards de l'établissement, puis remit plusieurs bûches dans le poêle afin de ne pas devoir interrompre la discution avec ces hommes illustres. Comme on devait s'y attendre, l'historien prit la place de l'instituteur et commença à faire la biographie d' Alain-Fournier et bien évidemment sous le contrôle et l'oeil vigilant de son fils légitime, le grand Meaulnes. Satisfait par cette mise en place toute naturelle de l'autorité, il approuva aussitôt par un signe de la tête en s'asseyant en face avec un respect qui me parut un peu démesuré pour la tâche si banale qu'il avait à acc-omplir, selon moi. Assis au fond de la classe, j'hésitai entre le sarcasme bruyant et le silence hypocrite. Mais après une courte réflexion, je décidai de me réfugier dans mes pensées où étrangement, je n'arrivai pas à comprendre pourquoi( bien que doué pour parler aux morts), il m'était impossible d'entrer en communi-cation avec Alain-Fournier. Pendant que l'historien écrivait sur le tableau les grandes dates qui avaient mar-qué la vie de notre malheureux instituteur, j'interrogeai mes muses sur le silence abyssal de ce jeune hom-me qui apparemment en voulût terriblement à la république française de l'avoir trahi en le laissant pourrir dans la boue des tranchées! Au point que son corps s'était mêlé avec celui de ses camarades où l'on ne savait plus qui était qui. Bref, c'était devenu un tas d'ossements qui formait désormais le mystérieux Soldat Inconnu qui arrangeait bien les autorités de la république réduisant ainsi les frais d'obsèques nationales. Ainsi, je compris que ce silence abyssal d'Alain-Fournier était dû à ce grand labourage des corps où toutes les voix s'étaient mélangées les unes aux autres répétant les mêmes choses inlassablement sans distin-ction de personne, mais dont le bruit assourdissant cachait toutes les conversations intimes et les illusions perdues. En revenant à moi, je remarquai que le tableau était entièrement recouvert de dates et d'évèneme-nts vécus par notre célèbre instituteur qu'Augustin avait recopié sur son cahier d'écolier. Ayant toujours eu un goût pour l'Histoire, je ne pus m'empêcher de regarder le tableau où j'appris qu' Alain-Fournier s'appelait en vérité Henry-Alban Fournier, né le 3 Octobre 1886 à Chapelle-Angillon dans le Cher. Ses parents étaient tous les deux instituteurs et c'était dans la classe de son père qu'il avait appris à lire, à écrire et à compter, sans oublier l'art de calligraphier les lettres de la langue française. A suivre... |
Le cadeau
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Un jour, alors que j'étais assis dans mon salon à regarder tristement la pluie tomber derrière mes fenêtres et ne trouvant rien à faire pour dissiper mon éternel ennui, il me vint une étrange idée de vouloir enlever un enfant! Oui, je sais, une folle idée qui pourrait bien vous surprendre voir vous choquer, mon cher lecteur, si vous ne lisez pas la suite de mon histoire, peu banale, il faut le dire. Mais une folie parfaitement justifiée par moi même, quand vous apprendrez que cet enfant, je le destinais à ma voisine dont la vie était d'une déso-lante tristesse avec la chance d'avoir une cloison commune avec son appartement. C'était une femme sit-uée entre deux âges qui vivait seule sans enfants, sans mari ou petit ami qui me faisait souvent pitié quand je l'observais à travers un petit trou que j'avais percé dans la cloison. Parfois, je me demandais si ce n'était pas mon terrible ennui qui me poussait à entrer dans la vie des gens sans leur accord ou peut-être à une perversion dont je ne connaissais pas l'origine liée à un traumatisme dans mon enfance? En fait, je ne pou-vais pas me prononcer sur ces choses si personnelles qui sans elles ma vie aurait été un vide sidéral en termes d'émotions, bien évidemment. Ainsi chaque jour, je l'observais vivre dans son intimité qui entre nous était d'une morbidité exemplaire qui me laissait parfois sans voix, quand elle avait un grand coup de déprime au point de ne plus faire sa vaisselle, son ménage, vider ses poubelles durant des mois! Et que dire de ses repas pris toute seule dans sa cuisine où même un chat eut pitié pour elle? Sans parler de ses perversités sexuelles, quand en mal d'amour ou en chaleur, elle se frottait contre les meubles, prenait un rouleau à pati-sserie puis se le passait entre les cuisses pour atteindre la jouissance sans parler des autres ustensiles de cuisines qu'elles employaient comme des instruments de tortures! Faut dire aussi qu'elle n'était pas très belle et que son état visible d'abandon pouvait bien expliquer ce côté pervers de sa personne, mais aussi par son côté très lugubre dans sa vie intime. Mais revenons à notre histoire, peu banale, mon cher lecteur. Car bien que mon idée d'enlever un enfant put paraitre immorale pour la plupart des honnêtes gens( alors qu'elle était pour la bonne cause), elle n'en restait pas pour le moins périIlleuse à réaliser. En pensant un peu naïvement qu'il me suffirait d'aller l'enlever dans une neurserie, comme on enlève un colis à la poste ou un paquet de lessive au supermarché( mais dont l'opération se révélait d'une énorme complexité en devant me faire passer pour un infirmier auprès des gens du personnel qui se connaissaient tous!). Mais après mûres réflexions, et ne voulant prendre aucun risque inutile, j'abandonnais cette idée farfelue pour aller tout bêtement l'enlever dans une maison voisine se trouvant au rez-de-chaussée dont la mère de famille laissait sou-vent ses fenêtres ouvertes ainsi que son enfant sans surveillance. Après avoir repéré méticuleusement les lieux pendant plusieurs jours sur son voisinage et sur ses allées et venues, je n'eus aucune difficulté pour m'emparer de son enfant en le glissant dans un sac en coton, puis sous mon grand manteau. Habitant à 3 rues de là, il ne m'a fallu que quelques minutes pour rejoindre mon appartement où personne ne m'avait suivi ni reconnu, sinon on aurait vite lancé l'alerte d'une disparition dans tout le quartier! Pour éviter le moin-dre soupçon auprès de mon voisinage, je gardais l'enfant enfermé dans ma chambre pendant un bon mois en attendant que l'affaire se dissipe. Telle une bonne mère de famille, je le nourrissais bien, lui achetais qu-elques joujoux pour occuper son temps, le douchais etc, bref, je lui donnais tout ce qu'il désirait pour ne pas qu'il pleure et qu'il éveille le moindre soupçon dans l'immeuble. Sentant le moment de passer à l'action et de mettre mon plan en oeuvre, un soir, je mis l'enfant dans une boite en carton en la recouvrant d'un beau pa-pier cadeau et le tout entouré d'un ruban doré pouvant laisser croire à un cadeau de Noël, puis je le dépo-sai sur le pas de porte de ma voisine. Grâce au petit trou, que j'avais percé à travers ma porte, j'espérai bien goûter au spectacle que j'avais moi même organisé, non pas seulement pour mon seul plaisir, comme vous l'auriez compris. Je vous avouerai, mon cher lecteur, que la surprise fut bien au rendez-vous, quand entendant soudainement les cris de l'enfant venir de son palier, ma voisine ouvrit furieusement sa porte en regardant un coup à gauche puis à droite pour essayer de savoir d'où pouvait venir ses vagissements. Et quand les cris de l'enfant reprirent dans la boite, elle comprit aussitôt d'où ils venaient, bref, de ce paquet cadeau qui avait été déposé sur son palier. Un instant, elle crut à un miracle, comme si dieu avait entendu son désir de maternité qui jusque là n'avait jamais été exhaussé ou comblé. Les yeux hallucinés et le geste plein d'amour, elle se baissa pour l'ouvrir en dénouant tout d'abord le ruban, puis déchira délicatement le papier cadeau. En ouvrant la boite, elle aperçut soudainement le petit bambin qui, encore emmayoté dans ses langes, lui lançait ses bras chargés d'amour, comme en quête d'une mère aimante. A travers mon trou, j'observai tout ce beau spectacle se dérouler sous mes yeux à m'en faire couler des larmes de crocodiles. Troublés par mes pleurs ainsi que par ceux de ma voisine, qui ne pensait pas trouver un si beau cadeau au pied de sa porte, j'avais peur qu'elle soit surprise par ses voisins qui ne manqueraient pas alors de donner l'alerte et voir ainsi mon rêve jeté à l'eau. Pour la forcer à rentrer chez elle, afin qu'elle garde cet enfant pour elle, je donnai volontairement un coup de pied dans ma porte, ce qui la fit rentrer aussitôt chez elle avec cette peur qu'on découvrît son secret dont j'étais à l'origine le créateur et le seul témoin! A suivre...
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Le clochard de la pensée
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Un bourgeois pourrait se dire en lisant mes textes : mais ce type doit avoir un grain et apparamment des problèmes existentiels pour accumuler autant d'écrits sur lui-même, sur les Hommes et sur la société ou être carrément "fauché" pour s'en prendre à ses semblables qu'il semble mépriser royalement. Honnêtem-ent, je lui dirai qu'il n'a pas entièrement tort et qu'il est vrai que je suis fauché en ce moment! Pour lui app-orter plus de precisions, je lui dirai sans aucune honte que je suis un clochard de la pensée( car malheureu-sement, je ne suis pas Socrate( qui était riche) et accumuler des textes que j'écris moi même fait partie du syndrôme du clochard qui, ayant peur du vide et de la solitude, accumule chez lui tout un bric à brac d'objets trouvés dans les poubelles et moi en l'occurrence dans les poubelles de la pensée. A ce propos, j'ai une petite anecdote a vous raconter où un jour, j'ai été invité par un couple d'amis qui était en voie de clocha-rdisation; mais les connaissant depuis assez longtemps, je n'ai pas osé refuser leur invitation( grosse err-eur de ma part!). Bien évidemment, je ne vous parlerai pas du très mauvais repas auquel j'ai eu droitt ce soir là ainsi que des engueulades à répétitions du couple pour une bouteille de whiksy soi-disant vidée par on ne sait par qui que j'ai dues supporter pendant toute la soirée, comme si j'étais tombé dans un asile d' aliènés! Mise à part tous ces désagréments, non prévisibles par moi-même, ce qui me surpris en entrant chez eux, ce fut de voir toute cette accumulation d'objets hétéroclites, fait de bouteilles, de journaux, de magazines, de jouets cassés etc qui occupaient le moindre centimètre carré de leur logement, au point de devoir manger sur un coin de table entre une grenouille en plâtre et une pile de journaux montant jusqu'au plafond! Jamais de ma vie, je n'avais vu autant d'objets récupérés, me semble-t-il, dans les poubelles du quartier. J'avais remarqué aussi un nombre assez impressionnant de peluches assises, comme de petites personnes, au fond du canapé et au bord des fenêtres : peluches étrangement estropiées auxquelles il ma-nquait un bras ou un oeil! Avec l'étrange l'impression d'être entré dans la petite maison des horreurs! Pour moi, il était evident que c'était sa copine, une alcoolique notoire qui, n'ayant pas d'enfants, faisait une fix-ation sur ces peluches en guise d'enfants qu'elle n'aura sûrement jamais vu son état de déchéance ava-ncée. Mon dieu quel cauchemar, je vous dis pas! Tout ça pour vous dire, mon cher lecteur, que je suis rée-llement un clochard de la pensée dont les talents sont peu appréciés par ses semblables, au point d' accu-muler sur mon site Internet des oeuvres que je créé moi-même et non des bouteilles vides, comme le faisait, mon ami, malheureusement décédé en 2012 d'une crise cardiaque à l'âge de 50 ans. Que dieu ait son âme! La seule chose dont je rêve en ce moment( en sachant théoriquement que les données sur le Web sont désormais éternelles d'après les experts en numérique), c'est que mes écrits restent et travers-ent le temps et l'espace afin de toucher les Hommes du futur qui, j'en suis sûr, apprécieront mes histoires ainsi que mes écrits. Et je devine assez facilement ce qu'ils diront de moi : Ah voilà un homme qui ne fut po-int aimé par ses contemporains, mais c'est fou comme sa pensée est claire et parfaitement comprehensible par nous tous! Mon site est comme une bouteille lancée à la mer ou, si vous voulez, en termes plus mo-dernes, un bolide lancé sur la toile Internet. Et je sais que les générations futures apprécieront ce que j'ai à leur raconter sur mes contemporains qui furent très injustes avec moi, voir méchants!
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La pensée de Dieu
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Né poète par la grâce de dieu, au sein d'une famille issue d'une grande lignée de rois et de reines, mais dé-chue par les lois injustes des Hommes, je peux sans peine m'approcher de la pensée de Dieu et vous éno-ncer clairement ses principes qui ne sont pas ceux que vous croyez : vous les humains qui n'avez jusque là que lu des livres écrits sur Lui et jamais entendu sa voix unique entendue seulement par les poètes et les coeurs purs malgré le bruit incessant de la civilisation et du grand mensonge qui lui parviennent depuis la Terre. Écoute-moi, poète! je t'en prie, j'ai des choses très importantes à te dire afin que tu les rappelles aux Hommes qui, depuis des lustres, se sont toujours trompés sur moi( en me déguisant bizarrement en vieil homme avec une éternelle barbe blanche et d'un bâton tordu pour s'aider a marcher au milieu du desert), alors que je suis tout le contraire! Parce que JE SUIS L'ETERNELLE JEUNESSE dont le coeur ne cesse de s'émouvoir en créant chaque jour le monde ainsi que tous ces acteurs qui doivent se plier à mes règles, sinon je risquerais de me mettre en colère contre eux et contre tout ce qu'ils ont entrepris depuis que je les ai enfanté par ma seule volonté. Vois, poète, comme les Hommes ont dérivé depuis vers ce mac-hinisme économique et militaire et vois maintenant leur âme pleine de monstres affreux! Oui, seigneur tout- puiss-ant, je vois également leur âme devenue noire comme la mort que seule votre puissance éternelle peut désormais laver de tous ses péchés. Poète, je t'aime bien, parce que ton coeur est pur et parle comme un enfant de dieu. Seigneur, je ne sais comment vous remercier de l'immense affection que vous me portez, moi le poète qui malheureusement n'est point aimé par les Hommes, mais seulement par vous seul. Crois-moi, tu en as bien de la chance d'être aimé par Celui dont l'amour est immense et si sagement partagé en-tre ses élus qu'il a désigné parmi des millions d'êtres sans importances. Oh seigneur, tout-puissant, je suis à vous pour toujours et ne peux écouter que vous désormais. Écoute-moi alors et va dire aux Hommes que je n'ai aucun sens de l'humour, comme ils voudraient bien le croire. Parce que l'humour procède de l'intellect et je ne suis en aucun cas un intellectuel, mais d'une sagesse bonne enfant et pleine de spontanéité. Je ne suis pas non plus un comique, parce que rire est pour moi une chose inconnue. Rire de qui ou de quoi? Tout cela me semble bien dérisoire pour moi qui ne suis jamais désespéré, comme un Homme pourrait l'être en différentes occasions de sa vie. Le rire du désespoir, je ne connais pas non plus, ni le cynisme, car per-sonne ne peut me désabuser sur ce que je fais depuis la création du monde. Même l'Homme, qui m'a sou-vent trahi, ne m'a jamais désabusé. Car je l'ai rendu mortel afin de parfaire ma création au sein du cosmos où doit régner, tel un astre incandesent, la justice universelle qui embrase mon front que je répands sur tout l'univers. Dis-leur que j'aime tout particulièrement sourire comme le soleil, quand la joie soudainement s'em-pare de mon coeur! Dis-leur aussi que je ne connais point la guerre, comme les Hommes l'entendent, ni mê- me la paix comme ils l'a définissent. Car pour moi la guerre et la paix sont des decisions prises uniquement par les Hommes, alors que l'harmonie dans tout l'univers est une decision prise par moi seul, l'être suprême que je suis qui voit tout et entend tout ce que les Hommes pensent et font ainsi que les planètes qui vou-draient par une sorte de folie sortir de leur orbite. Mais ne t'inquiètes pas, poète, je suis là pour dompter les plus récalcitrant d'entre eux en les replaçant sur leurs orbites respectives aussi bien sidérales que terres-tres, afin que ma justice règne aussi bien sur les êtres minuscules que gigantesques. Dernière chose a te dire, poète. Oui seigneur, je vous écoute. C'est la chance que tu sois toujours célibataire. Car toi qui n'a ja-mais souillé une femme, sais-tu que tu es encore dans la perfection dont j'ai créé les premieres créatures? O Seigneur, c'est me faire trop d'honneur de me dire cela, car mon état actuel de célibataire me fait passer pour un fou parmi mes semblables dont les reproches me blessent cruellement. Mais non, mais non, mon ami, ils se trompent et ils font une erreur de jugement sur ta personne. Car tu es un ange libre, comme je l'a souhaité lors de ta creation du monde. O poète, mon enfant, tu es mes yeux et mes oreilles sur la Terre! Et si je t'ai donné des ailes, c'est pour pouvoir me rendre compte des agissements des hommes et des femm-es qui, souillés par eux mêmes, sont désormais condamnés aux travaux forcés sur la Terre en portant sur leurs épaules le destin des Hommes et de la société! Alors que toi, le poète que j'ai créé pour mon seul plaisir, tu es libre sous le vent, sous la pluie, sous le tonnerre même sous les critiques injustifiées des Hom-mes! Mais je veux te rassurer en te disant que ton destin ne dépend pas de celui des Hommes, mais de moi seul. O Merci, Dieu tout-puissant! |
Une sainte vision
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Cette nuit, j'ai fait un rêve étrange où j'entendais des milliers d'enfants appeler leur maman : Maman! Mam-an! Maman! Mais quelle était au juste la signification de ce rêve pour moi? Les aurai-je enfanté par ma seule imagination et les voilà donc sans mère? Suis-je donc père par le saint esprit? Suis-je Dieu pour avoir accouché ce monde, comme la vierge Marie? Coincidence tout à fait exceptionnelle en ce 15 Août, jour de sa célébration. Le 15 Août 2015 |
Le déclin de la culture
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J'ai constaté à maintes reprises, et en dépit de mes efforts personnels, que les conversations que j'entre-prenais avec les autres étaient de moins en moins intéressantes! Et je me demandais s'il fallait s'en inquiè-ter ou bien se dire que c'était tout simplement l'évolution de la société qui nous faisait devenir moins intére-ssant, mais surtout plus bête, voir superficiel. Comprenez bien, mon cher lecteur, que je ne disais pas ça à la légère. Car tout ceci, je l'avais expérimenté moi même auprès de mes amis ainsi qu'avec des inconnus aux terrasses des cafés. Et bizarrement, je me suis souvent demandé pourquoi avec certaines connaissan-ces, pourtant de longue date, je n'ai jamais pu tenir une conversation intélligente? J'ai bien sûr analysé les raisons de ces échecs ou confrontations avec ces murs de briques qui vont très certainement vous surp-rendre, mon cher lecteur, quand vous comprendrez qu'elles découlaient d'une stratégie très mesquine qu'on appelle la malhonnêteté intellectuelle. En fait, j'ai compris, après ces longues interrogations, non moins dés-tabilisantes pour moi, que ces personnes me racontaient, en fait, toujours les mêmes choses, bref, les cho-ses qu'elles connaissaient par coeur afin de vous en mettre plein la vue, mais surtout afin de vous empêch-er de vous épanouir dans une conversation qui aurait pu être intéressante voire intelligente si le sujet avait été libre ou du moins, non fixée par ces messieurs de la platitude ou de la banalité outrancière. Je ne vous décrirai pas mes multples tentatives, mais restées vaines, pour sortir de ces discutions idiotes sur le foot ou sur la préparation de la salade de tomate avec de la vinaigrette ou bien avec de l'huile d'olive? Sujet ju-dicieusement choisi par mon adversaire pour m'empêcher d'exposer mon érudition et mon savoir, mais plu-tôt pour me tenir querelle, car je lui avais dit que je préférais la vinaigrette par facilité d'emploi. Oh sacrilè-ge! m'avait-il envoyé à la figure en m'exortant de changer mes habitudes alimentaires au point de devoir écouter pendant une demi-heure ses théories sur la préparation de le salade de tomates! Ce jour là, j'ai compris que jamais je n'aurai de conversation intelligente et sincère avec cette personne, pourtant que je connaissais de longue date, parce que tout simplement elle refusait d'écouter les autres de peur d'être dép-assée par leur l'intelligence. Et bizarrement, quand j'arrivais à placer une phrase dans notre conversation afin d'élever le débat, j'avais droit au rire sarcastique de mon interlocuteur qui aussitôt s'empressait de rev-enir au plancher des vaches. A l'évidence pour ces personnes, moi Patrick, j'étais un petit imbécile! Alors que pour les autres, qui ont eu l'intelligence de me laisser m'exprimer en toute liberté, je suis plutôt un érudit voir un puit de connaissances. C'est ici que se trouve ma contradiction voir un incroyable malentendu sur ma personne. Voilà ce que j'avais à vous dire sur la malhonnêteté intellectuelle des Hommes qui, pour se donner le beau rôle par vanité, étaient prêts à insulter l'intelligence! Tout ceci nous permettait d'entrer de plein pied sur le sujet que j'avais commencé à exposer sur le déclin de la culture que cette petite anecdote, je pense, a très bien illustré. Comme on le voit, dans ce premier exemple, le déclin de la culture à plusieurs origines dont la première est la malhonnêteté intellectuelle de ces acteurs composant les catégories socio-professionnelles de notre socièté dont le rôle est lié à la culture( à la créer, à la propager, à la défendre) et la seconde aux effets néfastes de la technologie qui sont produits par la télévision et le téléphone portable( je n'englobe pas ici Internet pour l'instant vu sa récente invention, mais qui a une forte probabilté d'être le creuset de la nouvelle culture en opposition avec la vieille culture défendue par les institutions et ses agen-ts socio-professionnels, tels que les profs, universitaires, journalistes, hommes politiques etc. Comme vous le voyez, mon cher lecteur, je ne veux en aucune façon m'opposer aux institutions ni à la culture en génér-ale, mais seulement expliquer pourquoi, et malgré tous les efforts de ces gardiens du temple, celle-ci dépéri-ssait à vue d'oeil! En fait, l'explication est toute simple et découle, comme je l'ai décrite plus haut, à la malh-onnêteté intellectuelle de ces acteurs qui, voulant monopoliser le débat intellectuel, en sont arrivés à tour-ner en rond et à nous abrutir complètement et moi en l'occurence à mes hypocrites amis qui me faisaient tourner en bourrique! Je ne disais pas que ces acteurs de la culture nous mentaient! Mais seulement qu' elles commençaient à nous casser les oreilles à nous les Hommes libres qui voudraient du nouveau afin d' accéder à la pensée de demain. Bref, un travail surhumain de déblayage qu'il nous faudrait entreprendre pour déboucher les entrées que ces fonctionnaires de l'esprit ont bouché sans bien sans rendre compte. Quitte à prendre la pioche et la brouette, je n'y suis pas contre. En sachant bien que je ne suis pas le seul intellectuel qui voudrait s'y atteler et malgré que j'ouvrage toujours dans la nuit obscure et sans soutient. Mais bon, comme tout avant gardiste, il nous faut faire cette traversée du désert que les grands Hommes ont toujours dû faire volontairement ou involontairement afin de trouver la vérité et c'est mon cas. Comme vous le voyez, notre gros problème, ce sont nos catégories socio-professionnelles qui nous bouchent les nouvelles perspectves de la pensée de demain et nous empêchent d'évoluer vers d'autres sphères de va-leurs et de la connaissance, malheureusement. Pour être concrêt, je dirai qu'en matière de publication de livres et qu'elle que soit la catégorie : roman, philosophie, histoire, essais etc, ce sont les fonctionnaires qui tiennent le haut du pavé selon les statistiques officielles. D'après ces chiffres plus de 65%, ce qui a de quoi effrayer les libres penseurs, je ne vous le fais pas dire! Quant aux 35 % restants, il serait partagé entre les journalistes, les hommes politiques, les artistes ou people, puis tout en dernier par des personnes ne fais-ant partie d'aucune de ces catégories professionnelles, mais qui sont des gens libres ou libres penseurs qui doivent représenter dans ce tableau très effrayant peut-être1% de la creation intellectuelle et artistique en France, livres de cuisine compris! Ce qui avait de quoi nous donner le tournis, n'est-ce pas, mon cher lec-teur? Bref, l'emprise de ces gens( les fonctionnaires, les journalistes et les hommes politiques) sur la cultu-re est si enorme et éffrayant que le débat intellectuel est comme truqué d'avance voir tronqué pour la so-ciété française. C'est pour cela que les oeuvres littéraires en France sont devenues si rares, voires inexis-tantes de même que le renouveau en politique à cause du conformisme bêlant de ces catégories socio-professionnelles qui composent la société française qui ont tout monopolisé même la façon de penser. Ces gens, si brillants soient-ils en apparence, usent d'une stratégie quasiment gagnante auprès des maisons d' éditions( qui savent très bien qu'un fonctionnaire, par exemple, qui écrit un roman d'amour sera très bien compris par ses collègues qui sont en France plus de 5 millions avec la caractéristique d'avoir le même for-matage d'esprit et les mêmes goûts littéraires qu'on appelle la fonctionnarisation des sentiments et de l'am-our( rires), ce qui assure à l'éditeur une vente avec succès. On peut appeler cela, mon cher lecteur, sans se tromper, une véritable escroquerie intellectuelle. Et ce qui en pâtit, bien évidemment, c'est la diversité culturelle d'où le déclin de celle-ci, mais qui ne semble pas les atteindre ou les toucher émotionnellement tant que ça marche formidablement bien pour eux! Mais le pire mal que puisse faire un esprit conformiste, c'est de croire qu'il aura toujours raison face aux autres minorités d'esprits, tels que les libres penseurs et autres philosophes avant gardistes. Car pourquoi prendrait-il un risque intellectuel dont l'horrible conséqu-ence serait de se mettre à dos tous ses collègues? C'est ici que l'on voit les limites de ce système à la so-viétique bâti sur des croyances communes partagées par des millions de clones voulant s'accaparer du moindre espace de liberté pour empêcher les libres penseurs d'exister et de changer la société pour plus de justice. En parlant de ces monopoles que ces robot-fonctionnaires se sont octroyés par des avantages, comme l'emploi à vie et le non risque intellectuel (comme stratégie de destruction massive de la culture même de la vie politique française qui semble devenue un squelette idéologique), j'ai remarqué dans les em-issions télé qu'il y avait beaucoup de juifs dans le monde intellectuel, comme si ces derniers voulaient eux aussi monopoliser le débat intellectuel en France ou dans le monde occidental( ceci n'est pas une critique, car je ne suis pas antisémite). Il est vrai aussi que ceci ne pas date d'hier, mais bien de Mathusalem! Mais sincèrement, je ne pense pas que les juifs soient plus intelligents que les autres, mais cela commence à êt-re rasant pour moi aussi de les entendre répéter toujours les mêmes choses sur leur passé douloureux et sur la soi-disant incompréhension des autres et du monde à les comprendre! Mes chers amis juifs, arrêtez de psychanaliser le monde comme Woody allen ou Philip Roth et je veux vous assurer que l'on vous aimera pour ce que vous êtes! Et que cette extrême complication remarquée chez vous n'est pas pour moi un com-plot où le plaisir de jouer un double ou triple jeu, mais une chose faisant partie entièrement de votre identité qui est un réflexe de survie en voulant jouer un rôle et non des moindres dans le monde intellectuel en cro-yant un peu naïvement que l'esprit est plus fort que l'acier. Moi personnellement, je doute fort que cela mar-che à tous les coups. Voyez comment les juifs dans l'Histoire ont toujours été malmenés et malgré de gran-ds esprits et même des génies. Mais chez eux, comme parmi nos categories socio-professionnelles, ils ont pris cette mauvaise habitude des Français en voulant tout monopoliser même la souffrance, voir le destin de l'humanité! Ceci est pour eux, je pense, une très mauvaise chose et les éloigne de jour en jour de ce dis-cours universel qu'aime entendre les Hommes dont les cultures ne sont pas forc-ement Judéo-chrétiennes. Lisez Bernard Henry Levy ou Finekielkraut et vous verrez par vous même qu'ils ne font en aucune façon avancer le débat intellectuel ou philosophque, mais le feraient plutôt régresser! Alors qu'en ce moment, le monde subit un grand bouleversement religieux, intellectuel et idéologique avec l'Islam conquérant! Ce nou-veau monde qui s'ouvre à nous, ne leur montre-t-il pas qu'ils ont atteint leurs limites? La prochaine fois, nous nous demanderont pourquoi la télévision et le téléphone portable rendaient idiot! Si vous le voulez, parlons maintenant de la technologie moderne dont la télévision est sans conteste la plus innovante invention de notre société de consommation, puisqu'une invention américaine commercialisée à partir de1947( même si nous savons tous que les Français étaient en avance sur eux, car leur première émission officielle publique date de1935, mais que la deuxième guerre mondiale arrêta brutalement). Mais revenons à notre sujet, mon cher lecteur, où je vous disais que les premières recherches sur la télévision ont commencé grâce à la connaissance de l'électron et de sa circulation dans le vide donnant naissance à la première lampe électronique qu'on appellera la diode soit 2 électrodes permettant le passage du courant seulement dans un sens. Puis par empirisme, on greffa une troisième électrode pour voir comment ça allait se comporter et, après de multiples essais, on constatait avec bonheur que celle-ci pouvait amplifier un si-gnal électronique. Ainsi naquit la triode, la première lampe amplificatrice dont les premiers appareils radio seront équipés, puis plus tard, le poste de télévision avec d'autres composants, bien évidemment. Puis poussant les recherches toujours plus loin, on fabriqua le premier canon à électrons, mais dont ne savait pas quoi faire pour l'instant et qu'on rangea dans le placard. L'invention de la télévision, ne l'oublions pas, fut aussi rendue possible grâce à l'invention du cinéma par les frères lumières qui dévoilèrent aux scienti-fiques et aux ingénieurs les secrets de l'image animée, soit 25 images par seconde, ce qui donna à ces derniers l'idée d'utiliser le canon à électron pour balayer un écran à la vitesse de 1/25= 0,04 secondes pour reconstituer une image, puis un film. En parlant de cette idée géniale de vouloir visionner des images sur un écran, celle-ci ne nous le cachons pas est vieille comme le monde. Souvenez-vous de la caverne de Platon et vous verrez qu'on n'en était pas loin : où le feu, au milieu de la caverne, permettait aux Hommes de faire des jeux d'ombres sur la paroi en mimant toute sortes d'animaux leur donnant ainsi un semblant de vie, bref, un véritable spectacle avant l'heure! J'imagine, non sans une certaine émotion, des hommes préhistoriques assis autour d'un feu dans la grotte de Lascaux regardant avec fascination les peintures rupestres se me-ttre à vivre sur les parois! Un film où le chasseur se voyait en train de poursuivre sa proie dans la savane, puis un peu plus loin, dans un endroit escarpé, la tuer à coups de lance! Comblé par son exploit, il se voyait fièrement ramener sa capture et de quoi manger au groupe qui le fêterait alors comme un héros de la vie quotidienne. Oui, comme je vous le disais, le cinéma est une très vieille histoire qui a toujours fasciné les Hommes pour les raisons que je venais de vous résumer, mais aussi pour des raisons métaphysiques. La première qui selon moi est la plus diabolique( car faisant partie de la superstition) est de croire qu'en déten-ant l'image de sa proie ou de sa future victime qu'on va posseder son âme et ainsi détenir son destin! On voyait clairement ici que le cinema nous permettait de créer soi même son propre scénario ou d'inventer sa propre histoire et c'est ce que l'humanité n'a cessé de faire depuis cette découverte monumentale dans sa caverne originelle sans équivalence depuis l'invention de la bombe atomique! Il est fort possible aussi, dans l'idée que je venais d'exposer, que la première conscience humaine apparut par un dessin sur la paroi d' une caverne qu'on allait charger de superstitions et de phantasmes. En résumé, on pourrait dire, sans bien se tromper, que la conscience humaine fut la conséquence de cette étrange croyance où posséder l'âme des choses, vivantes ou non, pouvait nous faire croire qu'on leur était supérieur! Comme cet animal qu'on pourra chasser sans crainte pour sa chair et sa fourrure ainsi que la matière qu'on pourra modeler selon ses désirs. Sans le savoir, j'ouvrais ici, pour les spécialistes ou autres septiques une nouvelle perspective de voir l'Histoire de l'humanité d'une façon originale en la dégageant de toute morale puisque sous l'angle de la superstition. Je sais bien que beaucoup d'entre eux ne seront pas d'accord avec moi, vu que l'école républicaine avait dénaturé leur jugement sur les choses d'ici bas et d'en haut par cette sacro-sainte-raison issue des lumières : lumières qui, selon moi, étaient issues des ténèbres par la voie de la superstition qui nous avaient permis, ne nous le cachons pas, de rationaliser nos folies! Je sais bien que je suis avant-gardiste pour dire ceci. Mais je pense qu'il n'y a pas de mal à dire la vérité aux Hommes, n'est-ce pas? Et puis qu'importe si j'apporte ici une nouvelle connaissance aux Hommes afin qu'ils puissent changer leur destin funeste où l'économie et l'escroquerie intellectuelle ont fait tant de dègats autour de nous, mais aussi dans nos esprits! Mais ce qui est dommage aujourd'hui, c'est que personne ne veut croire que nous som-mes des êtres superstitieux, comme s'y nous en avions honte! Alors que la superstition est la mère de tou-tes nos créations où même la révolution française n'y échappe pas ainsi que les technologies modernes( la télévision, le portable et Internet) de même que les grandes religions dont le principe est le même : détenir l' image de sa proie ou de ses adeptes pour se saisir de leurs âmes et d'en faire le joujou avec lequel on va jouer aux apprentis sorciers. Les idéologies politiques, telles que le communisme, le nazisme et le capitali-sme n'y échappent pas non plus à cette construction mentale de sa proie telle que l'homme préhistorique l'avait découverte pour la première fois en dessinant sur la paroi de la caverne, les animaux qu'il désirait attraper par des incantations magiques. Si je voulais être brutal, je ferais une analogie avec l'idéologie na-zie qui est pour moi la plus grande des superstitions inventé par l'Homme pour créer l'Homme nouveau, le pur, l'Homme parfait. Pour expliquer comment cela fut possible, il nous faut absolument revenir à l'âge de pierre afin de nous donner une idée de sa création. Imaginer maintenant, notre homme préhistorique dessi-nant sur la paroi de la caverne un bison avec quatre cornes et huit pattes! Aussitôt vous le traiteriez de fou et lui demanderiez de corriger ses erreurs! Mais imaginez que celui-ci vous réponde : Mais non, c'est vous qui faites une erreur! Parce moi que je fais ce que veux avec mon imagination. Et si je le vois ainsi, c'est parce que le bison que je vois dans la nature n'est pas assez beau, assez fort pour moi et je voudrais qu'il soit ainsi que je le dessine. Comprenant qu'il est dans son délire et que tout le monde autour de lui semble de son avis, vous seul avez forcément tort, n'est-ce pas? Oh la célèbre loi des masses qui tient l'univers et nous avec! Seul contre tous et même si vous dites la vérité, vous aurez forcément tort. Cela s'appelle la dictature de l'opinion. Et il en est ainsi pour toute doctrine politique et même je dirai de toutes les modes concernant la pensée. Si j'introduis, cette notion de superstition dans les concepts politiques, idéologiques des Hommes, c'est parce qu'ils ont une existence limitée dans le temps, comme on le sait tous. Et si une chose disparaît un jour, cela ne veut-il pas dire qu'elle n'aura été qu'une illusion, celle de détenir un jour la vérité sur les Hommes? Folie humaine, oui je sais, mais totalement issue de la superstition, je ne vous le fais pas dire. Car on ne peut jamais posséder entièrement l'âme des choses ou des gens, soi-disant sou-mise, pour la simple raison que l'âme humaine est mouvante comme une rivière sans digues réelles, mais faite de digues imaginaires que celle-ci pousse et repousse là où elle le veut ou le peut en fonction de sa réalité économique, intelletuelle et spirituelle. Elle ressemble étrangement à un film dont le scénario peut ch-anger de direction à tout instant. Il est certain que se construire une image caricaturale des Hommes mène à la catastrophe où voir les noirs comme des êtres inférieurs, les juifs avec des gros nez et des mains crochues pour attraper l'argent, les handicapés comme des êtres inutiles, ceci est bien sûr une grosse car-ricature de la réalité, ne nous le cachons pas. C'est pour cela que ces théories bâties sur la race pure par le nazisme et la loi des masses appliquée au vivant par le marxisme sont fausses. Bref, des théories issues directement de la superstition qui ne peuvent en aucune façon durer sur la longueur et on sait maintenant pourquoi. On voit bien ici que cette idée farfelue de vouloir créer l'Homme nouveau est utopique, car l'Hom-me n'est ni ancien, ni nouveau, mais fait partie aussi bien du passé que du présent, comme la nature n'est ni jeune ni vieille, puisque celle-ci se renouvelle à chaque printemps. Ainsi est l'Homme, amoureux fou cer-tes de la liberté, mais où la réalité le ramène souvent au pied du mur ou à l'entrée de sa caverne originelle. Quand au communisme, celui-ci s'est construit, non à partir de l'image de l'individu, mais de la masse, ce qui à mon avis est une chose assez difficile à élaborer vu qu'on ne sait pas à quoi peut ressembler la masse. A t-elle un visage, des contours bien définis, une âme? ect. Et en la dessinant ne risque-t-on pas de la carricaturer comme les nazis avaient fait pour l'Homme nouveau et en faire un monstre? Étrangement, seuls les hommes du parti étaient convaincus qu'elle avait un très beau visage dont ils allaient parfaire la beauté grâce à une chirurgie esthétique d'ordre idéologique afin d'assouvir tous les désirs ou aspirations de sa patiente. Ainsi quand elle sortirait de l'hôpital toute pimpante, toute belle, elle glorifierait ses auteurs qui seraient comme légitimés dans leur pouvoir de mener cette masse laborieuse par le bout du nez ou bien à la crosse du fusil! Il est evident que cette construction artificielle de toutes les soi-disant aspirations subli-mes de la masse à laquelle on attribuera toutes les beautés et vertus (parce que dégagée de toutes les imperfections de cet individu considéré comme un sale égoïste et sans aspirations supérieures!) ne pourra pas, bien évidemment, garder longtemps sa beauté, mais vieillir prématurément. C'est ce qu'à montré l'His-toire du 20 ème siècle où le communisme n'aura duré qu'une soixantaine d'années et malgré que la Chine, la Corée du nord, la Russie d'aujourd'hui veulent nous faire croire le contraire. Mais nous voyons aujourd' hui que le communisme ne se pose plus comme idéologie, mais comme une manière de gérer des immen-ses territoires que Jean-Jacques Rousseau avait prophétisé l'avenir politique en disant à son époque que le régime démocratique allait très bien aux petits pays, mais qu'un regime autoritaire était nécessaire aux empires. On pourrait m'objecter que l'Amèrique est un grand pays en surface, oui, bien effectivement, mais un grand pays morcelé en états fédéraux afin de le gérer au mieux. Et puis n'oublions pas aussi de dire que ceux qui ont construit l'Amérique sont des européens qui voulaient échapper aux mon-archies féodales, à la misère et à l'emprise religieuse des catholiques. Comprenez, mon cher lecteur, que je ne disais pas à ça "après coup" parce que je connaîtrais la soi-disant fin de l'Histoire! Mais tout simplement parce que je tire mes conclusions de ces croyances superstitieuses que les Hommes s'imaginent vraies, parce qu'elles semblent "marcher" pour eux pendant un certain temps. Bref, c'est comme un homme sur lequel il tombait un tas d'argent et croirait détenir la vérité! Ceci est d'une totale absurdité vu que le capitalisme fait partie lui aussi de cette grande superstition qui est de nous faire croire que l'argent nous mènerait au bonheur en nous débarrassant de toutes les contingences humaines qui soi-disant empoisonneraient notre vie! Alors qu'avec de l'argent, votre vie ressemblerait à une retraite perpétuelle que les autres envierons, au point de vous considérer comme un dieu, avec une odeur presque de sainteté, puisque dégagée de toute tentation malhonnête de devoir voler pour manger, s'habiller, se chauffer, s'imposer. Cela est bien beau, je ne vous le fais pas dire, mais est-ce vrai ce mensonge? Ne serions-nous pas ici tomber une nouvelle fois dans la sup-erstition? La seule exception que je pourrais faire sur ces croyances bâties sur la superstition, c'est le co-ncept de l'aristocratie que je conçois comme la plus belle des superstitions où le Roi tire son pouvoir dir-ectement de Dieu et de ses forces divines. Concept qui a pour moi toute sa légitimité, car n'a t-il pas duré des millènaires sur Terre au point d'en faire une valeur sûr pour l'humanité? Parfois, je me demande si la révolution française n'a pas été une erreur dans l'Histoire? Et si celle-ci avait échoué, le monde d'aujou-rd'hui ne serait-il pas meilleur? Question que je me pose souvent, quand je survole d'un regard terrifié l' Histoire de ce 20 ème siècle si sanglant et si brutal! Peut-être faudrait-t-il changer un jour notre société pour éviter que cela recommence? Car la démocratie ou la république ne garantie en rien la paix pour les Hommes, comme nous le savons tous. Un retour vers l'aristocratie, vers la noblesse d'âme serait-il possible et pourquoi pas? Aujourd'hui où la démagogie politique à atteint des sommets, proche de l'écoeurement int-ellectuel, ne nous faudrait-il pas envisager une autre issue pour l'humanité, disons plus simple et plus honn-ête? N'oublions pas de dire aussi que nous vivons en France en république-démocratique seulement depuis 140 ans qu'on peut dater à partir de la fin du règne de la famille des Napoleon. En faisant une sorte de ba-lance temporelle entre le présent et le passé, où l'aristocratie aura régné durant 3000 ans et la démocratie pour l'instant même pas deux siècles, je me demande qui aura le dernier mot? Si vous voulez, parlons mai-ntenant du capitalisme qui de premier abord est fascinant et effrayant en même temps, parce que personne ne sait ce que c'est exactement! Bien sûr, on pourrait le caricaturer en disant que c'est le règne de l'argent dont la finalité est d'en amasser un max afin d'atteindre ce soi-disant état de grâce promis à chacun d'entre nous qui vouerait un culte sans égal à cette divinité qu'on appelle l'argent! Et si par chance, un jour vous étiez élu par de cette divinité, votre vie deviendrait alors calme, plenitude, beatitude, volupté, gloire auprès des Hommes, etc, bref, une représentation d'un monde idéal où l'argent aura pris la place de Dieu. Mais est-ce vrai ce mensonge ou bien n'est-ce qu'une illusion procurée par cette belle superstion? Pour essayer d'expliquer ce qu'est le capitalisme à l'origine, remontons si vous le voulez bien au temps des cavernes, afin de retrouver notre premier homme qui, ne trouvant pas le bonheur parmi ses semblables, ni même au milieu de ces chefs-d'oeuvre( les peintures rupestres) se mit tout à coup à dessiner de l'autre côté de la caverne, un billet vert, celui d'un dollar qu'il n'oubliera pas de décorer d'une tête de bison au lieu de l'éffigie de Geo-rges Washington qu'il ne connaissait pas encore! Son idée, comme l'auriez compris, n'était pas du tout arti-stique en vu de concurrencer les peintures rupestres, mais seulement pragmatique. Car celui-ci, faible de constitution et ne pouvant pas s'imposer par la force devant ces forces de la nature qu'étaient ses sem-blables, imagina alors une nouvelle croyance qui ferait de lui un homme d'importance dans sa communauté. Cette représentation, quoique banale d'un billet de banque, il allait la faire entrer doucement dans la tête de ses congénères, afin de les convaincre qu'elle était la représentation d'une divinité qui leur permettrait un jour de se libérer de toutes ses tâches laborieuses d'aller chasser tous les jours, d'aller cueillir, d'entretenir le feu, faire ses propres armes ou ustensiles de cuisines, etc. Les Hommes, remarquant tous les avantages que cette nouvelle croyance pouvait leur apporter, délalissèrent alors les oeuvres d'arts pour se consacrer à temps plein à la création de cette monnaie libératrice en énergie et en biens de consommations. Et pour ne rien vous cacher, l'humanité mettra plus de 300 000 ans pour y parvenir! C'est dire une extrême lenteur la concernant ou peut-être une très faible intelligence? Mais il est fort possible aussi que cette extrême lenteur fut volontaire de la part des Hommes en refusant le modernisme ou le matérialisme avant l'heure. Pourrait-on y voir ici le premier mouvement anti-capitaliste de l'humanité? Je vous laisse la réponse, mon cher lecteur. Mais c'est aussi une théorie qui tient debout, n'est-ce pas? Car n'oublions pas que l'Homme, en créant l'image de cette divinité( l'argent) qui n'existait pas dans la nature, allait s'emparer de son âme. Alors qu'auparavent, c'était lui qui s'emparait de l'âme des choses et des animaux pour la simple raison qu'il était chasseur, poète, voir sorcier! Et que ce revirement des choses où il allait être la victime de sa propre création allait créer une nouvelle race d'Hommes qu'on allait appeler les matèrialistes ouvrant ainsi une nouvelle ère décadente pour l'humanité où l'économie et la raison auront désormais le dernier mot! Ce film que je viens de vous projeter est bien évidemment la suite de l'histoire de ce chasseur qui, ayant changé sa capture contre de la monnaie sonnante et trébu chante, se voyait transformé en commerçant ou en salarié et non plus en homme libre fêté et récompensé par le groupe pour son sens du partage. Désormais rénum-éré pour son travail, il devra s'en contenter même s'il est maigrement payé, ce qui concernera, ne nous le cachons pas, la plus grande partie de l'humanité, n'est-ce pas? Ainsi naîtra l'individualisme, puis plus tard, les injustices sociales qui génèreront les violences sociales et raciales que le capitalisme aura crée à partir d'une superstition qui était de croire que l'argent pouvait tout faire, même acheter la paix entre les Hommes! Malheureusement, celle-ci ne se réalisera point. Je sais que le scenario que je vous présente pour cette humanité est bien pessimiste voir immoral. Mais dont on pourrait voir les premières traces d'individualismes chez les Hommes dans ce scénario possible où, moi, homme préhistorique, je voulais garder ma capture ou mon butin pour moi tout seul ou seulement le partager avec quelques amis que j'apprécis. Etant donné que je suis un bon chasseur, je pourrais créer moi même ma propre tribu au lieu de nourrir une bande de fainé-ants et d'assistés, non? Bref qu'en projetant son propre film sur les autres, tous les scenarios devenaient possibles et c'est ce qu'avait toujours permis le cinema. La télévision, qui est l'enfant trisomique du cinéma ou sa grosse carricature, n'échappe pas elle aussi à tout ce que l'on vient de dire sur toutes ces superstiti-ons liées à l'image où l'on y perd son âme, pour résumer les choses. Mais le pire, c'est qu'elle a aujourd'hui pénétré tous les foyers et envahi notre espace quotidien, guettant à chaque instant nos habitudes alimenta-ires, vestimentaires, même notre façon de penser, bref, veut connaître tous nos désirs, nos fantasmes, afin de s'emparer de notre âme et surtout de notre portefeuille comme le souhaite et l'exige le capitalisme. Et puis n'oublions pas de dire que la télévision est une invention américaine, afin de promouvoir la société de consommation que nous connaissons tous pour ses avantages, mais aussi pour les frustrations qu'elle gén-èrent en nous, comme ces maux incurables où seul l'argent deviendra le médicament miracle ou l'antidote d'ou la nécessité pour elle de créer une mesure de l'audience(l'audimat) et autres sondages, statistiques pour connaître nos points faibles, comme notre homme préhistorique dessinant un bison afin de pénètrer son âme et le chasser sans crainte. Par cet exemple, on voit bien que l'art se fabrique en dessinant ou en sculptant ses propres fantasmes, alors que la culture c'est le film de tous ces fantasmes mis bout à bout. Cela veut dire que l'art précède toujours la culture et que celle ci n'est qu'un film que les Hommes vont ex-ploiter à des fins économiques, ideologiques, religieuses où la télévision n'est que l'aboutissement de ce long processus où l'image est devenue le nouveau médium ou le véhicule. Pour être precis, je dirai à son propos, qu'elle exploite les images à des fins économiques et idéologiques( en lui soustrayant le religieux, car sa religion c'est la fabrique par l'image de nouveaux dieux issus de l'audimat). Cela signiifie à long terme que la culture de l'écrit, qui avait produit notre civilisation, nos valeurs et notre génie, finirait par disparaître engloutie par ce flot d'images où les concepts sont basés sur du marketing. Ainsi la télévision" dictera " aux artistes, écrivains, intellectuels, etc, ce qu'ils devront peindre, chanter, jouer, écrire, penser, pour avoir une petite chance de succès auprès du public. Ceci marquait pour moi, par l'avénement de la télévision, la fin de l'Art véritable et la naissance du pseudo art avec le pop art d'Andi Warhol inspiré directement de la société de consommation où, étrangement, une canette de coca pouvait devenir une oeuvre d'art! Je ne vous cac-herai pas que ceci n'était qu'une euphorie provoquée par la société de consommation qui, soudainement, permettait à l'art de devenir facile et accessible à tout le monde aussi bien dans sa fabrication que dans sa compréhension, bref, une popularisation qui tuera l'art, parce que n'importe qui pourra se revendiquer arti-ste, alors que ce n'était pas le cas. Je sais que la plus part des gens concernés ne seront pas d'accord avec moi. Mais bon, je n'y peux rien si ces derniers se font des illusions sur la qualité de leurs oeuvres qui seront bien inférieures à celles des anciens par la connaissance du goût du public, étudié et analysé par les médias professionnels, mais c'est aussi l'inconvenient de voir son oeuvre vieillir prématurément par le fait qu'elle deviendra une oeuvre produite par l'actualité et non par la vérité ou le génie. En voulant rire un peu, on pourrait faire une analogie avec les humoristes et comiques d'aujourd'hui qui, avouent sans aucune hon-te, être des amoureux fou de la télé, parce que sans elle, ils ne pourraient faire rire leurs contemporains, Ah!Ah!Ah! Il est évident pour eux que l'actualité politique en France soit des plus inspiratrices vu qu'elle res-semble à s'y méprendre à une grosse farce! Par le fait qu'on ne pouvait plus faire véritablement de l'art, on exploitait de l'information décriptée par les médias afin de les proposer ou de les vendre aux nouveaux artistes, intellectuels, politologues, sociologues, experts en tout genre ainsi qu'aux marchands de savonnet-tes! C'est aussi une nouvelle culture qui s'ouvrait à nous, je ne le démentirais pas. Mais qui personnelle-ment ne m'emballait pas vraiment par le fait que son art était désormais prévisible où l'argent aura le dernier mot. Si la télévision était devenue la fossoyeuse de l'art et de la culture, ceci ne s'était pas fait du jour au lendemain, mais en plusieurs décénnies, bref, le temps qu'elle s'aperçoive qu'elle avait entre les mains, un pouvoir considérable sur l'histoire des Hommes en fabriquant elle même, grâce à la technique, de nouveaux héros ou prophètes! Pour rester honnête, je ne nierais pas qu'à ses tous débuts, elle fut des plus créatives pour nous plaire et à nous émouvoir même je dirai des plus opiniâtre à défendre la Culture. Moi même, je me souviens très bien de mon adolescence où je dévorais pendant mes mercredis libres tous ses progra-mmes pédagogiques faits avec une grande intelligence. C'est grâce à elle que j'ai pu découvrir la musique de Bach, les monuments en périls, l'égyptologie ainsi que les oeuvres de Balsac, de Maupassant en regar-dant ses téléfilms alors d'une grande qualité dans les années 70. Malheureusement, cet état de grâce ne dura pas longtemps. Car après avoir créé ses propres héros ou vedettes, celle-ci allait se désolidariser de cette culture dite classique pour construire sa propre culture, celle du spectacle. Oui, je disais, du specta-cle, car le cinéma restera toujours pour elle une réference vu que les héros sur grand écran ont l'air de gé-ants, alors que sur le petit écran de nains( rires). Hollywood, qui est la fabrique des héros modernes, afin de concurrencer la mythologie grecque où Hercule est l'homme le plus fort du monde et Cresus l'homme le plus riche que l'humanité n'ait jamais connu, vous le dira mieux que moi : la télé fabrique des vedettes, alors que le cinema fabrique des stars d'où cette étroite collaboration entre eux pour les raisons que je viens d' évoquer. On pourrait se demander, en voulant aller plus loin dans notre réflexion, si la télévision occidenta-le, en créant ses propres dieux par la fabrique des images, n'avait pas reussi à fabriquer sa propre religion avec ses dogmes et ses croyances? Et qu'inconsciemment ou consciemment, elle n'avait pas voulu conc-urrencer les Églises établies depuis des millénaires? Mais quel rêve veut-elle nous vendre exactement : un monde meilleur ou bien un rêve qui ne coûte rien a produire, mais qui lui rapporte tant d'argent? Pour ma part, je pense que son dessein a toujours été de copier les grandes religions afin de devenir le nouveau temple de la consommation : consommation de rêves, de biens et d'idoles( vedettes, stars) que l'on pourra briser ou déchoir selon son bon vouloir d'où le concept d'iconoclastie emprunté aux religions monothéistes. Ainsi l'Homme moderne, devenu une machine à consommer ses propres rêves, biens, idoles, alimentera la machine économique dont le télévision sera la grande voyante que j'appellerais, non pas la déesse Athéna, mais la déesse aux longues antennes! Bref, tel un oeil cyclope, installé au sein de notre foyer, elle épiera la moindre de nos habitudes pour nous contraindre à sa religion qui est celle de nous déposséder de notre âme de ses aspirations supérieures! Pourquoi croire au paradis dans le ciel, alors que je vous promet le bonheur sur Terre? vous clame-t-elle haut et fort. Alors cette nouvelle icône publicitaire, celle d'un monde meilleur, hantera vos nuits et vos rêves au point de faire de vous un de ses plus fervents adeptes. Votre ancienne religion vous dégoûtera, parce qu'elle vous culpabilisait sur la moindre de vos pensées et sur vos actes dans votre vie quotidienne. Enfin libéré, par ces nouveaux prophètes de l'audimat et des statistiques, la société de consommation fera de vous ce que vous avez toujours rêvé d'être, c'est à dire un Homme qui n'aura plus peur de ses fantasmes et de ses convoitises. Vous n'aurez alors plus honte de le dire en public sur un plateau télé où à votre coté, votre gourou applaudira votre ferveur de même que le public devenu hystérique par un chauffeur de salle payé aux décibels. Le jeu télévisé ne fait que commencer et la suite est une voiture à gagner! Et pour se sentir moins con, pourquoi pas le dernier modèle pour impressionner ses voisins? Et pourquoi pas le dernier iPhone pour faire "branché" auprès de ses petites copines? Philo-sophiquement, vous êtes un nul. Mais bon, si vous le souhaitez vraiment, je n'y opposerais pas. Car je ne veux en aucune façon m'opposer à la force brutale du troupeau et à ce qu'il croit bon pour lui : un berger aimant, une verte prairie et au loin, caché derrière la colline, un bel abattoir! Chers téléspectateurs et chè-res téléspectatrices, asseyez-vous confortablement devant votre poste de télévision, dans un instant le programme va commencer et vous procurer votre dose d'opium qui vous permettra de supporter votre vie médiocre faite de rêves et de désirs inassouvis. Cette nuit, après le film, votre sommeil sera rempli de ma-gnifiques visions où vous serez le nouveau héros, celui que le public attend! Le pauvre pélo, se réveillant au milieu de la nuit, se demandait s'il pouvait lui aussi devenir une star vu les effets speciaux utilisés par Hollywood pour gonfler les muscles d'un Tom Cruise( un petit gaillard, semble-t-il) et lui permettre de sortir vivant de l'explosion d'un missile envoyé par de sales communistes? Mon dieu, l'Amérique quelle grosse caricature de l'héroïsme! La prochaine fois, nous nous demanderont pourquoi le téléphone portable tue la culture et la communi-cation. Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est important de rappeler au lecteur que la technologie avait créé une génération de voyeurs commencée par le cinema, puis par la télé, Internet et le portable. Et que cette mise au point est nécessaire pour comprendre pourquoi ce voyeurisme, conçu et fabriqué par la technologie, tuait à long terme la création donc la culture. J'ai moi même analysé mes propres réactions face à ces écr-ans où défilaient les images fabriquées par des professionnels( ne nous le cachons pas) qui semblaient nous subjuguer, voir nous fasciner pour des raisons que je n'arrivais pas bien à comprendre sachant que je n'avais pas le vice du voyeurisme! Et je me demandais en toute lucidité, si mon ennui dans la vie pouvait en être la raison ou bien mon impuissance à créer mon propre univers dans ce monde aseptisé ou bien parce qu'il était devenu trop chère de créer une chose à soi? Pourtant Internet, nous permettait à faible coût de s' exprimer à travers le monde. Mais étrangement, je remarquais à travers mon site Internet (où j'exposais mes idées et mes oeuvres) que j'avais en réalité tres peu de contact avec les internautes, voir quasi nuls qui confortait mon sentiment que le monde était devenu un monde de voyeurs, mais non de participants! Bref, il semblait fascinant pour chacun d'entre nous de voir ce que l'autre faisait en tout anonymat caché derrière son petit écran. Et s'il disait ou faisait d'horribles choses immorales ou sans queue ni tête, il pou-vait susciter en nous autant de haine que d'admiration par sa capacité à nous exprimer son cynisme sans aucune culpabilité, au point de nous faire rire devant notre petit écran où nous nous sentions bien seuls dans ce monde bien compliqué, il faut le dire. Bref, telle était notre nouvel état de perversion dans ce mon-de construit par des machines et des algorithmes où la vraie communication avait été coupée pour les bes-oins du commerce mondial. A ce propos, mon cher lecteur, je n'ai jamais voulu que mon site Internet soit l'expression de mon narcissisme où de cette tendance globale des internautes "à se prendre pour dieu" parce qu'ils avaient une connexion au Net, comme dieu connecté à tous les êtres vivants sur la Terre! Car je suis avant tout un créateur qui crée des oeures poétiques, littéraire et musicales sans être obnubilé par la critique bête et méchante praticable n'importe quel imbécile( comme les critiques professionnels qui n'ont aucun talent), comme nous le savons tous. En fait, l'existence de mon site est intimement lié au refus des maisons d'éditions de vouloir publier mes oeuvres, car celles-ci se sont associées avec les médias pour créer un microcosme littéraire qui n'est plus à la recherche de la vérité, mais du fric! Bref, un monde auquel je n'ai jamais voulu participer ou appartenir, ce qu'elles ont parfaitement comprises. Ce qui d'une certaine façon est plutôt profitable pour le lecteur en quête de vérités qui pourra lire mes oeuvres en toute gratuité, mais surtout sans aucune censure de la part des professionnels de l'écrit et des médias. Bref, puisqu'on ne voulait pas de moi dans ce monde du mensonge( ce qui m'arrangeait bien), j'ai été convaincu que la seule façon de les combattre était de passer par la voie Internet où la censure pour l'instant était quasi nulle et espérons qu'elle le reste! Pourtant, comme j'aurais souhaité que mes histoires soient écrtes sur du vrai papier et non sur des pages web! Visiblement, le monde réel auquel j'aurais tant voulu participer pour me sentir vivant semble nous ignorer complètement par un silence de mort! Et tout compte fait, je me demande si ce monde réel, tant désiré par nous même, n'est pas tout simplement mort? Et que la création d'un monde virtuel par Internet ne viendrait-il pas comme pour le confirmer, mon cher lecteur? Mais le gros défaut que je trouve à ce monde parallèle ou virtuel, c'est de transformer les internautes en zombies ou en gros voyeurs pervers en voulant rester invisibles afin de vous observer et suivre votre chute dans la folie et dans l'indi-fférence du monde! En fait, si je mourais, je crois bien que personne ne m'enverrait des emails de condolé-ances ou bien des fleurs pour me rendre hommage. Car pour eux, je n'avais aucune réalité en ayant vécu sur une planète virtuelle qu'on appelle la planète Internet. Pourtant moi, Patrick, je suis bien en chair et en os, mais apparemment sans aucune réalité pour des fantômes que forment mes lecteurs qui sont de gros voyeurs pervers! Bref, j'aurais parlé toute ma vie à des fantômes sans avoir entendu un seul instant le son de leurs voix! Mais c'est peut-être ça le genie : celui de rendre vivant, ce qui ne l'est pas? O peuple de vo-yeurs, vous qui êtes fascinés par tous ces écrans de lumière, quand lâcherez-vous vos yeux de ces rêves artificiels? A quand le grand sursaut, le grand réveil après ce long défilement d'images subliminales qui avait hypnotisé votre petite vie d'esclave au fond de votre canapé usé par vos insomnies cathodiques? Mon ami, je pense qu'il est temps pour vous de vous réveiller de ce cauchemar numérique dont mes écrits doivent vous servir, non pas à vous jeter des seaux d'eau froide sur le visage, mais à vous réconcilier avec la vr-aie vie et non pas avec celui imaginé par les médias professionnels. Il est évident, qu'en étant des voyeurs, vous avez ni plus ni moins coupé la vraie communication avec vos semblables en passant des heures sur votre portable où vous entretenez vos amitiés, vos amours, vos ruptures, vos affaires ect. Mais est-ce de la vraie communication que vous pratiquez là ou bien de l'efficacité à organiser votre vie comme un agen-da? Et si la vie était quelque chose de plus subtil voir une antithèse de la vie moderne et sophistiquée? Et si l'univers était une sorte de baladin qui s'arrêtait quand il le désirait pour regarder l'horizon, puis repartait happé par la curiosité de connaître la suite du voyage? Et concernant notre voyage en commun, ne s'était-il pas arrêté depuis que nous regardions avec une grande fascination tous ces écrans qui nous empêchaient de regarder ailleurs et surtout devant nous? Étrangement, quand je suis devant mon écran d'ordinateur et que j'écris, je ne suis plus un voyeur, mais un créateur qui osculte son âme et son intelligence. Je crée alors mes propres images qui représentent mes idées et la vision du monde que je me fais, non pour me faire du cinema, comme les médias, mais pour saisir l'illusion des choses où se cache derrière la vérité. Paradoxalement, il est une question de vie et de mort de ne pas démolir toutes nos illusions pour atteindre cette soi-disant vérité, parce que sans cette idée de puissance générée par notre imagination, nous serio-ns des choses mortes sans aucun élan créateur. Aujourd'hui, dans ce defilement continu d'images crée par les professionnels du marketing ou du "plaire a tout prix", nous assistons impuissant à la grande uniformisa-tion de nos rêves. Car comment peut-on être dupe qu'une information centralisée puisse être synonyme de vérité, alors qu'elle s'adresse à des gens qui par nature sont différents, intellectuellement, spirituellement, économiquement etc? L'escroquerie n'est-elle pas maintenant visible à nos yeux? Il est vrai aussi qu'on pourrait m'objecter que cette grande généralisation ou uniformisation des idées est une bonne chose pour un pays qui marcherait alors comme un bon petit soldat et assurerait sa stabilité. Oui, c'est vrai d'une certaine façon. Mais alors quel désastre pour notre soi-disant démocratie de devenir une armée de clones où tout le monde se ressemblerait? Bref, en voulant créer le peuple, par des concepts républicains, révolut-ionnaires ou autres, nous avons ni plus ni moins détruit sa diversité et c'est ce que la société de demain devra payer tôt ou tard. Et la caricature de notre monde est devenue si énorme aujourd'hui qu'on se de-mande si un retour en arrière n'est pas envisageable afin de réparer toutes nos erreurs politiques et intelle-ctuelles? C'est pour cela que le concept de révolution reste éternel dans la société des Hommes afin de redonner au peuple toute sa diversité et sa caractéristique première, qui est d'avoir son destin en main et non aux mains des hommes politiques qui sont devenus des machines! Tout ce que je viens de vous dire est nécessairement important pour poursuivre notre idée que la grande généralisation de la pensée détruit la culture et la création. Pour être concret avec vous, je dirais que la technologie va de paire avec ce mou-vement qu'est la grande généralisation que j'appellerais la GG génération ou la gaga génération (rires). Pui-sque le monde est devenu global et identique dans ses concepts d'appartenances et de valeurs( où tous les peuples semblent aspirer et être aspirés par la démocratie capitaliste une soi-disant terre de libertés où chacun pourra vivre heureux et atteindre le nirvana!), le portable et Internet arrivaient à point nommé pour concrétiser ce vieux rêve populaire. Mais étrangement, ce grand rêve qui était de redonner au peuple sa parole dans sa diversité ne dura guère longtemps, quand nous remarquâmes que les sites Internet étaient souvent des coquilles vides où l'on "beuzait" à longueur de journée en passant des videos idiotes. Ca ress-emblait étonnement au sort des radio-libres qui, dès qu'elles furent autorisées par l'Etat, tombèrent dans la bouffonnerie commerciale. Visiblement, quand les hommes politiques donnaient leur assentiment au peuple, celui-ci retombait aussitôt dans ses tares héréditaires et se comportait comme un troupeau que le "politi-que" allait mener par le bout du museau. Alors que juste auparavant, dans la clandestinité, le peuple sembl-ait des plus intelligents à créer et à innover de nouveaux concepts! Il semblerait bien que la clandestinité soit des plus créatives pour l'Homme et non cet assentiment politique l'autorisant à faire les choses. Cela semble tout à fait logique quand on sait que l'Homme à besoin pour s'exprimer d'une grande liberté où l'in-terdit lui en offre un des plus puissant. Après ces 2 décénnies passées avec Internet, l'illusion d'une grande démocratie virtuelle semble s'être envolée comme par magie, quand on voit ce qu'il est devenu : une machi-ne a faire du fric, à montrer du sexe, à chercher le succès, la popularité etc. Une fois de plus, le peuple ven-ait de nous montrer qu'il était toujours empêtré dans ses tares héréditaires et erreurs historiques et défini-tivemment perdu en voulant absolument trouver un guide pour le mener par le bout du nez. En parlant de nez, justement, j'ai une petite anecdote à vous raconter où la semaine dernière en me promenant dans la rue, j'ai aperçu un de mes amis qui m'arrivait en face, le nez carrément collé contre l'écran de son portable. En passant devant lui, je lui dis : Bonjour! Mais étrangement, celui-ci semblait si préoccupé par son portable qu'il ne pria même pas me répondre en passant tout droit comme si je n'existais pas! Voila donc ce que pro-duisait malheureusement le portable ou la technologie, bref, une communication impossible avec son envir-onnement proche, mais seulement avec des amis lointains et nébuleux! Étrangement, beaucoup de gens cr-oient que la communication apportée par le portable est plus fructueuse qu'une communication directe avec son interlocuteur en chair et en os. Mais ils se trompent complètement, car pourquoi serai-je plus sincère, plus vrai, voir plus authentique avec vous en utilisant un outil technologique qui n'oublions pas est une inte-rface électronique pour m'exprimer, alors que la relation directe le permet sans ambiguïté? Le monde d'auj-ourd'hui serait-il devenu si timide ou si indifférent aux autres qu'il en est arrivé à mépriser le monde vivant où ses reactions sont visibles sur son visage? N'aimons-nous plus rencontrer aujourd'hui l'humanité où la technologie serait comme un palliatif pour ne pas couper la communication avec elle? A suivre... |
Mort ou vivant?
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En fait, ce qui différentie le vivant d'une chose morte, c'est que le vivant dans 98% des cas on peut le ma-nger. Alors qu'une chose morte n'est pas digérable par notre organisme et qu'on peut employer dans tous les sens du terme même à propos des idées. Devant moi, pendant que j'écris tout ceci, il y a sur ma table une bouteille d'eau où j'aperçois distinctement l'élément vivant qu'elle contient qui est l'eau et l'élément mort qui est la bouteille en plastique. Bien qu'elle soit faite d'atomes ou autres polymères, je sens qu'elle est une matière morte, puisque fabriquée par l'Homme et son industrie. Quant à l'eau qu'elle contient, je la sens viv-ante comme moi et je peux la boire sans aucun danger et sentir aussitôt ses bienfaits sur mon organisme. Bref, un corps vivant aime ce qui est vivant telle que l'eau qui, par son parcourt du ciel jusqu'au plus profond de la terre, à garder en mémoire tous les lieux qu'elle a traversé, comme la vie traverse l'existence d'un pas rapide pour arriver à son terme. C'est dire que nous avons bien affaire ici à une chose vivante et disons-le vitale pour nous et pour toutes les créatures qui peuplent la terre. O mère nature, célébrons ensemble l'eau des montagnes et l'eau des pluies dévalant les rivières aux pentes escarpées! Et vous poètes de la terre, célébrez cette eau vive desendue de la montagne et du ciel où nos coeurs seront bénis et purifiés tel un cristal de roche! Dieu est là haut sur la montagne et nous regarde avec des yeux remplis d'écumes bleutés. Mon cher lecteur, excusez-moi pour cette digression poètique, mais revenons sur la plaine où les rivières s' écoulent maintenant sous nos yeux tel un arbre de vie. Buvez cette eau dévalant les collines, puis buvez l'eau du robinet et vous sentirez alors toute la différence qui est celle de son histoire et de son voyage à tr-avers les roches millénaires. Étonnement, vous sentirez la source d'eau pure des montagnes stimuler votre imagination, au point de devenir un poète amoureux de notre mère nature, alors que boire l'eau du robinet étanchera seulement votre soif de travailleur confiné dans vos bureaux surchauffés ou sur vos chantiers en plein cagnard. La différence qu'il existe entre ces deux matières vivantes, c'est bien évidemment la poésie qui s'en dégage dont l'eau de source en recelle jusqu'à raz-bord. En fait, depuis le début, j'essaie de vous faire comprendre, mon cher lecteur, que les gens ignorent souvent ce qui est réellement vivant en eux, parce qu'ils vivent sans s'en rendre compte dans l'agitation du monde en croyant que leur Iphone est une chose vitale pour survivre dans cette jungle qu'ils assimilent à une forêt technologique où ils doivent absolu-ment rester connecté, sinon ils risquent de mourir d'isolement comme Robinson crusoé! En prenant cet exemple, il me vient aussitôt l'idée de vous parler de l'air que nous respirons qui est une chose vivante, sin-on nous mourions à l'instant! A voir les gens dans les rues courir dans tous les sens, j'ai l'impression qu'ils n'ont plus le temps de respirer cet élément vital qu'est l'air. Si j'avais une baguette magique, je stoperais avec plaisir leur course infernale pour leur dire de respirer un bon coup. Allez, mes amis, prenez une bonne bouffée d'air et coupez un instant votre Iphone qui vous pompe l'oxygène! Alors, ça va pas mieux mainten-ant, mes amis? Bref, continuons notre voyage à travers ce qui est vivant et non à travers ces choses qui ne le sont pas, comme l'Iphone qui appartient à la technologie des puces au silicium, bref, au cristal de verre froid comme la mort qu'on ne peut stimuler seulement par des décharges électriques! En continuant de la sorte peut-être qu'un jour, on ressuscitera les morts à coups de décharges électriques, comme dans le mythe de franfenstein? Ah!Ah!Ah! Et pourquoi pas un coup dans les fesses pour aller plus vite? Voyez-vous, mon cher lecteur, ce qu'il y a en nous de vivant et que les machines ne pourront jamais égaler, c'est notre sens de l'humour! Et si j'abuse de mes talents naturels en ce moment, c'est parce que je sens en vous de l'intérêt pour ce qui est vivant en vous et autour de vous. Jamais une machine ne pourra égaler notre insubordination, nos coups de gueule contre la société et nos envies parfois de tout casser ou de foutre le feu aux institutions! Car je suis un être vivant crée par la nature et non par une quelconque tech-nologie, système idéologique ou politique que j'approfondis sur mon site Internet grâce à mes intuitions ou concepts de liberté totale. Face à moi, la machine technologique n'est qu'un morceau de ferraille! Que peut-elle inventer de beau et de nouveau pour nous, mon ami, sinon l'enfer des machines sans coeur et sans larmes? Si le rêve des chercheurs a toujours été de mettre de la vie dans une boite en fer, moi je suis con-tre. Car n'avons nous pas déjà en nous tous les matériaux pour réaliser un monde idéal et en harmonie? Alors pourquoi ce peu de foi en l'Homme fait de chair et de sang? Tenez hier, j'ai vu à la télé un chercheur qui avait conçu un logiciel de l'amour pour équiper les futurs robots de la troisième génération! Bref, l'amour à la carte voulu par ces derniers qui sont devenus eux aussi des machines! Pourtant, moi qui écrit toutes ces choses si intéressantes soient-elle, je constate qu'on porte très peu d'intérêt à ce que j'écris sur mon site Internet, comme si la partie vivante et passionnée de mon être était dénigrée voire méprisée par mes contemporains, alors qu'elle symbolise la vie elle même dans tous ses états! La pensée artificielle, linéaire, prévisible et programmée aurait-elle supplanté la pensée naturelle, je me demande parfois? Allons nous ve-rs la dictature des machines, vers un algorithme universel de la pensée où nos sentiments seront surveillés de près voir réprimandés s'ils sortent du programme institué par les ideologies futuristes pour ce soi-disant monde idéal : une cité sans crimes et sans révolution possible pour les Hommes de demain? La googolisa-tion de notre monde n'en montre-t-elle pas déjà les prémices? En cela, Internet ne sera-t-il le nouveau fos-soyeur de la vie réelle en nous annonçant un monde faux et factice pour le 3 ème millénaire? Le politiquem-ent correct sera-t-il le nouveau logiciel pour que les Hommes et les machines communiquent ensemble sans accrocs et sans bugs? Voilà un bien triste monde qui nous attend, mon cher lecteur, où la chasse à l'Hom-me "vrai" sera le nouveau sport des riches et des puissants Hommes des GAFA! Bref, une guerre contre l'Homme naturel qui n'a jamais eu honte d'exprimer ses coups de gueules et autres emportements contre les puissants. Il est certain que si l'on tue le génie chez l'Homme de cette façon, il ne restera sur la terre que de tristes machines en plastique, verre et silicium. Pour rester sur le sujet, qui est de savoir ce qui est vivant ou pas, explorons maintenant nos habitations où nous longeons tout au long de notre vie. Je sais bien qu'elles sont des choses mortes, mais nous savons instinctivement qu'il nous faut y mettre de la vie à l'intèrieur pour ne pas s'y sentir comme en prison en sachant bien qu'elles ne sont que des boites qui prés-ervent notre intimité et notre repos loin de l'agitation du monde. Une chose qui n'est pas inutile à rappeler au lecteur, ce sont nos concepts préhistoriques bâtis sur nos grottes originelles qui nous avaient permis d' échapper à la nature hostile du monde extérieur. Le plus important pour nous étant de ne pas s'y sentir pri-sonnier pour ne pas mourir de tristesse et de solitude. La question est celle-ci : mais comment donner vie à un lieu qui est mort par définition? Cette question, je me la pose quotidiennement, quand je suis enfermé dans ma chambre devant mon ordinateur où autour de moi les murs sont muets, comme des portes de pri-sons et mon ordinateur, un clavier à touches où j'essaie d'insufler la vie à travers mes doigts agiles et ner-veux. Sans oubliez de parler d'Internet qui est un monde virtuel où mes contemporains m'observent à trav-ers des masques, comme de gros voyeurs pervers! En fait, ce qui me fascine dans ces moments de gran-de solitude, c'est la lumière qui sort de mon écran et me rappelle un peu la lumière du soleil. Plus précisé-ment, un soleil artificiel qui me tient les yeux ouverts, bref, le seul coté positif de la technologie. Parfois, je pose mes mains sur mon bureau en bois pour échapper au contact plastique de mes doigts sur mon clavier AZERTYr où j'aurais tant aimé le manipuler par la pensée. Mais bon, nos doigts sont quant même des cho-ses magnifiques, n'est-ce pas? Bref, une chose indémodable que j'espère garder en parfaite état jusqu'à mes vieux jours ou du moins épargnés par des rhumatismes. En dessous du mot AZERTY, il y a le mot SDF qui m'angoisse de temps à autre, quand je pense à me vie précaire d'homme libre et sans ressources. Tout en bas, il y a le mot CV( est-ce un hasard?). Sur la deuxième ligne, toute à l'extrèmité, comme dans un rêve d'évasion, il y a le mot KLM, la célèbre compagnie aérienne low cost que je ne prendrais jamais de ma vie, parce que je n'en aime pas voyager, mais aussi parce que j'aurais peur de me scracher en plein ciel, puis de sombrer dans l'ocean! Pauvre de moi, je continue à taper sur mon clavier où le denouement se fera sans le courage de sortir de ma chambre où je me sens comme en sécurité loin des machines volantes inventés par les Hommes ainsi que de leur tyrannie quotidienne à nous assujetir à leurs lois monstueuses. Dans l'appartement où j'habite, où je suis seulement locataire (localisé dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon), j'y demeure depuis 1985, c'est à dire depuis un bail. Avant cela, j'habitais avec ma famille sur les quais de Saône situé dans le quartier de la rue d'ypres où le bâtiment principal se faisant de plus en plus vêtuste allait être entièrement rénové par "le foyer de notre dame des sans abris" qui est une fondation ca-tholique créé par le père Rosset après la deuxième guerre mondiale afin d'aider les familles nombreuses à se loger pour pas chère( que dieu ait son âme!). Bien évidemment, le foyer de notre dame des sans abris par son éthique chrétienne n'allait pas nous mettre à la porte, comme les propriètaires du privé, mais allait nous reloger ailleurs dans les plus brefs délais. Quelques temps après, nous recûmes par le courier la disp-onibilité d'un appartement à la Croix-Rousse qui se trouvait pas très loin de chez nous, ce qui nous arra-ngeait bien pour le déménagement. Ainsi, nous nous y portâmes au plus vite, moi, mes frères et ma mère et c'était en décembre1985. Mais le problème qu'il y avait, c'était le manque de chauffage à l'intérieur de l'app-artement, mais avec la chance d'avoir un vieux poêle à charbon dans le couloir qui était éteint depuis fort longtemps vu le froid qu'il régnait. Mais après vérification de son état qui nous rassura, le lendemain nous allâmes chercher des boulets de charbon pour le charger et le faire fonctionner en produisant une chaleur très agréable, mais déposant malheureusement une fine poussière de charbon sur les murs ainsi que sur les vêtements qui séchaient à côté, ce qui exaspérait maman, il faut le dire. A l'époque, j'étais au lycée Did-erot et je préparais un bac F3 électrotechnique; mon frère Jean-Luc, je crois, préparait une licence d'an-glais et mon autre frère Thierry végétait plus ou moins avec les anciens copains du quartier avec Larbi et Aziz si mes souvenirs sont bons. Cette époque si particulière, je l'ai décrite dans mon journal intime que je compte un jour publier sur mon site Internet. Et sachant bien que mes oeuvres ne seront jamais publiées par les maisons d'éditions (pour des raisons obscures), j'aime mieux le faire moi même, bref, on est jamais si bien servi que par soi même, n'est-ce pas? Dans mon journal intime, on y voit surtout le conflit qu'il y avait entre mes deux frères qui ne sont jamais bien aimés où l'un reprochait à l'autre de vivre "sur le dos de maman" mais surtout parce qu'ils dormaient depuis leur plus tendre enfance dans le même lit! Bref, une cohabitation qu'ils n'ont jamais bien digéré, alors que moi je dormais dans un lit à part comme à l'abri. Il est vrai qu'étant le petit dernier de la famille qui ne pissait pas au lit (comme mes deux frères), j'avais droit à un statut spécial, à celui d'un petit petit roi! Mais qui ne fut jamais bien apprécié par mes deux frères qui par-fois m'exprimaient de la jalousie, ne nous le cachons pas. Après ce petit arrêt sur le passé que j'aurais tant aimé poursuivre, mais avec l'inconvénient de sortir du sujet que je me suis fixé qui est de découvrir ce qui est mort ou vivant autour de nous. Revenons au présent et plus précisément dans cette habitation où je vis désormais seul : seul, parce que je ne me suis jamais marié pour x et y raisons qu'un jour j'espère vous dé-voiler sans tabou, mon cher lecteur, mais aussi par le départ de mes deux frères de la maison suivi par le décès de ma mère survenu un 7 Octobre 2007. Étrangement, je me souviens d'une discution que j'avais eu avec ma soeur Caroline qui me conseillait, après le décès de maman, de déménager de l'appartement ( où j'avais vécu avec elle durant 22 ans) pour la raison que j'allais m'y sentir bien seul en me remémorant de si merveilleux souvenirs qui étaient imprégnés dans ses murs. Dans la déprime, je faillis bien suivre son con-seil et partir habiter le plus loin possible de ce lieu chargé de si émouvants souvenirs. Mais mon esprit opin-iâtre décida du contraire. Car pourquoi partir d'ici, sinon vouloir refaire tout un travail d'adaptation avec d' autres personnes, d'autres voisins qui ne seraient pas forcément bien tendres avec moi, ni d'avoir d'affinité vu mon âge de 42 ans et mon esprit indépendant? Aujourd'hui, je félicite mon opiniâtreté d'être resté dans ces lieux où souvent je me remémore la presence des êtres aimés. Voyez, mon cher lecteur, comment j'in-sulfe de la vie à mon habitation par ma seule imagination! Pourtant celle-ci n'est qu'une boite vide avec des meubles à l'intérieur, mais chargés pour moi d'une patine du temps où parfois je caresse le bois : ce bois où ma mère à posé ses doigts, dépoussièré la surface, posé ses yeux. Par cet enracinement dans ces lie-ux, ou j'ai vécu, je sens mon esprit plus stable à pouvoir raconter en détails la vie qu'ils ont traversé ainsi que la mienne au passage. Et sans cet enracinement habitationnel ou sédentaire, je me sentirais comme dénué de toute légitimité à raconter la vie des autres que j'ai côtoyée durant mon vivant. Bref, sans séden-tarité, il ne peut y avoir de Culture où l'art et la science en forment un bel exemple. Je sais aussi qu'il existe une culture nomade par le monde. Mais la question serait de savoir par quels piliers peut elle bien tenir debout et assurer sa pérénité, sinon s'adapter tout le temps au monde changeant? Ce qui, ne nous le cac-hons pas, est une formidable faculté pour l'humanité de s'adapter quand les temps deviennnent troubles ou cauchemardesques pour elle, n'est-ce pas? Voyez aujourd'hui, mon cher lecteur, avec les guerres en Syrie, Irak, Lybie, en 2016, ces millions de migrants se diriger vers l'Europe ou l'Amérique! Donc je n'opposerais pas la culture sédentaire à la culture nomade, sachant bien que l'une et l'autre font parties de la survie des peuples. La première pour son développement à long terme et l'autre pour sa faculté à sauver le reste de l'humanité. Donc ne nous moquons pas( nous les occidentaux) de ces nomades traversant le désert à dos de chameau ou en bateaux de fortune. Car en cas où il y aurait une catastrophe naturelle ou nucléaire( détruisant la plus part de nos grandes villes modernes ainsi que nos ordinateurs détenant en mémoire toute notre histoire humaine et nos savoirs faire), il y aurait de fortes chances que ces nomades soient les seuls survivants de la planète, bref, les nouveaux recommençant de l'humanité! Quant à la migration dont nous avons affaire en ce moment, elle n'est pas de cet ordre là, mais économique et politique. Bref, parlons mai-ntenant de cette Terre où nous nous tenons debout sans tomber par dessus ainsi que ces oceans qui ne se déversent pas dans le vide sidéral par on ne sait quel miracle, sachant que notre Terre est ronde, tourne sur elle même et avance sur son orbite à une vitesse vertigineuse! Bref, un mystère que même les scienti-fiques ne pourront jamais nous expliquer, puisque la vie est pour eux comme une ombre noire sur leur tabl-eau mathématique. C'est à dire une ombre qu'ils ne pourront jamais éclaircir, mais seulement décrire les contours. Voilà nos divergences philosophiques et religieuses en sachant que leur travail est seulement de copier la nature ou la vie, mais pas de la créer. Tout ça pour vous dire, mon cher lecteur, que cette Terre où nous vivons est bien vivante, même je dirai est une espèce de gros animal où nous nous tenons debout sans tomber! A l'évidence, nous vivons sur un être vivant sans le savoir qui dans l'espace est un bolide sui-vant une certaine routine autour de l'orbite solaire. Ainsi est créé le Temps par un mouvement de rotation et de translation à travers l'espace et c'est ce qui permet à la Terre de "tenir debout" et ne pas sombrer dans le vide sidéral. Le vivant et le temps sont intimement liés, comme vous l'auriez compris et sans l'un et l'au-tre, ils ne pourraient survivre et prospérer ensemble. Le vivant porte le vivant sur son dos à travers l'espa-ce et le temps, telle est la grande leçon que Dieu nous donne, mais que les scientifiques essayent d'imiter par des machines et par leur explication rationnelle de la vie, alors que celle-ci est anti-rationnelle, voire ill-ogique. Car la vie ne devrait pas être si on observe bien ces astres énormes dévalant l'univers à des vites-ses effrayantes! Pourtant la vie s'y est installée sans tomber par dessus ainsi que les oceans sans se dé-verser dans le vide sidéral. Tout ça pour dire que Dieu seul en a le secret et que les scientifiques orgueill-eux croient détenir la vérité ou le fondement par leur théorie sur l'attraction universelle. Tout ceci est bien joli, mais ce ne sont que des calculs mathématiques sur leur grand tableau, mais non la vérité. De là à dire que la vie est une formule mathématique et qu'en définissant ses limites, on pourrait ainsi créer ou recréer la vie? Ceci est d'une totale absurdité et ne révèle que l'orgueil de ces hommes à se mesurer à Dieu, mais sans pouvoir l'égaler. On voit que la science depuis sa naissance à tuer plus d'Hommes qu'elle en a sauvé, étrangement. Voyez comme le progrès technique en matière d'armes, de canons, de chars, de fusils mitraill-eurs, de bombes, mais aussi en matière d'automobiles (des millions de morts sur les routes par le monde ainsi que des estropiés) a engendré d'hécatombes! Je pense, en tant que personnes intelligentes, on dev-rait faire le bilan de la science afin de la mettre en standby pour ouvrir une nouvelle humanité plus en har-monie avec nous même. Accord-ons seulement à la science le domaine médical pour vivre plus vieux et en bonne santé. Mais arrêtons de fabriquer des machines pour l'industrie qui fabriquent du chômage de mas-se. Ainsi en réduisant les sciences dans les activités humaines, on se rapprocherait de la nature en diminu-ant la pollution dans notre environnement. Il est possible qu'une mise au repos des sciences ou désarmem-ent technique par les Hommes du futur pourrait ouvrir une ère nouvelle pour l'humanité. Ceci est une voie possible pour les hommes politiques de demain qui seront des sages, nous l'espérons. Intuitivement, les Hommes savent ce qui est vivant et ce qu'il ne l'est pas et non pas nécéssairement besoin de projets futu-ristes pour vivre heureux, mais de projets simples et naturels. E si on en est arrivé aujourd'hui à ce besoin d'attendre tout de la science, c'est parce qu'on est allé trop loin dans notre inhumanité! Le 11 mars 2016
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La vieillesse, une punition?
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Dans la rue, on voit ce que l'on a été( un enfant), ce que l'on est( un jeune homme) et ce que l'on sera( un vieux). Bref, dans la rue tout nous est dévoilé sans fares afin de nous montrer la vérité pour que nous ne soyons pas choqué par ce qui nous attend. Ceci étant la grande leçon donnée par la nature qui ne veut en aucune façon tricher avec nous même. Si vous êtes de son avis et sincère avec vous même, je vous promets qu'elle ne vous fera pas de mauvaise surprise durant votre vie sachant que tout est dit et que tout est écrit. Dieu, la nature, la sagesse sont étroitement liés et ne doivent pas s'opposer même si nous savons tous que Dieu n'a qu'une seule religion : la sagesse appartenant à tout le monde puisque universelle. On voit ici bas que les religions divisent les Hommes en de multiples confessions ou croyances, alors que Dieu est indivisible pour tous ceux qui le connaiss-ent bien et font que ses intentions sont bonnes pour les Hommes bons et maléfiques pour les Hommes mauvais. Dieu est justice pour chacun d'entre nous et récompense ses plus fidèles compagnons et non forcément les plus riches ou les plus puissants. Mais si ces derniers ont l'ambition de devenir sages, un jour, Dieu les récompensera à leur tour. Les Hommes oublient souvent que leurs mauvaises pensées, inspirées par leur soif de pouvoir et d' argent, arrivent jusqu'a Dieu. C'est pour cette raison que les meilleurs d'entre nous prient afin que les mauvaises pensées des Hommes, circulant autour de la Terre, soient recouvertes par des chants et par des psaumes que Dieu écoutera afin de ne pas nous envoyer les fleaux et les guerres. Les poètes, qui ne sont pas forcement des religieux, mais proches du coeur de Dieu savent ces principes où les mauvaises pensées des Hommes ne doi-vent pas envahir la terre toute entière. Comme malheureusement dans cette globalisation des ambitions de l'arg-ent et du pouvoir fait que notre époque sent l'apocalypse et la fin du monde! La mission des poètes, bien évidem-ment, c'est de combattre le futur désenchantement du monde en adoucissant le coeur des Hommes pour que Dieu ne les punissent point trop sévèrement. Êtres du cosmos, les sages et les poètes entretiennent les équili-bres des sphères lointaines où leurs chants bercent et calment les astres noirs au service du Dieu rédempteur. La justice, l'équilibre des forces colossales est pour Dieu un travail quotidien et comme tout s'entend au delà des voûtes célestes, Dieu, à l'oreille gigantesque, enregistre la moindre de nos pensées et de nos actions en compt-abilisant le bien et le mal. L'important étant pour lui que le mal ne dépasse pas le bien afin que sa création ne soit pas détruite en sachant bien que les Hommes, malgré leur libre arbitre, n'auront pas le dernier mot vu que c'est lui seul qui les avait créé. Et si les Hommes s'aperçoivent que le mal commence à envahir leur monde, cela signifie qu'ils ont fait fausse route depuis des siècles et que cette manifestation du mal, ils en sont en partie responsable comme ces actes de guerre ou du terrorisme. Bref, il n'y a pas de fumée sans feu et que l'injustice envers ses semblables ou des peuples entraîne forcément ces escalades de la violence que Dieu ne peut empêcher, car IL veut que les Hommes comprennent par eux mêmes les erreurs qu'ils ont faites! Dieu est sage et veut inspirer la sagesse aux Hommes. Et si on s'arrêtait de se battre pour des futilités? demande Dieu aux Hommes. La paix ne serait-elle pas mieux pour vous que toutes ces souffrances que vous vous infligez sans fin? Jesus-Christ n'est-il pas un mauvais exemple pour l'humanité? Me suis je trompé en l'envoyant au devant des hommes brutaux? N'ét-ait-il qu'un prototype de la sagesse qui a échoué? L'Islam sera-t-elle ma dernière création pour apporter la paix, quand tous les Hommes seront devenus musulmans? se demande Dieu en regardant ces Hommes désespérés se faire exploser en son nom. Dieu est touché qu'on puisse mourir pour lui, mais quand cela finira t-il? se demande- t-il en visitant son paradis où les victimes côtoient les coupables de l'avoir trop adoré et cru en lui. Ah, je suis telle-ment miséricordieux qu'au fond personne n'est coupable ni victime, car de toute façon ces hommes et ces fem-mes devaient mourir un jour et que de vivre dans cet enfer organisé par les Hommes, il valait mieux ne pas trop prolonger le séjour. O désespoir des Hommes que j'aime entendre ta voix, toi qui souffre en silence, toi qui n'a jamais connu le bonheur, ni la jouissance! Ce chant éternel m'enivre! lance Dieu en berçant entre ses bras des astres bleues mélancoliques. Je voudrais t'aider, toi qui souffre sur la Terre. Alors viens près de mon coeur aux doux écueils, un port fait pour toi pour ton âme blessé. Je veux rendre la justice à chaque coin de l'univers et éclairé, par mon front céleste, les espoirs de ton coeur, toi, le petit insecte qui tourne autour de moi dont je sens les vibrations de tes ailes multicolores. Colore ma vie, colore le monde pour ne pas mourir dans l'obscurité des jours! Je suis la fenêtre que tu n'aperçois pas, petit insecte qui se cogne sans cesse contre la vitre de la réalité, alors que la mienne à côté est mmense et grande ouverte! Je suis l'horizon bleu, je suis la mère de toute les mè-res, je suis les lueurs lointaines, étonnamment lointaines, je suis le soleil rouge entre tes bras, je suis l'amour que tu ne connais point, je suis la plénitude et vaux mille fois la jouissance qui ne dure qu'un instant! Rejoins-moi, petit Homme pour l'amour véritable. Et toi femme, qui ne veut point enfanter dans la souffrance, suit ton rêve et accou-che entre mes bras. Tous les deux, je vous délivrerai de toutes vos souffrances jusqu'à la fin des temps en vous débarassant de vos tourments et de vos persécuteurs. Et vous Hommes sensibles, qui sentez le monde s'écrou-ler autour de vous, j'abolirai la vieillesse en vous faisant éternellement jeune en abolissant la mort dans votre co-eur. Enfin, vous connaîtrez la vérité et commencerez à plaindre les Hommes qui ne vous ont pas rejoins, telle se-ra votre félicité dont je serai le gardien. On voit par cet exemple que Dieu punit les Hommes "à la mauvais pensée" en les faisant vieillir prématurémment voir en les rendant impotents et laids! Mais ceci n'est vraiment pas une surprise pour nous qui sommes sincères avec nous mêmes et les autres. En regardant, les vieux déambuler dans la rue, comme des fantômes du passé, je me demande quels péchés ont-ils pu bien commettre pour se retrouver dans cet état si déplorable et si peu envié par nous mêmes? Étrangement, ce triste constat me faisait penser aussitôt à un vieux polar américain des années 30 où l'inspecteur de police( un dur à cuire) était convaincu que tous les Hommes étaient coupables dès leur naissance parce qu'ils étaient le fruit du péché! Je sais que tout ceci pourrait vous paraître vieux jeu en con-sidérant la toute puissance de la religion chrétienne à l'époque sur les âmes et sur les corps. Mais aujourd'hui, je me demande s'il n'avait pas raison sur ce fait indéniable que tous les hommes et toutes les femmes finissaient moches et à moitié estropiés? Paradoxalement, les hommes d'Eglises, qui se revendiquaient le coeur pur comme celui d'un enfant ou d'une brebis, n'étaient pas épargnés par la vieillesse et la laideur( alors qu'ils ne le devraient pas selon moi, parce que le corps est le reflet de l'âme et du coeur). Cela voudrait-il dire qu'ils restaient malgré tout dans le péché bien qu'ils priassent toute la journée en ne touchant point aux femmes? Par ce constat fait sur les hommes saints qui finissaient eux aussi vieux et laids, je me demandais si le péché était vraiment une notion chrétienne en pensant à la nature qui punissait de laideurs ceux qui trichaient avec leur coeur et leur honnêteté? Je sais une question rude, mais qu'il nous faudrait un jour approfondir pour connaître enfin la vérité sur l'Homme et sur ses mensonges qu'il veut bien se raconter pour se grandir pour des raisons sommes toutes mesquines et vaniteuses. Pour illustrer ceci, j'ai remarqué à maintes reprises en regardant la télévision que les hommes politi-ques vieillissaient prématurément et je me suis demandé si la raison de ce vieillissement précoce n'était pas lié à leur soif de pouvoir qui les dévorait de l'intérieur? En fait, je crois, un vice aussi partagé par les hommes d'Eglises dont l'ambition cachée était de s'accaparer l'âme de leurs semblables à des fins de pouvoir. Bref, en finissant par devenir la caricature de nous mêmes, la nature ne se privait pas de nous le montrer clairement en nous faisant devenir vieux et laids à l'image de nos mauvaises pensées et de nos ambitions démesurées en rapport avec l'ar-gent et le pouvoir. Cette punition, qui nous venait de Dieu par la nature à l'aube de notre vie, était comme la cer-titude que nous étions tous le fruit du péché. Mais pas seulement le nôtre, mais aussi de nos parents et de nos aieuils, bref, de l'Histoire humaine! La dernière question qui me venait à l'esprit serait de savoir si on pouvait la-ver ses péchés comme on pouvait laver du linge sale? Question étrange, oui je sais, mais qui semblait préocc-uper depuis des millénaires nos saints hommes, fous de propreté mentale et physique! Le 25 Mars 2016
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L'éclair
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Tout à coup, un grand éclair de lumière surgit dans le ciel et plongea brutalement l'humanité dans la plus sombre obscurité! Étrangement, la plupart des hommes et des femmes( qui étaient habitués au confort de la vie moderne et aux discours rassurant des autorités et des compagnies d'assurances qui assuraient tout même la vie après la mort!) ne paniquèrent point, mais gardèrent leur calme en pensant tout bêtement à une panne de courant électrique, quoique géante, mais quelque chose de tout à fait remédiable par leur compa-gnie d'électricité à laquelle ils accordaient une toute confiance. Mais après avoir fait acte d'une grande pa-tience( telle qu'on leur avait enseigné a l'école quand ils étaient enfants), ils ne virent point la lumière reve-nir à leurs domiciles ni sur les grandes avenues où il règnait une totale obscurité. Instinctivement, ils allèr-ent chercher à tâtons de quoi s'éclairer. Car dans tous les foyers modernes, on prévoyait toujours ce genre de panne où l'on gardait dans un tiroir de la cuisine, une lampe de poche ou des bougies avec des allumett-es à proximité, bien entendu. Mais bizarrement, les lampes de poche refusèrent de fonctionner ainsi que les bougies impossibles à allumer! Pourtant, ils entendaient bien le craquement et l'embrasement de l'allumette ainsi que l'odeur du souffre qui s'en dégageait. Mais pour une raison inconnue, on n'apercevait aucune fla-mme jaillir ni même aucune lumière surgir comme il aurait dû! Tout ceci leur parut incompréhensible voir d' une totale aberration, ce qui ne fit qu'augmenter leur angoisse. Malgré ces sombres perspectives, ils prirent la sage décision d'attendre le lever du jour afin d'y voir plus clair, si l'on peut dire. Mais tandis que les heu-res passèrent, les Hommes n'aperçurent point le jour se lever! Attendons encore! disaient les plus optimi-istes d'entre eux. Mais après que les aiguilles au cadran eurent fait plusieurs fois le tour, l'humanité se rés-igna à croire qu'il s'agissait là d'une bien cruelle punition qui l'obligeait à vivre indéfiniment dans une totale obscurité! Certains, encore plein de réalismes, spéculèrent sur une possible faillite de la compagnie géné-rale d'électricité, tandis que d'autres, plein de catastrophisme, allèrent jusquu'à dire que le soleil avait dis-paru du ciel, comme absorbé par un trou noir! Mais ne sentant toujours pas le froid envahir leurs habitations ni leurs membres, ils se montrèrent plus optimistes que jamais, mais sans pour autant avoir résolu le probl-ème de la lumière qui, sans elle, ils ne pouvaient vivre. Mais d'où venait au juste le problème? se deman-daient les Hommes tétanisés par cette situation qu'ils n'avaient jamais connue auparavant. Certains philos-ophes et autres scientifiques commencèrent à spéculer sur les possibles conséquences de la disparition de la lumière sur la Terre qui les rendaient pour ainsi dire tous aveugles. Pour les philosophes et les religi-eux, ce n'était pas un véritable un problème, car pour eux seule la lumière de l'esprit et de Dieu comptait. Alors que pour les Hommes et les scientifiques, elle était une donnée indispensable pour la vie et son ex-pansion. Une nuit, un fou annonça à la radio(qui semblait marcher sur une batterie) que si les Hommes ne voyaient plus, c'est parce qu'ils étaient tous devenus aveugles! Ce qui déclencha, au sein de la communau-té humaine, une vague immense de protestations et de réactions violentes, car personne ne voulait croire qu'il serait plongé dans l'obscurité jusqu'à la fin des temps. Attendant patiemment que le lumière revienne, les Hommes apprirent à vivre dans l'obscurité. Mais bizarrement, l'éclair, qui avait jaillit du ciel et rendu tous les Hommes aveugles, avait épargné quelques uns d'entre eux. Bref, ces derniers( prenant conscience de cette faculté que les Hommes avaient perdue) décidèrent de prendre en main cette humanité et de la me-ner, comme un troupeau d'esclaves! Oui, je sais, mon cher lecteur, un bon début pour un grand roman d'anticipation! Le 26 Août 2015 |
Lettre anonyme
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Non, mon cher lecteur, vous ne rêvez pas, ceci est bien une lettre anonyme que j'ai reçue, il a fort longtem-ps, mais que je croyais avoir jeté par colère, vu son contenu nauséabond et son manque réel de courage de la part de son auteur. Bref, ce matin, en fouillant dans mes papiers, je l'ai retrouvée tout à fait par has-ard. Chouette, je me suis dit, ce serait une chance formidable pour mes lecteurs de lire enfin une chose très intéressante, nous dévoilant l'horrible nature humaine, oh oui, l'horrible nature humaine de certains! Important à signaler : cette lettre a été cachetée par un timbre faisant référence aux droits de l'Homme( co-mme si moi, Patrick, un gentil garçon avait porté atteinte aux valeurs des droits de l'Homme!) et nous mon-trait la perversité de son auteur qui d'après moi devait être un fonctionnaire. Je ne dirai pas un prof( car ces gens ont trop de respect pour la culture), mais quelqu'un qui travaillait dans l'administration connaîssant tous les symboles politiques pour mépriser les gens qui n'avaient pas l'emploi à vie! Bref, cette vision de se croire supérieur aux autres, parce qu'on avait un emploi à vie(donc un salaire et une retraitre assurés) bien évidemment, m'indignait horriblement ainsi que vous, je pense, qui êtes soumis comme moi à la conjoncture économique et à l'angoisse pour ses vieux jours. Mais comme, je ne veux pas vous enlever le plaisir de lire vous même cette lettre, mon cher lecteur, il est important pour moi de la replacer dans son contexte, sinon vous n'y comprendrez rien. Cette lettre m'a été envoyée quand je prenais mes premiers cours de piano, à l'âge de 25 ans, chez un professeur habitant rue thevenet à la Croix-Rousse où, pendant mes temps libres, je m'essayais à la composition musicale qui il est vrai n'était pas sans risque pour le voisinage. Mais bon, la création a tellement besoin de libertés, n'est-ce pas? ( malheureusement pas entièrement approuvée par tout le monde, c'est ce que nous montre cette lettre anonyme). Et pour cela, j'avais acheté un piano Pleyel d'occasion qui était fort puissant et avait le défaut de se désaccorder souvent. Mais ne perdons pas notre temps, mon cher lecteur, et lisons ensemble cette lettre anonyme qui ne nous le cachons pas, nous mon-trait le visage d'une humanité malfaisante : malfaisante parce que sans courage de dire les choses en face! Voici le lien de la lettre anonyme. |
Erreurs journalistiques qui font rire
Mali : visite de François Hollande aux croupes françaises!
Côte d'Ivoire : un colonel à été kidnappé par des lutins!
Primaire : Hamon, Montebourg et Valls convainculs( sondage)!
Gard : deux femmes huées, deux interpellations!
Enquêtes diesel : Renault affirme respecter les huiles françaises et européennes!
Airbags défectueux : grosse amande aux USA!
L'Egypte dit avoir hué10 combattants de l'EI!
Hand ball : les expèrtes encore en demonstration au Japon!
Djihadistes du Nord : l'autorisation de sortir de la France interdite pour les mineurs!
Les États-Unis vont ouvrir à nouveau leurs potes aux importations de boeufs français!
Sport d'hiver : Martin Fourchette, la preuve par n'oeuf!
Espagne : deux djihadistes présumés arrièrés!
Justice : le parquet du tribunal de Bobiny s'éffondre!
Décès de l'ancien président de la SNCF, Michel Durail!
Côte d'Ivoire : coups de feu à Bangbangallé!
Corse : fermeture de l'aéroporc suite à des menaces d'attentats islamiques!
Tennis : les 10 matchs qu'il ne faut pas manquer au 1er tour de Méburnes!
Aviation : deux mort dans un mirage!
Football : le PS s'impose à Rennes!
Meteo : alerte orange en Espagne!
Merkel sonne l'alarme contre Trump!
Côte d'Ivoire : un accord troué entre le gouvernement et les lutins!
Santé : le système de santé publique au bord de la crise cardiaque!
Election à Disney Land : Donald à trompé tout le monde!
Un artiste contestataire cherche un asile en France!
Économie : la bourse de Macao en os!
Un ex-militaire, parti travailler en scierie, condamné!
Arabie : Flynas signe une commande de 80 airblagues!
États-Unis : Donald va nommer Mickey au ministère du tourisme!
Sécurité routière : Le nombre de mort toujours en os!
Moyen-Orient : des chrétiens mosqués par des musulmans!
Grippe aviaire : les éleveurs de conards ne seront pas indemnisés par le gouvernement!
Fait d'hiver : un SDF meurt de froid!
Économie : le déficit de la France s'est largement réduit en 2016,
Mon portefeuille aussi!
Football : sauvez le mercarto en direct !
Mort à Venise : un jeune migrant désespéré se jette dans le Grand Canal!
Election : 17 millions de français appelés aux urines!
Mode : exposition de sacs à pains!
Gastronomie : journée de la carotte ratée!
Petites révélations..
Il parait que le plat préféré de Ségolène Royal, c'est le couscous,
Au point que ses amis l'appellent Madame couscous royal !
Mariez un chien avec un chat, vous obtiendrez un chiant,
Tel est l'animal que je suis!
Cérémonie : Le prix nobel du pet a été décerné hier à Stockholm !
Simone Veil
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Dernièrement, j'ai été très choqué d'apprendre l'entrée de Simone Veil au Panthéon, car cette femme était pour moi ni plus ni moins la grande avorteuse des temps modernes! Parce que j'avais beaucoup de mal à comprendre comment cette femme( qui avait connu l'horreur dans les camps de concentration où l'on assassinait des enfants) avait pu devenir l'organisatrice institutionnelle des assassinats d'enfants dans le ventre de leur mère! Bref, une in-comprehension totale pour moi ou un possible retournement de l'Histoire sur notre monde d'aujourd'hui où le meu-rtre de masse revenait à grand galop? Décidement, la France s'était perdue une nouvelle fois dans les limbes de l'idiotie par sa monstruosité républicaine. Je sais bien qu'il est dure d'entendre la vérité, mais l'Histoire nous donn-era un jour raison : nous les enfants dont la vie fut avortée par la république française. Priez pour nous, mes chers concitoyens! Le 14 Juillet 2017
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Petites et méchantes confidences
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Pour certains être sourds, ça les arrange bien!
Ces vieux qui n'attendent plus rien de la vie, sinon de vivre le plus vieux possible pour apprendre dans les journaux la mort de leurs vieux ennemis!
Il y a deux façon d'être rejeté par les Hommes, soit parce que vous êtes trop brillant pour eux, soit parce qu'ils vous considèrent comme un idiot. Ce qui démontre bien que le génie et l'idiotie sont très proches. Bref, le génie est un idiot en puissance!
Ce ne sont pas les Hommes qui me font crier mon désespoir, Mais de me savoir si petit devant l'immense montagne!
Les gens ne vivent pas, car ils travaillent tout le temps!
Dans tous mes écrits, ce n'est pas la personne Patrick Maaded qui s'exprime, mais toute une époque appartena-nt à son passé, à son présent et à son avenir. Bien sûr, vous allez me dire que mon esprit n'a pas marqué mon temps. Mais qui vous affirme cette ineptie : les médias, les journaux qui ne sont pas plus que réels que moi? Et puis mes oeuvres qui sont exposées tous les jours sur mon site ne marquent-elles pas mes contemporains? Alors pourquoi croire que seuls les médias ont de l'impact sur le monde? Mon cher lecteur, je vous laisse méditer sur cette question qui dépasse de fort loin les apparences.
Si tu meurs, mon ami, tu n'auras plus de problèmes avec l'argent, ta famille, les femmes, le travail, bref, bienvenue au paradis!
Je plains amèrement ces écrivains qu'on fait passer pour de grands Hommes. Car désormais, ils ne pourront plus rien dire de méchant sur leurs semblables dont ils ignorent, apparemment, les humeurs changeantes, Ah!Ah!Ah! Sauf bien évidemment sur les méchants dictateurs qui de ce point de vue est une chose bien pratique où déchar-ger leur haine, leur immense haine! Tout ceci n'étant bien sûr qu'un jeu intellectuel des plus hypocrites auquel ils s' adonnent. Personnellement, je trouve la méchanceté des Hommes comme un réservoir faluleux pour raconter des histoires, n'êtes-vous pas, mon cher lecteur? Décidément, je plaignais grandement ces écrivains qui s'étaient la-ncés dans la production de guimauve littéraire et de bonbons excessivement sucrés!
J'ai appris récemment dans mon quartier qu'une personne m'ayant traité injustement de raté était morte! Bref, je plaignais véritablement ce pauvre homme qui avait parlé un peu trop vite!
Une chose que je ne fais plus en entrant dans une boulangerie, c'est de demander un pain!
L'argent que peut-il nous apporter s'il nous sert uniquement à faire la fête ou bien à voir le monde comme un imm-ense supermarché? Sincèrement, je ne pense pas que l'argent soit un gage de réussite pour l'intelligence et po-ur le monde de la création. Je vous assure que mon esprit n'est pas du tout négatif, car il cherche des nouvelles terres de libertés pour la création des Hommes. Et puis regardez tous ces milliardaires qui sont nuls en ne cherch-ant qu'à faire de l'argent à la bourse ou en achetant des collections d'art, mais refusent d'être les mécènes d'ar-tistes débutants! Bref, un système des plus primaires qui tournait en vase clos où le risque devait être limité au maximum pour faire fructifier leur argent!
Ce n'est pas nous qui décidons de nous marier ou pas, mais notre ADN où se trouve le gène de notre généalogie!
Avant la création du monde, Dieu avait crée le paradis où l'homme et la femme vivaient heureux puisqu'ils ne s' aimaient qu'en rêve! Mais dès l'instant que nos deux protagonistes voulurent réaliser ce rêve, ils tombèrent aussi-tôt dans la disgrace du créateur qui les jeta méprisemment dans la triste réalité. Ce fut le début de la malédiction pour les Hommes qui se perpétuera par leur descendance pour être sans ambiguité avec vous, mon cher lecteur. Chez les antiques, où l'on vivait encore dans le rêve, on criait souvent à la damnation quand on apprenait la nai-ssance d'un fils ou d'une fille! En comprenant que sa malédiction allait se perpétuer jusqu'à la fin du monde! Oui, je sais que tout cela pourrait paraître hallucinant voir totalement absurde. Mais imaginez, mon cher lecteur, si vous n' avez construit aucune vie dans cette réalité( en vivant toujours dans le rêve en ayant pas perpétué votre maledi-ction par votre descendance), vous ne mourrez jamais! Je sais que ça parait incroyable ce que j'affirme là, mais une chose très simple à comprendre. Car en mourant physiquement, vous réintegrerez aussitôt le paradis où vous n'êtes à proprement parlé jamais sorti, alors que celui qui s'est perpétué physiquement mourra définitivement, CQ-FD! Du point de vu moral, c'est un immense cadeau que vous offrez à vos parents en les délivrant de leur maledi-ction ancestrale. Donc, longue vie au rêve! Pour prouver mes dires, sachez que Socrate a dit un jour à un jeune philosophe : si tu te maries, tu le regretteras et si tu ne te maries pas, tu le regretteras aussi! C'est dire que dans l' antiquité, on vivait encore dans le rêve. A ce propos, quand j'écris des livres et compose de la musique, je suis en état de rêve. De même que je suis convaincu que ceux qui écrivent en pensant à leur business ne sont pas de vrais artistes, mais des hommes d'affaires. Et quand j'entends quelqu'un me dire : Patrick, arrête de rêver! J'ente-nds une compagnie de cadavres me rallier à eux!
Le 28 Juillet 2017
L'argent ne donne ni la santé, ni l'amour, ni l'intelligence, ni le talent, ni l'immortalité, alors pourquoi les riches s'obt-stinent à croire qu'ils sont des gens exceptionnels? Et puis entre nous, si c'était vrai, cela serai trop beau, n'est-ce pas? Car Dieu et la Nature en avaient décidé autrement en signifiant aux Hommes que leur billet de banque n' avait aucune origine divine. Sans oublier de dire aux rationalistes que la vérité malheureusement pas ne s'appren-ait pas, ni par la connaissance, ni par un quelconque apprentissage des saintes écritures : religieuses, républicai-ines ou scientifiques, mais nous était révélée par l'éblouissante lumière du jour traversant les vitres crasseuses de la réalité où elle nous montrait en toute simplicité, le monde tel qu'il était depuis son origine et dès le commen-cement de la vie. Si je vous raconte tout cela, mon cher lecteur, c'est parce que je pensais à la vie éphémère des êtres en me rappelant un vieil ami qui était riche, bronzé et s'était fait refaire toutes les dents au point de ress-embler à un jeune premier! Mais dont j'appris la mort accidentelle, il y a quelques temps, dans une sévère chute dans ses escaliers! Mon dieu, m'écriai-je, quel gâchis pour un si beau dentier qui lui avait coûté au moins 8000 euros! La vie est me semble-t-il toujours pleines de surprises, n'est-ce pas? |
Pied de nez à mon époque hystérique
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Je ne veux être ni un gagnant ni un perdant,
Mais seulement quelqu'un de vivant!
Est-ce trop vous demander :
Société boursouflée par l'ambition
Et par cette bourgeoisie victorieuse? |
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Parfois, je me surprends A me prendre la main et A la serrer très fort près de mon cœur, Moi le poète qui vit sans amour, Sans gloire et sans reconnaissance! Cette main chaleureuse est pour moi D'un grand réconfort, comme vous l'auriez compris, Mes chers amis si lointains. Car elle caresse mes joues, mes lèvres Et mes paupières chargées d'écumes bleutés.. Cette amie inavouable Pourrait m'apporter votre disgrace Et me faire honte; Je peux le concevoir. Mais mon cœur perdu, Dans ses immensités glacées, A besoin lui aussi d'une main charitable Sur laquelle, il pourra se reposer et réchauffer Ses sangs noirs de chagrins! Je pose ma main sur ta main Et me voilà chaudement récompensé! Je pose mon cœur sur ton cœur Et le ciel s'ouvrent maintenant A tes yeux remplis de pleurs joyeux! Il n'y a plus que moi entre le ciel et la terre, Il n'y a plus que moi qui pourra te dire je t'aime, Plus que moi entre les sources du ciel Entre tes yeux, tes lèvres Où coule le miel!
Le 30 décembre 2014
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Quand on a rien, On s'attache à une chanson.. Quand on a rien, On s'attache à des mots Qu'on a lu en secret Durant notre adolescence.. Quand on a rien, On s'attache à ce qu'on peut, A une maman de moins en moins Présente à la maison Et à un papa qui ne croit plus En sa famille. Quand on a rien, On attend la première brise du printemps, Ses premiers bourgeons et ses alizés Qui nous feront voyager pour pas un rond. Quand on a rien, On s'accroche à une main ou à une corde Ou bien au bord des fenêtres Où plonge un précipice. Quand on a rien, On voudrait tout acheter avec des mots. Quand on a rien, On croit aux miracles, Au dieu vivant Et à la bouffe à volonté. Quand on a rien, On attend l'amour, Cet amour gigantesque Que nous tend discrètement L'humanité!
Le 20 Décembre 2014
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Comment donner de l'épaisseur aux choses? Comment donner un sens à sa vie? Comment te nommer : amour, liberté, solitude? Je ne sais. Comment créer le sentiment Qui te fera succomber à l'instant suprême? Comment t'aimer sans te dire je t'aime? Comment retrouver le courage d'aller de l'avant? Comment renouer les liens qui nous unissaient? Comment retrouver le génie que tu m'avais promis? Comment recommencer à battre les jours? Comment conjurer le destin? Comment enfanter le ciel? Comment oublier ce que je sais? Comment faire naître la joie dans ton coeur? Comment reconnaître le son de ta voix? Comment mourir sans crier à l'injustice? Comment souffrir sans crier comme un diable? Comment parler aux anges? Comment te dire : est que ça va? Comment te parler sans mentir? Comment partir sans un bruit? Comment savoir si je me suis trompé? Comment revoir, o mère, ton visage radieux? Comment retrouver le bonheur Que tu m'as donné un jour pluvieux de septembre? Comment regarder une dernière fois La mer immense et bleue? Comment imaginer que j'ai pu tant souffrir? Comment imaginer que j'ai pu perdre Mon temps à me chamailler avec toi? Comment trouver la fin de chaque chose Pour pouvoir tout recommencer? Comment en finir avec mes éternelles Plaintes injustifiées? Comment finir ce poème sans agonie? Fais le toi même, o célèbre inconnu qui me lira!
Le 29 Juin 2015
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Heureux comme une bête, Allant paître l'herbe fraîche du matin, ô berger, toi gardien du troupeau, si méprisé par les Bourgeois, mais si envié par les rois, Je t'écris ce poème au goût de lait et de miel! Cette mamelle, que je presse entre mes mains, Les Dieux s'y abreuvent depuis l'aube des temps.. Et toi chèvre antique et toi vache du sacrifice, Vous seules savez reconnaître la bouche Gourmande du poète Qui boit et se nourrit A la source originelle de la Terre!
Le 29 Juin 2015
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Ce soir, la lune est si grosse Qu'on dirait qu'elle va accoucher d'un monde! O jeunesse que j'aime tant, Tout s'enfuit et tout m'échappe! Et je pleure sur ton âme désolée du monde Des rivières monstrueuses Dévalant les montagnes abruptes de mon coeur. Heureux ou malheureux Que m'importe sous les cieux furieux! Heureux ou malheureux, Je vais là où le vent me porte, Aux portes de l'Eden que je touche Presque du bout des doigts Aux bords de mes rêves. O forêts magnifiques, Dormantes au crépuscule du soir, J'attends tes baisers de feu, J'attends que tu mes dises Les mots superbes, Les mots qu'aucune femme n'a jamais Prononcé même du bout des lèvres!
Le 15 Juillet 2017
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CHOSES PERTINENTES
L'histoire appartient aux vivants et non aux morts, car il y a une grosse partie de l'humanité qui n'a jamais connu Mahomet,
Jésus-Christ, Napoleon, même Hitler etc. Je voulais parler bien évidemment des gens qui sont morts avant !
Mais qu'est ce qu'on fera quand on sera riche?
Réponse : rien.
Conclusion : faites dans la vie les choses que vous aimez, sinon vous mourrez plein de regrets!
Pourriez-vous croire un seul instant que Mozart aurait pu aimer la musique de Jimmy Hendrix?
Quitte à effrayer mes lecteurs, je trouve que Ben Laden est un grand intellectuel car lui il veut changer le monde :
là est pour moi la signature d'un vrai intellectuel!
Salman Rujdi n'est pour moi qu'un écrivain qui profite de la montée en puissance de l'Islam pour en faire son gagne pain. Pour l'Occident,
il est un intellectuel. Mais bon, si l'Occident préfère les faiseurs d'argent aux vrais intellectuels, c'est son choix!
Combien de vies gâchées au fond d'une usine ou d'un atelier par l'acceptation résignée des règles sociales et économiques
de la socièté! Jeunes gens, réveillez-vous et évadez-vous de cette prison que les puissants ont construit pour vous.
Redéfinissez-vous en tant qu'homme libre, intellectuel et philosophe et vousverrez alors le chemin vous mener vers la Liberté!
Est-il vrai qu'on ne meurt que 2 fois?
Vu que 70% des lecteurs sont des lectrices. Question : Est-ce qu'un écrivain macho pourrait avoir du succès?
Le public trop sollicité par les médias ne risque-t-il pas un jour de démissionner?
Le symptôme évident quand on a raté sa vie, c'est qu'au bout du compte on a plus d'amis et c'est mon cas!
En vieillissant, il parait qu'on devient sa propre caricature!
Il est dommage pour le monde que les gentils ne se reproduisent pas!
Tout le monde court après l'argent,
Mais la vie ne vaut-elle pas mieux que cela?
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ll faut se l'avouer, mais sans Hitler, l'Europe et les États-Unis n'auraient jamais connu la pro-spérité économique après la 2 ème guerre mondiale: car il a fallu tout reconstruire aussi bien les bâtiments que les idées chez les Hommes. Je sais bien que les historiens n'en parleront pas de cette façon, car Hitler faisait partie désormais de l'histoire des perdants qui comme nous le savons tous n'avait pas de place dans le cœur des Hommes! Mais si j'en parle ainsi, c'était pour apporter cette précision au lecteur. Aussi, rassurez-vous, je ne suis aucunement nazi, ni nostalgique du 3 ème Reich, car pour moi il n'y a pas de race supérieure aux autres, mais seulement des différences culturelles qui comportent en elles leurs points forts et leurs points faibles. Et je pense sincèrement que cette idée étrange de la pureté de la race ne fut qu'un prétexte à Hitler pour arranguer et manipuler les foules : idée qui paradoxalement était très à la mode dans ces années là. Ca ressemblait énormément au cas Napoleon où la Libe-rté( celle de faire croire au peuple qu'il pourrait un jour se libérer du pouvoir des rois( grande illusion!) ne fut pour lui qu'un prétexte pour s'emparer du monde et de se faire couronner empereur à la va vite! Car ironie du sort, après sa défaite à Waterloo, l'aristocratie revint s'in-staller au plus fort dans toute l'Europe. Mais où se trouve donc la morale dans toute cette histoire, me demanderez-vous? Mais mon ami, il n'y en a aucune et il n'y en aura jamais. Car les Hommes devant les événements historiques sont peu de chose en réalité, très certaine-ment des pantins. Aujourd'hui, j'ai bien peur avec cette idée de l'Europe que nos imbéciles hommes politiques nous entraînent vers la 3 ème guerre mondiale!
Le 15 Février 2008 |
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L'Islam, une idée intellectuelle pour les siècles à venir et pourquoi pas? Ce matin, j'ai eu une vision où je voyais dans les temps futurs des hommes habillés, non pas en combinaisons fluorescentes et sophistiquées, mais en simples tuniques ou djellaba. Ces hommes discutaient d'une manière détachée devant le progrès des sciences où la ville était devenue surpeuplée et encombrée de monstres d'acier et de verre. Ces musulmans, mais surtout orientalistes, survivaient, non pas grâce à ce fatalisme dont leur religion était souvent moquée, mais par le détachement matériel et économique que leur religion leur permettait. Voilà pourquoi, selon moi, l'Islam sera très certainement une grande idée d'avenir pour les peuples de demain. Pour résumer, cela veux dire que plus nous vivront dans un monde so-phistiqué et encombré, plus la simplicité sera notre voeux pour tous les Hommes. |
Le complot anti-arabe
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Une pensée profonde m'est venue ces derniers temps avec les attentats de Paris qui m'ont fait changer d' avis sur la vision que l'Occident se faisait de la civilisation. Car étonnement, je ne comprenais pas très bi-en pourquoi de jeunes hommes, vivant dans une socété moderne et civilisée (qui leur assurait de quoi man-ger et se loger) voulaient se faire exploser et massacrer au passage des jeunes de leur âge, sinon les con-sidérer comme des fous? Une question me vint aussitôt à l'esprit et je me demandais si nos hommes politi-ques, nos médias et nos historiens ne faisaient pas fausse route en ce moment en interprétant ces événe-ments comme quelque chose d'illogique historiquement et en total contradiction avec la thèse sur la paix sociale conquise par la bouffe et le logement assuré? Bien effectivement, on pourrait le croire quand on les voit surgir la thèse du retour au moyen-Age et à l'obscurantisme. Mais personnellement, je ne suis pas de cet avis pour la simple raison que je vois dans ce phénomène du terrorisme( théoriquement aléatoire et imprévisible) aucunement le retour de l'obscurantisme, mais uniquement le retour du balancier que l'Occide-nt a lancé, il y a bien longtemps, contre la nature et les peuples. Ce balancier, très lourd historiquement à porter par les Hommes est celui-ci de la religion chrétienne, la déclaration universelle des droits de l'Homme et le progrès technique. Aujourd'hui, l'Occident ne fait que le recevoir en pleine figure et semble lui faire très mal tel un boomerang. Étant en complet désaccord avec nos historiens( qui conçoivent la marche du monde comme quelque chose de logique et de continu), j'ai ma propre théorie sur la marche du monde que j'ai appelée la théorie du grain de sable qui bien sûr est en totale opposition avec celle de nos historiens qui sont obnubilés par l'histoire des vainqueurs et non par celle des vaincus. Bref, j'ai compris, non pas seulem-ent depuis les attentats, que l'Histoire se fabriquait par un phénomène de grippement et non par un déroule-ment logique de ses engrenages qui soi-disant s'engageraient dans un autre cycle pour éviter que la mac-hine s'arrête et provoque le chaos chez les Hommes! En fait, l'Histoire est une grosse machine temporelle, économique, idéologique et religieuse, du fait que les Hommes soient directement impliqués dans ce proce-ssus mortel. Et que l'analogie du monde occidental avec une grosse horloge n'est pas anodine, puisque l' Occident par définition s'est toujours vue comme une machine parfaite, logique, disons, trop parfaite. Et d' après ma théorie, ce qui va permettre à l'Histoire d'évoluer vers d'autres sphères de valeurs( morales, int-ellectuelles, religieuses etc), c'est le grain de sable qui va le déclencher en pénétrant dans ses rouages et provoquer de temps en temps des grosses secousses. Aujourd'hui, le grain de sable dans la machine occ-identale, c'est le terrorisme qui par définition est un phénomène aléatoire et imprévisible, comme le change-ment climatique entre autre, mais que les historiens ne peuvent intégrer dans leur façon de concevoir l'Hi-stoire. Et plus, il y aura de grain de sable dans la machine, plus les tremblements et secousses se feront sentir. C'est visiblement la chose à laquelle on assiste aujourd'hui, n'est-ce pas, mon cher lecteur? Si je l'ai appelé la théorie du grain de sable, ce n'est pas anodin, mais bien pour imager ce qui se passe aujourd'hui où la planète se réchauffe et que le sable du désert, poussé par les vents brûlant de l'Orient et de l'islami-sme, est en train de recouvrir les terres occidentales, telles les dunes du désert avançant inexorablement vers la civilisation. On y peut rien, mais c'est comme ça et tout doit finir enseveli même les plus grandes civilisations que la terre n'ait jamais connues! Il est certain qu'en restant toute la journée le nez dans leurs livres, les intellectuels et les historiens ne risquent pas de saisir ce phénomène où décidément ils croyent dure comme fer que seul l'Occident peut encore écrire l'Histoire! Stupéfaction et incompréhension de leur part, quand ils voient aujourd'hui le vent de l'Histoire chauffer, tourner et souffler du côté de l'Orient et du monde Arabe. Que se passe-t-il exactement? se demandent-ils d'une manière ahurie en consultant leurs livres où la suite ne leur est pas dévoilée. Oui, non dévoilée, parce que ceux qui sont en train de l'écrire ne sont pas les occidentaux mais la nature et les orientaux. Un nouveau monde qu'ils ont peur d'affronter, cela est évident. La grosse critique que je voudrais faire aux historiens occidentaux, c'est de s'être laissé en-fermer dans l'Histoire des vainqueurs, alors que nous savons tous que l'Histoire des vaincus est aussi imp-ortante pour nous faire comprendre le monde d'aujourd'hui. Car sans elle, nos héros enseignés dans nos écoles n'auraient pas la postérité qu'ils ont aujourd'hui tels que Churchill, Roosevelt, Staline et même le gé-néral de Gaule qui seraient restés de simples hommes politiques sans envergure ou de simples officiers! Bref, ce que je voulais vous expliquer, mon cher lecteur, c'est que vous ne vivez malheureusement pas da-ns un monde neuf, mais dans un monde en réaction avec le monde qui l'avait précédé. Pour être exact, je dirai que vous vivez depuis le fin de la 2 ème guerre mondiale dans un monde post-hitlérien et non post-Yalta, comme on pourrait le croire en se construisant contre le nazisme, l'antisémitisme, le racisme. Il est vrai qu'on pourrait s'en féliciter. Mais personnellement, je suis convaincu que notre démocratie est malheur-eusement devenue une imposture de l'Histoire comme je vous le démontrais précédemment. Et ce qu'on a reproché a Hitler, ce n'est pas seullement d'avoir voulu exterminer les juifs, mais d'être aussi pro-arabe, ce que les occidentaux n'ont jamais bien digéré. Il semble qu'aujourd'hui, dans ce monde apparemment parfait, ils veuillent continuer cette guerre fantôme en voulant exterminer les nations Arabes par un génocide ina-voué que chaque jour nous pecevons dans les actualités de la planète, n'est-ce pas? Il est évident que le terrorisme n'est que la réponse et le droit de se défendre contre ce complot orcchestré par l'occident et ses alliées. Ce terrorisme, c'est de la resistance ni plus ni moins que les Français ont employé contre l'occupa-nt Allemand, n'est ce pas? Il est bien étrange que les Français l'aient déjà oublié et que dans notre démocr-atie on ait encore des prisonniers politiques dans nos prisons, ce qui est le comble pour un Etat de droits, n'est-ce pas? Mais ne cherchons pas à pinailler, mon cher lecteur, puisque l'extermination des nations Ara-bes a commencé il y a fort longtemps depuis le 19 ème siècle et s'est accentué au 20 ème siècle par la victoire des Américains, des Russes et des Anglais en 1945 qui idéologiquemnt sont anti-musulmans. Mais ce que les occidentaux ne savent pas, ou ont peut-être oublié, c'est que les Arabes sont avant tout des gu-erriers! Ce qui veut dire que cette guerre, ils ne sont pas sûr de la gagner et que le pire est à prévoir pour les démocraties, parce que je ne pense pas qu'ils vont se laisser massacrer sans lever le petit pouce. L'in-vasion de l'Irak, la destruction de la Libye (où Kadhafi envisageait de réunir les nations Arabes autour d'un conseil ou parlement pour lutter contre le pouvoir excessif des occidentaux), le bombardement actuel de la Syrie, ne sont-ils pas la preuve que les occidentaux font tout pour que le monde Arabe échoue à devenir ou à redevenir une grande nation ou civilisation? Désormais, les preuves sont sous nos yeux, ce qui nous am-ène tout naturellement à nous poser la question de savoir si ce terrorisme islamique ou ce droit de se défe-ndre contre ces nations occidentales qui veulent vous exterminer, en tant que peuple ou civilisation, est lé-gitime ou non? Pour ma part, je pense qu'il l'est, non pour légitimer le sang versé, mais seulement pour vo-us faire comprendre que ce combat est d'ordre idéologique et politique et, non comme une bataille de rue comme la socièté occidentale l'envisageait envers ces fils d'immigrés ou Arabes qu'elle a toujours considé-ré comme des esclaves dans leurs usines ou chantier de construction. Étrangement, les Arabes dans leur Histoire n'ont jamais été esclaves et ce n'est qu'au début de ce 19 ème siècle qu'ils le sont devenus par la colonie française, ce qui fait de la France d'aujourd'hui le grand Satan à abattre par les islamistes! Et s'ils ont travaillé durement dans vos usines ou chantiers, c'est parce qu'ils étaient honnêtes avec vous. Mais dès qu'ils ont senti votre envie infame d'esclavagisme, ils ont aussitôt déserté vos usines, non par fainéan-tise, mais pour rester des homme libres et c'est ce qui s'est passé pour les générations post-baby boom. Rien n'est lié au hasard et si je m'exprime ainsi ce n'est pas par vengeance historique (vu que je suis moi même franco-algérien, mais non le fils d'un travailleur immigré). Car mon père dans les années 50, où l' Alg-érie était française, faisait son service militaire en France, puis y est resté pour se marier et y travailler. Important à signaler, il n'a pas participé à la guerre d'Algérie et n'était pas harki. Ce que je voulais vous dire avant de terminer, mon cher lecteur, ce qui me motive ce n'est pas mon appartenance plus ou moins à ce monde Arabe par mon père, mais c'est la recherche de la vérité et de la justice, bref, contre cette guerre que les imposteurs ne peuvent pas remporter. Ceci est ma vision de l'Histoire qui je sais sera combattue férocement par les historiens d'aujourd'hui, car celle-ci ne sera pas écrite par ces derniers! Le 12 Janvier 2016
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ETONNANT!
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Je remarque dans la rue qu'il y a de moins en moins de laids! Serait-ce le résultat d'une sél-ection naturelle? Et si demain il n'y avait que des beaux, mais qu'elles en seraient les consé-quences sur la société? A la télé, on en voit déjà les prémices avec les émissions de télé réali-té où tout le monde est beau : les mecs, les filles, les décors etc. Mais alors ce qu'ils jouent mal! C'est peut-être cela la rançon de la gloire où la beauté a nullement besoin d'avoir du tal-ent pour exister et pour prouver quelque chose, puisque sa beauté suffit amplement. Et si on doit parler d'Art, il faut nullement s'adresser au modèle, mais bien au peintre, c'est là ma visi-on de l'art. Personnellement, je pense que demain l'art et la culture auront très certainement disparu pour ces raisons où le modèle se prend pour le peintre, les écrivains à succès pour des intellectuels, les journalistes pour les défenseurs des libertés etc. Je crois qu'il faut s'att-endre au pire pour demain, car c'est fou comme le nombre d'imposteurs s'est multiplié aux cours de la dernière décennie! |
PUBLIC SENAT, QUELLE HORREUR!
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Parler de littérature avec préciosité dans Public Sénat, mon dieu quelle horreur! Bref, j'ai toujours pensé que la littérature était quelque chose de vulgaire et d'indécent. Alors si on ne disait pas la vérité en littérature, mais qu'est-ce qu'il adviendra de celle-ci? Bernard Pivot lui avait très bien compris ce qu'était la littérature et en parlait d'une façon grivoise et naïve en même temps. C'est ce que demandait la littérature pour être comprise et nullement ce lan-gage précieux que tenait ces nantis de la république! |
Mauvais Rêve
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La nuit dernière, j'ai fait un mauvais rêve, le voici.. Je roulai tranquillement sur la route, lorsque j'aperçus devant moi une grosse voiture genre 4X4 qui avait eu un accident. Curieux, je me rapprochai afin de voir se qui s'était passé. Arrivé tout près, je remarquai que celle-ci était immobilisée sur le toit et deux corps ensanglantés gisaient juste à côté! Etrangement, au lieu de les secourir, je pris le temps de leur faire les poches et repartis sans aucun remords! Si un lecteur peut m'aider à découvrir le sens de ce mauvais rêve, je lui en serais reconnaissant. |
Déprime en ce début d'année 2016
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Pourquoi la nouvelle année commence-t-elle toujours en hiver et pourquoi ce grand abattement après les fê-tes? Pourquoi ce silence assourdissant autour de mes oeuvres, alors que celles des autres, souvent insig-nifiantes, font tout un Bataclan? Je déprime, je déprime, semble-t-il en ce début d'année 2016 qui a débuté par de douces pluies, non glacées, mais quasi équatoriales dues au réchauffement climatique. En allant boi-re mon café dehors le 2 janvier( puisque le1er tout était fermé), j'ai rencontré un ancien champion de karaté( malheureusement atteint d'une sclérose en plaque) que j'aurais pu mettre facilement sur le carreau si je l' avais voulu. Mais comme je le trouvais plutôt sympathique avec sa canne, il m'a fait pitié et je lui ai parlé bien volontier. Un instant, j'ai cru qu'il allait me faire la bise pour me souhaiter la nouvelle année! Oh mon dieu, moi qui déteste tant les fêtes et qui me méfie des microbes comme de la peste! J'ai préféré plutôt une bonne poignée de mains sans risque. Visiblement sa maladie l'avait beaucoup diminué, au point qu'il me prit un instant pour un surhomme, alors que je suis plutôt petit. Mais bon, ça fait toujours plaisir en ce début d'a-nnée 2016 si déprimant! Puis on a discuté de choses insignifiantes, comme il fallait bien si attendre, où il se plaignait de ses jambes et moi de mes indigestions en tout genre : gastronomiques, intellectuelles et télévis-uelles, bref, pas de quoi bouleversé le monde et ses préjugés que l'hiver allait cristalliser en attendant le printemps. Avant de le quitter et de le laisser vaquer à ses occupations de grand malade, je pensais aussi-tôt à mon hibernation pour cet hiver et ce que j'allais bien pouvoir écrire dans mon semi-sommeil? Le 7 Janvier 2016
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La triste vie des français!
5 jours de prisons,
2 jours de liberté
Et tout ça, jusqu'à la retraite!
PS : ajoutez 2 ans depuis le règne de Sarkozy et la baisse des retraitres avec le préésident Macron!
Quand je pense à ma mère..
Mourir, c'est tout abandonner derrière soi :
Ses enfants, ses habitudes, ses effets personnels, ses meubles..
La vie quel monstre!
Politique = magouille des élites
C'est évident de constater que le maintient des classes sociales
par le pouvoir politique est une mauvaise chose pour l'intelligence.
Car c'est la peur de la concurrence qui les fait agir ainsi.
A long terme, ce système ne peut que s'éffondrer et devenir une dictature!
C'est quoi écrire?
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Écrire, c'est découvrir au fil des mots la vérité des êtres et des choses. Ecrire, ce n'est pas fai-re de la bouillie pour chat qui sera vendue à des millions exemplaires. Oh non, sûrement pas. Mais écrire, c'est aller de l'avant et imprimer sur le papier un signe après l'autre afin de déco-der la vérité sur l'Homme et sur la société qu'il se construit afin de subvenir à ses besoins vi-taux, comme celui de vivre libre mais aussi d'assurer sa conservation en tant qu'espèce. Écr-ire, ce n'est pas une profession, ni un commerce comme elle est devenue malheureusement aujourd'hui. Les scribes, qui ont toujours été chez les peuples anciens les gardiens de notre mémoire, vous le diront mieux que moi qu'il ne suffit pas de savoir lire et écrire pour pouvoir décrypter correctement le message des anciens dont les ouvrages ont traversé les millénaires et les siècles pour nous parvenir ainsi dans leur meilleur état de conservation. Mais que dire aussi des livres d'aujourd'hui qui aussitôt lus sont jetés à la poubelle? Ceci est aussi un autre débat qui mériterait d'être traité plus longuement, non pour mettre les écrivains d'aujourd'hui au piloris, mais uniquement le système de pensée dans lequel ils se sont plongés pour des raisons alimentaires et de glorioles qui fait que leurs ouvrages ont si peu de valeur par rapport à ceux des anciens, qui savaient pertinemment qu'ils n'écrivaient pas pour manger, mais pour annoncer des vérités éternelles à tous les Hommes! Car pour décrypter la vérité, il ne suffit pas de savoir lire et écrire, ce serait trop facile. Mais il faut avant tout avoir été initié au langage. Je parle du vrai langage et non de la bouillie pour chat que nous serve comme repas intellectuel les 90% des écrivains d'aujourd'hui. J'estime pour ma part qu'en France il y a environ 10 % de vrais écrivains, c'est à dire ceux qui ont l'ho-nnêteté de dire aux Hommes la vérité, celle qui est bonne à dire pour comprendre le monde dans lequel ils vivent. Le reste, c'est du commerce et de la propagande pour parti politique. C'est clair, non? Savoir lire intelligemment, c'est une chose très difficile. Car malheureusem-ent de nombreux auteurs adorent nous égarer dans des voies sans issues. Leur boulot, com-me ils disent, c'est de nous distraire et de nous embarquer dans de soi-disant aventures hors du commun pour nous faire frissonner d'émotions, puisque, parait-il, on s'ennuierait dans la vie, et plus particulièrement, à l'usine ou au bureau! Ceux qui exploitent ce système de pen-sée, qui est d'exploiter notre situation pour nous faire avaler des couleuvres, je les appellerai des écrivains issus du système économique. Ces derniers servent le système afin que rien ne soit bousculé ou ne change véritablement. Leur but est d'épouser la pensée dominante et d' en faire une sorte d'apologie pour rassurer le commun des mortels. Pas très révolutionnaire tout ça, n'est-ce pas? Ca manque d'estomac, hum? Mais la course au succès éditorial et aux applaudissements humains semblent leur seule motvation! Mise en garde au lecteur : Je n'écris pas ceci pour assassiner les écrivains qui, comme je le crois, sont libres d'écrire ce qu'ils veulent dans leurs livres. Et soyez certains que je m'appli-que cet identique traitement lorsque l'envie me vient de les imiter. Je suis libre aussi d'écrire ce que je veux et mon but est seulement d'y voir plus clair dans ce monde où, il faut le dire, les écrivains devraient être nos éclaireurs et non des gens payés pour répandre de la fumée autour des questions importantes de société. N'oubliez pas que je suis un ami de la liberté et que je ne défendrai jamais une personne qui veut m'égarer pour défendre ses intérêts finan-ciers ou politiques de ses amis. Et si je suis le petit poucet dans cette sombre histoire, perm-ettez-moi de déposer sur mon chemin des petits cailloux blancs, afin de retrouver le chemin de ma maison, si ce n'est pas trop vous demandez, mon cher lecteur? Pour continuer sur ce même sujet : C'est quoi écrire? Je voudrais poser une nouvelle ques-tion qui s'y rapporte, c'est quoi au juste un écrivain? Pour moi, un écrivain c'est quelqu'un qui écrit et qui raconte quelque chose qui a du sens. Voilà pour moi la définition brute de l'écrivain. Bien évidemment, beaucoup de lecteurs ne se-ront pas d'accord avec moi, vu qu'ils ne peuvent ou ne veulent séparer la littérature de la mor-alité. Exception faite aux romans policiers ou thrillers où la morale est mise de côté afin que l' écrivain puisse, avec le lecteur consentant, commettre des crimes en toute impunité. Mais pour être franc avec vous, je dirai que cette forme littéraire n'est qu'une astuce pour sauver la morale de l'histoire. Car le lecteur sait, quand il achète ce type de livre, ce qu'il va y trouver à l'intérieur, bref, que la morale va être mise à rude épreuve, le temps que le détective découvre enfin le criminel qui n'était en fin compte qu'un pauvre type qui n'avait fait que suivre une seu-le chose, ses pulsions criminelles : pulsions qui, selon moi, sont une chose assez banale po-ur l'humanité, non? Le sang va donc couler à flot pour le plaisir suprême du lecteur, frustré de ne pouvoir dans la réalité satisfaire sa soif de sang! Belle mise en scène, oui je vous l'acc-orde, où l'écrivain sera le bourreau et le lecteur le spectateur. C'est l'ultime complicité entre l'écrivain et le lecteur que je veux dénoncer ici. Car nous voyons bien par cet exemple que l' auteur de romans policiers est un écrivain issu du système économique où Il satisfait les goû-ts sanguinaires du public et en fait un commerce. Car combien de gens aujourd'hui sont frus-trés de ne pouvoir satisfaire un seul de leur désir, comme par exemple, se venger de leur pa-tron ou bien d'un collègue de travail qui le harcèle? On pourrait ainsi mult-plier les exemples à l'infini quand on sait que ce monde moderne nous éloigne cruellement de ce que nous aim-ons le plus, c'est à dire les sentiments et comportements naturels. Et si cette forme de littéra-ture est née en Amérique, un peu avant la révolution française, ce n'est pas très surprenant. Car l'Amérique est un pays violent où l'argent a pris le pouvoir! Je crois, si mes souvenirs sont bons, c'est Chateaubriand qui le premier en parla lors de son exil en Amérique. Où il fut très étonné du succès rencontré par cette nouvelle littérature auprès des américains malgré une rare violence décrite dans ce genre d'ouvrage. Etonnement de sa part totalement justifié vu qu'il fuyait alors les violences de la révolution Française! Je précise ici que mon ambition n'est pas de vouloir tout expliquer, mais seulement d'apporter un peu de lumière sur certains faits de société : socièté dans laquelle nous vivons tant bien que mal, comme des poissons pour certains, comme des requins pour d'autres où, il faut le dire, tout est très bien organisé, hiéra-rchisé par des choses assez banales, voyez-vous, comme par l'argent et le niveau intelle-ctuel. Pour parler d'une façon très libre et sans tabou avec vous de cet étrange objet du désir qu'est la littérature, une question me vient tout naturellement à l'esprit, elle est celle-ci : Peut-on être un écrivain antisémite, raciste, fou ou autre dans le monde d'aujourd'hui? Sans vouloir être provocateur, je vous répondrai par l'affirmative, car nous le sommes tous un peu sur les bor-ds! Bien évidemment, je ne parlerai pas de ceux qui le sont véritablement à 100% en dévers-ant dans leurs livres leur haine raciale ou tout autre appel au crime contre les peuples soi-disant inférieurs. Je voudrais que cela soit très clair dans votre esprit dès le début de mon ex-posé et je ne veux en aucune façon défendre l'antisèmitisme, mais bien vous démontrez que le monde l'est culturellement et naturellement : antisémite, raciste et fou pour des raisons que l'on peut très facilement expliquer. Commençons par le début, si vous le voulez bien. Je voudrais rappeler aux personnes qui me lisent que l'antisémitisme n'est pas né avec Hitler, mais bien avant dans le passé. Rappelez-vous de vos leçons d'histoire à l'école où l'on vous parlait de ce juif errant qui, habillé en loques, était reçu par un jet de pierres quand il traver-sait un village de notre vieille Europe. Vous vous rappelez, non? Il ne faudrait pas oublier de dire aussi, qu'en ces temps l'Eglise avait excommunié le peuple juif pour avoir aidé les Ro-mains à crucifier Jésus-Christ. Ainsi, il était frappé par une malédiction éternelle qui allait s'in-scrire durablement dans notre culture dite Européenne. Je dirai pour être plus précis que cet antisémitisme de première heure allait s'inscrire dans notre inconscient collectif et ceci pour des siècles. A qui la faute me demanderiez-vous, à l'Eglise ou bien à la population? Je vous répondrai la faute aux deux. Car ce sont les gens qui font la culture et la transmettent à leurs enfants. Pour poursuivre notre exposé, allons encore plus loin et parlons de ce personnage emblématique qu'est Jésus-Christ. Et une question me vient tout de suite à la bouche : cet homme de confession juive, qui s'est opposé à la religion de ses pères, ne serait-il pas l'hom-me que nous recherchions qui aurait donné naissance à l'antisémitisme? Je sais que c'est tr-ès insolite ce que j'affirme ici, mais pourquoi ne l'envisagerions nous pas? Par la crainte de remettre en question la religion chrétienne? Non certainement pas, car je pense que les hom-mes malheureusement ne peuvent ou ne veulent point se défaire de la religion qui, somme toute, les rassure sur la vie après ma mort même si cette question reste pour nous tous un grand point d'interrogation. Comme vous le voyez, mon cher lecteur, mon unique but est de découvrir la vérité historique sur l'antisémitisme et non de remettre en question la religion. Je sais aussi que beaucoup d'historiens et de théologiens ne seront pas d'accord avec moi pour des raisons évidentes qu'on ne peut pas remettre en question d'un coup de baguette magi-que l'enseignement de plusieurs siècles d'histoires dans les université ou autres écoles au-près des étudiants. Je veux seulement apporter ici un nouvel éclairage à ce qu'on appelle : la naissance des religions et de leurs conséquences sur les sociétés futures. En vous parlant tout à l'heure de l'écrivain et de sa fonction( celle qu'elle devrait être dans la société des hom-mes), je constate malheureusement que Jésus-Christ n'a jamais rien écrit de son vivant! Et c'est bien dommage pour nous tous et pour la compréhension des choses passées, car nous aurions pu( s'il avait été écrivain) connaître ses véritables intentions quand il remit en question la religion de ses pères : le judaïsme. Je dis cela, parce que cela me confirme que la bible n'a point été écrite par lui, mais bien par les autres( 67 auteurs ou intervenants). Bible entre autre que je trouve illisible et incompréhensible. Croyez-moi sur parole, car je l'ai lu entièrement. Voici l'anectode qui s'y rapporte. Je sais qu'elle pourrait faire rire certains d'entre vous, mais franchement elle n'était pas si drôle que cela quand je la vivais réellement. La voici. Une nuit alors que je dormais paisiblement, un sifflement insupportable me sortit brutalement de mon sommeil en pensant bizarrement qu'il sagissait d'un bruit qui venait de mon frigo( car celui-ci était assez vieux et faisait pas mal de bruit la nuit). Bref, je me levai et allai voir dans la cuisi-ne; mais après vérification, aucun bruit ne sortait de là. Au bout de quelques secondes, je co-nstatai avec stupeur que ce bruit venait en fait de mon oreille gauche! Mon dieu, mais com-ment est-ce possible? Je me suis surpris à lancer au ciel, alors que je n'avais jamais cru en Dieu! Pensant que j'allai devenir fou, à la première heure du matin, je courus voir mon mé-decin dont le cabinet se trouvait juste en bas de chez moi. L'attente ne fut pas très longue vu l'heure qu'il était. Quand il me reçut, je lui expliquai les raisons de ma visite, bref, de ce siffle-ment insupportable dans mon oreille qui me rendait complètement fou! Me comprenant en-tièrement, il examina mon oreille avec un appareil, mais ne trouva rien de particulier. Puis, il me prit ensuite la tension et là, oh surprise, il me trouva 19! Voilà la raison de vos sifflements, me dit-il comme satisfait par son diagnostic. Son explication me rassura et je pensai qu'en faisant redescendre ma tension, le bruit dans mon oreille cesserait. Je courus ensuite cher-cher mes medicaments à la pharmacie, puis les pris dans la volée afin de faire cesser ce bruit insupportable. Les heures passèrent, puis les nuits, puis les jours, mais sans aucun résultat, j'étais complètement démoralisé! Je me suis dit alors que seul Dieu pouvait m'aider et apai-ser mes souffrances! Je pris donc la décision d'allez acheter une bible. Je savais qu'il avait un magasin en ville qui vendait ce genre d'ouvrage pas loin de la place Bellecour; je pris donc mon après midi pour allez chercher cette bible libératrice. Quand j'entrai dans le magasin, celui-ci ressemblait en fait à tous les autres où il y avait une caisse dans un petit renfoncem-ent à gauche et des livres rangés sur de beaux présentoirs où, tournaient au dessus grâce à un fil accroché au plafond, des images publicitaires où Jésus-Christ était la star et le pape son impresario! Ne voulant point en rire vu ma situation, je me dirigeai vers une étagère où il m'avait semblé y voir de gros volumes; Juste à côté se trouvait une bonne soeur coiffée d'un foulard gris sur la tête. Etait-elle une vendeuse ou bien une simple cliente? En fait, je n'en sa-vais rien. Mais ne sachant pas quoi choisir quelle bible pour apaiser mes souffrances, j'osai lui demander et j'eus la surprise de voir qu'elle ne fut pas étonnée par ma question et me conseilla, sans trop réfléchir, de lire la bible de Jerusalem. Voilà, c'est celle-là qu'il vous faut, monsieur! me dit-elle d'un ton énergique. J'ai tout de suite compris par ces paroles qu'elle était bien une vendeuse dans ce magasin, vu les détails qu'elle me donna ensuite sur cette bible où soi-disant les vraies paroles du Christ avaient été retranscrites avec fidélité! Etran-gement, je me suis demandé : mais s'il y avait une vraie de bible, les autres devaient être fa-usses par conséquent? Mais ne voulant point commencer à douter sur les miracles de la foi, je pris celle-ci et passai à la caisse et payai en monnaie sonnantes et trébuchantes les paroles du bon dieu! Quand je sortis du magasin, et malgré le poids de cette bible sur les bras, je me sentis plus léger, comme si j'avais trouvé le Graal au coin de la rue dans une bou-tique. Je rentrai chez moi presque euphorique avec cette idée farfelue que les paroles du Ch-rist puissent guérir mon mal. J'ouvris enfin le grand livre sur mon bureau et tournai les pages avec précaution afin qu'aucune parole du bon dieu ne puisse m'échapper, revenant même sur certains passages afin que tout cela soit bien compris et digéré une fois pour toute par moi même. Après plusieurs jours de lecture, je baissai les bras devant ce monument où en fin de compte, je n'y trouvai que confusion et contradictions, qu'un amas de textes sans véritable sens où l'on y trouvait un peu tout et n'importe quoi, en gros " à boire et à manger pour tout le monde". Pour être précis, un livre écrit, me semble-t-il, par un nombre assez important de gens qu'on pourrait appeler d'adeptes et de saints apôtres. Voilà la conclusion que j'en ai tiré qui bien sûr ne m'aida aucunement à apaiser mes souffrances, mais plutôt à les amplifier. Je pris donc mon mal en patience où la folie restait tout de même ma grande inquietude. Cette anectode que je viens de vous raconter elle a deux ans et la bonne nouvelle, c'est que je suis pas devenu sourd, ni fou! Je sais aussi que certains d'entre vous pourraient douter de cette dernière affirmation vu la grande liberté que je me permet en parlant de religion. Mais ce n'est pas très important, car j'ai la certitude qu'en laissant parler l'individu vous entendrez forcém-ent des horreurs et si vous écoutiez le collectif, vous entendrez alors le consensus. Petite ent-orse à cette vérité, le consensus n'empêche aucunement le délire collectif et des horreurs en prévision : consultez vos livres d'histoires et vous le constaterez par vous même. Mais tout ça pour dire quoi exactement? Pour dire uniquement cette vérité que le texte de la bible est moi-ns pur que celui du Coran et de la Thora, car ces derniers n'ont jamais été remaniés par souci de la parole divine. Et si Saint-Paul en était arrivé à dire que Jésus-Christ était le fils de dieu, ce n'était qu'un délire de sa personne. Le résultat malheureux, c'est que les chrètiens le croi-ent alors que les juifs et les musulmans n'y croient pas du tout! Je crois que toute personne sensée serait de mon avis, bref, que la bible n'a malheureusement point été écrite par Dieu, mais bien par des hommes de chair et de sang. En résumé, on peut dire sans bien se trom-per que ce qui a donné naissance à l'antisémitisme, ce sont les reproches faits par Jésus-Ch-rist aux siens, bref, en leur reprochant sévèrement un manque d'universalité de leur religion, puisqu'on devenait juif par la mère donc par le sang et non par l'esprit. Et si les juifs d'aujou-rd'hui détestent toujours autant Jésus-Christ, ce sont bien pour ses raisons et on peut les comprendre!
Mahomet a dû s'insurger, comme je le pense, contre cette affirmation que Jésus-Christ puisse être le fil de Dieu! Et il y a répondu très clairement par le Coran sous la dictée de la parole di-vine. Et la chance que nous avons, c'est que Mahomet était un écrivain et donc si parole div-ine il y eut, celle-ci ne fut point trahie par un collectif défendant tel ou tel intérêt. Je précise à mon cher lecteur que je ne suis point musulman : il est vrai que l'impression pourrait le laisser croire. Mais non, car mon but est uniquement d'examiner la religion sous un angle historique et sur des faits réels et non imaginés par moi même. Nous constatons aussi que Mahomet a bizarrement intégré l'antisémitisme dans le Coran, alors qu'il était bien évidemment un non sens au sens étymologique du mot,vu que les arabes et les juifs sont issus des peuples sém-ites. Mais je crois que s'il a fait, par la description de l'assassinat d'un millier de juifs lors d' une conquête par la Jihad islamique, c'est uniquement par besoin historique en voulant être de son temps et faire comme tout le monde. Bref, comme les romains qui n'aimaient pas les juifs ou comme Jésus-Christ qui s'était opposé à la religion de ses pères etc. Voilà, je crois comment est née l'antisémitisme selon moi. On connaît la suite bien évidemment avec les ca-mps d'exterminations et autre horreurs commises dans l'indifférence du monde. Et si le mon-de est toujours antisémite, raciste et fou, c'est à cause de cette vieille Europe dont l'Histoire a encore du mal à se défaire de ses vieux démons. Il faudrait aussi ajouter, à ce tabeau déjà très sombre, que les exactions perpétrées par Israel sur les Palestiniens n'arrangent en rien les choses, mais les perpétuent comme une tradition ou malédiction.
Le second sujet de mon exposé sera celui de savoir : pourquoi le monde est-il toujours racis-te et bien que nous sachions tous qu'il n'y a aucune race supérieure ou inférieure chez les peuples humains? Il y a quelques mois de cela, on a célébré pour la première fois de notre Histoire la reconn-aissance des victimes de la traite des noirs ou, pour être plus précis, de la reconnaissance par les blancs du génocide qu'ils ont perpétré sur les noirs d'Afrique en institutionnalisant une pratique vieille comme le monde qu'on appelle l'esclavage. Il est certain que cet événement pose beaucoup plus de questions à la société occidentale que tout autre événement. Car si génocide il y eut, ne pensez-vous pas personnellement que cette reconnaissance n'arrive pas un peu trop tard? Et pourquoi arrive-t-elle si tard, mon ami? La réponse est simple, c'est pa-rce que l'Occident a toujours eu du mal à accepter d'être jugé par les autres peuples dont il a été le tortionnaire! Pourtant si l'Occident est devenu raciste au cours de son histoire, on peut très bien l'expliquer pour des raisons qui sont assez simples à analyser comme vous le verr-ez. Je peux comprendre aussi que celles-ci pourraient choquer plus d'un d'entre vous. Ma-is ne soyez pas surpris, mon cher lecteur, car avec moi vous entendrez la vérité et non le me-nsonge organisé par nos soi-disant élites politiques ou intellectuelles. Ca y'est, vous êtes ras-suré sur ma personne? Nous pouvons alors continuer. Une chose importante à signaler, avant de continuer notre exposé, c'est de dire que l'esclav- vage n'a jamais été une pratique inventée par les blancs, mais une activité pratiquée par un peu près tous les peuples de la terre et quelque soit leur couleur de peau ou leur niveau culturel. Dans toutes les sociétés humaines organisées, on trouve, et plus particulièrement, chez les rois, princes ou chefs du village pour les tribus, des serviteurs et du personnel dom-estique qui font la basse besogne, les travaux ingrats : cuisine, ménage, champs etc. Et que ce personnel corvéable à merci n'était pas forcément de race noire. Pour le vérifier, il vous su-ffit de remonter au 1 er siècle après J-C et vous apprendrez qu'un de notre plus célèbre phi-losophe Epictète était un esclave blanc! Eh oui, à cette époque tous les prisonniers de guerre étaient vendus comme esclaves et ses enfants le devenaient automatiquement comme une machine économique bien rôdée! Seul l'affranchissement par le maître était possible et en cas de fuite de l'esclave, c'était la mise à mort ou la mutilation! Epictète le raconte très bien dans ses mémoires, où un jour son maître pour le punir lui brisa la jambe! Et contrairement à ce que le maitre attendait, Epictète ne cria point, ne demanda même pas pitié, mais souffrit en silence en le regardant dans les yeux. Son maître, surpris par son courage, l'affranchit sur le champs et il devint par la suite un homme libre. Ensuite, il créa sa propre école de philoso-phie dans un lieu appelé le portique où il enseignera sa philosophie : le stoïcisme. Vous dire l'importance de cette philosophie à cette époque où des empereurs romains( ex : Marc Aurè-le) viendront parfaire leur éducation sous le portique, comme on disait à l'époque. Bien sûr, Epictète était un cas particulier parmi tous ces esclaves qui avaient bâti les pyramides, les arcs de triomphe, les arènes, les amphithéâtres, les aqueducs, bref, tous les monuments de pierre que nous connaissons tous et qui nous impressionnent même encore aujourd'hui par leur dimension colossale. La vue d'un tel monument ne peut pas vous laissez indifferent si vous êtes un peu sensible au travail des hommes et à toute cette sueur qu'il a nécessité pour les édifier sans être payé en retour! J'ai l'impression, à chaque fois que je visite un de ces monuments de sentir toute cette sueur présente dans ces lieux, comme si elle suintait encore entre les pierres! Et qu'il soit blanc, noir, rouge ou bleu, l'esclave, les puissants s'en moquai-ent complètement vu que le racisme à cette époque n'existait pas!( avec cette intuition que c'est le ;monothéisme qui a crée le racisme et l'antisemitisme, ceci est ma thèse). Car même si les gens étaient conscients de la notion de race, l'établissement d'une échelle génétique où la race blanche serait la race supérieure, aurait été considérée par eux comme une aberra-tion. Et si supériorité il y eut, elle ne pût être que militaire et non dans les gènes. Voilà ce qu' était la nature des peuples antiques où le polythéisme et la croyance aux forces de la nature évitaient ce genre d'écueil aux hommes. Car pour affirmer que la race blanche soit supérieure aux autres races, il a en fallu du temps à l'Occident pour se le prouver à lui même. Les scien-ces et la religion chrétienne y ont largement contribué à cet échafaudage intellectuel et em-pirique. Commençons tout d'abord par Darwin qui, par sa théorie sur l'évolution des espèces(où les gros poissons bouffent les petits afin d'équilibrer l'écosystème) donna je crois pas mal d'idées aux biologistes qui n'eurent aucun mal à franchir le pas et d'appliquer sa théorie à l' espèce humaine. Voilà, je crois le tout début de l'édification intellectuelle du racisme en Occi-dent, mais aussi de l'eugénisme. L'Eglise y voyait aussi ses intérêts dans tous ces travaux sci-entifiques et on peut dire ici que c'est l'un des rares moment de l'Histoire où l'Eglise et la sci-ence furent tombées d'accord. Nous étions alors au début des grandes expéditions maritimes dont le but était de découvrir de nouveaux continents afin de s'emparer de leurs richesses. L'Europe vivait alors une grosse crise économique et les rois et les princes voyaient leur riche-sse diminuer du fait que l'impôt rentrait moins. L'Eglise, entretenue par les deniers du roi, ne pou-vait point alors s'y opposer, car elle y trouverait elle aussi ses intérêts, celle d'évangélis-er les peuples sauvages habitant ses nouvelles contrées. Ces peuples vivaient, parait-il, sans croire au Christ, le fils de dieu! Damnation criaient-alors les représentants de l'Eglise qui n'eu-rent aucun mal à les qualifier de sous-hommes qu'on pouvait tuer s'ils refusaient de se con-vertir à la religion chrétienne. Le pape et les rois étaient d'accord. Voilà comment l'Occident chrétien lança pour la première fois l'idée qu'il y avait sur la terre des sous-hommes donc des peuples non civilisés. On était pas loin du racisme et de son édification comme système, car les peuples concernés étaient pour la plus part de race noire ou indigène! Je peux dire ici sans me tromper que les générations suivantes finiront le travail au cours du 19 ème siècle avec le colonialisme, ce colonialisme qui n'était en fin de compte que l'aboutissement de tou-tes ces idées discriminatoires où la race blanche devait être le maître du monde et le profess-eur de civilisation auprès des peuples soi-disant inférieurs. Les conséquences sur la marche du monde seront éffroyables! Tout d'abord, parce que ce colonialisme donnera à Hitler toutes les raisons d'instaurer une politique antisémite et raciste en Allemagne. Et que le nazisme est très certainement qu'une des conséquences de la politique désastreuse menée par l'Europe depuis le début du 19 ème siècle. Mais afin de ne pas trop nous perdre dans ces méandres de l'Histoire, suivons les choses chronologiquement si vous le voulez bien et je me permets ici de revenir sur le sujet principal de mon exposé qui était : C'est quoi écrire? Car il est important de signaler que les écrivains (qui ont vécu ces époques troubles) ne sont pas les saints qu'on voudrait nous fai-re croire, mais qu'ils ont été eux aussi plus ou moins complices ou influencés par leurs con-temporains, en gros, par l'air du temps. Je voulais bien évidemment parler de Gunter Grass que tout le monde connaît, puisqu'il a reçu le prix Nobel de littérature il y a de cela plusieurs décénnies. J'ai appris récemment qu'il avait fait parti des jeunesses hitlériennes durant la de-rnière guerre! Cet aveux, c'est lui même qui l'avait fait auprès de la presse afin d'éviter je crois que d'autres s'en chargent. Gunter Grass antisémite durant sa jeunesse, comment est-ce po-ssible? Enrôlé de force ou bien convaincu par les thèses antisémites? Personnellement, je suis convaincu qu'il ait été un peu antisémite. Mais on dira, afin de ne pas trop charger la mu-le, que c'est très certainement ici une erreur de jeunesse, comme diraient les anciens. Mais je ne veux en aucun cas parler à sa place, car ses oeuvres littéraires le font très bien pour lui où, il faut le dire, le sentiment de culpabilité transpire sur ce qu'il fut en ces périodes troubles et douloureuses. Mais c'est son combat à lui, celui de combattre ses vieux démons. Mon cher lecteur, comme vous le voyez, je n'invente rien et les preuves que je vous apporte ici pourr-ont, je crois, vous convaincre qu'on peut être un écrivain antisémite comme je vous l'affirmais au debut de mon exposé. Pour parler maintenant d'une personne plus proche de nous, je voudrais parler de Jean-Paul Sartre : philosophe et Intellectuel français qui bizarrement passa sa thèse de philosophie so-us l'occupation allemande! Y'a vraiment de quoi s'interroger sur ce personnage qui est pour moi emblématique. Car je trouve cette attitude assez immorale pour un homme qui se desti-nait à la philosophie, ne trouvez-vous pas? Serait-il lui aussi antisémite? Lui aussi victime des thèses de ces nouveaux occupants? On pourrait bien le croire, car n'est ce pas lui qui a dit : nous n'avons jamais été aussi libre sous l'occupation! En disant cela, pensait-il aux gens qui pouvaient alors choisir leur camp? Boutade de sa part ou bien provocation? Mais vu son niv-eau intellectuel, je n'y croyais guère. Et qu'il ait été un peu influencé par leurs idées, ça me semble tout à fait possible. Mais pas sur la purification de la race ou du sang, mais sur la pu-reté de l'engagement politique ou intellectuel. Rétrospectivement, on peut dire sans se trom-per que la philosophie Sartrienne, qui n'a pas fait long feu, était d'une grande banalité, vu qu' elle était la morale d'un petit bourgeois, ce qu'il était véritablement. En fait, j'ai compris ce que sa boutade voulait dire exactement où en tant qu'homme libre vous pouviez choisir votre ca-mp, mais si vous perdez la guerre( il parlait des collaborateurs et des allemands), vous serez damnés pour des siècles! Il est vrai, une belle prophétie, mais sans réelle prise de risque int-ellectuelle de sa part, puisqu'elle n'était que de la morale et non des concepts nouveaux de philosophie. Décidément, Jean-Paul Sartre n'était vraiment pas un grand penseur ou philoso-phe, mais un grand moraliste qui fait que sa pensée est aujourd'hui complètement dépassée et obsolète. Son seul mérité, c'est d'avoir écrit quelques bons livres, mais eux aussi dépassés par les événem-ents d'aujourd'hui où l'on nous sert à nouveau la morale comme un plat réch-auffé. On peut dire sans se tromper que Jean-Paul sartre était un opportuniste dans le sens large du terme, car lorsqu'il vit sa haute moralité partir en éclat après la libération, bref, après la liberation des moeurs dans la société française, il s'engagera avec les communistes en tro-uvant leurs idées d'une grande pureté intellectuelle. Bref, une fois de plus, il venait de nous montrer qu'il était un pur intello qui se battait pour des idées et non forcement pour des ho-mmes qui avaient comme toute chose des défauts, comme Voltaire qui eut un jour la folle idée de vouloir purifier des écrits qui se voua naturellement par un échec. Car chaque auteur à son propre univers d' expressions et si vous décidez de corriger l'une d'elles, vous changez en même temps son sens, donc sa vérité. Ce que l'intellectuel à du mal a saisir, car il croit qu'il y a qu'une seule vérité alors qu'on sait tous que c'est faux! Venant d'une famille bour-geoise française, ces thèses étaient alors à l'époque très à la mode, c'était dans l'air du temps comme on disait. Et toutes ces idées de purification, tout le monde semblait y croire et les accepter comme une vérité scientifique. La science à aussi sa part de responsabilité dans tout ce chaos comme je le disais prcédemment. Mais je n'ai aucune envie en ce moment de régler mes comptes avec la science, car n'oublions pas que la science, c'est aussi bien la bombe atomique que les grandes découvertes médicales qui sauvent tous les jours des millions de gens sur la planète! Et je veux profiter de cet instant pour vous parler d'une chose dont per-sonne ne parle malheureusement jamais, mais qui pour moi est d'une grande importance, ce serait de faire un jour le bilan de la science ou du progrès! Afin de voir si elle a tué plus d' hommes qu'elle en a sauvé. Cette étude me semblerait d'une importance colossale pour l' avenir de notre planète et de ses habitants,n'est-ce pas? Je vous laisse y réfléchir. Mais reve-nons maintenant à notre sujet qui est de savoir si nos écrivains fétiches sont des gens comme il faut ou bien des voyous. Tenez, parlons de notre cher Albert Camus qui, comme tout le monde le sait, est un philosophe né en Algérie qui a reçu le prix Nobel de littérature il y a de cela pas mal de temps, je crois. Mais ne nous embêtons pas avec les dates, puisque l'Algérie française est facilement repérable dans l'Histoire de France récente. Rentrons dans le vif du sujet et parlons de ce livre emblématique qu'est l'étranger. En lisant ce livre, n'avez-vous pas été surpris que son heros principal se fait un Arabe ou pour parler plus vulgairement tue un Arabe d'un coup de revolver sur une plage d'Oran ou d'ailleurs, je ne sais plus exactement et bizarrement pour des raisons qui semblent lui échapper? Étrange, non? Camus serait-il lui aussi raciste au point d'en faire un fantasme dans ses livres? La question se pose tout nature-llement vu qu'il exprime dans ce livre une sorte de dégoût, non pas seulement face aux Ara-bes, mais aussi, face à cette idée inquiétante de voir un jour l'Algérie devenir indépendante, ce dont il ne voulait en aucune façon( plus tard, il changera bien évidemment d'avis). L'Alg-érie, sans les Arabes, un vieux fantasme du colonisateur français? Possible, car cela semble parfaitement crédible dans la pensée, mais pas dans la réalité. Une chose aussi importante à signaler ici, afin de mieux comprendre le parcours intellectuel d'Albert Camus, c'est l'illettris-me de sa mère proche de la débilité mentale d'après certaines personnes. C'est donc la Fra-nce qui le formera intellectuellement pour devenir ce qu'il est. C'est à dire un philosophe qui défendra toujours les positions française face aux critiques de sa politique colonialiste. On peut dire sans se tromper qu'il était lui aussi un enfant de la colonisation avec tout ce qui comportait d'avantages et d'inconvénients. Nous voilà presque arrivé à la fin de notre exposé où j'ai essayé comme j'ai pu de vous expliquer que l'écrivain ou l'intellectuel n'était pas la per-sonne que vous croyez, cette personne de haute moralité dont la sainte image était véhiculée par les maisons éditions et la presse tout entière, mais une personne comme une autre avec ses qualités et ses défauts, en somme, quelque chose d'humain. Si aujourd'hui nous assisti-ons à une explosion d'écrivains aimant tout le monde, donc intouchables moralement, on pouvait dire sans se tromper qu'elles étaient de pseudo-écrivains ou intellectuels en faisant du commerce avec les idées qui ne représentaient pour eux en réalité qu'une matière prem-ière comme une autre. Ce qui représentait à mon sens, la plus grande escroquerie intelle-ctuelle que le monde puisse connaître aujourd'hui. Mais cela est une autre question qu'il nous faudrait débattre, si le temps nous le permet, mon cher lecteur. Pour poursuivre notre entretien, nous parlerons prochainement de la folie et plus précisém-ment de la part qu'elle représente dans l'oeuvre d'un écrivain ou d'un intellectuel. Mais avant de vous parler de la folie des autres, je voudrais bien vous entretenir de la mienne qui est celle de me croire tous les talents du monde! C'est à dire, écrivain, chanteur, musici-en, poète etc. Oui, oui, je sais, c'est une de mes extravagances qui me permet de vous dire droit dans les yeux : Oui, je suis bien fou! Car certains d'entre vous, qui sont de fins connais-seurs des arts, savent très bien qu'il y a entre certaines disciplines artistiques comme une inc-ompatibilité naturelle, comme la musique et la littérature par exemple. Car on remarque souv-ent dans l'Histoire de l'art que les écrivains sont de piètres compositeurs et vis-versa, les gra-nds compositeurs de piètres chanteurs, les bons chanteurs de piètres musiciens etc On pou-rrait ainsi multiplier les exemples à l'infini pour le confirmer, mon cher lecteur. Sur ce sujet, j'ai une anectode à vous raconter qui se réfère à la vie de notre pauvre Jean-Jacques Rousseau, qui comme tout le monde ne le sait pas, avait écrit un opéra lors de son séjour à Paris : séjour qui fut pour lui très douloureux puisqu'il faillit y mourir de faim! Notre homme, qui était alors dans une situation matérielle désespérée, entra dans une sorte de délire où lui vint cette idée folle de composer un opéra pour le Roi! Lui, écrivant un opéra pour le Roi, il y avait de quoi sur- prendre tout le monde vu qu'il haïssait toute forme d'aristocratie et surtout la flatterie dont elle était l'apanage, bref, on avait un peu de mal à comprendre son délire. Mais la faim fut tr-ès certainement le déclencheur qui le força d'une certaine façon à aimer le Roi et à vouloir le flatter : flatterie dont le Roi était très friand( on peut le comprendre) qui formait bien évidem-ment l'élément essentiel et vital pour ceux et celles qui voulaient garder leur place à la cour. Car tous ces gens étaient entretenus par le Roi pour son seul plaisir. Où l'on pouvait imaginer sans au-cun problème tout ce qui devait s'y passer : les intrigues et pourquoi iMadame de P.. a droit à une bourse plus grosse que la mienne? Quelle est son secret? La jalousie des fem-mes, bien évidemment! Mais aussi la beauté des visages et des corps qui s'imposaient aux autres comme une vérité qu'on ne pouvait pas démentir : " Celle-ci sera très certainement la future maîtresse du Roi du moins si elle ne se refuse point à lui! disait-on à voix basses pa-rmi les libertins dont la cour n'avait plus de secrets. Éclats de rires étouffés derrière la douce soie des mouchoirs, postures étudiées pour " Quand le Roi passera devant vous!" genou flexion appuyée pour lui demander une faveur, votre plaintive pour exprimer votre dés-arroi : lui seul peut vous sauver la vie et laver votre honneur, sinon vous finirez votre vie dans la plus gran- de misère! Le Roi posera alors sa main sur votre épaule et vous demandera de vous relever; vous vous relevrez avec dans les yeux presque des larmes, le Roi a eu pitié de vous, c'est gagné, il vous donnera une bourse supplémentaire! Voilà en quelques mots ce que devait être, selon moi, la vie des courtisans et des courtisanes où le suprême plaisir était d'être un jour le confident du Roi. Mais cela arrivait très rarement, car le Roi se méfiait lui aussi des espions déguisés en jolies personnes! Quant à la suite de l'opéra de Jean-Jacqu-es, celui fut terminé à temps, mais au prix de quels éfforts, je ne vous le dis pas! C'est lui mê-me qui le raconte dans ses mémoires où il décrit, avec minutie cette fièvre créative qui faillit l'emporter et l'envoyer sous terre. Des nuits entières à composer des mélodies, mais aussi le livret qui devait alors les accompagner, c'est à dire un travail colossal que seul la fin du délire de Jean-Jacques permit de terminer, ouf! Peu de gens savent que son opéra fut joué à Paris. La critique fut très sévère parait-il sur la musique. Quand au livret, celui-ci fut remarqué et même applaudit d'après son auteur. On peut le croire, car le Roi par la suite voulut lui donner une bourse, mais qu'il refusa à cause de son monstrueux orgueil, il ne faut pas se le cacher! Ainsi donc ont commencé, si l'on peut dire, les désaccords entre notre célèbre philosophe et cette aristocratie qu'il haïssait de tout son coeur. Mais pour en revenir à notre sujet initial, qui était celui de me croire tous les talents du monde, je viens de vous montrer par l'exemple de Rousseau qu'il était rare et pratiquement impossible d'être à la fois un bon écrivain et un bon compositeur comme s'il y avait un mystère entre ces deux disciplines qui ne voulaient point se marier dans le cortex d'un artiste. Et c'est franchement dommage, car sa créativité pourrait être multipliée d'une façon incroyable, non? C'est là, je crois où se situe ma folie qui est d' insister comme une mule à vouloir devenir un écrivain ainsi qu'un compositeur. L'image que je vous donne en ce moment est pitoyable, mais comme je suis fou, je continue et malgré mon insuccès auprès des maisons d'éditions. Je ne peux pas véritablement parler de mon insuc-cès auprès du public, car je n'y ai pas accès dans le sens large du terme où la diffusion de mes oeuvres se fait uniquement sur Internet sans pub où le public est assez restreint, voyez-vous. Mais là n'est pas mon véritable problème, car je m'en moque un peu de toute cette comédie jouée par les médias. Car ce qui m'interesse, c'est de pouvoir créer afin d'exprimer tout ce qu' il y a en moi de beau et d'affreux. Le vouloir-communiquer reste quant même ma grande passion( étant du signe du verseau) et ce ne sont pas les professionnels de la com-munication qui m'en empêcheront. Messieurs de la télé, je suis désolé vous dire que je ne suis pas un jouet publicitaire, ni un moyen qui pourrait vous faire gagner de l'argent! Mais je suis un ;être authentique qui cherche la vérité, non forcément la sienne, mais celle de l'Hom-me et de la socièté qu'il se construit pour être heureux! Rassurez-vous, messieurs de la pre-sse, vous ne détenez pas la vérité des choses et du monde, mais seulement son image cali-brée par vos interêts politiques et financiers, c'est à dire une image tronquée. C'est pour cette raison que je suis votre ennemi. Mais ne me voyez pas comme quelqu'un qui cherche la glo-ire comme ces filles et ces garçons des émissions de télé réalité, mais comme un concurrent. Car vous tenez l'opinion et les affaires grâce à la main mise sur les médias, mais moi je dirai la vérité aux gens que vous êtes des bandits habillés d'un micro cravate et que vous falsifiez l'Histoire pour votre propre intérêt. Mais un jour les imposteurs seront démasqués puis jetés au feu, c'est votre destin! Ce n'est pas moi qui le dit, mais la justice qui un jour sera rendue par les nouveaux juges qui corrigeront l'Histoire que vous avez falsifiée. Ceci est une prophé-tie. Je sais bien qu'elle mettra un certain de temps à venir, mais je sais qu'elle se réalisera un jour. Mon cher lecteur, Je vais maintenant vous laissez, car il semble bien que je me suis éloigné de mon sujet initial qui était le thème de la folie et de sa part qu'elle représente dans l'oeuvre d'un écrivain. J'espère reprendre prochainement ce sujet qui, sûrement vous mettra l'eau à la bouche, quand je vous parlerai de ce cher Honoré de Balzac que l'argent avait rendu comp-lètement fou! Mais aussi Dostoevsky dont les crises d'epilepsies lui insufflaient comme du génie, celui d'entrpercevoir un autre monde où l'Histoire marchait à grands pas où crimes et châtiments seront le lot des hommes!
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Prophétie numéro1
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Tant que le monde des livres sera accaparé par les profs et les universitaires, le monde intellectuel sera indigeste pour nous. C'est pour cette raison qu'il nous faut à nouveau des gens libres pour renouveler notre littérature ainsi que le monde des idées. Pour ma part, je ne pense pas que ces personnes, qui ont l'emploi à vie, le salaire à vie, la retraitre assurée, puissent créer quelque chose de génial, sinon un ars-enal pour défendre leurs privilèges jusqu'à la fin des temps! Le 8/3/2016 |
Prophétie numéro 2
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Quand la réalité dépassera la fiction, nous n'aurons plus besoin d'aller au cinéma pour nous divertir ou pour aller chercher de l'émotion. Car l'actualité télévisée, avec ses nouvelles catastrophiques et halluci-nantes, y suppléera à merveille! Je prédis même, pour ces temps infernaux, la fin du cinéma et des oeu-vres de fictions telle est ma prophétie en ce jour du 4 Avril 2016 |
Prophétie numéro 3
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Une société capitaliste et administrative, comme la société française qui génère autant de frustrations parmi sa jeunesse, ne peut finir qu'en guerre civile! |
Prophétie numéro 4
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Quand les vrais intellectuels ne sont pas reconnus dans leur propre pays, il est normal qu'ils partent vivre ailleurs. Alors que les pseudos, les chouchous des médias, se font délicatement gratiner sur les plateaux télé! |
Prophétie numéro 5
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Catalyser toutes nos forces et notre intelligence vers le profit et l'argent est, me semble-t-il, une grave erreur que fait notre civilisation qui l'entraînera forcément vers sa chute. Inventons mes amis, le monde de demain avec de nouvelles valeurs. Ceci est un enjeu vital pour notre monde occidental. |
Prophétie numéro 6
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Après qu'ils nous aient plongé dans le plus profond désespoir, ils attendaient de nous soit des actes hér-oïques soit des plus odieux. Apparemment, la bourgeoisie victorieuse avait tout organisé pour éliminer les pire d'entre nous, mais aussi les meilleurs. Ainsi le monde se vida de tous ses génies pour devenir la plus pâle des démocraties, bref, cet enfer bourgeois qu'on appelle le capitalisme! |
Evidences
La vie est un risque et la mort une certitude!
Il est inutile de chercher de l'intelligence chez les gens qui n'en ont pas.
Et c'est l'erreur que nous faisons aujourd'hui avec nos médias qui favorisent l'image au détriment du contenu.
Bref, ce fut un choix de civilisation qui ne dura guère longtemps, quand un jour la nature se rebiffa.
JOURNALISME
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Le journalisme, une vraie plaie pour la culture! Je remarque qu'on invite de plus en plus d'intervenants étrangers dans nos émissions de radio et de télé pour venir parler de la France. Je trouve que c'est pousser le journalisme au cynisme. Mais je ne sais plus qui a dit que c'était en France qu'on maltraitait le plus ses concitoyens. Cette personne voulait parler bien évidemment de l'Etat français! Mais je crois qu'il faudrait maintenant y ajouter les journalistes : car ils sont une grande famille qui ont accès aux médias quand ils le veulent où leurs interventions ne sont ni "culturel-les" ni historiques, mais uniquement médiatiques. J'appelle ça tout simplement du terrorisme intellectuel qui empêche l'émergence de la nouvelle culture ou de la nouvelle vérité. Si j'ai mis des parenthèses au mot culturel, c'est parce qu'ils en sont très loin au sens noble du terme où leur intellectualisme n'est que de la suractualité où leurs actualités sont habillées de beaux apparats intellectuels. Mais à quoi jouent-ils ex-actement? J'ai vraiment dû mal à comprendre! Veulent-ils jouer aux apprentis sorciers afin d'orienter les évènements dans un sens et pas dans un autre? S'ils veulent jouer à ce jeu, je pense qu'ils perdront et les chiffres déjà en témoignent. Regardez la presse écrite et vous verrez qu'elle ne s'est jamais aussi mal co-mportée qu'aujourd'hui avec l'effondrement des ventes des journaux et des statistiques où 1 français sur 2 ne croit plus à ce que disent les journalistes, n'est ce pas? Moi même, je ne regarde plus les actualités à la télé, mais je surfe sur Internet afin de me faire une meilleure idée de ce qui se passe dans le monde d' aujourd'hui. Personnellement, je pense pas que le journalisme soit un mauvaise chose en absolu. Mais si les journalistes veulent garder leur métier d'informer les gens, il faut absolument qu'ils soient plus honnêtes avec eux mêmes. Sinon, ils risquent à très court terme de se retrouver paparazis dans les magazines peo-ples qui, parait-il, font un "tabac" dans la presse française! |
Mots et maux de jeunesse
Titre qui s'apparente au mieux à mon adolescence : les sensations nouvelles.
Je pense que le courage quotidien est tout simplement de la résignation.
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Il cherchait une rue, mais je crois qu'il cherchait plutôt à me demander de l'argent sans trop savoir com-ment. Ses premiers mots ont été : Excusez-moi, Jeune homme! Savait-il que je n'attendais que ça? Ca m'a tellement ému que je lui ai glissé une pièce dans la main; un sourire apparut aussitôt sur sa bouche, car il n' attendait que ça se faire comprendre avec peu de mots. |
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Étendu sur mon lit, fatigué par la vie, je rêve comme un adolescent ivre de liberté. C'est étrange déjà 25 ans et je me sens comme épuisé par mes courses folles à travers cette humanité chancelante. Mais d'où me vient cette étrange impression, je me demande? Curieusement, je sens au fond de moi que tout cela n' est rien, car demain ma fatigue aura disparu et d'un sang neuf, je pourrai à nouveau reconquérir le monde! |
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Le peuple à ses idoles que les Dieux ignorent. Il m'arrive parfois de penser que Jésus-Christ était un fou et la religion chrétienne une déformation de la pensée de Platon, bref, un spectacle contre la discrétion ou une religion contre la philosophie!Le fils de dieu, mais quelle prétention abominable! Amour, rien qu' amour, tout cela me semble bien suspect. Du spectacle avant la lettre, un one man show, comme certains pourraient le dire? A propos de ce Jésus-Christ, ce ne sont pas les hommes qui l'ont tué, mais Dieu lui même! Car se prendre pour son fils, n'est-ce pas le plus grand blasphème qu'on puisse commêtre envers son créateur ou la plus grande des prétentions que puisse émettre une petite créature terrestre? Je crois que si Dieu existe dans notre coeur, c'est dans une grande discretion qu'il agit et non en se donnant en spectacle! LE 25/5/89 |
N'y a t-il pas deux façons de se rapprocher de Dieu,
Soit en allant vers lui soit en le ramenant vers nous ?
Je crois que c'est la deuxième solution que les hommes ont choisi avec Jesus-Christ.
5/6/89
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Multiplions les expériences de la création même si cela ne rapporte pas immédiatement : peinture, poésie, scuplture, pourquoi pas? Sans triche, bien évidemment. Idées à peindre : de la porcelaine fleurie, un enfant assis sur un banc et grattant le bobo sur son genoux, de l'or, des pierres précieuses, des aciers, de la chair humaine, de l'encens qui brûle, des pendus! |
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Que vous dire d'autre, mes amis, sinon que cela fait deux milles ans que je parcours le même chemin! Mais en fait, je crois que je ne vous apprends rien de nouveau, car nous nous connaissons si bien, n'est-ce pas? Ayant aucun avenir, ayons un destin!
Le corps fatigué, j'ai du mal à m'entretenir avec moi même où mes membres semblent contractés et ma volonté comme aspirée vers le bas, vers le gouffre, alors que mon âme aspire à la pureté du ciel! |
Je n'ai aucune revendication sociale, mais seulement humaine : la liberté!
Sur la parking de la "boite"
Aujourd'hui, 17 Janvier 1989, le brouillard inonde le ciel de vapeur froide
Où des corbeaux croassent avec béatitude!
Peindre les murs d'une prison ne change rien à l'affaire!
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Ce que j'admire le plus en philosophie, c'est de pouvoir remettre en question chaque chose sans pour au-tant en faire une révolution. Elle est donc d'une grande sagesse. On pourrait même avancer que la vérité est inefficace dans un système social où l'on s'occupe plus du destin collectif que celui de l'individu! |
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Certains voudraient faire de la mort une affaire entre l'homme et la société. Mais ceci est totalement abs-urde, car elle ne concerne que l'homme et dieu, c'est à dire lui et sa conscience. L'homme fort est celui qui n'a qu'un seul juge : lui même. |
C'est la destinée de l'homme "conscient" qui m'intéresse et pas celui de l'homme indifférent à la vérité!
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Dans le magasin où je travaille, je philosophe entre les rayons de la mort. Et je me demande curieusement si ma vie vaut-elle mieux que ces boites rangées comme des bataillons, car je les entends me rallier à ell-es! Rêver au bonheur animal est une erreur de notre part, pensez plutôt. Car si penser vous fait mal à la tête, c'est parce que vous pensez mal. L'impuissance mène à la révolte et la vérité à la sagesse! |
La distraction et le travail ne m'intéressent pas, seul me passer d'eux!
VISION
La jeunesse délirait sur son trône éphémère
En scandant le rythme infernal du corps sans avenir!
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C'est la même eau et la même lumière qui baigne la terre chaque matin à l'aurore, mais ses reflets ne sont jamais les mêmes! |
Dans nos sociétés modernes, on ne fait plus le culte du soleil
Car le soleil est devenu un vulgaire appareil à bronzer!
Ne crois qu'en ceux qui ne te demandent rien.
La réalité à la cruauté de banaliser la vérité profonde.
La sincérité à l'élan de la franchise, mais affirme en rien la vérité de ses opinions.
Sachez reconnaître les hommes qui vous veulent du bien de ceux qui vous veulent du mal!
D'après mes contemporains, le suicide est une tare de la nature,
Alors que dans l'antiquité il était synonyme de courage et d'honneur. Mais qui a raison au juste?
On accède à la vérité, non par la critique des autres, mais par la critique de soi!
Le 29/8/88
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Je voudrais immortaliser mes amis et mes proches, mais malheureusement nous ne sommes pas nés sous la cuisse de Jupiter! Flûte alors, mais nous avons quand même une existence! Souviens-toi, souviens-toi de moi! me disait alors cette petite voix qui me parvenait de mon jeune coeur. |
Confession
Je ne sais pas aimer, il faut donc qu'on m'aime,
Car seul le cœur d'une mère peut me combler!
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Dans le cœur des hommes, je n'y vois que gloire et vanité à se prendre pour un dieu aux pouvoirs illimités. Mais heureusement que la vie les ramène très vite à la réalité, à celle d'une mièvre popularité! |
Désarroi divin
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Un jour, il me gèna de constater, non sans un certain désarroi, que mon destin dépendait de celui des homm-es et j'en étais outré! Car mon coeur, en vérité, ne souhaitait qu'une chose qu'il ne dépendit que des lois su-périeures, celles des dieux. Mais où trouver cette parcelle divine dont nous parlent tous les philosophes Gre-cs, quand je vois les hommes se rabaisser au travail? Mais où trouver cette sérénité majestueuse dont nous parlent nos saints hommes, quand je vois sur le visage des hommes une satisfaction grossière? |
Mauvais souvenirs de la fac
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Novembre 1986, à la fac de droit de la Doua. Autrefois, le plus intelligent pouvait rivaliser avec le plus riche afin de remettre les choses à leur place. Mais aujourd'hui les choses sont bien différentes. Et puis avec toute cette humanité dans ces amphithéâtres qui n' échangeait aucune chaleur humaine, mais préférait plutôt se disputer pour les meilleures places que la socié-té française leur promettait. Bref, je me demandais si ces nouvelles lois sur la sélection d'entrée, proposées par la loi Devaquet, ne feraient pas du bien à tous ces petits bourgeois qui ne connaissaient rien à la vie, mais étalaient devant vous leur morgue arrogante? Les discours que j'entendais autour de moi semblaient plus tenir de l'enfant gâté que de la vraie raison tenue par nos chers philosophes des lumières. Mais comme nous le savons tous, les étudiants sont des éternels adolescents n'est-ce pas? Je ne nierai pas que leur ins- olence avait quelque charme, mais elle me mettait vraiment mal à l'aise, moi l'étudiant qui venait des quartiers défavorisés qui voulait réussir ses études. J'avais l'impression d'être sur une autre planète où les habitants de cette planète faisaient tout pour me faire échouer dans ma réussite sociale! Malheureusement en cette année 1986, je tombais mal avec cette loi Devaquet qui, personnellement, ne me perturait en aucune façon puisque j'avais obtenu mon bac avec une mention assez bien et que ma place d'une certaine façon à l'uni-versité était parfaitement légitime, comme vous le conviendrez. Mais étrangement cette loi Devaquet, qui prévoyait une selection à l'entrée, en fait, uniquement pour les enseignant-chercheurs, mit les étudiants en fureur au point de décréter une grève générale pour des raisons que je n'arrivais pas bien à comprendre. Etaient-elles politiques ou bien tout autre, afin de démoraliser les gens comme moi qui par leurs qualités arriv-aient pour la première fois à accéder aux études universitaires? Engageant la conversation avec ces petits bourgeois, je fus très mal perçu et même reçu. Car je leur dis texto qu'avec cette grève ils allaient me faire perdre une année d'étude! Bien évidemment, avec leur morgue habituelle, ils me prirent de haut en me disant qu'ils s'en moquaient complètement vu qu' ils avaient les moyens financiers de perdre une année ou même plus pour certains qui me ricanèrent au nez. Dépité, je coupai aussitôt la discution en me demandant ce que allait être mon avenir, si cette grève se poursuivait de cette façon si injuste pour moi et pour les gens qui rêvaient d'excellence. 1 mois plus tard, j'appris par courrier que ma demande de bourse avait été refusée; j'étais complètement éffondré! La raison invoquée( qui était pour moi des plus farfelues) était un manque de moyen de l'Education Nationale! Pourtant, j'avais payé 1000 frs mon inscription : somme qui ne me sera jam-ais remboursée au bout du compte. Je maudissais alors la socièté française et tous ces étudiants petits bou-rgeois qui m'avaient fait tant de mal. Quelques semaines plus tard, j'arrêtais définitivement mes études par manque de moyens et commençais à travailler en intérim comme ouvrier électricien sur les chantiers. Voilà mon parcours, si on peut dire, qui fit de moi, non point un homme que la société française aurait pu estimer pour ses qualités et ses talents, mais un homme déchu par ses acteurs qui, pris par une folle ambition, terr-assaient tout sur son passage pour avoir les meilleures places, bref, un véritable drame pour la société fran-çaise! Il est fort possible que mon anti-républicanisme vienne de ces époques douloureuses pour moi, alors qu'auparavant je croyais aux valeurs de la république qui prônaient l'égalité et le mérite. Mon dieu, quelle désillusion pour le jeune homme que j'étais! |
Ballade autour de Gide
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Pensées superbes qui nous traversent l'esprit comme un éclair ! Avons-nous réellement le temps de les retenir un instant? Pensées étranges qui poussent les sentiments au plus haut degré pour devenir réalité superbe! Il me semble parfois ressentir le sentiment que ma timidité m'a souvent poussé vers ces succursales de la vie, loin des tourments, vers les coins sombres de la pensée. C'est pour cela que j'ai une attirance mystérieuse pour les philosophes, les religions, la poésie et le charme de la littérature. J'aime aussi les confidences de tous les jours malgré qu'elles soient très loin des pensées mûrement médités ou enrichies par le passé, la douleur et le sang. Mais elles sont importantes pour les coeurs solitaires comme le mien, et tout particulièrement, les con-fidences des grands hommes quand celles-ci les rabaissent à de piètres petits hommes, comme nous le som-mes. Mais quelles importances leur donner à vrai dire? En fait, je n'en sais rien du tout. Sauf de vous dire que vous êtes aussi des genies quand vous devenez sincères avec vous même. C'est peut-être cela la grande leçon de vie qu'il nous faut retenir afin d'apporter à ce monde, fracturé, notre propre culture ou intelligence. J'o-uvre ici, sans le savoir, une nouvelle perspective pour tous ceux qui pécheraient de modestie en raison de leur classe sociale défavorisée. Croyez-en vous et la lumière guidera votre propre intelligence pour le bien de tous si vous êtes né bon, bien évidemment. Quant aux autres, je ne m'avançerai pas, non pour leur faire la morale, mais pour tout simplement leur dire que parfois le mal fait le bien et que parfois le bien fait le mal. C'est bien évidemment à l'humanité de juger ce qui est bon ou mauvais pour elle, l'essentiel étant de savoir combien de temps elle pourra le supporter. Il n'y a pas très longtemps, j'ai lu Gide( que le grain ne meurs), un livre que je ne considère pas comme de véritables confessions de l'auteur, mais plutôt comme un roman restreint de sa vie sur sa famille et sur ses amis. Il m'a beaucoup surpris par sa réserve même je dirai par sa pudeur quand il par-lait de sa mère et de ses proches. En lisant ce livre, j'ai très bien senti qu'il ne voulait pas les blesser. Mais pouvait-on le lui reprocher? Non, certainement pas. Mais à l'encontre d'un Rousseau qui dit tout, confesse tout, même qu'il n'avait jamais aimé sa femme! André Gide dans ce livre ne se donne-t-il pas le beau rôle en épar-gnant ainsi sa famille et ceci d'une manière définitive? Peut-on le croire véritablement sincère envers nous? Moi personnellement je ne le crois pas. Mais sincère envers les gens qu'il aime et qu'il veut épargner, je rép-ondrai par l'affirmative. Puis entre nous, je ne pense pas qu'on puisse s'en prendre à un livre écrit avec plein de pudeur, car ce serait avouer aux autres que notre famille est entredéchirée et qu'elle est abominable, ce qui serait inélégant de l'apprendre au public, n'est-ce pas? Car qui sait mieux que Gide épargner ses proches par sa propre célébrité qui pourrait alors lui monter à la tête? Lui seul, bien évidemment. Ce qui nous fait dire de lui qu'il était très certainement un homme plein de justesse et de clairvoyance, n'est ce pas? |
Parabole de l'existence
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Ces grands cimetières, perdus au milieu de nos cités modernes, ont quelque chose d'étrange et de triste à la fois et c'est cela qui nous serre le cœur : nous qui n'avons aucun ami à visiter, nous qui n'avons aucune tom-be à fleurir, nous qui n'avons aucun genoux à fléchir sur la pierre glacée de nos regrets. Il est vrai aussi que nous sommes encore bien jeunes pour tout cela, bref, pour avoir déjà des morts sur la conscience, n'est-ce pas? Mais nous sentons que cela ne durera guère longtemps, malheureusement, pour nous. Oh malheurs, vo-us qui allez vous abattre sur notre vie et la terrasser en un éclair de temps, je frémis déjà d'entendre vos ora-ges à l'horizon! Apeurés, nous nous enfuyons alors très loin de la vie pour oublier que nous sommes mortels où à coups de dés magnifiques nous jouons nos jeunes années pour une bourse remplie d'or et d'illusions : casinos du désespoir où la verte prairie est parsemée, non pas de fleurs magnifiques, mais de chiffres magi-ques. Je voudrais m'y allonger pour toujours, me dit mon voisin de table, qu'aussitôt j'approuve par un jeton jeté au plafond des ombres. Le hasard a sûrement quelque chose à avoir avec notre malheur! je lui souffle a l'oreille. Mais l'homme est déjà mort et moi aussi avec mon dernier sou. Puisqu'il nous reste plus rien, mon ami, jetons-nous sur l'amitié et sur l'amour et sur tout ce qui semble important à notre coeur, à notre coeur qui plein de bontés ne sait pas qu'il est toujours aussi pur que l'aurore. Malgré cela, nous nous accrochons impi-toyablement, comme cent milles naufragés, au radeau de l'espérance jeté au milieu de l'ocean tourmenté. Au bout de quelques jours, nous constatons avec éffroi que nous avons rejeté à la mer presque la moitié de nos compagnons pour des raisons abominablement humaines! En fin de journée, le vent s'es bien calmé et le so-leil à l'horizon à adouci nos douleurs en nous entraînant presque à la reverie. En vérité, tout ceci n'était qu'un leurre, car mes compagnons n'attendaient qu'une chose qui étaient de prendre ma place afin de pouvoir allon-ger leurs jambes meurtries par tant de jours si inconfortables. Bien injustement, nous nous sentions complète-ment abandonnés par l'humanité et par la société devenue si lointaine pour nous tous et bien que nous fussio-ns toujours accrochés à quelque chose qui flottait tant bien que mal. Plus les jours passaient, plus l'air sembl-ait se radoucir de même que les vagues devenir moins agressives envers notre embarcation de fortune. En fait, je ne comprenais pas du tout ce qui nous arrivait en voyant nos chairs se cicatriser en peu de temps. Bref, j'avais l'impression d'être arrivé dans les mers chaudes, comme si nous nous étions approchés de nos tropques imaginaires. A cet instant, je compris que le rêve était plus fort que la réalité et qu'en rêvant collec-tivement, nous avions dévié de notre route pour ce possible bonheur attendu par tous les hommes de bonne volonté. Le soir, nous profitions du temps pour nous raconter des histoires extraordinaire où le ciel témoin de nos révolutions, nous guidait à travers le tropique du cancer et du scarabée flamboyant! |
PROMENADE DU SAMEDI
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Arrêtons le temps un instant, mon ami, afin de réfléchir un peu sur notre existence. Aujourd'hui, nous somm-es samedi et dehors il fait beau et je sens déjà que les gens vont être heureux en sortant de chez eux pour profiter de ce beau temps. Moi aussi, quand tout à l'heure, j'irai faire ma promenade sur les pentes de la Croix-Rousse où celle-ci est comme tracée par mes habitudes. Quand je sors de l'immeuble, je pars à droi-te et prends la rue de Belfort, puis au bout, je prends à gauche jusqu'à la place Bellevue où je m'arrête que-lques instants pour admirer la vue imprenable sur Lyon et sur le Rhône où j'aperçois un petit bout du lac du parc de la tête d'or. Au delà, la vue s'étend jusqu'au quartier de la Part Dieu qui est, en fait, le quartier d'aff-aires de Lyon avec ses tours et ses immeubles dont l'architecture symbolise l'efficacité au mêtre carré, bref, des tours très hautes et des facades qui brillent au soleil comme des miroirs! Sur le bord du Rhône et en enfilade, on voit de beaux immeubles blancs, c'est le quartier des Brotteaux ou, si vous voulez, le quarti-er des riches. En tournant le regard à droite, on peut apercevoir un bout de la presqu'île. Presqu'île qui, co-mme son nom l'indique, est située entre la Saône et le Rhône, mais rattachée à la terre par la colline de la Croix-Rousse. Certains disent même qu'elle ressemble à la proue d'un navire se dirigeant vers l'avenir afin de conquérir le monde! Ces propos sont surtout tenus par le milieu d'affaires qui vit à Lyon et on devinera facilement pour qu'elles raisons. Moi personnellement, si cette presqu'île pouvait ressembler à un navire, je le quitterais bien volontier pour partir ailleurs. Car cette ville de Lyon ne m'a jamais rendu heureux et bien que j'y suis né. Le seul regret que j'aurais en sautant du navire, ce serait d'y laisser à bord le souvenir de mes chers parents qui y sont décédés. Ma mère venant de la Vienne, de Nueil/ Faye, et mon père de Sétif en Algérie. Je crois sincèrement qu'ils ont vécu dans cette ville comme deux exilés où moi même, leur enf- ant chéri, je me sens aujourd'hui aussi déraciné qu'eux. Quel gâchis, ce mariage entre la France et l'Algè-rie! Mon dieu, la France, quel pays d'hypocrites en matière d'intégration! et la ville de Lyon un de ses plus beaux fleurons, sûrement! Comme vous voyez, mon cher lecteur, mes promenades me ramènent à chaque fois sur le lieu de mes souvenirs, mais je n'y peux rien, c'est comme ça quand on est malheureux. Mais po-ursuivons notre route, si vous le voulez bien. Après ces quelques minutes d'arrêts sur cette place, je retou-rne sur mes pas afin de prendre le grand escalier qui descend raidement jusqu'à la rue des Phantasques où je m'appuie contre un petit muret qui surplombe les toits de la ville pour admirer une nouvelle fois la vue sur le Rhône avec ses ponts qui enjambent majesteusement ses rives. Avec un peu d'attention, on arrive mê-me à voir les tourbillons sur l'eau, sur cette eau nerveuse et presque turquoise lorsqu'il fait beau. Après cet arrêt rapide, je reprends ma route, les yeux toujours fixés en contre bas où la ville semble monter vers moi, puis j'arrive à la montée Saint-Sébastien : petite rue toute en pavé qui semble comme sortir du moyen-Age! L'état des habitations est si délabré qu'il vous donne l'impression qu'elles vont s'écrouler sur vous! Et des "pas de porte" qu'en dire? Ils sont si sordides que leur vue vous font peur où des "boites" louches semblent les occuper où jamais de ma vie, je ne voudrais y mettre les pieds de peur qu'on m'y assassine pour me voler! Après ces visions effrayantes, je continue mon chemin jusqu'à la place de la Comédie où à cet end-roit la foule commence à me submerger de toute part. Mais heroïquement, je fends cette foule, car je veux absolument voir l'opéra avec ses 8 muses qui dominent majesteusement le fronton. Enfin arrivé, la foule de touristes me submerge et je disparais emporté comme un voyageur du temps. |
Mourir, c'est partir sans laisser d'adresse!
LE 29/8/88
Souvenir
Nordine 78/03/58/86 après 18h.
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Ma vie griffonnée sur de petits papiers éparpillés sur ma table, voilà ma vie, voilà mon destin! Au-cun ordre dans les choses et cela m'épouvante, au point d'envier le sort de cet homme imaginaire où esprit rigoureux et volonté inébranlable auraient fait comme chambre commune. Chez moi, c'eut été impossible à réaliser. Car durant ma vie, je n'ai fait que douter de moi même et surtout de mes propres talents. Voilà où j'en suis aujourd'hui à quelqu'un qui doute de sa propre existence! |
Non, je ne volerai pas la liberté des autres, comme le font ces maquereaux en col blanc!
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Ils sèment leur bonheur au "petit bonheur la chance", ce sont les gens qui ne cessent de travailler. Ils ne pensent point, mais ont des soucis d'argent! Pourtant la vie se déroule de la même façon pour les gens sensibles, alors pourquoi penser? Mais je sens au plus profond de moi même comme quelque chose qui se fait et se défait et me supplie de ne pas abandonner la suprême beauté. Le 1/6/89
Qu'il fait triste sous ce ciel gris, ce matin! Pourtant, nous sommes le premier jour du printemps. Le soleil aurait-il déserté le ciel? Serait-il lui aussi devenu un lâche? Ah non, ça je n'y crois pas, car demain il revi-endra brûler la peau des touristes idiots, comme des poulets rôtis! |
Dimanche 10 Fevrier 2008
Demain c'est triste, c'est lundi, c'est le jour que detestait le plus ma mère!
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La nuit dernière, j'ai eu une discution avec les dieux concernant mon insuccès auprès du public. Voilà ce qu'ils m'ont dit afin de me consoler. Mais pourquoi Patrick te lamentes-tu pour une chose si insignifiante? Mais ne sais tu pas que les Hommes élisent des Hommes et non des dieux? Ces paroles m'ont fait beau-coup de bien pour la suite avenir.
Il m'est souvent arrivé, durant mon adolesence, d'être arrêté en pleine rue au nom d'une solidarité que je ne connaissais pas, c'était celle de la jeunesse!
Je jalouse l'insolente jeunesse de ces adolescents qui ricanent de mon infortune. Que dieu leur pardonne, car ils ne savent pas ce qui les attend!
POESIE Ce que j'aime, c'est me promener le long des fleuves où je suis en extase devant leur beauté coulant sous mes yeux. Une marche lente est nécessaire à la contemplation de ces flots bleutés qui nous racontent leurs tumultueuses aventures à travers les végétations chaudes et humides des tropiques ainsi que sous les plu-ies froides et tristes d'Europe. Ces longs miroirs, éclairés par les soleils changeant des latitudes, coulent sans faiblesse comme un métal précieux, comme l'or coulé par les dieux! Mais pourquoi donc ne s'y baign-erait-on pas, alors que les dieux y plongent souvent leurs regards grandioses, y trouvant comme un miroir à leur mesure? Mais non, je n'oserai le faire, car ces fleuves sont trop vastes pour moi. Donnez-moi plutôt un cours d'eau frêle et tranquille, afin d'y poser mon re gard et y voir mon destin à sa juste mesure.
Le 23 juin 1991 Pourquoi ces cernes autour de tes yeux, mon ami? Pourtant toi si jeune( 27 ans) et déjà tes yeux veulent fuir la lumière du jour! Mais pourquoi ces fatigues de la vie? Je ne te comprends pas. Allez, réponds moi, je t'en prie! Bon d'accord, je vais te raconter, mais surtout ne te moques pas de moi, hum? Oui, Je te le jure. Voilà, j'étais chez des amis quand bizarrement la discution biffurqua sur ma personne, comme dans un complot. Abasourdi par leurs sales reproches, je quittai aussitôt les lieux en les maudissant de toutes mes forces et me jurai de ne plus jamais les revoir. Voilà, mon ami, les raisons de mes tourments. Maintenant, je suis seul et je n'ai plus d'amis!
POESIE Le long des fleuves endormis et loin des regards humains poussent des fleurs magnifiques. Le temps mira-culeusement les avait épargné du sort ingrat de la beauté qui ne dure qu'un seul jour; le temps de l'amour et de la guerre. Ces fleurs magnifiques ont des parfums subtils, sacrés et chargés de douces mélancolie. S'il vous arrivait un jour de les respirer, soyez certains qu'ils vous éveilleraient à la vie!
17 Fevrier 2008, suite au décès de ma mère.
Contrairement à ce que je pensais, ce n'est pas avec le fisc que j'ai eu le plus de problèmes, mais avec les organismes sociaux( office des HLM) qui voulaient me virer de mon appartement en le considérant désorm-mais trop grand pour moi( 74 mètres carré dans le quartier de la Croix-Rousse). J'ai vite compris par leur attitude immorale que les vautours ne se trouvaient pas forcément là où on le croyait!
Le temps est un monstre qui avance la gueule ouverte. Il attend une seule chose : vous avaler tout cru afin de vous faire disparaître!
C'est vrai, je l'avoue, je n'ai pas le talent de me faire aimer par mes contemporains. En fait, c'est parce que je ne suis pas assez hypocrite pour leur faire croire le contraire.
LITTERATURE NOUVELLE Mon rêve serait de faire un jour une littérature organique où les sons et les images se fonderaient ensem-ble. Car je pense qu'une littérature nouvelle mériterait, non un langage nouveau, mais une écriture différen-te où bien évidemment le français académique serait à exclure. Je sais que c'est un risque à courir, le risq-ue de ne pas être compris. Mais il en vaut bien la chandelle, car pour saisir les choses nouvelles et les ex-primer, il faut changer le sens des mots, quitte à déstructurer la phrase pour le saisir. Mon rêve ne serait plus alors de travailler sur un texte littéraire, mais sur une pâte à la forme changeante, mouvante où le sens dépendrait du lecteur et de sa propre histoire. Le but de tout cela étant de dépasser le stade de la littératu-re, afin de lui redonner ses pouvoirs magiques qui sont ceux des prophéties : prophéties, malheureusement oubliées par les Hommes pour de mercantiles raisons d'argent et de gloriole!; Le 1 Mars 2008 |
ECRITS NOCTURNES
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DIMANCHE 23 AVRIL 2007 Si j'inaugure ce soir, ces nouveaux écrits nocturnes, c'est dans l'ultime ambition de saisir l'instant magique d'une journée qui s'est écoulée, mais qui ne reviendra plus. Tout cela m'entraîne forcément hors du temps et des préoccupations quotidiennes des hommes et des femmes qui, à vrai dire, m'importunent plus qu'au-tre chose. Car ce que je cherche, ce n'est plus la lumière, mais l'obscurité des jours où l'éternité semble à la portée de tous mes sens. Je sais qu'autour de moi tout le monde dort et j'en suis très heureux. Enfin seul à veiller et à penser dans la nuit noire et profonde, oh que j'aime cet instant magique! Les Hommes dorment et ne m'importunent plus avec leurs rêves assourdissant de gloire et fortune. Je me sens comme libéré de leurs jugements qui, ne nous le cachons pas, ont toujours été néfastes pour moi quant à la recherche de mon bonheur et de mon génie. Au fait, je viens de voir sur Internet que demain il fera beau et cela me réjo-uis. Je pense que j'irai au parc pour boire mon café au bord du lac. Ca me rappellera de bons souvenirs qui datent, il faut le dire, seulement de l'année dernière où j'y ai passé de merveilleux moments juste après mon licenciement économique en 2006. Je m'y suis reposé l'esprit et le corps et j'y ai même écrit de nouvelles poésies que j'ai pu mettre sur mon site. Comme par exemple " Le bonheur est dans le parc", mais aussi " Assis au bord du lac". Je retrouverai donc mon lac avec ses parfums et ses jeux de lumières aquatiques. La musique que j'écoute en même temps que j'écris tout ceci est des plus mystérieuse : sons fragmentés proches du silence, emergence puis disparition. La timbale à clos ce discours et nous voilà sur une autre route où les cors et les trompettes sonnent glorieusement. Puis retour à la nuit et aux plages sonores tournées vers les entrailles de la terre. Je suis troublé par le jeu de l'orgue qui semble souterrain où ses tuyaux de zinc ressemblent étrangement aux stalagmites de calcaire. Un choeur de femme jaillit de ses pro-fondeurs souterraines! Il est 0 H 24, j'arrête d'écrire. Il est temps pour moi d'aller me coucher. A bientôt! 30 Avril 2007 Bonsoir les amis, je suis devant mon ordinateur, il est 23H42 exactement. Et moi, j'aime bien cette heure où il est si tard. Je ne vous cacherai pas que cela me procure une petite jouissance qui est de rester éve-illé jusqu'au bout de la nuit! Là est mon seul désir afin d'éprouver ce sentiment étrange qui est celui de nôtre existence avec tout ce qui l'entoure d'endormis. Aujourd'hui, ma journée a été d'une grande banalité où ce matin, je me suis levé à 9 h, puis déjeuné avec maman comme on le fait tous les jours. Après le déjeuner, j'ai ouvert mon ordinateur pour consulter ma boite email. Mais rien d'intéressant et toujours et encore des messages des casinos virtuels qui commencent vraiment à me casser les bonbons! De toute façon, je les supprime après vérification. Voilà donc pourquoi, ils finissent dans la corbeille de mon ordinateur. En fait, depuis quelque temps j'essaie de raccrocher le jeu. Mais je vous avouerai que j'ai beaucoup de mal à le faire même si je sais que ce sont tous des bandits( les sociétés de casino). Car la passion du jeu est si puissante qu'elle vous plonge comme un drogué dans les paradis artificiels où vous attendez avec fébrilité votre dose, bref, votre dose d'opium ou d'émotion qui pourrait vous faire croire que vous pourriez changer votre vie du jour au lendemain! Je sais bien que c'est une lubie de croire à tout cela. Mais quand le manque s'empare entièrement de votre corps et de votre cerveau rien ne peut vous arrêter et vous ressentez alors comme un tsunami vous envahir où vous oubliez, il faut le dire, le peu de raison qu'il vous reste. Mais je ne pense pas ce soir essayer de vous expliquer la vie et ses paradoxes, car ce serait trop laborieux pour moi voir trop prétentieux de vous faire la morale. Je sais une chose, c'est que la vie reste pour moi un grand mystère avec ses passions destructrices! Pour continuer ce que j'avais commencé; après la consultation de mes emails, je joue du piano sur mon Yamaha, un très bon piano numérique. Je ne regrette aucunement son achat près de 3000 euros que j'ai payé à crédit durant mon embauche aux ateliers Michaux( société industrielle où j'ai travaillé comme électricien de 2004 à 2006). Et c'est une chance pour moi qu'il soit payé. Car maintenant que je suis au chômage depuis avril 2006, mes moyens financiers ont beaucoup diminué. Je remercie donc ma prévoyance et mon amour pour la musique pour ce choix judicieux ainsi que l'achat de mon ordinateur portable sur lequel j'écris en ce moment ces tranches de vie qui sont des choses import-antes pour moi et pour mon équilibre intellectuel. Vous ne le savez certainement pas, mais un jour la copine d'un ami m'a dit en parlant de moi( c'était à l'époque où j'avais encore des amis!) que j'étais la mémoire du groupe, car je me souvenais de tout ce qu'on avait fait de bien comme de mal moi et mes copains du quar-tier. Etrangement, je n'avais rien oublié et je pouvais encore leur raconter les choses avec des faits très saisissants, alors que mes potes avaient semble-t-il perdu tous la mémoire! Volontairement ou involontaire-ment? En fait, je ne pouvais pas y répondre à cette époque, car je tenais encore à mes amis. Mais comme aujourd'hui, ils m'ont tous oublié et qu'ils ne se soucient plus de moi. Oui, je peux le dire, ils ont volontairem-ent oublié tous nos souvenirs en commun! Comme ça, il n'y a plus d'histoires entre nous et ainsi on peut se séparer sans trop de souffrance, n'est-ce pas?. Je crois que c'est la cruelle vérité. De toute façon, comme je n'ai plus de leurs nouvelles, ils peuvent bien allez au diable! Moi, je n'ai plus besoin de leur amitié, car j'ai appris à vivre autrement en créant un monde à moi où je fabrique mes propres rêves d'amours et d'amitiés. Ainsi va la vie et ne semble s'attacher à personne en particulier et va là où le vent l'emporte, bref, où ça l'arrange, ce qui est bien triste pour nous tous, n'est-ce pas? En fait, je crois qu'elle se comporte comme la majorité des gens, c'est à dire oublieuse de tous soucis. Comme dans ce monde interchangeable où l'on peut remplacer n'importe qui par n'importe quel gugus où un faux ami peut aisément remplacer un autre faux ami! Ce qui arrange bien tout le monde qui est incapable d'aimer véritablement, n'est-ce pas? Moi, j'envie ceux qui ont des vrais amis et qui sont tristes quand ils sont tristes ou joyeux quand ils le sont aussi. Ils partagent beaucoup de choses en commun et viennent au secours de l'autre, quand il se trouve en danger ou bien dans le besoin. Moi, j'ai souvenir de ces choses là et malgré qu'aujourd'hui je suis amer envers ceux qui m'ont oublié. Oui, je me souviens d'un ami maintenant disparu, emporté par un cancer à l'âge de 26 ans! Il s'appelait Farouk et il était mon ami et je crois que j'étais aussi le sien. Cela se passait durant les vacances à Juan les Pins. Notre chambre à moi et à mes amis( qui se trouvait dans une pension de famille) avait été visitée durant notre absence par les voisins qui avaient forcé une porte qui donnait accès à notre chambre, mais bloquée seulement par un lit pourtant très lourd. En revenant de la plage, on trouva toutes nos affaires dans un désordre pas possible. Moi, je m'en souviens très bien, j'avais laissé 200 francs dans un vieux jean et bien sûr ils avaient disparu! La mort dans l'âme, je prévoyais d'écourter mon séjour auprès de mes amis. Mais Farouk, voyant ma tristesse, est venu me voir, m'a posé sa main sur mon épaule et m'a fait comprendre que ce n'était pas très grave. Et quand nous sommes sortis pour aller boire un verre, il m'a entraîné vers un distributeur et à retiré son propre argent pour me le donner! Je le remerciais du fond du coeur et lui en serais reconnaissant pour toujours. Aujourd'hui, tu vois, je me souviens encore de toi com-me du seul ami que j'ai eu et mon coeur en souffre toujours. Voilà ce que j'avais à te dire sur ce sujet où, il faut le dire, je n'ai trouvé personne pour te remplacer. Et je trouve cela lamentable, car j'ai rencontré telle-ment de gens depuis. Adieu, mon ami, et je termine ces nocturnes pensées en pensant à toi très fort. Zut alors, il est déjà 1 heure du matin! Je pense qu'il est temps d'aller se coucher. Bonsoir
les amis, il est 23H24 et nous sommes Dimanche Bizarrement, je n'ai pas envie de parler de cette journée, qui pourtant s'est bien passée, mais plutôt de la journée d'hier. Je sais que c'est un peu idiot ce que je raconte là, mais chez moi la mémoire marche à l'en-vers disons qu'il lui faut un certain temps pour digérer les événements. Voilà, j'espère que vous me pardon-nerez. Mais hier après-midi, je m'emmerdais tellement chez moi que je n'ai pas pu resister à la tentation d' aller jouer au casino de Charbonnières les Bains. Pourtant, j'avais tout fait pour resister à la tentation, mais l'ennui a été le plus fort, oui, je l'avoue. Et bien sûr, j'ai encore perdu, environ 200 euros. Je sais que c'est une somme pas très importante, mais c'est quand même de l'argent jeté par les fenêtres et bien que je me sois bien amusé! Oui, je sais que c'est bien contradictoire ce que je dis là, mais bizarrement quand je suis sorti du casino je me sentais bien et même je dirai presque heureux. J'ai essayé bien évidemment de com-prendre pourquoi ce paradoxe qui selon moi était dû au temps que j'avais joué sur les machines à sous et à la décharge d'adrénaline que j'avais reçue pour combler mon manque. Donc hier après-midi beaucoup d'ém-otions, comme je vous le disais. Quelques fois, je gagnais, puis voulant gagner plus je reperdais tout. Diso-ns que j'ai alterné entre le gain et la perte durant au moins 5 h! L'émotion était bien au rendez-vous. Mais bizarrement, une pensée m'est venue durant cette folle poursuite au gain et à l'émotion, c'est cette incon-science de ma part de jeter mon argent par les fenêtres et à bafouer sa valeur économique et morale. Quand cette idée m'a traversé l'esprit, je lui ai trouvé beaucoup de charme, car au plus profond de moi j'ai toujours eu du mépris pour la société et pour ses règles qui sont érigées par les riches et imposées aux pauvres gens comme vous et moi. Philosophiquement, j'étais satisfait de ce côté là pour être franc avec vous. Oui, c'est vrai, j'avais insulté la morale économique et sociale et ça m'avait fait du bien. Voilà en peu de mots le pourquoi de mon bonheur inattendu et contradictoire où j'avais été déraisonnable face à la mo-rale sociale et économique. Aujourd'hui, je l'assume et je le revendique entièrement, car c'est ma liberté d' agir selon mes passions et mes humeurs. C'est bien évidemment un sujet éternel, car qu'est ce que l'indi-vidu face à la société? Je répondrai simplement que c'est l'éternel perdant! Oui, je suis un loser et alors? Pensez-vous vraiment que votre argent vous pourrez l'emporter au paradis? La musique baroque, qui sort de mon ordinateur, m'entraîne maintenant vers cet art qu'on appelle la fant-aisie des libertins qui savaient braver les puissants par un mot délicieusement glissé dans une conversa-tion anodine. Voilà le mot de la fin que je donnerai à ce nocturne écrit d' Avril. Bonsoir
Jeudi 3 Mai 2007 Bonsoir, bienvenue à notre rendez-vous nocturne, mes amis! Toujours
fidèle, oui je le veux afin que ce jour se termine avec un mot
de Fin. Et même si nous avons tous
vécu un seul et même jour, puisque tous les jours
se ressemblent, nous essayons en vain de les
appeler différemment. Mais qu'aura été notre vie après
notre mort, sinon qu'un seul jour vécu comme le premier ou le
dernier? J'écoute en ce moment du clavecin sur la web radio de
mon ordinateur et je suis transporté à l'époque du
17 ème siècle où j'entrevois Couperin à la cour du roi
donner ses leçons aux enfants royaux. Malgré que
j'ai toujours eu en horreur de toute forme d'aristocratie bâtie sur des privilèges et non sur la su-périorité, j'aime bien
l'art qui l'a produit sans occulter les injustices énormes qu'il a engendré parmi la
popu-lation et les souffrances endurées. Mais si je parle
ainsi, c'est parce que je sais qu'aujourd'hui on est enfin débarrassé
de cette vieille aristocratie ou du moins pour l'instant. Car je sais bien que rien
n'est éternel et qu'a tout moment le monde peut changer et
engendrer des systèmes totalitaires et nous opprimer afin de
faire de nous des esclaves. Bien sûr, je me battrai toujours
contre cela, contre le pouvoir des puissants qui, parce qu'ils sont
riches, veulent avoir toujours raison et entraîner la population vers
des guerres injustifiées pour servir leur propre gloire.
Mourir pour la gloire des imposteurs, oh non ça jamais de la vie! Bref, je me sens trop libre pour devoir suivre un
quelconque manipulateur où un faux génie. Il est 1 H du matin et je vous laisse méditer jusqu'a demain ou peut-être à plus tard? Allez, bonsoir. Jeudi 3 Mai 2007
Pour changer de sujet. Cette fois-ci, le docteur Pelisson n'a pas fait la gueule quand il m'a pris la tension. Car il faut bien compren-dre qu'à chaque fois il me la prendre, il me trouve au moins 18/11! Mais en voyant cette fois-ci s'afficher 14/9, il m'a souri. Un jour, il m'a dit que c'était le deuxième chiffre qui était important, car c'était la pression de refoulement du sang vers le coeur. Pour lui ça pouvait aller et semblait satisfait de ces chiffres obtenus grâce au traitement qu'il me fait suivre contre l'hypertension. En fait, j'étais plus ou moins rassuré, car je prenais rarement les médicaments qui étaient marqués sur mon l'ordonnance. Pour la simple raison que j'ai toujours eu horreur d'avaler des pilules mystérieuses dont je ne connaissais pas la composition. Mais si je faisais l'effort d'en prendre, c'était uniquement pour prendre un peu soin de soi, sinon on ne fera pas de vieux os!
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Anecdotes du boulot
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DIMACHE 6 JANVIER 2008,19h53
Après avoir pris tous les renseignements pour m'y rendre, je raccrochai, mais non sans inquiétudes. Car cela faisait pratiquement 11 mois que je n'avais pas travaillé et je sentais que ça allait être dure physiqu-ement pour moi. Intellectuellement, je m'inquiétais guère, car je travaillais à la maison sur ma musique et sur mes livres en étant un écrivain et un compositeur qui entretenait ses neurones. L'autre peur que j'avais ét-ait liée à la saison, car nous étions en hiver et comprenez bien que prendre son scooter le matin par - 6 de-grés n'était pas une partie de plaisir. Bref, il faut s'habiller comme un esquimaux pour ne pas attraper froid. Et puis, il y a aussi la peur de glisser et d'avoir un accident sur la route. Tout cela, il faut le dire, m'empêcha un peu de dormir cette nuit. Sans oublier que c'est vachement compliqué d'aller sur cette zone où le matin il fait encore nuit et on a toujours la possibilité de se perdre. Vendredi matin, levé à 6 heures, drôle d'impression depuis que maman est morte : sa chambre reste silen-cieuse et pas un bruit n'en sort! D'habitude, quand je commence une nouvelle mission, elle se lève et vient me voir dans le salon pour me dire de faire attention sur la route. Moi encore dans les vapes, je lui dis de ne pas s'inquiéter, puis rassurée elle repartait se coucher. Mais ce matin, quelle horreur de partir tout seul au travail et dans la nuit noire! Un peu plus, j'abandonnai tout et replongeai dans mon lit afin de reprendre mon rêve où maman était encore vivante. Mais comme je devais rendre des comptes à l'anpe au niveau de mes recherches d'emplois, je devais absolument y aller pour leur montrer que je faisais au moins quelques efforts. Bref, après avoir pris mon petit déjeuner, je sortis et allai détacher mon scooter en bas des esca-liers de l'immeuble avec un grand dégoût, je ne vous le cacherai pas. Car ce matin mon coeur était plein de rancoeur envers la vie qui avait emportée maman dans un autre monde où je ne pouvais plus lui parler, ni lui raconter ma journée, la consoler et plein d'autre choses aussi. Mon dieu, mais pourquoi devais-je me lever ce matin pour allez travailler sachant que personne ne m'attendrait le soir à la maison? Mon dieu, mais où allais-je trouver le courage de continuer sans elle? Malhleureusement aucune réponse ne vint à mon secours. Ne pouvant me defiler, je pris alors mon courage a deux mains et partis dans la nuit sombre et froide. Sur la route, les lampadaires aux lumières apocalyptiques semblaient accompagner mon voyage vers l'enfer, mais j'essayai de ne plus y penser en me concentrant sur ma conduite. Lorsque j'arrivai à vita-lforme, une société qui fabriqait des jantes pour automobiles, je vis sur le parking une personne qui semblait m'attendre. Quand elle m'aperçut, elle vint aussitôt vers moi pour me demander si j'étais bien l'intérimaire. Je lui répondis par l'affirmative. Cet homme était assez jeune( environ 35 ans), mais pas très grand. Je se-ntis que ma présence le rassura, puisque l'autre intérim s'était barré du chantier. Je m'attendais donc au pire. On entre dans la boite et je trouve que c'est assez sombre et très sale. Il m'indique les vestiaires qui se trouvent juste à gauche perchés en hauteur pour gagner de la place et en plus avec des escaliers en pentes raides. Mais c'est fou comme ils traitent mal les ouvriers! Mais pour eux, c'est logique, car ils vous diront que si vous n'êtes pas contents, vous pouvez toujours partir. Vous savez, il y a tellement de gens qui cherchent du travail qu'ils accepteraient avec plaisir de travailler même dans ces conditions! Il y a rien à redire à tout ça, n'est ce pas? La seule façon de contrer ce raisonnement ou chantage, selon moi, c'est de leur dire : mais moi, je m'en fou complètement de votre place d'ouvrier, car je suis un homme libre! Voilà pour moi la seule réponse à donner à ces gens qui donnent des ordres à partir de leurs beaux bureaux. Il m' emmène vers le lieu où se trouve le travail à éffectuer. Et comme prévu, c'est dégueulasse où parterre il y partout de l'huile de machine! Il fallait travailler dans ces conditions où je devais rallonger des câbles à pa-rtir des boites de dérivations posées au sol. Merde, je comprenais maintenant pourquoi le mec s'était barré! L'armoire électrique se trouvait 4 mètres plus loin et il fallait raccorder tout ça avec. J'allai voir l'armoire él-ectrique et comme prévu, le bornier principal était au niveau du sol où il fallait se baisser au raz du sol pour câbler tout ça. Non de dieu, mes genoux, ils allaient morfler! Et c'est ce qui s'est passé. Le lendemain, j'av-ais des courbatures de partout et j'avais hâte que la mission se termine. J'y retournai le lundi matin et finis-sai ma mission le soir même, quel soulagement! Conclusion, ça vaut vraiment pas le coup d'être ouvrier vu que c'est une grosse arnaque. Et je pense qu'a l'avenir, je ferai tout pour ne plus travailler, parce que je n' en ai plus le courage. Oui, ce courage que maman me donnait pour me battre. Mais au juste qui me récon-fortera après ma dure journée de travail? Réponse : personne. Alors, moi j'aime mieux ne plus me fatiguer, car sans consolation le travail est une hérésie, n'est ce pas? Aujourd'hui, je me sens tout nu face à la vie où en quelques heures, je suis redevenu l'enfant qui attendait avec impatience de retrouver sa maman apr-ès sa journée de travail. Mais cette fois-ci, je sais très bien qu'elle ne reviendra plus. Voilà le triste et cruel constat que je fais en regardant l'état de mon coeur. Comme la vie est cruelle! Parfois, j'ai envie de l'insult-er pour ce qu'elle m'a fait, celui d'avoir pris l'amour de ma vie! Mais elle s'en moque complètement vu qu'elle n'a aucun bureau de réclamation où se plaindre. Bref, elle a tout prévu, la salope! Elle tient parfaitement son rôle qui est de nous remplir d'illusions jusqu'à la lie. D'accord, je lui dis, tu as une fois de plus gagné. Mais écoute bien ce que je vais te dire, salope : Tant que je serai vivant, maman le sera elle aussi dans mon coeur et ça tu ne pourras jamais me l'enlever! Etrangement, au meme instant, je sentis ma réponse qu-elque peu prétentieuse, voir ridicule, sachant que la vie me bercerait de nouvelles illusions!
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Lundi 26 janvier 2009
31 Janvier 2009 Ce matin, j'ai laissé déborder le lait sur le feu de la cuisinière et l'odeur du lait brûlé m'a rappelé mon en-fance! |
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DIMANCHE 3 MAI 2009 Je compte m'arrêter à la fin du mois, car je ne supporte plus l'ambiance qu'il y a à mon travail où il n'y a pas un jour sans qu'il y ait une dispute entre les intérimaires! Alors le ton monte et les insultes fusent de partout où l'on se croirait dans un asile de fous! Le scandale, c'est que le chef d'atelier, monsieur Mougeole, s'en fout complètement. Pour lui, c'est de la simple chamaillerie entre intérimaires et n'y prête aucune attention. En fait, je crois que si l'ambiance est devenue si détestable, c'est bien de sa faute, car il a laissé la situati-on pourrir par manque d'autorité de sa part. Et comme il ne veut pas s'occuper de la discipline, il a laissé l'ordre naturel régler les conflits où les plus forts s'imposeront et les plus faibles abdiqueront. Franchement, je ne pensais pas qu'on pouvait être un chef sans avoir une certaine autorité sur les autres. Je pense que celui-ci a du gagner son poste par un coup d'esbroufe ou de vice. Pourtant de son bureau, il voit tout, ente-nd tout et je ne sais pas combien de fois, il aurait pu intervenir quand le ton montait dans l'atelier. Un mot de sa part, comme celui-ci : la prochaine fois que j'entends quelqu'un se fâcher avec un autre, je lui arrête sa mission! Mais non, ceci il ne l'a jamais dit et a laissé, si on peut dire, 2 individus( que j'appellerai de la rac-aille) prendre le pouvoir dans l'atelier. Il forme à eux deux une sorte d'association et se jettent comme deux chiens enragés sur leur proie et l'humilie devant tout le monde; celui-ci, ne pouvant se défendre contre les deux, baisse la tête et accepte son sort sans broncher. Moi même, j'ai été attaqué au début par ses deux individus et ils ont même failli me faire virer, car ils avaient dit au chef que je sentais mauvais et qu'ils ne voulaient plus travailler avec moi! Comme ils avaient mis le chef dans leur poche, celui-ci les cru et ce der-nier me convoqua dans son bureau. D'entrée il me dit, d'un ton agressif, qu'il m'arrêtait ma mission et qu'il ne me prendrait plus jamais à INEO! Abasourdi par ses propos, je ne comprenais pas très bien ce qu'il m' arrivait sachant que j'étais là depuis seulement un mois et que l'on comptait me virer comme un malpropre! Les deux individus avaient semble-t-il réussi leur coup, je me disais alors dans mon orgueil blessé. Je dis au chef que c'était un complot contre moi et qu'il ferait une erreur judiciaire sur ma personne! Le chef, que-lque peu surpris par mes propos, me dit que j'étais plus ou moins parano, mais acceptait de m'écouter un peu plus. Bref, j'essayai de le convaincre qu'il avait tort de croire aux rumeurs sur moi et qu'en fin de com-pte je lui dis textuellement, afin d'ajouter de l'émotion à la scène, que si on voulait me virer c'est parce que les gens ne m'aimaient pas et que cela me faisait mal au coeur de partir de cette façon, car dans cette histoire c'était moi la victime. Mais celui-ci se montra inflexible et ne voulait pas changer d'avis. Je lui dis alors que j'allais retourner au ASS puisque tout le monde le voulait. Je quittai le bureau complètement dégo-ûté, mais jurai que le lendemain je ferai une nouvelle tentative pour le convaincre de me garder. Le lende-main, j'entrai dans son bureau pour lui demander s'il avait changer d'avis; celui-ci acceptait de m'écouter, mais ne changea pas d'avis. J'étais blessé dans mon orgueil, non par un manque d'éloquence de ma part, mais par le fait de savoir que les deux individus avaient réussi leur coup. N'acceptant pas mon sort, je jou-ai la carte de l'émotion auprès d'un embauché, Jean Louis qui, par son ancienneté dans la boite, avait une certaine autorité. Je lui dis avec une certaine émotion dans la voix que j'étais viré parce l'équipe dans laq-uelle j'étais ne voulait plus travailler avec moi. Surpris par mes propos, il alla voir directement le chef pour plaider ma cause; quelque minutes plus tard, il revint vers moi et me dit qu'on me gardait, mais à condition que je devais me tenir à carreaux! C'est dingue je me disais, je devais me tenir a carreaux alors que c'était moi la victime! J'avais le sentiment d'être pris pour un imbécile, mais j'avais aussi le sentiment d'avoir déj-ouer leur sale coup, ce qui comptait le plus pour moi. Cette nouvelle situation me permettait aussi de refaire mes finances, car mon compte en banque était pratiquement vide. Je me remis donc au travail avec le sen-timent que maintenant tout allait retourner dans l'ordre; mais je me trompais, car l'hystérie reprit de plus be-lle et on m'attaquait de tous côtés. Mais je me défendais très bien avec les mots de mon enfance qui me revenaient facilement à la bouche et les insultes venant de moi étaient cinglantes, au point que je les cas-sais en rien de temps; mais ne s'avouèrent point vaincu, car je crois que le chef était de leur côté. Tous les deux avaient semble t-il mis le chef dans leur poche et celui-ci par manque d'autorité avait donc donné tout pouvoir a ces deux chiens enragés. Il y a quelque temps de cela, je faillis me battre avec l'un d'entre eux pour une histoire de croissants; nous n'en sommes pas arrivés aux mains, mais presque. En fin de compte c'est moi qui gagna le combat, car un des interim, Laurent, accourut vers moi afin de me calmer en sentant que j'allai frapper le premier : mon adversaire prit peur et les autres l'ont vu et maintenant ils en ont plus peur. Il est vrai que j'ai gagné l'estime des autres en montrant mon courage et cela je le vois désormais dans leurs yeux. Depuis cet événement, je ne dis plus bonjour à cette personne et c'est mieux ainsi, car il faut se montrer ferme avec certaines gens. Aujourd'hui, Dimanche 3 mai, je suis impatient de partir de ce lieu de malheur. Et si j'en crois mes souvenirs, je n'ai jamais autant élevé la voix pour me défendre. Allez, je vous laisse et j'espère vous revoir au joli mois de juin où je serai à nouveau libre comme l'air.. |
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SAMEDI 16 MAI 2009 Hier après
midi, un petit incident allait me révéler toute la
médiocrité de notre époque en ce qui concerne ses
arts et plus précisément sa musique. Voilà, j'étais
allongé sur mon lit et je lisais mon "Chateaubriand" quand
brutalement une musique me fit interrompre ma lecture! Celle-ci venait de
la cour intérieure de l'imm-euble où des étudiants ont pris un
appartement en collocation. C'était, je crois, de la musique
américaine qui sortait de là avec guitare saturée
et accent amerloque. Quelque peu embarrassé, j'essayai de
repren-dre ma lecture, mais ce fut impossible, car
celle-ci me ramenait à chaque fois à la réalité
en m'arrachant aux grands événements historiques que
Chateaubriand était en train de me faire vivre; je sentis alors toute la médiocrité de notre
époque où sa musique par ses basses ambitions
ne pouvait supporter une telle lec-ture. Furieux, je refermai mon
livre en attendant que cette vilaine musique s'arrête d'elle
même.. Autre chose.. Hier, je suis
allé manger au restaurant à la "brasserie des écoles"
qui se trouve en face de la place de la Croix-Rousse. D'habitude,
je vais au "café des voyageurs", mais
quand j'y suis passé il y avait au menu de l'aile de raie ou
du gâteau de fois, bref, tout ce que je déteste! Alors, je
suis allé faire le tour des autres restaurants, mais là
aussi rien d'intéressant ni à manger ni à regarder non
plus, car l'ambiance d'un restau-rant compte beaucoup pour moi où plus y a de monde à l'intérieur plus j'aime ça!
Faut dire aussi que je mange souvent seul et je que déteste qu'on me regarde
comme une bête curieuse. Donc hier, voyant qu'il y avait beaucoup de
monde à la "brasserie des écoles", j'y suis entré
et instinctivement je suis allé m'asseoir à l'endroit
stratégique dont rêve tous les écrivains pour
observer les autres; vous savez, non loin de la po-rte d'entrée
où l'on peut voir venir et partir les gens. En fait, j'ai
toujours aimé observer les gens et voir la comédie
qu'ils jouent quand ils entrent dans un lieu où forcément
ils seront vus et très certainement obser-vés, tel est
le jeu auquel les hommes et les femmes se livrent, celui de
l'hypocrisie. Hier, j'étais donc assis aux premières
loges pour ainsi dire et j'ai été plutôt gâté.
J'ai remarqué aussi un petit changement dans le regard des
autres sur ma personne depuis que mes joues sont moins
bouffies et mes finances revenus au beau fixe où les filles me
font à nouveau de grands sourires. Serait-ce là le miracle de l'argent,
celui de sa-uver les apparences? Bon, bref, je ne vais pas en ce moment
faire le difficile, car moi aussi j'aime bien fai-re les hypocrites
et faire fantasmer les filles qui est un jeu qui ne me
déplaît pas du tout, elles non plus, je crois. J'ai
mangé en entrée une salade de tomate à la
mozzarella, puis en plat principal, du saumon frais ac-compagné
de petites pommes de terre aux poivrons rouge et vert et le tout
arrosé d'un filet d'huile d'olive. Ce fut excellent et je ne
regrette aucunement mon choix sachant que j'avais hésité un instant entre un pavé de boeuf et ce saumon frais. Dessert
: un fondant au chocolat, puis un café, le tout excellent aussi. Devant moi, il y
avait deux femmes et une petite fille blonde et j'ai tout de suite pensé à deux soeurs car elle se re-ssemblaient étonnamment où
l'une d'elles s'amusait avec la petite fille( peut-être le
regret de celle-ci de n' avoir pas d'enfant à elle, je me
demandais?). Bref, je regardais ce beau tableau vivant comme quelque cho-se d'insignifiant, voir de très éphémère, en considérant que la
vie n'était qu'une belle illusion pour le maître de la création où aussitôt qu'un sourire naît sur le visage d'une jeune
fille que celui-ci s'éclipse comme il est apparu! N'est-ce pas point ici
la preuve de l'insignifiance de notre vie et de son côté éphémère? En regar-dant lucidement ce
beau spectacle, tout en dévorant mon repas, je sentais au plus profond de mon coeur, que
je n'étais pas fait pour le bonheur et que je
resterais toute ma vie le simple spectateur
de la vie des au-tres. Bizarrement, je ne ressentais aucune haine, ni aucune amertume envers la vie, ni envers moi même en me sentant avant
tout poète. Et comme tout poète, moi ce que j'aime
c'est faire l'amour à la muse et non à la femme faite
de chair et de sang!
Autre chose.. En rentrant
chez moi, j'ai entendu deux enfants se chamailler sur le trottoir, puis se séparer chacun de leur côté pas très content où l'un disait à l'autre comme pour se reconcilier :
Tu sais, je
suis d'accord avec toi, même si je ne sais pas pourquoi! L'autre, qui
semblait dépité, répondit de l'autre côté
de la rue : Mouuh-ais... Incompréhensible,
non? Mais bon dieu, comme c'est beau l'enfance! Mon état d'esprit en ce moment La semaine
dernière, j'écrivais dans mon journal intime que je ne
voulais plus rester un jour de plus dans cette boite de tarés
où il n'y avait pas un seul jour sans que l'un d'entre nous se
dispute avec un autre. Mais aujourd'hui, j'ai changé d'avis
car l'ambiance dans l'atelier s'est beaucoup calmée, ce qui
fait que j'arr-ive même à faire de nouveaux projets
d'avenir( non que je compte pas me mettre en ménage!), mais que
je compte l'année prochaine me mettre au chômage afin de
prendre deux ans de vacances si tout se passe comme
prévu, bien évidemment. Actuellement, mes 4 mois de
travail me donnent droit à 4 mois de chôma-ge. A la
mi-juillet, j'aurai droit à 6 mois, c'est dans un mois et demi!
et ainsi de suite. Je ne vous cacherai pas que tout cela me donne du
courage. Je sais que tout cela pourrait vous paraître immoral
de ma part de voir les choses ainsi. Mais mon ami, je vous avouerai
sincèrement que je ne me suis jamais senti esclave de quiconque ou d'un
quelconque système et que la liberté reste pour moi
ma
grande passion, si ce n'est ma raison de vivre.
Autre chose
: Je compte prendre des vacances cet été au moins 3
semaines afin de faire une bonne coupure. Espérons que le chef
ne le voit pas d'un mauvais oeil!
Images
entraperçues dans mes rêves : une chèvre
tachetée de blanc et de noir broutant des fleurs; deux
écoliers, habillés de noir et portant casquettes sur la
tête, courant dans une rue inondée; de hauts perso-nnages
historiques statufiés sur une scène de théâtre;
un vieux vélo rouillé ou brûlé sur le
bord d'un che-min. Hier 20 Mai,
la journée a été terrible : le chef était
en RTT et tout le monde faisait ce qu'il voulait dans l'at-elier. Et
comme toujours crise d'hystérie collective autour de moi et
toujours provoquée par les mêmes indi-vidus, Abdel et
Julien. Une habitude chez INEO, tous les matins, lorsque je me
change dans les vestiaires, je les entends déjà
s'engueuler dans l'atelier. Mon dieu, comme tout cela devient
pénible à supporter! C'est fou comme deux individus
détraqués peuvent mettent le bordel dans une atelier et
gâcher la vie de tout le monde. Mon dieu, comme le monde du travail à
bien changé! Après avoir enfilé mon bleu et mes
chaussu-ures de sécurité, j'arrange ma coiffure devant
une glace, car ils sont tellement moqueurs qu'il vaut mieux limiter
les risques. Je sors du vestiaire et je vais pointer, puis je vais
donner une poignée de main à tout le monde sauf à
Julien qui sait très bien pourquoi. Ce matin, ça
ricanait pas mal devant la table de Carmin où se
trouvaient Abdel et Julien. Mais que vois-je? Mon dieu,
ils étaient en train de regarder un film porno sur un lecteur
dvd portable posé sur la table à Carmin! Mon dieu,
regardez ça à 7H30 du matin, je me disais, il faut être
vraiment détraqué! En fait, je crois qu'ils le sont
vraiment et qu'ils jouent un jeu qui est celui de se croire les
maître de l'atelier, bref, une envie de puissance sur les autres et de
les écraser afin de les humil-ier? Ce ne serait pas impossible
de la part de ces deux individus qui représentent à
vrai dire la nouvelle génération d'ouvriers : génération que je trouve violente par ses
comportements. A ce propos, moi qui me suis montré aussi
violent qu'eux( quand ils s'en sont pris à moi, alors que les
autres se faisaient humilier sans broncher), j'ai le sentiment que le
monde ouvrier va devenir de plus en plus violent et difficile à
supp-orter par les travailleurs. Sans être provocateur, je
dirai que ce n'était pas vraiment mon problème, car en tant qu'un
intérimaire je pouvais m'arrêter quand je le voulais et heureusement pour moi!
Samedi 30 Mai, 10H46 Aujourd'hui, je suis invité à un mariage et ça me fait plutôt chier d'y aller, car j'aurais bien voulu passer mon week-end chez moi peinard. Mais bon, j'ai dit oui et je ne peux plus revenir en arrière, malheureusement. Bon tanpis, assumons! C'est le frère de Nordine qui marie sa fille et celui-ci veut absolument que je filme l'évènement, ce que j'ai accepté. Hier, j'ai donc préparé mon matériel afin d'être prêt pour aujourd'hui. Entre nous, il me semble que si l'on m'invite( car je ne crois pas que les gens m'aiment beaucoup), c'est unique-ment par intérêt. Et pour avoir eu cette subtilité( de m'inviter au mariage des autres), j'e remercie cordiale-ment son auteur pour m'éviter d'assister à mon propre mariage, Ah!Ah!Ah!
Aujourd'hui, je dois aller chez ma soeur avec mon frère Thierry qui m'a laissé un message sur mon portable pour confirmer notre départ de la Part-Dieu à12h19. Hier, j'ai fait quelques achats chez Voisin car je dét-este arriver les mains vides. C'est comme ça chez moi et je n'y peux rien. J'ai pris un sachet de chocolat, environ 300gr au détail, car comme ils sont musulmans, il ne fallait pas qu'il y ait de l'alcool ni de la graisse animale dans les chocolats. J'ai pris aussi du café voisin Malawi et du chocolat pur en poudre pour ma so-eur Florence qui est une inconditionnelle du chocolat et ceci depuis son adolescence où moi même, témoin, le matin je la voyais préparer son grand bol avec une gourmandise jamais dissimulée. Et pour finir, j'ai pris des petits macarons. J'en ai eu pour 30 euros et la vendeuse m'a fait de jolis paquets malgré que je n'en voulais pas. Mais bon, elle a insisté. Ca reste tout de même pour moi un plaisir d'offrir des cadeaux. Et en ce moment comme j'ai de l'argent, j'en profite, car persone ne sait de quoi demain sera fait! Mon projet actuel, c'est de mettre un maximum d'argent de côté, environ 10 000 euros avant la fin de l' année, ce qui serait bien, n'est-ce pas? Puis je me mettrais ensuite au chômage afin de finir mon oeuvre, mais aussi jouir de la vie. J'espère y arriver, mais c'est loin tout ça. Pour cela, il me faut encore travailler 8 mois avec des tarés, ce qui n'est pas évident pour mes nerfs. Mais bon, on verra bien. Cet été, je compte prendre 3 semaines de vacances afin de me changer les idées et je les prendrai après le 14 juillet vu que j'aurai droit alors à 6 mois de chômage. L'embêtant quand on travaille, c'est de ne pas avoir son temps à soi. Quel supplice pour le poète que je suis qui suis obligé de supporter des ouvriers bêtes et méchants dont les discutions tournent uniquement sur le sexe, les nouveaux écran plasma, les dvd, et le dernier film : Tu l'as vu? Houha super! Bref, tout ce que je déteste! Il est 10H42 et il me reste environ trois quart d'heu-res avant de partir à la gare. Je vais prendre mon scooter pour y aller, car ce moyen de locomotion me per-met d'y être en même pas un quart d'heure. Et ce qui est appréciable là bas, c'est qu'il y a des places rése-rvées aux deux roues. Bref, Juste à côté du café-restaurant où mon frère doit m'attendre où l'on prendra certainement un café en attendant le départ du train. En écrivant ceci, je pense, non sans regrets à ma tendre mère qui n'est plus de ce monde où ensemble nous partions prendre le train que j'appellerai desormais le train du bonheur, car ce bonheur n'est plus. Du-rant ces moments, je l'a sentais heureuse, assise à mes côtés, à contempler le paysage verdoyant de l'été où celle-ci allait retrouver sa fille et moi ma soeur qui pourtant m'avait fait des souffrances durant mon enf-ance. Mais à côté de maman, j'oubliais tout..et rendais visite à ma soeur comme si de rien n'était pour le bonheur de ma mère, bien évidemment. |
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LE 11 AVRIL 2010 En ce
moment, je suis en congé depuis 2 jours et j'en profite pour
écrire un peu. Les embauchés ont décidé
de prendre une semaine de RTT et nous les intérimaires ont été
obligés de faire comme eux, mais sans être payé! J'aurais bien voulu me faire payer cette semaine par les assedics,
mais malheureusement je dé-passe le nombre d'heures prévu
par la loi où ce mois-ci j'ai fait 117 heures et le nombre d'heures
prévu par la loi est de 110 heures. C'est bien dommage, mais
c'est comme ça, on est mal payé et en plus nos
empl-oyeurs jouent avec nous comme si nous étions des jouets.
En fait, un travailleur intérimaire, c'est vachem-ent rentable à
ce niveau là, car ce n'est pas lui qui décide de son
salaire( les gros le décident pour lui), ce n'est pas lui
qui décide de la durée de la mission( mission, selon
moi trop courte, actuellement 1 mois avec une
souplesse de 2 semaines) qui signifie qu'on peut vous arrêter
deux semaines à l'avance. C'est dire l'in-justice dans laquelle
on vit actuellement. Vous vous demandez comment je fais pour tenir
en tant qu'intérim-aire? Sans esbroufe, je vous dirai que c'est
l'amour de la liberté tout bêtement. Je me dis,
puisque vous ne voulez pas me payer à ma juste valeur, messieurs,
et ben allez au diable avec votre argent! Moi, je suis libre
comme l'air et je vivrai avec peu et n'en serai pas plus malheureux
en profitant du système, puisque ce
système c'est vous qui l'avez arrangé pour vous en
servir comme il vous en convient, bref, en vous payant grassement avec
l'argent des travailleurs. C'est notre
nouvelle démocratie où les princes sont déguisés
en costume 3 pièces afin de tromper tout le monde. C'est fou
comme l'habit classique fait des émules! Regar-dez les gens de
la city à Londres, ils ont le même habit de
dissimulation afin de cacher les crimes qu'ils sont en train de
commettre! Actuellement à la télé, on nous parle
beaucoup de la Grèce qui, au bord du gou-ffre
financier, demande de l'aide à la communauté européenne. Étrangement, la
population grecque n'en veut pas, car elle sait, vu le taux d'intérêt
demandé par l'Europe, qu'elle va devoir se serrer la ceinture
et en payer les pots cassés. Je trouve qu'elle a du bon sens
et semble être prête à vivre plus modestement
si c'est elle qui le décide, mais ne veut en aucun cas payer
très chère la corruption qui règne dans leur
gou-vernement et je trouve qu'elle a entièrement
raison. Vivre modestement n'a jamais fait de mal à personne
tant qu'on a à boire, à manger, un toit et des amis
près de sa maison; mais en approuvant l'aide financière
de l'Europe, c'est en quintuple qu'elle risque de payer les frais, ce
dont elle ne veut pas. Malheureusement je prévois le pire
aussi bien pour eux que pour nous, car l'Europe en distribuant
l'argent du peuple nous pén-alise nous aussi, bref, un immense
gaspillage que nous devrons payer un jour ou l'autre
et toujours par les mêmes, c'est à dire les travailleurs.
C'est pour cela que je suis apolitique et que je n'irai jamais voter de ma vie pour un quelconque démocrate, car se sont tous
des menteurs et des voleurs. Eux, ils savent très bien comment
le système fonctionne où l'on vote pour eux et quand ça va
mal, ils disent que c'est la faute aux gens qui ont voté
pour eux! Bref, une belle entourloupe intellectuelle où l'homme politique n'est jamais resp-onsable! Mon dieu, la démocratie, qu'elle escroquerie intellectuelle! Une belle arnaque où ses belles appar-ences font
croire aux gens qu'elle est le meilleur des systèmes pour
l'avenir de leurs enfants. Nul doute qu' au niveau de l'hypocrisie
politique, elle semble être le meilleur des systèmes. Un
jour, en lisant Socrate, j'ai eu l'étonnement d'apprendre que
lui même rangeait la démocratie dans la pire catégorie
des systèmes où il disait-il que les gens faisaient ce qu'ils
voulaient et dont les conséquences étaient prévisibles! Je pense un jour refaire mon éducation scolaire,
vu que celle-ci m'avait malheureusement jeté sur de mauvaises pistes
en matière de vérité. Dehors, il pleut et ça me dégoûle presque du nez, car j'aurais souhaité cette semaine prendre quelques jours de congé sous le signe du soleil. Mais non, dehors ça pleuvasse et je suis enfermé chez moi devant mon ordinateur où je profite de ce temps désastreux pour écrire un peu. Cette situation, quoique très ban-ale, me rappelle une phrase de Casanova où, dans ses mémoires, il disait qu'un écrivain ne pouvait être jamais malheureux, même en prison, tant qu'il avait une plume, de l'encre et du papier sous la main! C'est vrai qu'il avait entièrement raison ce grand philosophe qu'on catalogue, encore aujourd'hui, comme une per-sonne imbue de sa personne, perverse, aimant jouir à tout prix, c'est ce que j'ai pu lire dans une biographie publiée sur Internet sur wikipedia. Peut-être l'était-il en des circonstances bien définies? Mais n'oublions pas de dire, au lecteur, qu'il était avant tout le fils d'une comédienne, c'est dire toutes les folatries dont il était capable. Bref, c'était un comédien dans la vie qui, comme je pense, aurait fait un très mauvais acteur sur une scène de théâtre vu que sa scène c'était la vie elle même avec son théâtre d'acteurs jouant plus ou moins bien les rôles qu'on leur avait attribué. Lui, Casanova était libre de jouer le personnage qu'il voulait quand il le désirait, allait et venait sur la grande scène de la vie quand la fortune lui souriait, puis disparai-ssait dans les coulisses afin de noter ses impressions comme tout écrivain digne de ce nom le ferait par pur plaisir, pour la postérité, puis se relirait dans sa vieillesse. C'est vrai qu'il eut une vie merveilleuse à ra-conter et ne s'en priva pas quand ses forces commençèrent à l'abandonner : adieu les jouissances, les escapades, les virées chez les princes où dans les salons feutrés régnaient les confidences des grands et des courtisanes. Mon dieu, encore des choses à raconter au public! Adieu les grands éclats de rires sous les lustres éclatants des châteaux et des palais, les festins de rois, les huîtres à engloutir pour un soir et les nuits interminables dans les bras des jolies filles! Mon dieu que tout cela me semble si loin de moi main-tenant, pensait-il en écrivant ses mémoires. Des larmes ont dû sûrement couler sur ces feuilles blanches où tant de souvenirs merveilleux semblaient s'être éclipsés comme dans une pièce de théâtre. Lui avait eu sûrement le plus beau rôle de la pièce et s'en mordait maintenant les doigts de ne pouvoir le continuer où ses cheveux étaient devenus blancs et ne lui restait plus que deux dents, lui qui pourtant fut si beau! La vie était bien une broyeuse d'hommes! constatait-il amèrement en se regardant dans un petit miroir posé sur sa table. C'est vrai que j'ai joui excessivement de la vie et sur ce point, je n'ai aucun regret à avoir. Mon seul regret aujourd'hui, c'est de me voir si vieux et si laid, alors que j'étais beau comme un dieu dans ma jeune-sse! Mon dieu, mais quel péché ai-je pu bien commêtre pour me retrouver ainsi? Mais n'ai-je pas honorer la vie par mes frasques et mes aventures et n'était-ce point cela que tu attendais de moi, oh mère nature, de semer la vie par tout les chemins et les endroits? Alors pourquoi tant de cruauté envers moi, oh mère, toi que j'ai chérie comme un fou à en perdre la raison? Jeune, je me sentais indestructible, immortel même! Mais d'où me venait ce sentiment, sinon que de toi? Tu m'a menti, c'est cela que tu veux me dire, oh mère nature? Ce n'était qu'une illusion, tu me dis! Mais si tout cela n'a été qu'une illusion, alors je suis prêt à me laisser mourir où dieu seul pourra devenir mon sauveur, puisque mes forces m'ont abandonné. Oui, je le chérirai jusqu'à ma mort, puisque s'en ait fini pour moi sur cette terre. Maintenant, c'est le ciel qui m'attend et je serai l'honorer par ma présence, car j'ai toujours aimé faire rire la bonne compagnie. Et ne t'inquiète pas de ma venue, oh mon sauveur, car je serai celui qui te racontera toutes mes aventures, non galantes, mais celle de l'humanité toute entière! Casanova posa sa plume sur le papier et s'endormit pour toujours. Les derniers mots qu'il prononça à voix basse furent : la vie n'est qu'un rêve, qu'une illusion!
Samedi 29 MAI Cette semaine, on a failli arrêter le boulot, car on avait plus de cables pour finir les armoires électriques. Ces cables sont fournis par EDF et il faut au moins un mois de délai pour les commander! Vendredi matin, je m'attendais à ce que le chef nous arrête, mais curieusement il était absent ce jour là. Cela a beaucoup réjoui les intérimaires qui avaient assez de droits assedics pour ne pas s'inquièter, alors que les autres co-mmençaient à s'engoisser. Pour moi, cela ne me faisait ni chaud ni froid, car j'avais acquis assez de droit pour prendre les choses avec philosophie. C'est ça la vie, c'est chacun pour soi, malheureusement. Ma si-tuation rend quelque peu jaloux certains d'entre eux et ils me le font ressentir. Mais au juste, n'ai je pas moi aussi connu cette situation? Et pourquoi me ferai-je du soucis pour eux, alors que dans la même situation ils m'auraient montré du mépris? Vous pensez que je suis dure et injuste avec mes collègues, mais je vous jure que cela est complètement faux. Car sachez que les intérimaires sont de grands individualistes et s'ils le sont devenus, ce n'est pas de leur faute, mais à cause du système économique qui a tellement individua-lisé le travail qu'il en est arrivé à faire croire à chaque individu qu'il devait être le maitre de son destin éco-nomique donc d'être à lui tout seul une entreprise supportant ses propres risques! Adieu le collectivisme, la solidarité! Et Good morning, le stress, le harcèlement, etc. Moi, j''ai subi tous ces fléaux liés à notre systè-me hyperindividualiste et je m'en suis accoutumé, voir acclimaté, mais tout en restant lucide. Car être un esclave des temps modernes, cela ne m'a jamais intéressé en souhaitant rester un homme libre. C'est à dire à moitié maître de mon destin, car l'être en totalité serait nier l'existence de l'autre, ce que je ne veux pas! Et puis la liberté, n'est ce pas aller là où le vent nous porte? Mais n'est ce point la définition même de la vie?
A propos de mon travail.. Je pense que la semaine prochaine ma mission intérim sera terminée. Car le chef nous a dit qu'il fallait un mois de délai pour avoir du cable et je ne pense pas qu'il nous gardera pour nos beaux yeux!
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Après avoir lu Descartes, je me suis permis de faire un peu de philosophie. On entend souvent les gens dire que la vie est injuste! C'est vrai et, à ma connaissance, je connais peu de gens qui ne l'ont jamais prononcé quand ils se sont trouvés en fâcheuse situation, n'est ce pas? Mais, apr-ès avoir lu hier soir dans mon lit quelques pages de Descartes et sur sa fameuse méthode pour trouver la vérité, je me suis demandé si cette plainte était justifiée? Car de quelle vie parle-t-on exactement quand on dit qu'elle est injuste : celle qu'on les Hommes en société ou bien celle qui nous a été transmise par la na-ture par l'intermédiaire de nos parents? Bien évidemment, ils veulent tous nous parler de cette vie qu'ils ont en société et qui les rend malade. De ce point de vue, je suis entièrement d'accord avec eux, car la vie en société n'est qu'une vaste escroquerie pour les plus pauvres, et plus particulièrement, quand celle-ci nous place à cause de l'argent dans une catégorie sociale des plus défavorisées. On peut dire ici sans se trom-per que la société n'engendre que maux et injustices, car ce sont les Hommes qui l'on crée et non la nature! Ceci nous mets tous particulièrement mal à l'aise, quand nous devons nous défendre avec nos faibles moy-ens, face à ces gens qui possèdent richesses et relations hautement placées de là naît notre sens de l'inju-stice sociale et plus précisément de cette souffrance qu'on les Hommes à vivre en société. Vouloir la rédu-ire ou la supprimer serait une noble cause, mais je crois personnellement qu'elle ne serait un leurre. Car la seule façon de la supprimer serait, selon moi, de réduire au maximum ses relations avec les autres afin d' éviter tous ces conflits d'intérêts, comme un vieux sage qui n'aurait alors plus aucun compte à rendre à per-sonne! Ainsi tous vos discours électoraux et votre propagande pour être un bon citoyen couleraient sur lui comme de l'eau sur les plumes d'un canard! Aujourd'hui en 2008 et malgré les progrès apportés par une pseudo-répartition des richesses, cette souffrance je la sens toujours aussi vive autour de moi. Il est vrai aussi que cette propagande organisée par les puissants à l'échelle mondiale : Consommez et vous serez heureux! n'arrangent pas vraiment les choses pour qu'un jour l'Homme puisse être heureux en société. Personnellement, si l'homme peut être heureux un jour, je crois qu'il le sera que parmi ses amis et disons le franchement dans une société restreinte ou privée. La société, telle qu'elle se présente à lui aujourd'hui, avec ses nouveaux dogmes et ses nouvelles croyances pour défendre cette nouvelle économie mondiale, ne peut en aucun cas le rendre heureux. En fait, elle ne fait que multiplier les conflits d'intérêts et ses crain-tes face à son avenir, mais surtout face à ses dirigeants qui, élus démocratiquement, se cacheront derrière cette économie mondiale pour leur dire : Désolé, Messieurs et Mesdames, si vous êtes mal payé, ce n'est pas de notre faute, mais c'est la faute à la mondialisation! Bref, je pense qu'ici on ait atteint le sommet de l'hypocrisie politique et que le pire est maintenant devant nous. Et dans les prochaines décennies, il est fort possible que les populations d'Europe se révoltent contre leurs propres dirigeants et deviennent nationalist-es. Tout cela parce que les gens refuseront un retour en arrière sur le plan économique, ce qui sera le déb-ut de la guerre civile! Les anciens dirigeants partiront alors à l'étranger avec l'argent qu'ils auront volé dans leur propre pays. Une course poursuite s'ensuivra afin de les retrouver et de les juger pour haute trahison. Personnellement, je trouve bien dommage qu'on en arrive à ces extrémités là. Car je crois fermement que la vie est bonne et généreuse pour l'Homme. Regardez autour de vous et vous verrez comment la nature aime ses enfants. Pensez un peu à vos parents qui vous ont donné la vie et de l'amour, n'est-ce pas ici une preuve de plus? Car quoique les détracteurs pourront dire, la nature reste tout de même notre meilleur alli-ée pour changer notre vie ainsi que le monde. Et les gens au pouvoir, quoiqu'ils pourront faire contre, si celle-ci se réveillait un jour, elle les renverserait alors comme des petits soldats de plomb! Car n'oublions pas que la nature nous ment jamais et qu'elle nous fait jamais la morale, comme nos hypocrites hommes politiques. Et si les Hommes accusent la Nature de tous leurs maux, c'est qu'ils font erreur, car pour moi la nature est bonne et généreuse. Bien sûr, on pourrait me contredire en me parlant des maladies. Mais Me-ssieurs et Mesdames, ce sont les Hommes qui les propagent par leur manque d'hygiène, non? La nature punit personne, elle n'est là que pour favoriser la vie, afin qu'elle explose de tous côtés pour le bonheur de tous les êtres vivants. Son seul message, c'est jouissez et multipliez-vous! Mais des conséquences, ce n' est pas de mon ressort, car le destin des Hommes appartient aux Hommes! En touchant du doigt cette vérité, je me souviens de mes jeunes années où, tout insouciant que j'étais, je jouissais de la vie sans trop me poser de questions sur mon avenir. J'étais alors poussé hors de moi comme par une force intérieure qui s'appelait tout simplement la vie et me forçait à expérimenter mes propres forces afin d'en connaître les limites. Inconscient des risques que je prenais, j'allais voir les prostituées, je buvais d'une façon excessive avec mes amis, je m'amusais a flamber mon argent dans les casinos sans me soucier de mon avenir. Com-me j'étais heureux alors! C'est fou comme le présent était jouissif! Rétrospectivement, je ne me vois aucun-ement comme un débauché ou pervers, car j'ai toujours eu du respect pour la personne que j'avais en face de moi. Quant au jeu, j'ai toujours perdu, non d'une manière flamboyante, mais disons avec une certaine classe. Aujourd'hui, où ma situation n'est pas des plus formidables, étrangement, je ne regrette rien dans les excès de ma jeunesse où le désir allait directement à la jouissance! Faut dire aussi que la prévoyance a toujours gâché le plaisir, n'est-ce pas?
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J'ai appris aujourd'hui, le 21 Avril 2015, que la société Hyperloop, une société américaine, allait réaliser l'idée que j'ai émise en 2006 où dans un article je lançais pour la première fois l'idée révolutionnaire d'un réseau oléoduc où une capsule propu-lsée par un champ magnétique pourrait rejoindre à très grande vitesse deux villes! Il est bien dommage, depuis la publication de cet article, que personne ne m'ait envoyé un message. Cela prouve qu'en France, on ne reconnaît pas le talent ou le gé-nie des gens. Mais bon, tanpis pour la France qui aime mieux vénérer ses professeurs bardés de distinctions académiques que les gens novateurs! Lisez l'article MADEK PROFESSEUR COSINUS et vous verrez que j'emets une idée encore plus audacieuse que le réseau oléoduc : le voyage dans les ondes grâce a une double capsule magnétique. La première décom-posable en signaux électriques, afin que la deuxième capsule contenant le voyageur puisse se déplacer dans les ondes. Je prédis un jour la réalisation de mon idée, pas en France, bien malheureusement. Vous pouvez lire aussi les autres articles où j'apporte des idées révolutionnaires pour le voyage dans l'espace, mais aussi les moyens de survie pour l'Homme en cas de catastrophes naturelles ou non. |
MADEK PROFESSEUR COSINUS
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Mon cher lecteur, il m'arrive parfois de me prendre pour un savant. Tenez, hier soir, justement avant de m' endormir, j'ai eu comme une révélation sur ce qu'on appelle le temps T.E.M.P.S où j'ai vu tout à coup ces 5 lettres se mettre à vibrer dans mon cerveau comme pour me dire T = tentative, E = évaluation, M = masse, P = proportionnel, S = système. ;Donc si je traduis bien le sens de ces mots, le temps ne serait qu'une ten-tative d'évaluer la masse proportionnelle dans un système donné! A première vue, cela pourrait choquer plus l'un d'entre vous qui savez que le temps s'exprime en secondes et non terme de masse ou en grammes. Sur ce point, je suis parfaitement d'accord avec vous. Mais si vous le voulez bien, affinons notre pensée et si nous disions maintenant que le temps n'est que l'effet d'une masse en mouvement sur notre corps ou sur des masses plus petites? Cela nous semble plus cohérent que tout à l'heure, n'est-ce pas? Approfondissons notre recherche. Soit la formule t = d / v ou t est le temps produit par un véhicule sur une distance d à la vitesse v. Calcul des limites. Condition d= cte. Si la vitesse v tend vers l'infini, t tend vers 0, cela signifie que la masse du véhicule est réduite à 0 soit à néant( destruction?) et d'après notre théorie sur le temps, si la masse pro-portionnelle est faible plus l'effet produit sur les autres masses alentoures sera faible, ce qui veut dire que le temps diminuera en conséquence. Ma théorie ressemble étrangement à la théorie de Newton sur la force d' attraction, mais lui n'implique pas le temps dans ses formules. Moi je crois que le temps est lié à la masse de l'univers qui, il faut le dire est en mouvement. C'est cette notion qui surtout m' interresse. Et l'erreur que nous faisons sur terre, c'est de croire que le temps est une constante avec cette sacrée horloge atomique qui fixe la durée de la seconde. Totale absurdité, selon moi. Dans beaucoup de revues scientifiques la question, c'est quoi le temps? est quelque chose de récurrent qui revient souvent dans la tête des meilleurs scientifiques. Il serait utile aussi de dire que pour eux la notion de temps est va-gue quand il s'agit de la définir. Moi je pense, d'après ma théorie, il serait possible de savoir si l'univers est en régression ou bien en expansion par le calcul du temps produit par sa masse en mouvement! Seul un élément organique ou vivant pourrait l'obtenir, car il devrait être très sensible à l'effet de masse. Une mesure dans le vide de l'espace? Possible. Deuxième hypothèse et toujours avec la formule t = d / v. Si la vitesse s'annule, le temps devient infini, se rapprocherait-on alors de l'éternité? Possible. Cela signifie aussi que la masse devient colossale! Explication possible. En fait, comme je vous le disais la notion du temps est quel-que chose de variable. N'oublions pas que notre corps est aussi un appareil très sophistiqué fabriqué par la nature qui est rempli de capteurs en tout genre : température, pression atmosphérique, pression artérielle etc avec bien évidemment un système de régulation afin de nous maintenir en vie. Car la nature est sûrem-ent la plus grande des scientifiques dont le génie est invisible, mais sacrement efficace. Pour nous sauver la nature fera tout sachant qu'elle est avant tout généreuse! Imaginer maintenant que tous vos rendez-vous vous les annuliez et que vous vous arrangiez pour ne rien faire de la journée. Au bout d'un certain temps, vous allez remarquer que le temps s'est distendu et que l'ennui va commencer à pointer son nez. Le temps va devenir alors très long et très pesant. Cela veut tout simplement dire que votre immobilisme où v = 0 implique une augmentation du temps donc un effet de masse plus important sur vos cellules ou sur votre co-rps. De là, on pourrait en déduire que plus les masses sont petites moins elles sont soumises au temps. Cela signifie qu'elles se reproduiraient non en fonction de l'échelle temps, mais grâce à un programme gén-étique inscrit dans celles-ci qui serait lié bien évidemment à l'environnement : température ambiante, air ou absence d'air etc. Autre remarque. Soit un objet z de masse(m) devant être transporté d'un point A vers un point B par le véhicule U : A ----Uf(z)---- B La fonction est vraie ou réalisable sur la distance si la masse du véhicule est d'une masse plus importante que l'objet z. On peut l'observer autour de nous avec le transport des marchandises ou autre. LE REVE L' HOMME Il serait bien effectivement de transporter un jour un objet z sans utiliser de véhicule ou du moins visible afin de réduire au maximum les encombrements, mais aussi les diverses polultions : atmosphérique et sonore. Il serait le rêve de l'Homme qui prend soin de son environnement, ce qui n'est pas négligeable. Car la notion d'économie d'énergie est une notion très vaste, puisqu'elle touche aussi les activités humaines, comme par exemple, la gestion des Hommes au sein des administations et entreprises privées qui deviendra à l'avenir, la raison supérieure pour changer notre société et le monde aussi. Une possible révolution se met en mar-che, afin de changer l'organisation structurelle et politique de nos pays. Mon rêve serait qu'un jour on pui- sse transporter la matière d'une manière invisible d'un point A vers un point B. La question est de savoir si cela est possible. Je répondrais oui. Ne transportons-nous pas aujourd'hui l'information au bout du monde avec l'Internet et la radio? Bien sûr que oui. Mais de la vraie matière qu'en est-il? Car chacun de nous sait que le transport des informations à longue distance se fait par onde. En parlant de la radio ou de la voix parlée, celle-ci est réalisable grâce au phénomène vibratoire que renferme la voix( variation de pression sur l'air). Cette variation sera ensuite transformée en signaux électriques par une interface ou pression et ten-sion électrique seront proportionnelles. Ainsi le signal électrique obtenu, image exacte de la voix, sera trans-porté par une porteuse. On remarque de même ici que la fréquence de l'onde porteuse est supérieure à la fréquence du signal émis. Ce qui semble être une constante quand on transporte un objet ou un signal d'un point A vers un point B, comme on l'avait remarqué tout à l'heure. Mais qu'en est il de la matière? Car quoi-qu'on puisse en dire, la matière n'est pas un phénomène vibratoire, mais un corps façonné par la nature, mais aussi par l'Homme qui fabrique lui aussi des objets. Dans la nature, on remarque que les couleurs sont des phénomènes vibratoires, mais non l'élèment vivant à proprpement parlé. Notre conclusion est toute sim-ple : Non, malheureusement, on ne peut pas décomposer la matière en signaux électriques pour l'envoyer à distance, ce qui est une évidence, n'est-ce pas? On pourrait aussi revenir à des choses simples pour en-voyer des marchandises d'un point A vers un point B. bref, de construire un réseau de tubes enfouis ou non dans le sol afin de transporter ces marchandises. Une sorte d'oléoduc qu'on appellerait marchéoduc. Et des bouches de sorties disséminées un peu partout dans le monde ferait alors office de gare de marchandises. Le seul critère sera bien évidemment la vitesse et la sécurité du transport. Pour cela, il faudrait utiliser une énergie adéquate, comme un rail magnétique. Les objets seront bien évidemment logés dans des boites sp-écialement conçues pour ce type de transport. Mais pour l'Homme? On pourrait aussi construire des tubes à la surface de la terre qui iraient jusqu'au bout du monde. Un flux magnétique pousserait alors l'habitacle tubu-laire ou l'Homme aura pris place. Comptez 10 minutes pour aller de Paris à New York! Pendant ces 10 minu-tes, l'Homme sera endormis ou, s'il ne le veut pas, il pourra regarder une vidéo sur les vitres du compartim-ent qui pourrait être le simulacre du defilement d'un paysage, pourquoi pas? ICI, une possible solution pour transporter l'Homme par les ondes!
La solution serait de fabriquer une première bulle magnétique afin de garder le corps à 37°, puis une deu-xième qui soit décomposable en signaux électriques afin de masquer son contenu. Ici dans notre cas, le co-rps humain. Ainsi l'enveloppe 2 pourra transporter la première bulle, soit dans les airs, soit dans un réseau spécialement étudié pour. J'attends avec impatience vos avis et commentaires sur ma théorie. Vous pouvez utiliser le forum ou le livre d'or qui est sur ma page d'acceuil. Merci pour votre participation.
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Tu joues ou tu joues pas?
Pour qu'il y ait des gagnants,
Il faut qu'il y ait necessairement des perdants!
Alors, tu joues toujours?
La religion chrétienne
Sincèrement, si on me demandait ce que la religion chrétienne a apporté à ce monde,
Je réponderais rien de bon à part la musique de Bach!
Miracle à la Star Académie?
Michael Jackson a réussi a devenir blanc,
Alors pourquoi moi, je n'arriverai pas a devenir une star?
La vie, un cadeau empoisonné?
En nous donnant la vie, nous héritons aussi de la mort,
Et malgrè cela, la vie reste un beau cadeau!
MEDIAS
Pour les médias, une seule chose dans la tête :
Avoir le public dans sa poche?
Marché
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On pourrait comparer les médias à un marchand de poissons qui crierait le plus fort sur la place du marché. Et bien évidemment tout le monde s'y précipiterait, car on entendrait que lui. Mais qui nous dit que son pois-son est le plus frais du marché? Réponse : personne. |
Profession : professionnel
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Un monde contrôlé par des professionnels : Quelle tristesse! Je ferai tout pour démontrer que le professionnalisme est une mauvaise chose pour l'avenir de l'humanité : car celui-ci veut tout maîtriser. J'en ai eu la de démonstration hier soir à la télé au cours de l' émission" A la recherche de la nouvelle star " où le candidat recalé par le jury essuyait de remarques cruelles allant jusqu' à la moquerie. Non, non, arrêtes! Tu chantes comme un pied? Comprends mon gars que c'est pour ton bien que je suis dure avec toi, car que je ne veux pas que tu gâches ton avenir en te donnant l'illusion que tu po-urrais réussir dans la chanson! Les rêves et les illusions du candidat aussitôt s'effondraient sur le plateau télé. Voilà le genre de dégâts que peut provoquer le professionnalisme sur les illusions de la jeunesse. Je trouve cela dégueulasse et scandaleux, car ces imbéciles voudraient tout maîtriser, ce qui est a mon avis une absurdité. Mais heureusement que la vie et le génie balayent d'un revers de manche tous leurs sombr-es calculs. Car souvent les plus belles choses de la vie arrivent d'une manière inattendues pour le bonheur de l'humanité. Ainsi va la vie et ce ne sont des professionnels qui dicteront à la jeunesse ce qu'elle doit faire et fort heureusement! |
A propos...
A propos de mon père, qui était d'origine algèrienne, je crois que c'est l'Occident qui l'avait tué,
Comme ces indiens d'Amérique que les yankees faisaient boire jusqu'au coma éthylique!
J'en veux maintenant à l'Amérique et à tout l'Occident!
DIEU
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Beaucoup de gens se posent la question de savoir qui est Dieu. Moi je peux en parler car il m'a répondu. Voici ce qu'il m'a dit il y a quelques jours : Je suis le créateur, je suis celui qui pose la question et y réponds. Non par tyrannie, mais parce que personne ne veut y répondre! La création du monde reste un point grand d'interrogation même pour Dieu. Car ce monde va t-il durer ou s'écrouler du jour au lendemain? Même Dieu ne le sait pas, mais ne fait que poser la question et y réponds. Tout l'univers pose des questions à l'Homme. Regardez ces savants et ces astronomes, penchés sur leur microscope et leur lun-ette astronomique qui cherchent des réponses, se rendent-ils bien compte que c'est Dieu qui leur pose des questions? Non, je ne le crois pas, malheureusement. Cela est bien dommage, car s'ils veulent un jour découvrir les secrets de la matière, ils devront faire comme Dieu, c'est à dire se poser la question et y répondre. N'avez-vous pas remarqué qu'en se posant la question, on écrivait des romans à en noircir des feuilles entières? N'est ce point ici la preuve que de se poser la question et essayer d'y répondre créait de la matière? Dieu n'a que faire de la célèbre formule E = mc², car pour lui : La lumière est la réponse à la nuit ! La masse est la réponse au vide ! Le son est la réponse au silence ! La vie est la réponse à ces trois dimensions : lumière, masse et son. Un être vivant ne peut être que la création d'une entité supérieure, mais vivante qu'on peut appeler Dieu. Cela prouve que l'univers est bien vivant, car il sent, écoute, bouge etc et pourtant il n'a ni yeux, ni oreilles, ni jambes! Cela signifie que Dieu n'est pas un homme, ni une femme et n'a donc pas de visage. Sur ce point là, je trouve les musulmans proches de la vérité quand ils disent qu'on ne peut pas donner une image de Dieu du moins de sa représentation physique. Dieu parle aussi bien aux planètes qu'aux êtres vivants, il ne peut donc pas êt-re un homme. Il ne peut être que de forme sphérique, car il voit et il sent sur 360°. Ses pouvoirs sont magnétiques, car peu de gens savent que des champs magnétiques se déplacent dans l'univers et produisent un courant électrique sur les êtres vivants et sur les planètes. Est-ce l'origine de la vie, ce courant électrique qui fait battre notre coeur?
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Idée révolutionnaire
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Mon rêve serait un jour de mettre au point une boite de survie alimentaire qui serait composée essentielle-ment de pilules pouvant subvenir à la survie d'un individu en lui apportant les calories suffisantes par jour. Celle-ci serait transportable dans un simple sac à dos et lui permettrait de survivre pendant 1an. Les pilules ne devront pas être trop fortes au niveau calorique afin d'éviter tout choc calorique sur l'organisme. Je pen-se que de prendre 8 pilules par jour et à intervalle régulier seraient raisonnable. Soit 8 fois 365 = 3080 pilu-les. Il y aura bien évidemment un problème à résoudre avec son estomac, car tout le monde sait quand on ne mange pas que son estomac rétréci. Donc, il faudrait trouver une solution pour que son estomac se ma-intienne en bonne forme. Pour l'eau, comme je n'ai pas résolu le problème pour l'instant, il utilisera l' eau qu' il existe dans la nature. Avec cette idée révolutionnaire, j'y vois déjà toutes les conséquences extraordin-aires sur l'Homme et sur la société. Les voici. Au niveau économique : L'Homme n'aura plus à travailler pour gagner sa vie et donc ne subira plus le chantage des forces capitalis-tes ou autres d'où la disparition des classes sociales! Sur ce point, je trouve que c'est mieux que Karl Ma-rx, car c'est beaucoup plus pratique que toutes ses idées de masse qui par le passé, il faut se l'avouer, ont toutes échouées! Résolution du problème de la faim dans le monde. Résolution du problème humanitaire en cas de catas-trophe naturelle et de guerre etc.. Au niveau écologique : Il n'y aura plus de pollution au niveau des emballages et des rejets naturels de l'Homme. Au niveau des em-ballages, car le confectionnement des boites de survie en exige très peu. Au niveau du gaspillage alimen-taire issus des grandes surfaces, il n'y en aura plus aussi. Au niveau des rejets naturels de l'homme. Co-mme l'homme mangera que des pilules, il n'aura pratiquement pas de selles. Mais aussi, son urine sera très pure grâce aux pilules. Il y ait de forte chance que la durée de vie de l'Homme augmente considérablement avec ce genre de procédé. Mais son seul souci sera au niveau psychologique, car manger des pilules toute sa vie n'est pas très bon pour le moral, n'est-ce pas? Mais comme il en sera de sa survie et de sa liberté, il en supportera le prix. Et puis mettre un goût agréable aux pilules serait facilement réalisable afin d'apporter un semblant de plaisir à l'Homme demain! Si ce projet intéresse un nutritionniste d'avant garde qu'il me contacte par email.
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Éternité
Pour être éternel, une seule chose :
Combattre le mensonge et ceux qui le fabriquent!
Faut-il se dépêcher de vivre?
C'est vrai, la vie passe vite!
Mais est-ce bien une raison de se dépêcher de vivre?
Moi franchement, je ne suis pas pressé d'arriver au bout
Le plus rapidement possible.
Pour les Hommes pressés la vie est courte
Et cela me donne une bonne raison de ne pas les suivre!
Les mots, de sacrés beaux outils!
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En regardant de près les outils que nous utilisons tous les jours pour nous exprimer aussi bien oralement que par écrit, on voit que ce sont toujours les mêmes que l'on utilise : où, quand, comment, pourquoi. Ce qui signifie pour nous que notre langage est lié au temps et à l'espace et que ce système me est loin d'être dépassé. Car il renferme en lui même des éléments simples qui lui permettent d'être compris par tout le mo-nde et quelque soit son époque. On pourrait résumer en disant que ce système linguistique renferme en lui même des éléments de transmition du savoir afin qu'il serve de pédagogie aux Hommes qui le veulent bien, nécessairement. Les gens l'ont peut-être oublié, mais l'Homme doit sa survie au Savoir. Au savoir de la ch-asse, de la cueillette, de l'élevage, de l'agriculture etc dont le système est basé sur 4 simples outils : Où, quand, comment, pourquoi. Regardons maintenant les temps du langage. On pourrait dire en gros qu'il y en a 3, le présent, le futur et le passé. Le présent on l'utilise principalement en langage oral, car son utilisation en langage écrit, nous met mal à l'aise. Car l'écriture demande une certaine distance par rapport aux évén-ements qu'on va raconter. Le présent me semble trop direct pour faire un véritable récit. Mais on peut très bien l'employer pour des dialogues. Le futur projette nos idées et nos actions dans l'avenir. Je ne dirai pas que c'est le temps préféré pour l'imagination, car j'ai plusieurs fois remarqué que notre imagination ne sav-ait pas conjuguer les temps. Mais qu'elle ressemblait plus à un chaos qu'à une chose bien ordonnée et stru-cturée. Bien évidemment, les outils dont nous avons parlé nous serviront à mettre de l'ordre dans tout ça, telle est la vocation du langage comme je vous le disais précédemment. Le passé est sûrement le temps de la narration et du récit historique. Le passé simple à le pouvoir de précipiter les événements et donc de les raconter rapidement. Comme par exemple : Il fut roi un seul jour, le temps que ses soldats tenèrent à dist-ance ses ennemis! Parlons maintenant de l'imparfait. Comme son nom l'indique, il n'est pas si imparfait que cela. Car celui ci à le pouvoir d'allonger dans le temps tel ou tel événement, ce qui n'est pas rien, n'est-ce pas? Bien sûr, on pourrait dire que c'est le temps de la monotonie, des habitudes, des traditions, puisque par définition celles-ci se transmettent de générations en générations. Personnellement, je pense que l'imp-arfait est un temps parfait. Car imparfait pour un Homme, cela ne veut il pas dire "parfait" pour un être imm-ortel? Je vous laisse méditer sur cette question. Tchao!
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Oeuvres orphelines
Mes enfants, ce sont mes créations.
Je sais bien qu'elles sont ignorées de tout le monde,
Comme ces milliers d'enfants qui trainent
Dans les rues de la ville de Bogota!
Libre penseur
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Ce qui me fait dire que je suis aussi un intellectuel, ce ne sont pas les autres( car malheureusement, leur ego surdimensionné les empêchent de voir le talent chez les autres), mais ma persistance à vouloir décortiquer le monde afin de savoir ce qu'il cache. Enlevez à ce monde ses idées et vous verrez alors l'essentiel, c'est à dire l'humanité. Les idées, c'est comme les modes, c'est un vêtement que les gens portent à chaque époque. Leur coupe a été savamment étudiée par les intellectuel-couturiers afin de les ajuster à l'esprit des gens et à leur époque. A ce propos, je ne suis pas identifiable, car je ne suis aucune mode aussi bien vestimentaire qu'intelletuelle. bref, je veux rester un libre penseur! |
Littérature de supermarché!
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L'autre soir, à la télé, on présentait un écrivain pour la sortie de son livre, là rien d'anormal. Mais le lende-main, en allant faire mes courses au supermarché du coin, je vis son livre placé en tête de gondole entre les carottes et les poireaux! Prenant conscience que tout ceci avait été très adroitement orchestré par les maisons d'éditions, je me disais : Ah voilà de la littérature de supermarché! |
Assis à la terrasse d'un café
Qu'est ce que la vie d'un Homme par rapport au vol d'un oiseau dans le ciel?
le 17 Mai 2008
Paroles d'un artiste désabusé
Quitte à assister à l'éffondrement du marché du disque,
Sincèrement, J'aimerais bien y participer,
Pour le plaisir, bien évidemment!
Propagande
Les journalistes ne doivent pas bien s'en rendre compte,
Mais quand ils parlent, on entend que propagande, promotion, pub
Pour telle personnalité ou système.
C'est triste à dire, mais tout ce qu'ils peuvent écrire ou raconter
Ca finira dans les oubliettes de l'histoire,
Les modes changent si vite!
Désaccord
Si je suis en désaccord avec mes contemporains,
C'est pour être en accord avec les Hommes de demain!
Mon combat
Resister, résister, résister à toutes les auto-satisfactions!
Le pays ds chimères
C'est bizarre, mais personne ne s'intéresse à moi à ce que je fais dans la vie, etc.
Pourquoi cette indifférence et ce silence à mon égard? La France serait-elle devenue un pays n'aimant plus que l'argent?
S' il en est ainsi, je partirais bien en exil, non en Amérique, mais dans le pays des chimères, le pays qui est le mien!
Lucidité
J'ai toujours pensé dans la vie qu'il fallait faire les choses pour soi et non pour la gloriole, les honneurs et l'argent.
Car je sais que toutes ces choses énumérées sont de la fumée devant l'éternité!
Ma vie ratée
Bon, soyons lucide, oui c'est vrai, j'ai raté ma vie, j'ai écrit des livres, de la poésie, composé de la musique,
Essayé de fonder une famille et tous ces projets sont tombés à l'eau! Mon seul réconfort dans toute cette histoire,
C'est quand je mourrai, ma mort sera douce, car je n'aurai rien laissé derrière moi!
Particularisme
Je suis trop particulier pour pouvoir répondre aux questions
Qui seraient très certainement à l'opposé de la majorité des gens!
Vérité
La littérature était bien meilleure quand la télé n'existait pas! Aujourd'hui 60% des livres sont écrits par des profs,
le reste par les vedettes du petit écran : chanteurs, acteurs, journalistes, hommes politiques.
Je ne dis pas que ces livres sont mal écrits, certainement pas, mais qu'ils sont trop conformistes pour moi.
C'est à dire qu'ils sont à l'image de toutes ces corporations sociaux-professionnelles qui
forment la caricature et le défaut de la société française : où les profs cherchent la bonne conscience,
les journalistes le scandale, les artistes devenir des idoles etc. Quelle triste chose qu'est devenue la France!
Un pays où l'on sait tout d'avance où il n'y a plus aucune surprise a attendre!
Drôles d'amis!
Depuis que je ne les appelle plus, ils ne rappellent plus!
French désarroi
Nos chansons sont américaines,
Notre slip est made in China,
Notre argent est européen,
Notre culture est française,
Mais elle nous sert à rien!
French connexion
Nous défendons les droits de l'Homme
Avec l'argent des américains
Qui dernièrement ont massacré
Plus de 100 milles Iraquiens.
Oui, nous sommes bien de la French connexion!
Grain de sable
Hier, un homme est mort en Chine!
Les voleurs de poésies
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Je suis persuadé que les chanteurs ont pris la place des poètes au cours de l'humanité. Mais avec une différence énorme entre les deux où le poète dit des choses éternelles, alors que le chanteur ne fait que chanter des airs à la mode. La preuve est facile à faire. Écoutez les chansons de vos grand-mères et vous remarquerez que celles-ci sont complètement démodées, voir désuettes et il en sera de même pour les ch-ansons d'aujourd'hui. Mais lisez Homère ou Hésiode, c'est fou comme ça vous parle même encore aujou-rd'hui! |
Les travailleurs
Leur grand rêve, c'est un jour de ne plus travailler!
Alors que moi, qui ne travaille pas en ce moment, c'est exactement le contraire!
Mais qui est dans le vrai?
Le dédoublement de l'artiste
Comme une femme, je me languis de n'être point désirée par les Hommes!
Le créateur
De toute façon, même si le créateur était enfermé sur une île, il continuerait à créer.
Et s'il faisait un bateau, ce ne serait pas pour s'enfuir,
Mais pour faire venir les gens sur son île,
Afin qu'ils visitent son musée
Planté au milieu de la végétation!
La prise de conscience
Si tu fais un boulot d'esclave, mon ami,
Tu ne peux qu'en prendre à toi même,
Car tu es libre, mais tu ne le sais pas!
Mon plaisir secret
Mon plaisir secret, depuis que je suis au chômage,
C'est de faire mes courses au supermarché du coin
Et de péter entre les rayons
Où il n'y a sacrément personne à ces heures creuses !
Dictaturomania
Quand je pose la question aux gens qui est de savoir quel personnage historique ils auraient souhaité être,
Tous me répondent, Alexandre le grand, Napoleon, mais jamais Hitler, comme si ce dernier leur faisait encore horreur.
La question est de savoir, mais pour combien de temps?
La barbarie du progrès
Rien n'est dû au hasard..
Et s'il y eut des génocides et des massacres dans l'Histoire,
C'est l'humanité savante qui les avait engendré
Donc le progrès!
Comptes ordinaires
L'obstination des Hommes à vouloir tenir des comptes,
Nous prouve une fois de plus
Qu'ils ne veulent rien céder de gratuit
A leurs prochains!
On aura tout vu !
Hier au café, j'ai discuté avec un Arabe
Qui avait étrangement un accent hébreu.
Mais chose choquante, celui-ci critiquait les juifs!
ATTENTATS
En tant qu'écrivain de langue française, les événements du 13 Novembre dernier nous permettent
Aujourd'hui d'enrichir notre dictionnaire par une nouvelle expression( ceci est dit sans cynisme, mais dans
le seul but d'enrichir notre langue), elle est celle-ci :
"FAIRE UN BATACLAN"
Sens figuré : Faire beaucoup de bruit
Sens propre : Faire un carnage
A vous de l'adopter ou non!
Triste petit Poucet
Depuis la mort de maman,
Mes promenades sont devenues
Des lieux de pèlerinage
Où j'avais semé, sans le savoir,
Les cailloux de nos souvenirs!
Dangerosité
On me demande souvent si j'étais riche,
Est-ce que je serais dangereux?
La réponse est oui.
Mais pas pour les honnêtes gens,
Uniquement pour les hommes au pouvoir!
La suprême intelligence
Cette peur de manquer d'argent, de crever de faim et de ne pas pouvoir subvenir à ses besoins,
Nous empêchent cruellement d'accéder à l'intelligence suprême!
L'esclavagisme ordinaire
Ce que l'on me proposait en matière d'emploi, je l'ai toujours refusé,
Car j'étais pauvre et je ne voulais pas finir ma vie
Comme un esclave!
L'ère décadente
Celle-ci commença quand les Hommes transformèrent l'argent en de la chair humaine!
Silence radio
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Je parle au Monde grâce à Internet et celui-ci bizarrement ne me répond pas! J'ai comme l'impression de parler dans le vide. Comme si le monde n'existait pas, comme si la nouvelle technologie n'était qu'une illus-ion, qu'un fantasme crée par notre propre imagination. Oui, le monde n'existe pas, car tout s'évanoui dans les airs et dans les ondes, la gloire et le bonheur des gens. Oui, le monde n'est qu'une illusion, qu'une imm-ense illusion! |
Éphémère
ô Pauvre petite fleur !
Tes pétales ont brûlé ce matin
Au soleil
Et j'en suis fort triste pour toi
Maintenant,
Car tu étais la plus belle à l'aurore
Dans la rosée
Où mes mains ont caressé ta beauté!
Les choses
Pourquoi faire les choses qu'on nous demande de faire,
Alors que les choses les plus belles sont les choses
libres et sincères!
La culture française est morte!
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Mon cher lecteur, ce n'est pas parce que j'écris et que je parle en français que je defends obligatoirement la culture française! Car si je devais dire les choses explicitement, la culture française ne représente chez moi qu'une infime partie de mon être intime qui est issu d'un monde beaucoup plus vaste que la civilisation française. Et si j'ai tant de mal à m'exprimer aujourd'hui en français, c'est à cause de tout cela, à cause de ses idées et de ses concepts qui sont pour moi d'une autre époque, et disons le franchement, démodés. Je sais que c'est ava-nt-gardiste ce que j'afirme ici, mais si je le dis ouvertement aujourd'hui, c'est parce que je suis convaincu que la culture française est morte depuis belle lurette! Et je n'essayerai pas de la sauver par un quelcon-que artifice( mise sous vitre avec un éclairage puissant issu du modernisme), mais plutôt de la précipiter vers sa perte, non pour la faire renaître de ses cendres, mais pour la métamorphoser en une autre chose où le langage de demain sera peut-être au rendez-vous. Je suis convaincu que le monde de demain ne pe-nsera pas les choses comme nous aujourd'hui où l'on se sent prisonnier d'un système archaïque organisé en classes sociales où l'argent public est distribué par le pouvoir à ses chers amis! Si je le dis ouvertement ici, ce n'est pas par la logique du raisonnement, mais parce que je le sens au plus profond de mon être où' étrangement, la culture française m'interdit de le croire et de le penser. C'est bien évidemment là où se tro-uve mon désaccord avec ce langage français où les concepts et les idées sont devenus avec le temps im-propres a deviner et a sentir les choses nouvelles. Si mon discours vous parait hargneux envers cette cult-ure française, ce n'est que pour cette raison. Car j'ai besoin d'une grande liberté pour m'exprimer et, malh-eureusement, la langue française n'en a plus la force ni la vivacité à moins de lui faire violence, comme je suis en train de le faire aujourd'hui dans ces écrits voués à la postérité, puisque non lus et commentés de mon vivant! Le 22 Juin 2008
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Les hommes politiques
Ils aiment le peuple, parce qu'ils sont payés par le peuple,
Quelle hypocrisie en matière d'amour!
Souvenirs
T'inquiète-pas maman,
Il y aura toujours pour toi
Des larmes
Au fond dans mon cœur
Et dans mes yeux
Des rivières intarissables
A l'appel de ton souvenir!
Idée pour voyager dans l'espace!
Construction d'un vaisseau spatial selon ce principe :
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Il y aurait de chaque côté de l'espace( positionné sur des planètes ou en position stationnaire) un émetteur et un récepteur où l'ém-etteur produirait un champ magnétique. Ce champ magnétique serait alors l'équivalent d'un couloir dans lequel le vaisseau spatial pourrait circuler presqu'à la vitesse de la lumière. Ne pas oublier pour que le vaisseau spatial avance, il faut qu'il produise lui aussi un champ magnétique, mais opposé au sens du champ magnétique selon le principe opposition des pôles. Pour voyager ainsi dans l'espace, il suffirait d'envoyer à l'endroit que l'on voudrait visiter, ce recepteur comme station d'arrivée. Simple, non? |
La vieillesse
Je ne ris plus, je ne souris plus,
Mais je ricanne au fond de moi!
Bizarrerie
Ce matin, j'ai vu un handicapé porter sur son fauteuil roulant un sac où il était marqué " Intersport !"
Le rire de la jeunesse..
Comme un échos lointain
Qui résonne au fond de ma mémoire!
Les 3 cultures
Il existe 3 cultures : la culture officielle, la culture des médias( commerciale) et la culture marginale.
C'est cette dernière qui me correspond en tout point, car j'ai toujours détesté les institutions et le mensonge des journalistes!
L'idiotie du capitalisme
Quand on est pauvre, la seule chose qu'on réussi à faire, c'est de se faire exploiter!
Les nouveaux héros des médias..
Ils ne font rien pour l'humanité,
Mais c'est fou le nombre de fois qu'ils passent à la télé!
Les illusions
Je trouve ce qu'il y a de beau dans la vie, ce sont uniquement les illusions,
Car le matin vous vous levez et celles-ci vous occupent l'esprit pendant toute la journée!
ECRITURES
Ma dernière pensée
Si tout m'avait réussi dans la vie,
Je ne parlerais pas comme ça !
Mais si au contraire tout m'avait réussi,
Je serais peut-être pire que l'homme que je suis en ce moment
Ou bien
D'une mortelle banalité, qui sait?
Sonnette d'alarme!
J'ai remarqué à maintes reprises que sans l'aide des médias,
Plus d'un homme politique ou autre serait mort et vite oublié !
Je pense qu'il faudrait que cela change, car on ne peut pas laisser autant
De pouvoir entres les mains de ces gens qui peuvent décider de l'avenir d'un pays!
La bête en cour..
Depuis sa libération, c'est fou comme ça vire en show médiatique et garden-party!
Les Français sont des cons!
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Les Français sont devenus des cons, car ils ont voté pour un président qui a une tête de con et vont voir des films qui sont nuls, etc. Faut dire aussi que les médias français ont réussi parfaitement leur coup à fab-riquer une machine a faire des cons, Ah!Ah!Ah! |
Reproches littéraires
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Ce que je reproche aux écrivains d'aujourd'hui, disons pour une grosse majorité, c'est de ne plus vouloir écrire pour changer le monde, mais uniquement pour préserver leur petit confort matériel et intellectuel. Et je trouve cela d'un grand égoïsme que nous pouvons appeler sans peine petit bourgeois. Je veux aussi préciser et ras-surer les gens, qui ne se sentent pas concernés, que ce n'est pas un constat d'échec de la littérature, mais celui des écrivains d'aujourd'hui qui ont enfermé la littérature dans un milieu où le risque n'existe plus pour ne plus froisser personne! Je veux parler bien évidemment du milieu parisien, mais aussi newyorkais où les mai-sons d'éditions et les médias se tiennent la main dans la main, comme de bons amis qui font des affaires en-semble. Je trouve cela pitoyable que l'on prenne la littérature pour un produit de marketing, car aujourd'hui il n' est plus question d'émouvoir le monde, mais de le changer! Les philosophes grecs disaient que la profusion de livres était un signe de mauvaise santé pour la société. Je comprends tout à fait ce qu'ils voulaient dire bref, que les Hommes, au lieu de vivre et d'agir réellement, écrivaient ce qu'ils auraient rêvé d'être. Quel con- stat d'échec pour notre société soi-disant civilisée, non? Ceci a été dit, il y a 2000 ans avant notre ère et je trouve que cela est toujours vrai. La profusion de romans policiers, de thrillers et autres horreurs à laquelle nous assistons aujourd'hui en France, est le symptôme évident que la société française rentre en décadence. Car si dans ces livres on y assassine à tour de bras, des femmes, des enfants, des peuples etc pour le soi-disant plaisir des lecteurs, c'est qu'il doit avoir un problème de perversion au niveau de la population. Bien sûr, vous allez me dire, que ces livres ont remplacé les sacrifices humains ou animaux que les hommes du passé faisaient sur la place publique afin de calmer la population au moment des périodes troubles. Oui, peut-être pour vous, mais pas pour moi. Car la vue d'un vrai sacrifice est quelque chose de salutaire pour les hom-mes, puisque après celui-ci, ils rentrent chez eux comme apaisés. Mais si nous parlons des romans policiers et autres thrillers, il en est tout autre, puisque le sacrifice ne s'arrête jamais et que le sang continue de couler à flot. Le sacrifice n'a donc plus de fin et n'a donc plus sa raison d'être à moins qu'il soit devenu une nouv-elle perversion des hommes ou d'un système? Comme vous le voyez, on retrouve bien "ses petits" lorsqu'on gratte un peu à la surface des choses, n'est-ce pas? Avant de terminer, je voudrais dire à ceux qui pourraient s'inquièter par mes propos, que la vraie littérature existera toujours, mais pas celle dont nous avons parlé au début qui est corrompue par l'argent. Dernier message à ceux qui écrivent " vrai" qu'ils continuent à voyager en prenant des risques quitte à froisser les convictions du capitaine qui n'a qu'un seul rêve dans la tête : aller aux Caraïbes!
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Le frêle plaisir des hommes
Tout ce qui aura fait le plaisir des Hommes disparaîtra,
Quand le temps des révolutions reviendra!
15 Janvier 2009
La poésie urbaine, qu'en pensez-vous?
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Sincèrement, en tant que poète primitif, je trouve que celle-ci ne vivra pas longtemps : car vouloir sculpter des fleurs dans le béton des villes est une faute de goût même je dirai une aberration. Et pensez un peu, quand les villes seront détruites, mais qui sera nostalgique de ces anciens blocs de béton, d'acier ou de verre? Le vrai poète est celui qui voue un culte à la nature. Je sais, vous allez me dire que je suis vieillot, voir ringard, parce que vous êtes un poète des tours de verre et des escalators! Mais vous vous trompez complètement, car la nature n'a pas d'âge, elle n'est ni jeune, ni vieille, mais elle est éternelle, alors que vos villes encombrées disparaîtrons un jour à la prochaine catastrophe nucléaire ou tremblement de terre où peut-être une épidémie? |
C'est quoi être révolutionnaire?
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Etre révolutionnaire aujourd'hui, ce n'est pas de faire partie de la ligue révolutionnaire communisme, mais de foutre en l'air le communisme et le capitalisme qui sont pour moi le côté positif et négatif de la même image, celle de l'argent. Un jour viendra où l'argent disparaîtra et les hommes abandonneront la société de consommation pour une vie plus simple où le bonheur sera plus accessible. Grâce au réchauffement de la planète, nous porterons à nouveau la tunique des anciens grecs ou orientaux, puisque les hivers auront disparu. Le réchauffement de la planète sera comme une aubaine pour le monde entier! |
Destructurons le langage!
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Pour déstructurer le langage, il faut commencer tout d'abord par apprendre à penser mal. Je sais que ça parait idiot ce que je dis là, mais c'est pourtant la démarche à suivre. Car bien penser, c'est utiliser les clic-hés de la langue afin de se faire comprendre. Moi, j'envisagerai le but inverse, c'est à dire de penser mal afin de perdre le lecteur dans un nouvel espace où il ne sera pas nu de lettres et de mots, mais de langage. Devant cette situation toute nouvelle pour lui, miraculeusement, il inventera un nouveau langage afin de dé-crire ses nouvelles sensations qui est le but du langage. La déstructuration du langage demande à l'expéri-mentateur beaucoup de courage afin de découvrir une nouvelle littérature où de nouveaux continents se présenteront à lui. Comprenez bien qu'il ne s'agit plus de décrire la réalité telle qu'elle se présente à nous, mais de couper les ponts avec celle-ci. Ce voyage est forcément périlleux, puisqu'à notre retour nous risqu-ons de n'être plus compris par nos contemporains! |
Travailler pour les médias, une insulte pour l'intelligence!
Hier soir, j'ai vu à la télé, un homme politique qui jouait "la carte de l'émotion" devant les médias,
Afin de laisser une bonne image de lui même.
Le gros imbécile ne se rendait pas compte qu'il travaillait pour les médias et non pour les gens!
Emission télé, attention danger!
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Je voudrais revenir ici à la notion du langage. Par exemple, si vous me dites rouge et moi je vous réponds jaune, notre dis-cution aura alors une teinte verte. Et il en est ainsi de toute discution lorsque nous la soumettons à l'avis des autres. N' avez-vous pas remarqué, lors d'une émission à la télé où tout le monde parle en même temps, qu'à la fin de celle-ci un sentiment d'écoeurement vous envahi, comme si les intervenants avaient souhaité qu'aucune conclusion intelligente et cla-ire soit tirée de leur discution? Si vous êtes assez intelligent pour comprendre cela, vous aurez tout compris du jeu auquel ils se livrent : hommes politiques, journalistes et pseudo-intellectuel! |
Dictature ou Démocratie?
Par le passé, les dictatures ont toujours encouragé la reproduction de l'espèce, donc le sexe.
Mais aujourd'hui, où l'on voit le sexe s'afficher partout,
On pourrait se demander si l'on vit en dictature ou en démocratie?
Silence assourdissant !
Une autre vision de monde pourrait être envisagée,
Mais on ne veut surtout pas en entendre parler!
Le bobo bonheur
Le bonheur "petit bourgeois" entraînerait-il la fin de la culture?
Séparation
Toi séparée de moi
Et moi séparé de toi,
Jamais je n'aurai pu imaginer
Que cela puisse nous arriver un jour,
Toi et moi, ma pauvre maman!
Le Poète
Seul le poète est apte à changer le monde,
Les autres se contenteront de faire de la politique!
Consolations
Quand le commerce devient difficile avec les Hommes, on se tourne aussitôt vers la nature..
Et c'est le vent qui nous caresse les joues et c'est le chant d'un oiseau qui nous console de notre solitude.
Mais quel est imbécile qui a dit que l'Homme ne pouvait point se passer des Hommes?
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Les hommes voulaient m'apprendre leur religion afin que je rentre dans le troupeau, mais ils se trompaient com-plètement! Car ce que je désirais au fond de mon âme, c'était de parler directement à Dieu sans passer par leur intermédiaire afin de connaître la vérité qui est la finalité de toute chose. Comme ces questions toutes simples : est-ce utile d'agir dans la réalité alors que tout est illusion? Est-ce utile de se sacrifier pour ses semblables, alors qu'a la première occasion ils vous trahiront? Quand on est pauvre, pourquoi devrions-nous être esclave des gens riches? etc. En parlant des religions, je trouve la religion chrétienne belle sur certains aspects, comme ce voeux de pauvreté et de l'aide à son prochain. Mais elle a beaucoup trop de sang sur les mains, datant des croisades et de l'inquisition, afin que je l'adopte. Quant à la religion musulmane, je trouve que celle-ci surclasse toutes les autres, car elle a beaucoup moins de sang sur les mains que la religion chrétienne et est beaucoup plus tolérante qu'on pourrait le croire, ce que l'occident malheureusement refuse de resonnaitre. Mais pour com-bien de temps? Car la montée en puissance de l'Islam semblent prouver aux occidentaux qu'ils ne sont plus les rois du monde, mais qu'ils se trouvent en face d'une armée, non pas de terroristes comme ils souhaiteraient l' entendre, mais de nouveaux intellectuels et philosophes qui sont prêts à remettre en question la société occid- entale qui est aujourd'hui dans une impasse idéologique où le capitalisme a atteint ses limites avec cet argent-roi, devenu pour elle une finalité, une idolâtrie! Je sais que l'occident fait sourde oreille a tout ce que je viens d' énoncer, mais je sais qu'à l'avenir il cèdera, non à la fatalité, mais à ces hommes nouveaux qui redonneront à l' occident de nouvelles valeurs qui la sauvera d'une morte certaine, celle de son matérialiste forcené. N'oubliez-pas, mes chers amis, que ce sont les musulmans qui sauvèrent de la destruction la pensée Grecque, bref, la pensée occidentale en la traduisant en arabe! Je suis convaincu aussi que l'orient sauvera une fois de plus l'oc-cident, car celui-ci s'est encore perdu dans des contrées invivables!
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Je me souviens..
Je me souviens du bonheur que j'avais d'être au côté de ma tendre mère..
Maintenant qu'elle n'est plus là, je la sens vraiment ma solitude!
Lundi 1 septembre 2008
Oisiveté matinale
De mon lit, par la fenêtre ouverte,
J'entends la rumeur de la ville
Qui enfle et qui gronde,
Tel un monstre sortant de la nuit!
Messages révolutionnaires!
1
Faisons le plus de mal aux médias, afin que le monde soit un vrai monde
Et non une image produite pour défendre les intérêts des puissants.
2
Sabotons leurs émetteurs, si nous pouvons le faire.
3
Opposons nos idées aux leurs qui ne visent qu'à l'abêtissement de la population.
4
Il nous faut changer le monde, car l'ultra-médiatisation de la société ne peut qu'entrainer à moyen terme
Une perte de sens pour l'humanité : car les acteurs( qui devront alors changer le monde)
Seront choisis par les médias et non véritablement par le peuple d'où une imposture de l'Histoire.
5
Il nous faut réduire à néant les ambitions des médias, afin de redonner au monde le cours normal de son évolution.
Car on ne peut pas laisser le déroulement de l'Histoire à ces gens qui ne fonctionnent que par coups médiatiques.
6
Nous vivons actuellement dans le monde de l'imposture!
C'est pour cela qu'il nous faut à tout prix la dénoncer
Non pour créer une nouvelle imposture, mais pour rétablir une société sur des bases saines,
Là est notre grand projet pour le monde de demain.
Le 13/08/2008
Ce que pensent les morts..
Moi, je n'en sais rien.
Mais la seule chose qu'ils veulent,
C'est une pierre tombale avec leur nom inscrit dessus!
Espoir
Je vivrai jusqu'à la dernière seconde,
Avec l'espoir d'être sauvé par une entité supèrieure!
La mort de l'écrivain
A sa mort, on trouva sur son bureau un roman inachevé et
Un nombre impressionnant de factures et de lettres d'huissiers!
Mise au point
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Un jour, une personne que je connaissais depuis peu, m'a fait la remarque que je critiquais un peu trop facile-ment les hommes politiques. Et que si je me sentais meilleur qu'eux, je n'avais qu'à prendre leur place! Visib-lement, l'argument de cette personne était inébranlable. Mais voici qu'elle a été ma réponse : " Monsieur, je suis désolé de vous le dire, mais en tant que poète ce qui m'interesse, c'est de changer le monde et non de le gérer en l'état où il est !" Aussitôt, le visage de cette personne s'est refermé sur lui même et depuis ce jour il n'a plus jamais voulu me reparler! |
Juste pour une p'tite bière!
Travailler pour devenir un esclave, alors ça non!
Mais pour me payer de temps en temps une p'tite bière, je dirai pas non!
Drôles les habitants de mon immeuble, non?
Message d'espoir pour les génies incompris
Qu'ils se rassurent..
Mozart n'a jamais vendu un seul disque!
Socrate n'a jamais vendu un seul livre!
Et Napoléon n'a jamais été un orateur!
Symptômes
Mes contemporains ne savent plus ce qu'est d'être joyeux ou triste,
Car ils tombent directement soit dans l'euphorie soit dans la déprime!
Rêve
Mon rêve serait qu'un jour la poste fasse une grève illimitée.
Comme ça, on ne recevra plus de courrier donc plus de factures!
Quand je pense qu'il suffirait de bloquer tous les entrepôts de la poste
Pour provoquer une grosse crise économique!
Ca laisse rêveur plus d'un révolutionnaire en herbe, n'est-ce pas?
Adolescence
Je fais comme si j'avais toujours 16 ans :
Je provoque le monde et la société des gens bien-pensants!
Misère
Peu de gens savent qu'ils courent après la misère,
Car ils veulent vivre absolument !
Bizarre
J'aime la terre de France, mais je déteste la société française!
Formatage des esprits
L'esprit des gens est tellement formaté par les médias,
Qu'on arrive même plus à leur faire entendre autre chose!
Principe
Quand on est différent des autres,
il est tout à fait normal de rechercher la marginalité.
Cruelle vérité
On dit, un tel s'est fait tout seul, mais tout cela est faux,
Car ce sont les hommes qui font de vous ce que vous êtes!
Walesca
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Hier soir, à la télé, j'ai vu Walesca qui ressemblait à un gros cochon! J'ai tout de suite pensé qu'il devait êt-re engraissé au maïs américain: prestige de porcherie où l'éleveur de cochon n'était autre que l'Amérique! Mais bon dieu, pourquoi tout le monde veut se vendre à l'Amérique? Si ça continue, je crois que je vais me naturaliser Russe! |
Révélation
Cette nuit, j'ai eu une révélation qui m'a complètement déculpabilisé sur ma situation.
Voilà, depuis quelques mois, je me demandais si de ne plus vouloir travailler était immoral ou non?
La révélation de cette nuit m'a dit que non. Car mon père était mort jeune (36ans)
Et que ma mère s'était sacrifiée pour ses enfants en finissant ses jours complètement épuisée.
C'était comme si mes parents me disaient : " Vas-y, Patrick, profite de la vie,
Car nous n'en avons pas profité!"
Sur ce point, j'étais entierement d'accord avec eux.
Lundi 7 Décembre 2008
Le prince est nu !
Comme un prince en délire,
Il sortit nu dans la rue!
Et depuis ce jour,
Le monde sut que la ville
Etait défendue
Par des enfant perdus!
Gros malentendu!
La nature m'a faite poète et artiste, et les hommes..électricien!
Je crois qu'il y a comme un gros malentendu entre nous.
Sujet, alors pas du tout commercial!
Acheteriez-vous un livre dont le sujet serait l'histoire d'un raté?
Israel et le retour des nazis!
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Quand je pense à ce que font actuellement les israéliens dans la bande de Gaza, les nazis doivent se retourner dans leurs tombes et les Allemands comme soulager leur mémoire! Curieusement, les médias n'ont pas parlé de ce sujet de haute importance où les anciennes victi-mes sont devenues les nouveaux bourreaux! Par là même, je constate une fois de plus, l'emprise du monde politique sur les médias où décidemment on ne veut pas revoir la version officielle de l' Histoire où le peuple juif, persécuté dans son histoire, ne mérite plus d'être traité avec respect puisqu'il est devenu un peuple criminel comme les autres! Je vois qu'une fois de plus nous avons raté une occasion de dire la vérité au monde entier, bref, que le mensonge continuera a faire ses victimes de par le monde. |
LE 31/1/2009
Ce matin, j'ai laissé déborder le lait sur le feu,
L'odeur du lait brûlé m'a rappelé mon enfance!
Doloureux souvenir
Tous les soirs, après le travail, je passe devant l'hôpital où ma mère est décédée et c'est dur !
Enfin des compliments!
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Depuis que je vais manger au restaurant à la même adresse, on me dit des choses gentilles. Et je suis con-vaincu que sans cette nouvelle habitude de ma part, on ne m'aurait sûrement rien dit. Mais bon, chez les Ho-mmes ça se passe comme ça et n'ont de reconnaissances que pour les gens qui leur rapportent de l'argent. Voilà comment se sont déroulés les faits. Le serveur, m'ayant reconnu, m'a demandé si je n'étais pas écriva-in. Aucunement gêné par sa question, je lui dis que oui, bien effectivemment en lui demandant avec curiosité qui lui avait dit. Il me dit alors qu'il avait ses sources, mais qu'il ne voulait pas me les dévoiler. Ce qui pers-onnellement m'embarassait un peu, mais sans plus, pour lui confirmer qu'il ne s'était pas trompé et que ses sources étaient fiables Rassuré de son côté, il m'a demandé ce que j'écrivais et je lui dis que j'écrivais des romans, de la poésie et faisais aussi de la vidéo, puisque la veille, j'avais accompagné des amis à un trem-plin de la chanson française où je les avais filmé. Enthousiasmé par mes propos, il me confia qu'il était un fan de Michel Sardou, ce que j'ai trouvé un peu démodé, mais sans avoir le courage de lui dire pour ne pas bri-ser une conversation agréable. On parla ensuite de choses et d'autres. Pendant cette conversation, j'avais vraiment le sentiment d'être enfin moi même et reconnu pour ce que je suis, c'est à dire un écrivain. Il est vrai que j'étais flatté et que j'en éprouvais même du plaisir. Était-ce là de l'amour propre ou de la fierté? Oui, bien effectivement. Mais pouvait-on me le reprocher, moi qui n'avait reçu jusque là aucun compliment de mes semblables? Quant au reste de la journée, celle-ci s'est passé formidablement bien. Dimanche 23 Mars 2009
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Indifférence
Je ne peux pas dire que je suis malheureux en ce moment,
Mais de là à dire que je suis heureux, ce serait exagérer!
Fracture
Dans les temps anciens, le succès des Hommes dépendait des dieux. Mais depuis que l'Homme se prend
Pour dieu, il ne dépend que de lui même. Bref, adieu le génie et la mythologie!
Ce point de non retour ne marquerait-il pas la fin de l'antiquité?
Au bout du compte..
Les sages écrivent des livres de sagesse,
Les opportunistes.. des bestsellers.
Les déséquilibrés.. des romans policiers,
Les vrais écrivains.. une œuvre, non politique,
Les génies.. de la poésie.
On ne peut même plus boire un café tranquillement!
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Ce matin, je suis sorti boire mon café sur le boulevard de la Croix-Rousse et le comble, c'est qu'un petit im-bécile est venu m'importuner! Celui-ci voulait que je lui cède ma place à lui et à ses amis. Quelque peu sur-pris par son culot, je lui dis qu'il aura ma place quand je serai parti! Celui-ci, désappointé par ma réponse, repart aussitôt à l'intérieur du café. Mais quelques instants plus tard, je le revois revenir à la charge et me demander sans trop se gêner si je pouvais me déplacer et prendre une table qui était devant, mais très mal placée selon moi. Furieux, je l'engueule et je lui dis s'il ne me laissait pas tranquille, j'allais me fâcher! Celui-ci prend peur et s'éclipse aussitôt. A la table d'à côté, où il y avait de jeunes gens, je leur dis : Mais c est dingue, on ne peut même plus boire un café tranquillement ! A mon grand étonnement, ils me lancèrent tous un grand sourire. Quelque peu embarassé, je compris assez vite qu'ils avaient cru entendre de la part de cet individu, une sale proposition! Samedi 4 Avril 2009 |
Cinema americain go home!
Je crois que je ne vais plus aller voir de films américains,
Car ces derniers utilisent tellement de moyens pour leur mis en oeuvre
Qu'ils vous laissent à la sortie un sentiment d'écoeurement à l'image même de cette Amérique
Ecrasant tout sur son passage. Mon dieu que je déteste être pris pour un nain!
Le 29 Mai 2009
Message d'outre-tombe
Voici le message que j'ai reçu d'outre-tombe :
" Patrick, amuse-toi tant que tu le voudras. Mais surtout n'oublie pas d'honorer les morts!"
A ce message, je répondis : " Soyez rassuré, mes amis, je n'y manquerai pas!"
masturbation sacrée
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Après qu'il ait gravi la montagne, le jeune homme s'enfonça dans une grotte où les ossements de ses ancê-tres étaient déposés depuis des lustres. La faible profondeur de cette dernière permettait à la lumière du jour d'y pénétrer et de donner à ces lieux une grande solennité. Le jeune homme, profondément ému, se mit à genoux et récita une prière dans une langue qui nous semblait inconnue : prière que lui avait apprise ses parents et ses arrières parents. Puis dégrafant son unique vêtement, il sortit son sexe et se mit à se mast-urber, puis poussa un cri en même temps que son sperme jaillit et se répandit comme une moisson de fleu-rs sur les ossements de ses ancêtres! La légende disait, dans la tribu, que les morts ainsi honorés seront ressuscités et qu'ils pourront se promener parmi nous durant trois jours. Le jeune homme, satisfait du dev-oir accompli, éclata de rire, puis sortit de la grotte avec un large sourire qui était celui du sorcier. Peu de gens on connaissance de cette légende et pour cause, je l'ai apprise par l'intermédiaire d'un rêve où, bien effectivement, je vis tout ce que je viens de vous raconter. Et ma propension à croire plus les rêves que la réalité me fait penser que cette légende a dû réellement exister! |
Prière
Aujourd'hui, j'ai pleuré les morts comme il en était convenu, ô seigneur!
Et si pouvoirs, vous pouviez me donner, je ferais en votre nom pleurer des peuples entiers afin d'honorer
Leur mémoire..
Où la foule à mes genoux gémira et pleurera comme jamais il ne l'eut fait
Et ses larmes rédemptrices, transformées en torrents, laveront alors la terre de tous les pécher des Hommes!
Civilisation
On ne bâtit pas une civilisation avec comme idéologie, l'argent. Voyez le peuple juif qui n'a laissé
Derrière lui aucun monument digne de ce nom. En parlant de cela,
Le monument de la shoa serait-il le seul? Si oui, ce monument a t-il été désiré inconsciemment par ce peuple
ou bien
Est-il le simple fait du hasard lié à l'Histoire? Je vous laisserai y répondre,
Car je risquerai d'être pris pour un révisionniste.
méditation dérangée
Le problème, quand tout le monde parlent autour de nous, c'est qu'on entend plus ses voix intérieures!
Le drame américain
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Le drame américain, c'est qu'il transforme tout en business. Regardez le cinéma, la musique, la peinture, la sculpture etc, bref, tout cela pue le fric à15 kilomètres! C'est bien pour cette raison qu'en Amérique, il ne peut y avoir de véritable culture, car aussitôt qu'un mouvement culturel naît, celui-ci est exploité et détourné afin de faire un maximum de profits. L'important pour les américains, c'est de faire de l'argent et non de la culture! N' oubliez pas que l'Amérique est un pays d'émigrants dont les origines sont européennes et que leurs ambitio-ns ont toujours été de se venger de l'Europe qui, au cours de l'Histoire, les avaient maltraités pour des raisons économiques et religieuses. Maintenant qu'ils dominent le monde avec l'argent, ils veulent étendre leur " cultu-re" afin d'exterminer toutes les autres d'où le le génocide culturel auquel nous assistons depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale et dans tous les pays du monde. Pour être lucide, je dirai qu'il ne faut point attendre de l'Amérique notre salut, car l'idéologie qu'elle a choisie depuis sa création est celle de l'argent, comme celle qu' avait choisit le peuple juif depuis toujours : peuple juif qui, dans l'Histoire, n'avait crée aucune civilisation, car avec l'argent on ne bâtit rien que sur du sable d'où le drame pour ce peuple qu'on ne peut que déplorer. Ce rapprochement idéologique entre les juifs et les américains fait qu'aujourd'hui, ils se soutiennent comme deux vieux amis. Le seul voeux que je pourrai faire pour sauver l'Amérique serait qu'elle fasse un jour elle même sa propre Révolution en espérant, cette fois-ci, qu'elle n'en fasse pas un nouveau business. Mon cher lecteur, personnellement, je suis convaincu que l'idéologie basée sur l'argent mène à la violence raciale et sociale et c'est ce que l'on voit tous les jours aux informations télés aussi bien en Amérique que dans l'Etat d'Israel, n' est-ce pas? Quand nous observions tout ce chaos engendré par l'appât du gain, mais pourquoi ne reviendront- nous pas à la simplicité des choses, comme à l'humanisme? Personnellement, je pense que c'est mieux que la religion qui, durant son histoire, n'a jamais été bien efficace à entretenir la paix entre les Hommes, mais plutôt a faire couler beaucoup de sang durant des périodes troubles ou incertaines. Quand je dis cela, je ne veux pas remettre en question Dieu ( car il est peut-être responsable de rien!), mais possiblement les Hommes? Et si Dieu existe, il n'est pas celui qu'on nous propose vu le chaos engendré par nos religions désormais rich-es et grasses. En fait, nos religions sont devenues aujourd'hui des ONG où le vrai Dieu a disparu! Et quand j'assiste à l'impuissance de nos religions, mais pas de Dieu, il me semble que seule l'Islam croit encore à Di-eu et semble prête à reprendre le combat pour nous le prouver. Dieu serait-il devenu musulman? PS : Avec une Amérique de plus en plus violente où l'argent a pris le pouvoir, il semblerait que nous assistions depuis quelques années à un retour vers la religion grâce à l'église évangéliste. Pourtant, nous savons tous que la religion chrétienne ne permettra pas de changer quoique ce soit dans la société américaine comme je vous le disais précédemment, à cause de son inefficacité à entretenir la paix entre les Hommes ou, dans le cas contraire, à exacerber les haines religieuses en périodes troubles. Ce retour à la religion dominante pour soi-disant adoucir les moeurs( bref, le retour aux vieilles traditions) ressemble étrangement à celui qu'avait connu Chateaubriand à l'époque de la terreur révolutionnaire où, voyant la folie des Hommes, il les somma dans "son génie du christianisme" à retrouver la foi afin d'arrêter le massacre. Napoleon bizarrement ne le censura pas, mais encouragea plutôt sa publication pour des raisons politiques, bien évidemment. Car il ne savait pas comment sortir de cette spirale infernale de la politique de la terreur qui avait été lancée par Ma-rat et Robespierre. Le génie du christianisme lui permettra donc d'arrêter cette tuerie générale, étrangement, non pas à en donnant une nouvelle foi aux Hommes, mais en retournant aux vieilles croyances où dieu était pardon et amour. Mais sans pour autant redonner à l'Eglise ses anciens privilèges, mais cette fonction ance-strale qu'elle avait toujours eu au sein de notre société qui était d'adoucir nos moeurs après que le mal soit passé sur nos corps et sur nos esprits. Napoleon, bien évidemment, l'exploitera sans scrupules.
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La guerre automobile
Beaucoup de gens croient, s'il n'y a plus de guerres sur notre vieux continent européen, c'est parce que les Hommes se sont améliorés. Moi personnellement, je doute fort que ce soit pour ses raisons même si les faits pourraient leur donner raison. Car bien effectivement, cela fait plus de 60 ans que la "paix" règne sur notre vieux continent, alors que par le passé on prédisait au moins un conflit tous les 50 ans. Par conséquence, je devrais acquiescer? Mais non, parce que je suis convaincu que c'est la "guerre automobile" qui a pris le relais et régule la population, afin d'éviter la surpopulation, donc le chômage. En faisant un calcul simple, les accidents de la route font en 1 siècle et en Europe plusieurs millions de morts. Comptez en moyenne 5000 morts par an et par pays. Multiplier le par le nombre de pays européens, le chiffre que je vous ai donné n'est pas loin de la réalité. Ne cherchez donc pas ailleurs la raison de notre soi-disant amélioration, elle se trouve ici, ce qui pour ma part n'en est pas une.
Masse
Le fait est là, il semble bien que les gens veulent qu'on les commande et qu'il y ait quelqu'un au dessus d'eux,
Un chef ou un Etat, sinon ils seraient perdus. Nietzshe disait, dans je ne sais quel ouvrage,
Que celui qui ne sait pas se commander sera lui même commandé par les autres.
C'est exactement ce je pense pour la majorité de mes concitoyens!
Le monde n'est-il pas devenu fou?
Les aveugles veulent voir!
Les sourds veulent entendre!
Les muets veulent parler!
Les handicapés veulent marcher!
Les débiles mentaux veulent penser comme tout le monde!
Et
Les gens ordinaires veulent devenir extraordinaire!
Le 11 Juillet 2009
Massacre culturel
En bas dans la cour, le massacre culturel continu,
Les jeunes gens écoutent de la musique américaine
A s'en péter les tympans!
Dimanche 4 Juillet 2009
Le célibat : l'âge du bonheur?
A part la vie de famille qu'est ce qu'il manque au célibataire pour être heureux?
L'angoisse de Pétrarque ou de l'écrivain
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Un jour, Pétrarque, voyant sa vieillesse arriver, décida de mettre un peu d'ordre dans ses papiers et ouvrit ses coffres où il tenait secrètement caché ses manuscrits de jeunesse. En déroulant l'un d'eux, il constata avec grand regret que la moisissure avait commencé à envahir le papier et à effacer certains mots au point de rendre ses textes illisibles. Mais ce qui le troubla le plus, en lisant un plus profondément le texte, ce fut d'y découvrir un manque total de profondeur et lié très certainement à l'insouciance de sa jeunesse où l'émotion l'emportait le plus souvent face à la reflexion : reflexion qui permettait à l'auteur de donner aux événements leur juste valeur et non pas de les sousestimer ou de les surestimer. Ce qui semblait être bien le cas ici d'où cette impression désagréable de sentir que ses écrits avaient vieilli prématurément et ne méritaient aucune-ment la postérité littéraire! Assommé par ce qu'il venait de saisir, il prit une chaise et s'asseya dessus en att-endant on ne sait quel miracle. Puis, sortant peu à peu de cette hébêtitude, il se dit que peut-être il ne s'agiss-ait là d'un seul manuscrit écrit comme cela et que les autres avaient certainement plus de conteneur. Pétr-arque se leva aussitôt et partit en chercher un autre dans son coffre, puis le déroula. En le lisant à voix haute, il interrompit brutalement sa lecture quand il s'aperçut, non sans angoisse, que sa langue tribuchait sur les mots, comme si ces derniers avaient du mal à passer. Pétrarque, désemparé, en prit un autre, puis un autre, en faisant le triste consta que la plus part de ses écrits de jeunesse supportait très mal la lecture à haute voix et ne méritait donc pas d'être gardé ou du moins être sauvé. A partir de ce jour, Pétrarque décida de tout réé-crire et de consacrer sa vie à dieu et à l'éternité. En vous racontant cette petite anecdote datant du 14 ème siècle concernant la vie de notre humaniste Pé-trarque, j'ai voulu vous montrer ce qu'il pourrait arriver à tout personne voulant devenir écrivain. Car s'il n' écrit pas la vérité sur ce qu'il est ou du moins avec la sincérité qu'on attend de lui, tous ses écrits seront voués à l'oubli. Pétrarque, lui même, eut la franchise de le dire à ses amis où dans ses lettres il ne leur ca-chait décidément rien. Dans certaines, il se plaignait même du manque de considération de la part de ses contemporains pour ses livres! Mon dieu, que tout cela me semble toujours d'actualité, moi qui écrit tout ceci en 2009! De même que Pétrarque se plaignait toujours de son instabilité qu'il attribuait aux conditions parti-culières de sa naissance, car il était né en exil : exil forcé pour ses parents pour des raisons politiques. Bref, toujours en partance et prêt à faire ses bagages pour un lointain pays, tel était Pétrarque. Et si je parle ainsi de lui aujourd'hui d'une façon si amicale, c'est parce que sa voix ma émue lors de la lecture de ses lettres "Aux amis". Et que son Socrate est peut-être le mien, un confident imaginaire et pourquoi pas? Car ne nous faut-il pas, nous les écrivains, quelqu'un à qui s'adresser? Oui, bien évidemment. Mais malheureusement à notre époque cela est de plus en plus difficile, car le monde littéraire est accaparé par des marchands qui lai-ssent très peu de place à ceux qui parlent vrai et veulent dire la vérité à leurs contemporains. J'imiterai donc mon Pétrarque en inventant mon lecteur imaginaire qui sera prêt à tout entendre, même des choses horribles et parfaitement vécues en opposition aux écrivains au " cul bordé de nouilles" par leurs éditeurs millionnaires. Le grand dommage pour notre époque, c'est que leur bestseller, c'est l'arbre qui cache la forêt, la forêt des merveilles où des philosophes et penseurs ont élu domicile afin d'inventer le langage de demain!
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Mozart et les autres..
Mozart, Beethoven, Chopin, etc, n'ont jamais écrit de la musique, mais ils ont écrit leur vie!
A ce propos, je ferai de même : je n'écrirai point de livre, mais bien ma vie.
Question cruciale
A propos de l'humanité :
La recherche du bonheur ne l'entraîne-t-elle pas plutôt vers la catastrophe?
Le problème des villes ou de la cité occidentale
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Pour faire pousser une plante, il faut 4 éléments essentiels de la terre, de l'eau, du soleil et du temps. Pour faire grandir un Homme, il lui faut aussi 4 éléments, une terre natale, de la nourriture, des rêves et du temps. Conclusion pour celui auquel il manquera un de ces éléments, il ne grandira jamais et restera un être inach-evé! Tout ceci me fait penser bien évidemment à l'habitant des villes qui malheureusement n'a aucune raci-ne et donc restera un petit Homme. En créant les villes, nous avons ni plus ni moins crée la modernité qui bien évidemment a un prix: la médiocrité de notre vie! Sans faire de racisme, je suis convaincu qu'en côto-yant toute la journée des races et des cultures différentes et en nous mélangeant même à elles, nos racines deviennent de plus en plus floues et finissent par disparaître complètement d'ou ce sentiment bizarre d'être de nulle part et ' êre compris par personne! On pourrait prendre comme exemple le Brésil où le mélange des races n'a fait que générer la misère et la violence. Je ne dis aucunement cela par méchanceté, mais je ne fais que constater la chose qui bien évidemment ne plaira pas aux amoureux du désordre qui l'aiment tant pour des raisons politiques et économiques. Mais ce n'est pas mon cas et j'aime mieux vous le dire claire-ment, mon cher lecteur. Afin de poursuivre, nous dirons à propos des villes une chose qui arrange bien tout le monde, c'est l'anonymat qui fait que nous sommes indifférents au sort de l'autre à moins qu'il ait de l'arg-ent et qu'il le montre, bien évidemment. Voyez dans la rue les gens qui avec leur grosse voiture vous mon-trent leur richesse, afin de se démarquer de la plèbe! Moi franchement je trouve cela complètement ridicule, car aujourd'hui il est si facile d'obtenir un crédit auto qu'on pourrait aisément tromper son monde, n'est-ce pas. Mais ce comportement bizarre semble perdurer parmi les habitants des villes malgré qu'il n'ait plus sa raison d'exister. Tout cela ne fait que nous prouver que l'existence même de la cité est d'ordre économique puisque l'Homme qui y vit n'a pas de racines et tout spécialement étudiée pour lui. Mon dieu, quelle tristesse de n'être que le produit d'une économie et non d'un pays ou d'une culture! (sujet malheureusement jamais traité par les anthropologues). En parlant de cela, il me semble que je suis tout partiulièrement concerné par cette horrible chose et de n'être en fin de compte qu'un bout d'homme auquel on a rien transmis. Accuser mes parents serait une chose facile, mais je ne vais pas le faire tout simplement par respect pour les au-teurs de mes jours. Et s'ils ont échoué dans cette ville sinistre et froide qu'est Lyon au début des années 60, c'est uniquement pour trouver du travail afin de pouvoir nous élever décemment. Mon père travaillait alors à l'usine Mondiale, comme ouvrier matelassier, situé dans le quartier de Gerland et ma mère faisait le ménage chez des particuliers, puis plus tard au CNED( centre national d'enseignement à distance) situé à la Croix-Rousse où elle a travaillé jusqu'a sa retraite. Avec les éléments que je venais de vous donner, le des-tin de ma famille ne pouvait en aucun cas être glorieux, mais plutôt ressembler à un désastre. Car mon père par désoeuvrement devint alcoolique et cassait tout dans la barraque! Ma mère, qui bien évidemment ess-ayait de s'interposer afin de sauver son ménage, eut comme seule récompense des coups de poings sur la figure! En fait, ce que je compris bien des années plus tard, c'est que mon père, d'origine algérienne, était complètement déraciné et buvait pour oublier. Et que sous l'emprise de l'alcool, il devenait fou et détruisait sa propre famille : destruction à laquelle, mes frères et soeurs, nous assistâmes impuissants. Le résultat est que maintenant, nous n'avons aucun esprit de famille, ce que ma mère déplorait de son vivant. Et disait même à propos de ses fils qu'ils étaient désormais immariables! Mais bon, elle en connaissait parfaitement les raisons. Si je vous confie toutes ces choses, si personnelles soient-elles sur la vie de ma famille, ce n'est pas par exhibitionnisme. Mais pour vous parler de ce fléau qu'est l'alcoolisme dans les villes où ne grandit malheureusement point l'Homme, mais seulement l'immeuble et la tour de bureaux. Sincèrement, Je ne pense pas que la ville soit un lieu d'épanouissement pour l'humanité, mais plutôt un lieu de déchéance! C'est bien pour cette raison que je n'accuserai pas uniquement mon père d'avoir détruit sa famille, mais aussi la cité occidentale qui continuent à nous déraciner telles de vulgaires plantes où le printemps aurait pu faire éclore des fleurs magnifiques! Mais le béton des villes s'y refuse et nous impose son hiver permanent. Pourtant, ce printemps tant désiré par les citadins, berça autrefois de milles félicités l'enfance de ma mère dont la maison natale se trouve dans un petit village de la Vienne qui s'appelle Nueil sous Faye. " Il y avait sous le grand tilleul, une table en bois sur laquelle je prenais mon grand bol de café au lait. L'air sentait si bon la verdure et les fleurs du jardin qu'on avait un appétit de loup qu'on se coupait des tartines aussi gra-ndes que des roues de charrettes! Bref, c'était le temps du bonheur comme disait ma mère. Mais un jour le malheur entra dans la maison par la mort de son père en 1947. Maréchal ferrant de son état, celui-ci faisait pratiquement vivre à lui tout seul sa famille et elle dut faire ses valises pour aller gagner sa vie dans la ville voisine comme simple domestique. Mais comme elle était belle, elle trouva sans problème à se faire emp-loyer chez les gens aisés, mais n'en fut pas moins embêtée par sa beauté dont les jeunes hommes étaient épris. Petite anecdote à ce sujet. Un jour, en rentrant dans sa chambre, elle trouva un homme dans son lit! La suite, je ne peux rien vous en dire, car je ne la connais pas. Mais c'est chez les nobles, d'après ses di-res, qu'elle fut la mieux traitée, car ces derniers n'étaient pas des arrivistes, comme ces commerçants de Bordeaux où elle faillit mourir de faim tellement ils la payaient mal! En ce qui concernait sa vie sentimentale, celle-ci n'allait pas mieux et des déboires amoureux allaient la marquer à tout jamais où le premier jeune homme qu'elle rencontra( qui était originaire de Richelieu, ville qui se situe à 7 kms de Nueil sous Faye), l' engrossa puis l'abandonna en disparaissant tout simplement de la circulation! Après la naissance de cet enfant, ma mère reçut un télégramme de Paris où elle apprit la mort accidentelle du père qui était tombé du toit de l'église de la Ma-deleine où il travaillait comme charpentier-zingueur. Les derniers mots de ma mère lui concernant furent : "Mon dieu, quel drame de mourir si jeune et si beau! Elle avait entièrement raison de le dire, car d'après ses propres souvenirs, il ressemblait merveilleusement à James Dean. Après ceci, il y eut bien évidemment d'autres déboires, mais que je vais m'abstenir de vous les raconter afin de ne pas trop vous importuner, mon cher lecteur. La seule chose dont je souhaiterai vous entretenir maintenant, afin de clore ce chapitre sur ma famille, c'est de vous parler de son dernier malheur qui fut de rencontrer mon père, un homme violent et alcoolique. Celui-ci était alors dans le région où il faisait son service militaire. Ironie du sort, j'ai une une photo de lui, datant de son service, où on le voit un verre à la main en train de faire son mariol avec ses camarades. Bref, mon père! A son propos, j'ai comme l'intuition en regardant une de ses photos qu'il n' était pas un si mauvais gars que ça, mais qu'il aimait bien faire son numéro surtout au comptoir des bistrots où il trouvait un public conquis d'avance, bref, une scène de théâtre. Je pense que mon père était un artiste, mais qu'il était malheureusement incompris par la France de son époque où racis-me dans les années 50 était comme un vieux réflexe colonialiste. Comme il était d'origine algèrienne, j'imag-inais alors tout le cinéma qu'il a dû faire pour s'intégrer à la société française! Pourtant il était beau, alo-rs pourquoi tout ce cinéma? Question qui me hante encore aujourd'hui. J'appris aussi, grâce aux cahiers in-times laissés par ma mère après son décès, que mon père pour la draguer se faisait appeler Gérard, alors que son prénom était Moussa. C'était lui qui lui courait après et non l'inverse, ce qui me rassure. Mon dieu, mon père un coureur de jupons et un menteur en plus! J'appris aussi qu'il ne savait ni lire ni écrire, ce qui me surprit beaucoup quand je découvris dans les papiers de ma mère plusieurs lettres d'amour que je croy-ais écrite de sa propre main! Mon dieu, encore une illusion qui tombe sur le soi-disant grand amour entre mon père et ma mère. Par la connaissance de cette cruelle vérité, il me semble être ni plus ni moins l'enfant du mensonge entre la France et l'Algérie dont le mariage fut une fumisterie. Bref, que mon père a dû me concevoir après une bringue! Je ne sais pas pourquoi, mais cela je le sens au plus profond de mes entra-illes. Mon père lui fit quand même 4 enfants : 1fille et 3 garçons, ce qui ne pouvait que remplir de bonheur ma mère, mais au prix de quelles douleurs! Mais bon, c'est la vie, je ne vais y revenir. Moi même, je suis le dernier de la fratrie et c'est moi qui écrit tout cela, non par exhibitionnisme, mais seulement par le besoin que j'ai de dire la vérité aux autres. Le malheur de ma mère dura 7 ans exactement de 1962 à 1969 dont la première date est celle de leur mariage à LYON et la deuxième le décès de mon père causé par une tumeur au cerveau. Je sais qu'il est dure de l'entendre prononcer par la bouche de sa propre mère, mais le décès de mon père fut pour elle comme une délivrance! Je sais qu'on ne devrait pas le dire au public, mais c'est la vérité et il faut bien la lui dire, n'est-ce pas? Mon père avait alors 36 ans et ma mère devait élever toute seule ses 5 enfants! Comme vous le voyez, j'ai ajouté un 5 ème enfant aux 4 derniers, car ma mère avait eu une fille d'une précédente union avec un étudiant à Bordeaux où ma mère avait travaillé comme domes-tique chez des commerçants. Mais ce jeune étudiant, né dans un milieu bourgeois, avait refusé de vivre avec elle, car il voulait continuer ses études et ne pas déplaire à ses parents, tels étaient et sont toujours les préjugés chez les bourgeois. Cette fille, qui n'avait donc aucun état civil, mon père lui permis d'en avoir un grâce à lui, ce que je ne peux que louer de la part de mon père qui n'était pas seulement un homme violent, quand il était sous l'emprise de l'alcool, mais qu'il avait aussi du coeur. Après son décès, ma mère ayant peu de ressources, se demanda comment elle allait faire pour nous nourrir? Un jour à table, elle me fit la confidence qu'elle avait failli nous envoyer à la DASS! Mais le remords trop lourd à porter l'en dissua-da, ce qui me prouve une fois de plus que ma mère était une sainte et que je la chérirai jusqu'à ma mort. En ce qui me concerne, je suis né à Lyon en 1964 à l'Hôtel Dieu qui, comme peu de gens le savent, est un très vieil hôpital datant du moyen age où l'auteur de Gargantua( Rabelais) y pratiqua et étudia quelques temps la médecine. Ce fut très certainement par manque de vocation qu'il l'abandonna afin de se consacrer, comme on le sait maintenant, à la grande bouffe et à la littérature. Car l'auteur de Gargantua ne pouvait être qu'alo-rs qu'un bon vivant et surtout aimant jouir des jolies choses, bref, tout le contraire qu'on rencontre dans les couloirs austères d'un hôpital! Pour en revenir à mon histoire, je dirai que mon destin est du même ordre que celui de ma famille, je ne dirai pas un désastre, mais un demi-désastre, car je gagne toujours aussi mal ma vie comme électricien intérimaire et suis toujours célibataire. La raison de ce célibat est dû bien évide-mment au passé de ma famille, passé que je ne voudrais en aucune façon continuer de la sorte, car on dit que les comportements se transmettent de père en fils. Et je sens au fond de moi comme de la violence qui ne demande qu'à surgir. Et si j'avais pris femme, elle aurait très certainement subit ma violence. Donc pour éviter le pire, je vis seul, sans femme et sans amis, comme un misanthrope, une sorte de Jean-Jacques Rousseau des temps modernes. Je suis certainement un homme qui n'aime pas beaucoup l'humanité et bi-en évidemment, il en a toutes les raisons, n'est-ce pas? J'espère que mes confidences ne vous auront pas trop éloigné de mon sujet initial, mais qu'elles vous auront plutôt aidé à mieux comprendre les gens comme moi qui, sans racines, forment en grande partie la population des villes où alcoolisme et désoeuvrement font des ravages. Une telle concentration de ce type d'individus ne pouvait alors que favoriser le commerce dans la cité, car aussitôt qu'elle aura gagné son salaire, elle le dépensera chez les commerçants du coin et l'enrichira par la même voie. Et le bruit qu'on puisse faire fortune en ouvrant une simple crémerie attirera de nouveaux commerçants dans votre quartier qui vous adresserons aussitôt de grands sourires afin que vous leur ache-tiez quelque chose ainsi que votre banquier qui vous saluera dans la rue, quand il verra que votre compte est bien garni, etc, telle est la vie en ville où désespérément il n'y a que l'argent qui compte. Mon dieu, qu-elle tristesse! En fait, peu de choses ont véritablement changé depuis les cités antiques où, comme l'attes-tent nos chers philosophes( qui se sont bien avant nous penchés sur le phénomène) qu'on pouvait observer chez les habitants des villes des comportements bizarres face à cette multitude ou la surpopulation générait, semble-t-il, un rejet de l'autre en tant qu'individu, mais qu'ils s'en accommodaient très bien s'il était dissout dans la masse informe de la population. Ce rejet de l'autre, bien évidemment, ne pouvait à la longue que gé-nérer chez l'habitant de la cité, une haine contre l'humanité où l'individu si mal traité ne pouvait devenir qu'un méchant homme ou une méchante femme! Un phénomène que l'on constait aujourd'hui dans nos villes où les médias faisaient des reportages où crimes, viols et violences étaient devenus comme des choses ba-nales, s'il l'on pouvait s'exprimer ainsi. Le problème de notre époque, c'est que tous les pays du monde en-tier voulaient prendre comme modèle la cité occidentale pour construire leurs villes, ce qui était pour moi un mauvais exemple pour l'épanouissement de l'humanité. Mais les puissances occidentales l'encourageaient pour des raisons politiques et économiques en voulant que leur culture écrase toutes les autres et ceci, bi-en évidemment, afin de prendre leur place. Ceci est ni plus ni moins de la stratégie politique afin de s'empa-rer du pouvoir. Pour parler direct, je dirai que nous vivons toujours au temps des romains où l'Occident a toujours le but de gouverner le monde. A quand la prise de conscience de tous les peuples de se débarra-sser de cet Occident si arrogant? Aujourd'hui, je ne vois qu'un léger frémissement venant de l'Orient avec l'Islam qui pourrait changer le monde. Mais de quelle façon et dans combien de temps? En fait, je n'en sais rien. Pour en revenir à notre sujet initial, je dirai, pour résumer notre pensée, que la ville est ni plus ni moins une création artificielle de l'Homme, afin de faire vivre ensemble des gens qui n'ont plus aucune racine. Ce-tte définition de la ville me semble tout à fait correcte en étant le cruel aveux de la ville de ne vouloir enra-ciner personne, afin que rien ne se fige en son sein où seule l'activité économique prédominera sur toutes les autres. On peut comprendre, par ce principe même, que le rejet du citadin de s'enraciner dans sa ville soit tout à fait justifié et que le problème des banlieues est loin d'être résolu, n'est-ce pas? Pour cela, il suff-it d'imaginer un peu la vie du banlieusard qui, entassée avec celle de ses congénères dans une cage à lapin ou dans une barre d'immeuble de 1000 logements pressent au fond d'elle même qu'elle finira ses jours dans cet maudit endroit! C'est vrai qu'il il y a de quoi se jeter du haut de son 30 ième étage, n'est-ce pas? Mais bon, je ne suis pas là pour pousser les gens au suicide, mais uniquement pour leur dire qu'il faut se réveiller afin de changer la société et pourquoi pas le monde? Ceci est bien sûr mon message révolutionnaire, car tous mes écrits doivent servir au moins à quelque chose, et bien évidemment, à éveiller la conscience des Hommes en leur donnant de l'espoir. Moi même, qui suis dans la même situation, j'ai besoin aussi d'espoir pour avancer et, malheureusement, la ville a un effet dévastateur sur votre moral où le désoeuvrement vous guette à chaque coin de rue. Dans mon quartier, c'est fou le nombre d'alcoolique que je croise tous les jou-rs! Je sais bien que les tenanciers de bar ne vont pas s'en plaindre. Mais je ne vous cacherai pas que j'ai très peu d'estime pour ces gens qui ne sont pou rmoi ni plus ni moins des criminels approuvés par l'Etat et que cette association de malfaiteurs( on peut l'appeler ainsi) fait de l'argent sur le désespoir des gens que je nommerai sans me tromper comme de l'assassinat organisé! Mais je ne pense pas ici que je vais changer quelque chose à cet état de fait, puisque la ville par essence produit de la déchéance humaine, ce que nous savons parfaitement désormais. Pour illustrer cela, il y a une huitaine de jour, j'ai rencontré une personne que j'espérais ne plus jamais revoir, car elle m'avait manqué de respect à maintes reprises lors de discutions toutes à fait anodines, mais qui me révélèrent sa véritable personnalité, c'est à dire un indivi-du arrogant qui tout le temps voulait avoir raison en prenant les autres pour des imbéciles! Cet sombre indi-vidu, âgé d'une cinquantaine d'années, mais qui faisait plus vieux, était divorcé( c'était son meilleur ami qui lui avait pris sa femme!) vivait du RMI( revenu minimum d'insertion) depuis. Ce jour là, marchant en direction de la place de la Croix-Rousse, côté rue Victor Faure, je l'aperçus sur le même trottoir que moi où il titubait en étant très imbibé d'alcool. Personnellement, je ne pensais pas qu'il ne ferait attention à moi vu son état d' ébrilété! Mais à ma grande surprise, lorsque je le croisai, il me tendit la main! Bien évidemment, je ne pouv-ais pas refuser et nous commençâment à parler d'un peu de tout et de n'importe quoi et de se dire d'une façon hypocrite : mon dieu, qu'il était bon de se revoir après s'être oublié! Car cela faisait 6 mois que j'avais rompu les ponts avec cet individu. A l'époque, je lui avais confié mes problèmes après le décès de ma mère où j'avais failli perdre mon logement et il me demanda si j'avais pu le garder? Ce que je lui confirmai, mais en utilisant de multiples ruses avec l'office de HLM qui voulait me foutre à la porte. Je lui dis aussi que j'av-ais retrouvé du travail en intérim et lui me me disait qu'il avait monté une "boite" Etait-ce vrai ou faux? En fait, j'avais quelque doute lorsqu'il me disait depuis ce jour, il n'avait que des ennuis! Bref, je devinais, vu son état alcoolique très avancé, que ses employés devaient s'arracher les cheveux pour essayer de main-tenir à flot une affaire qui sem-lait partir à la dérive! Voilà donc ici un bel exemple sur la déchéance humaine qu'on rencontre malheureusement dans les villes où alcoolisme et désoeuvrement font des ravages.C'est bien évidemment, ce côté artificiel de la ville qui crée tous ces maux et empêche( n'ayons pas peur de le dire) à l'individu de s'enraciner durablement dans celle-ci. Ceci nous montre ni plus ni moins l'échec de la ville sur le plan de l'intégration de sa population et surtout de son épanouissement. Mais tout cela nous le savions depuis le début, puisque l'existence même de la ville est d'ordre économique et non culturel. Cette dernière chose est d'une extrême importance, car il existe, comme tout le monde le sait, une culture citadine qui est bien évidemment encouragée par les pouvoirs publiques. Mais la question est de savoir s'il sagit d'une vraie culture ou bien d'un subterfuge afin de tromper l'ennui de ses habitants? Je pose cette question, parce qu'on voit apparaître de plus en plus au coeur même de la ville, toutes sortes de manifestations dites culturelles, faites de concerts gratuits sur la place publique, d'une bouffe organisée par les habitants de tel ou tel quartier afin qu'ils se connaissent mieux, d'une sortie en patin à roulettes dans les rues de la ville où la police aura par décret préfectoral interdit la circulation automobile de telle heure à telle heure, ect. Bon, bref, tout cela est bien beau, mais cela suffira t-il à enraciner la population au sein de sa propre ville? Moi franchement, je n'y crois pas du tout. Parce que tout ce qu'on vient d'énoncer n'est aucunement de la cul-ture, mais du domaine du festif dont le but est distraire la population désoeuvrée des villes. On remarque aussi que ce sont les socialistes qui les premiers ont lancé cette idée de vouloir faire la fête permanente au coeur des villes en croyant bien naivement qu'elle allait détendre l'atmosphère et surtout calmer la violence dans les banlieues. Mais ce ne fut point le cas, car on ne peut malheureusement pas distraire toute la jour-née la population par des fêtes ou spectacles qui à la longue les abrutiraient complètement et surtout coûte- rait une fortune au contribuable! Mon dieu, encore une illusion de perdue! Et si je parle ainsi des vaines ten-tatives des socialistes à apporter aux habitants des villes du bonheur, ce n'est pas par méchanceté que je le dis, mais pour faire une réelle critique de leur idéologie qui est basée sur " la fête permanente " qui est de la démagogie et de l'impuissance à créer de nouvelles valeurs culturelles ou intellectuelles! Je le crois bi-en malheureusement. Pourtant la gauche par le passé a fait des choses admirables en usant ni plus ni moi-ns de la démagogie pour faire avancer les choses, comme les vacances pour tous avec la première se-maine de congés payés, de l'école gratuite pour tous grace à Jules Ferry, de la sécurité sociale pour tous les travailleurs, etc et chose extraordinaire, cela avait parfaitement fonctionné au point que beaucoup de pays étrangers enviaient notre système social où la gauche démagogique et populiste avançait des idées et les concrétisait. Mais tout cela est bien loin. Car aujourd'hui la gauche n'apporte plus ce qu'on attend d' elle, c'est à dire de nouvelles avancées sociales. Quelle en est la raison? Une panne idéologique ou bien le refus de notre société de payer ces nouvelles avancées? Notre système social serait-il alors en faillite ou bien aurait-il atteint ses limites quant à sa capacité à donner du bonheur aux gens?Tout ceci nous met bien évidemment dans l'embarras. Car s'il en est ainsi, la gauche n'a plus lieu d'exister en tant qu'idéologie politique et qu'il est tout à fait naturel que la droite revienne en force puisque celle-ci ne promet rien ideolo-giquement, mais seulement de faire travailler les gens jusqu'à l'épuisement total! Bref, de les exploiter afin de s'enrichir grassement. Et que la gauche, dans cette nouvelle conjoncture, deviendra très certainement une force conservatrice des acquis sociaux et non une force apportant des idèes nouvelles. La question est de savoir jusqu'à quand? Et question ultime, si nos acquis sociaux ne vont pas fondre au soleil? On peut bien évidemment s'en inquiéter, parce que la droite par principe aime bien démanteler les beaux ouv-rages du passé afin de les vendre au plus offrant, bref, de se débarrasser au plus vite de notre système so-cial si coûteux d'après elle. Chose importante à dire, je ne crois pas qu'il faille seulement accuser la droite de nos futurs malheurs, car la gauche n'est pas exempt de tous reproches. Voyez comment ses dirigeants se sont enrichis depuis 1981 grâce à l'élection de François Mitterrand à la présidence! On parlait même, il y a un certains temps, de la gauche caviar. J'ai lu aussi, dans je ne sais plus quel magazine, qu'une des dirig-eantes du parti socialiste était imposée sur la fortune! Mon dieu, et quand je pense que tous ces gens là parlent au nom des pauvres! En fait, je crois bien que c'est pour toutes les raisons que je viens d'énoncer que le parti socialiste disparaîtra dans les années à venir, et s'il existe ce sera sous un nouveau nom, hypocrisie oblige! Voyez-vous, mon cher lecteur, si je vous'ai parlé des partis politiques, ceci n'est pas anodin, car la plus part de leurs électeurs se trouve dans les villes et que les problèmes qu'ils rencontrent chaque jours seront bien évidemment intégrés à leurs discours : élections obligent! A l'affût de tout ce qui se passe, ils feront des en-quêtes auprès de la population afin de savoir de quoi elle est composée : le nombre de fonctionnaires, le nombre de retraités, le nombre d'homosexuels, l'âge moyen de la population, le nombre de gens mariés, le nombre d'enfants, le nombre de célibataires, etc. Avec tous ces éléments, ils modifieront leur discours politi-que afin de gagner les prochaine élections et non forcément pour leur venir en aide, car plus la population est diversifiée dans son ensemble plus il est difficile de satisfaire tout le monde. Ceci correspond en to-ut point à la population des villes dont les origines sont diverses et varièes où la ville refuse malheureuse-ment un enracinement durable pour la simple raison de favoriser l'activité économique et nullement l'install-ation de traditions séculaires qui pourraient alors la figer et freiner son essor. Ceci nous amène tout naturel-lement à parler de la mode qui, par définition, change tout le temps dont les villes se sont vite emparées pour des raisons de succès auprès des citadins. La raison est qu'en ville tout est apparence où l'image qu' on veut bien donner aux autres nous montre une des bizarreries de ses habitants. Pour parler de ce que je connais le mieux, la ville de Lyon dont le commerce florissant date du moyenAâge. Voyez le nombre d' ou-vrages d'époque parlant de cette ville en terme élogieux! Casanova, le célèbre séducteur vénitien, en parle lui aussi dans ses mémoires comme d'une ville pragmatique et promise à un grand essor économique! Cha-teaubriand lui aussi en parle comme d'une ville qui l'avait fortement impressionné et surtout où l'on mangeait bien( les temps ont bien changé!). Moi personnellement je n'en parlerai pas dans ces mêmes termes, parce que j'y suis né et donc je la vois de l'intérieur; ce qui n'est pas très beau à voir en étant une ville sinistre et froide où l'esprit de commerçants a gâté les cervelles. C'est malheureux, mais c'est comme ça. Et à partir de 8 heure, c'est toujours le couvre feu à Lyon, puisque les boutiques sont fermées et que les habitants pensent qu'il est alors inutile de sortir pour une autre raison. Bref, la bêtise à l'état pure où le goût pour les arts est considéré comme une infamie, comme le symptôme d'une maladie mentale! Le grand Jules Cesar, parait-il, n'y a fait que passer et en plus en bateau sur la Saône. Charles Baudelaire y a fait un cours séjour et y est reparti aussitôt! Mon dieu, ce que je ne donnerai pas pour partir de cette ville de damnés! Comme vous voyez, mon cher lecteur, je n'aime pas beaucoup ma ville et, disons le franchement, je la déteste! Pour élargir notre sujet sur la ville, je dirai, vu les éléments que je vous ai apporté, qu'il est tout à fait normal que les grandes capitales du monde entier se rapprochent entre elles : puisque copiées sur le même modèle occidentale de la cité, celles-ci se répondront comme par un échos à chaque nouvelle mode citadine. New york, ville américaine, spécialement tournée vers l'europe pour ses affaires, nous enverra le pire de la cult-ure américaine où désespérément tout est tourné vers le business : la musique, le cinéma, la littérature, la peinture, la technologie, etc. Bref, on ne peut pas attendre de cela une vraie culture digne de ce nom pour les raison que je viens d'évoquer, car tout est à consommer de préférence avant la date d'expiration, sinon tout sera indigeste dans quelques mois pour être gentil! Hollywood nous enverra ses nouvelles starlettes afin de séduire nos petites adolescentes qui copieront leur coupe de cheveux, leurs vêtements et surtout leur façon de s'exprimer devant les garçons. Mon dieu, un vrai désastre culturel pour le monde entier! Dans ma rue, j'ai remarqué à maintes reprises le copier-coller entre nos adolescentes et les starlettes du cinéma américain : jeans taille basse, nombril à l'air, bien évidemment, cheveux lisse, soit ramené en arrière avec un bandeau qui semble être un accessoire fétiche chez les actrices américaines, soit relevé au dessus du visage afin de ressembler à un top modèle. Autre exemple, j'ai vu au restaurant un noir français se prendre pour un black américain : lunettes noires sur les yeux et parlant à la personne qui l'avait devant lui avec tou-tes les mimiques d'un acteur de mauvaises series policières américaines! Mon dieu, j'avais l'impression de ne pas vivre en France, mais en Amérique! Pour parler de la musique américaine, je ne dirai qu'une seule chose, c'est un vrai fléau. Car partout où l'on va on entend que ça, dans la rue, au restaurant, dans les chi-ottes, dans les ascenseurs etc. Petite anecdote à ce sujet, j'étais en train de boire tranquillement mon café à la terrasse du paddy's corner( un café qui veut se donner l'air d'un pub irlandais, mais qui en est très loin!) quand subitement le barman mit de la musique américaine en salle que j'entendais bien évidemment sur la terrasse. Que dire d'autre que tout ceci me mit en colère, car j'étais venu ici pour être tranquille afin de sai-sir l'ambiance de mon quartier où bruits et passants dans la rue m'offraient comme un divertissement instr-uctif, bref, je voulais goûter à l'air du temps, ce que ne voulait pas, semble-t-il, cette maudite musique que j' assimilais à un bruit appartenant à notre civilisation en déclin! En fait, j'avais l'impression de ne plus être ch-ez moi dans mon quartier à la Croix-Rousse où l'atmosphère est si particulière, avec ses vieux immeubles datant du 19 ème siècle qui abritaient autrefois les ateliers des canuts ainsi que des couvents. J'avais l'im-pression qu'on me volait ma faculté de sentir les choses par moi même. En gros, qu'on dénaturait mes se-ns afin de m'éloigner de la vérité du moment. Excédé, je bus mon café à toute vitesse et partis de ce maudit endroit où l'Amérique avait ses agents de propagande. Cet épisode malheureux développa chez moi par la suite une sorte d'allergie à la langue Anglo-saxonne et surtout à l'accent amerloque! Je sentais bien que ce travail de sapage des esprits était fait au nom de l'Amérique dont les ambitions cachées étaient de détruire toutes les cultures du monde entier! Ce travail, elle s'y attèle depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale et vu les dégâts constatés dans les pays qui ont pris le modèle l'occident, je crois qu'elle y est presque arrivée. Mais heureusement pour nous qu'il y a toujours de la résistance qui s'oppose à ce massacre culturel et que cette résistance est là pour nous sauver. Mais les occidentaux ne veulent pas en entendre parler, car celle-ci vient de l'orient avec l'Islam et de l'est avec la Russie. Bref, les ennemis héréditaires de l'occident. La Chine, je ne l'a mettrai pas dans le lot, parce que les Chinois avec leur 1,4 milliards d'habitants ont d'autres chats à fouetter! Par là même, je ne crois aucunement au réveil de la Chine comme l'avait prédit René Pe-rfite dans son livre. Car pour faire un émerger un nouveau monde donc de nouvelles valeurs, il ne faut pas copier les autres, ce que la Chine n'a malheureusement pas fait en suivant bêtement les pas de l'Amérique. Le problème, c'est que pour faire entendre la vérité, cela est devenue une chose bien difficile aujourd'hui où tous les médias occidentaux sont d'accord entre eux pour la faire taire. Aux derniers jeux olympique de Pé-kin, j'ai vu la presse occidentale s'acharner comme une bête sur la Chine à propos des droits de l'Homme! En ayant appris par hasard qu'une association française des droits de l'Homme avait reçu 200 000 dollars des États-Unis pour faire "tomber" la flamme olympique devant toutes les caméras du monde entier afin de salir l'image de la Chine pour son non respect des droits de l'Homme! Ce que je viens de vous raconter n'a bien sûr pas été divulgué à la population par les médias pour des raisons évidentes. Sincèrement, Je trouve cela lamentable de faire cela à la Chine, car je trouve qu'elle fait énormément d'efforts pour se rapprocher de l'occident en suivant son système économique, ne trouvez vous pas aussi? Mais il est vrai qu'économi-quement la Chine est la grande concurrente de l'Amérique et c'est pour cette raison que cette dernière l'att-aque et non pour des raisons droits de l'Homme! Et que cet engouement pour le capitalisme ressemble à s'y méprendre à celui des Japonais au sortir de la guerre contre les américains. Aujourd'hui, je crois que nous avons assez de recul pour dire : non, je ne crois pas que la Chine soit un véritable danger pour le monde moderne, puisqu'elle s'intégrera à sa manière à l'Occident, mais qui demandera du temps bien évidemment. Pour parler de la propagande utilisée par les médias occidentaux pour défendre les valeurs occidentales et surtout celles de l'Amérique, l'autre jour, ils nous ont montré un jeune Chinois qui grâce à Internet luttait pour les droits de l'Homme dans son pays au point que celui-ci, d'après les journalistes, était recherché par la police politique! Tout ceci m'a fait bien rigolé, car je ne crois pas qu'avec Internet on puisse changer quel-que chose au monde et si c'était vrai, on le saurait depuis longtemps, Ah!Ah!Ah! En fait, ce jeune homme avait ni plus ni moins la maladie de l'occident qu'on appelle la soif de gloire que malheureusement son pays, avec ses1,4 milliards d'habitants, ne lui offrira jamais. Alors qu'à l'Occident, parait-il, la personne humaine est respectée et même idolatrée, puisqu'on la voit exposée sur de grands écrans en couleurs, tantôt comme une star du rock, hurlant je ne sais plus trop quoi à une foule en délire, tantôt comme une vedette de cinéma qui parle de son dernier film comme d'une expérience fabuleuse! Tout cela fait bien évidemment rêver le petit Chinois et la petite chinoise et les médias occidentaux en abusent, bien évidemment à des fins de propagandes. Comme nous venons de parler d'internet, cela me permet de revenir à mon sujet laissé en plan plus haut, où nous parlions de la culture américaine qui est essentiellement tournée vers le business. La technologie en fait bien évidemment partie avec ses ordinateurs qui, selon moi, crée plus de chômage qu'elle ne crée d'emplois. Je ne dis pas ça à la légère, car une fois fabriqués et vendus, les licenciements ommenceront. Cela ressemble exactement à l'industrie électronique où les espoirs de beaucoup de gens ont été déçus, bref, de longues études prises de têtes pour en fait un salaire très bas. Puis il faut pas se le cacher, cette industrie automatise tout donc emploie moins de gens qu'on pourrait le croire. Les ordinat-eurs, c'est du même ordre : ils créeront du chômage une fois fabriqués et vendus aux diverses industries ou administrations. Je sais que personne veut le croire, mais c'est l'entière vérité. En fait, c'est au début de leur fabrication que tout le monde gagne de l'argent, le fabricant, l'Etat, le vendeur. Et qu'au bout de la chaî-ne, c'est l'utilisateur qui payera le prix de cette technologie en licenciant son personnel! CQFD. En fait, le business de toute cette industrie se situe à un seuil avant l'exploitation de son matériel, ce qui me surprend pas du tout de ce concept inventé par les américains où désespérément il faut trouver toute sorte de ruses pour s'emparer de l'argent du monde entier. Moi personnellement qui écrit tout ceci grâce à mon ordinateur et qui sera publié sur mon site Internet, je pourrais sans problème m'en passer, car j'aurais bien pu l'écrire grâce à un stylo sur une feuille de papier. Quant à la publication sur mon site Internet, je m'en passerais bien volontiers où j aurais plutôt souhaité que mes oeuvres soient publiées sous forme de livres et par des maisons d'éditions. Malheureusement, elles n'en veulent pas et donc j'utilise les moyens du bord afin de continuer mon oeuvre littéraire quelque soit sa nature : critique, poètiques et philosophique, etc. Continuo-ns, si vous le voulez bien, mon cher lecteur. La technologie des ordinateurs, bizarrement, nous permet de parler des arts, alors qu'elle ne le devrait pas, puisque l'art est une création de notre imagination façonnée par la main de l'Homme et non par une machine comme un ordinateur. Je sais bien, en disant cela, que je vais faire sauter en l'air plus d'un artiste féru de technologies ne pouvant se passer de celles-ci pour faire ses oeuvres. Mais ces gens là, je ne les appellerai point des artistes, mais des techniciens de l'art. Car pour moi le vrai artiste, c'est celui qui invente tout, façonne son oeuvre avec sa tête et ses propres mai-ns. Le véritable artiste n'est pas la pour fabriquer quelque chose d'utile, ce n'est point un disigner qui travai-lle pour l'industrie du meuble ou de l'art ménager! Mais il est celui qui invente l'art de demain afin d'ouvrir de nouveaux champs du possible où un nouveau langa ge naîtra : là est son unique ambition. Pour en revenir à un sujet plus terre à terre, parlons maintenant du cinéma qui à mon grand désespoir utilise de plus en plus de moyens technologiques pour la fabrication de ses films. Je trouve cela bien évidemment déplorable qu'il en utilise autant. Car j'ai vu comme vous, je le pense, ce genre de film où les effets spéciaux utilisés étaient si abondants et d'une complexité étonnante que cela gâchait tout où l'impression qu'ils m'ont laissé à la sor-tie, c'était ni plus ni moins de l'écoeurement, comme si mon cerveau avait eu une overdose d'images qu'il n'arrivait pas à analyser ou à mémoriser. Le résultat est que mon cerveau les avait complèment effacé de ma mémoire et donc que je n'avais plus aucun souvenir de ces films! Étrange, non? Après analyse, je crois que c'est la façon qu'à mon cerveau a se défendre contre le pseudo-art et de l'image subliminale construite par le cinéma américain. C'est une explication qui tient la route, je crois, non? Avant hier soir, devant mon poste de télé, j'ai eu le plaisir de revoir " la meilleur façon de marcher", un très bon film de Claude Miller dont les acteurs principaux : Patrick Dewaer et Alain Bouchitey sont formidables de sensibilité et de brutalité. Bref, un vrai film de cinéma comme on en voit plus avec de vrais acteurs faits en chair et en os. Je ne vous cacherai pas que j'ai passé une excellente soirée en leur compagnie où le véritable talent n'a aucunement besoin de la technologie pour s'exprimer. Cela ne nous montre-t-il pas que le véritable talent a peut-être disparu de notre monde et qu'à sa place, il y aurait des imposteurs? Question intéressante, je sais. Mais que je ne compte pas traité ici, non par manque de place, mais bien pour ne pas m'embrouillez dans mes idées. Si je vous ai parlé du vrai et du faux cinéma, c'est pour la raison précise que celui-ci reflète parfaitement les maux de notre époque où, il faut le dire, la culture américaine a fait son temps parce qu'elle n'a plus rien d' intéressant à nous raconter. Ceci n'est pas une attaque idéologique que je lui porte, mais un simple constat que je fais sur son état santé qui, malheureusement, vacille de plus en plus vers la maladie d'alzeimer, Ah!Ah!Ah! En fait, nous nous trouvons ici devant un cruel dilemme soit nous continuons à imiter l'Amérique et alors nous périrons tous de la même maladie soit nous prenons notre destin en main et revenons à des valeurs plus sûres, comme celles que notre vieille europe avait toujours su mettre en avant afin de nous assurer une stabilité politique et économique. Avec la culture américaine, tout cela avait bien évidemment volé en éclat, puisque celle-ci privilégiait le cours terme au détriment du long terme. Et le résultat est là mai-ntenant sous nos yeux où en même pas 60 ans, celle-ci est à bout de souffle! C'est dire le manque d'en-vergure de cette culture dont le fast food culturel fait office de bibliothèque. Bon, maintenant que nous nous trouvons devant un mur, la seule façon d'avancer n'est-elle pas de reculer? Car à quoi cela nous avancera-t-il de continuer à nous taper la tête dessus, sinon qu'à faire plaisir aux américains et à nous rendre fou au passage? Moi je suis convaincu qu'en revenant un peu en arrière, c'est à dire en abandonnant une conso-mmation excessive de biens, on pourrait revenir à un mode de vie plus sain qui nous rendra certainement plus heuheureux. Ainsi nous dépendront moins des choses extérieures et nous pourront à nouveau maîtris-er notre destin et sortir enfin de ce cauchemar américain où la liberté avait été enfermée pour des raisons funestes de pognon! Ainsi la vraie liberté renaîtra parmi nous et nous pourront à nouveau créer un art nou-veau et harmonieux. Bref, tout le contraire qu'avait produit la culture américaine à son déclin. C'est la, je pense la seule façon pour nous d'envisager l'avenir, et tout particulièrement, pour notre vieille europe dont les habitants, entassés dans les villes surpeuplés, ne demanderont qu'à partir à la campagne afin de reno-uer avec la nature un lien ancestral : lien originel que la ville avait éssayé, mais en vain, de faire disparaître de notre coeur. Par ce retour vers la nature pour les Hommes, leur génie renaîtra, comme celui de Newton qui s'éveilla sous un pommier où il découvrit la loi de la gravité ou bien comme Rousseau qui, couché dans l'herbe, compris que l'Homme était pervertis par la société de son temps ou bien, comme pythagore qui, sur le sable d'une plage avec à l'aide d'un bâton, découvrit les lois de la géométrie! etc. C'est ce qui nous atte-nd à l'avenir, si nous choisissons une autre voie que celle que l'Amérique nous avait choisie depuis le dern-ier conflit mondial. Mais revenons à notre sujet initial, mon cher lecteur. En fait, la ville n'a fait que nous per-dre un peu plus dans cette multitude où, désespérément, il n'y a aucun espoir d'en sortir grandi, mais nanifié (nain). La ville par sa surpopulation a développé en nous un tel individualisme qui fait qu'aujourd'hui le nom-bre de célibataire a explosé! Regardez Paris, Londres, New york, il n'y pas un jour sans que les médias en parlent comme des usines à célibataires! Tout cela est dû, bien évidemment, au défaut originel des villes qui refuse à ses habitants tout enracinement durable afin de privilégier l'activité économique. C'est bien pour cette raison que les villes se sont développées afin d'accroitre les richesses et les crimes et non pour éta-blir une quelconque justice entre les Hommes. LHhomme n'est qu'un nain dans cette fourmilière où à titre in-dividuel il n'a pas aucun poids économique, mais en masse il en constitue un. La ville n'a que faire de l'indi-vidu landa et trace ses avenues et ponts suspendus pour ouvrir des voies nouvelles pour de futurs échan-ges économiques et non pour le passant désinvolte. On pourrait comparer la ville à une locomotive( excus-ez la vision vieillotte que j'en donne, mais celle-ci convient toujours) qui lancée à vive allure n'aurait pas d'autre choix comme destination que l'avenir. Et que tout arrêt brutal de celle-ci entraînerait alors des éme-utes de la faim, puis la guerre civile. La suite, on pourrait la connaître sans problème, car combien de cités antiques ont disparu sans laisser de traces? Les archéologues, qui se sont penchés sur leur cas, cherchent toujours les raisons de leur déclin puis de leur disparition. Ceci est bien évidemment un travail long et fastid-ieux où il faut savoir interpréter le moindre indice sur le sol, bref, la disposition des pierres : s'agit-il d'un éboulement naturel ou bien d'une destruction volontaire? Y'a t-il eu une invasion étrangère? Un tremblem-ent de terre? Des impôts trop lourds qui ont fait fuir les commerçants? Y'a t-il eu un assèchement du cours d'eau principal? Une épidémie? etc. Bon, bref, tout devient alors possible et nous savons parfaitement que, par ces mêmes fléaux, notre ville pourrait disparaître un jour et nous avec! La population des villes, comment se renouvelle-t-elle? C'est je crois une question intéressante à se poser, car étrangement la ville ne désemplie jamais et on aim-erait bien savoir pourquoi. Pour cela, je prendrai comme exemple la ville de Lyon que je pense connâitre assez bien pour en parler. J'ai remarqué à maintes reprises, en discutant avec des gens dans la rue, qu'ils étaient pour la plus part d'origine provinciale ou étrangère, mais non de souche lyonnaise. Ce qui m'a fait prendre conscience qu'à Lyon même, les vrais lyonnais étaient, me semble-t-il, une espèce en voie de disp-arition! La première question qui me vint alors à l'esprit était celle-ci : mais s'ils étaient si peu nombreux da-ns leur ville, cela ne voulait-il pas dire qu'ils avaient du mal à se reproduire entre eux? En fait, j'étais à moi-tié étonné par ce constat désastreux sur la population lyonnaise où ma théorie sur la ville le prédisait dans ses énoncées en affirmant que la ville par son refus d'enraciner durablement sa population, l'entraînait soit vers la déchéance humaine soit vers l'exode. Les raisons étaient bien évidemment d'ordre économique, afin que rien ne se fige en son sein et surtout pas de traditions qui pourraient alors freiner son essor! Il est vrai que j'étais très satisfait par ma théorie qui semblait marcher à merveille sur la population des villes. Et pour me confirmer celle-ci, j'allais discuter un peu plus profondément avec les gens de la rue en leur demandant quels étaient leurs rêves en venant ici? Quelque peu gênés par ma question indiscrète, ils m'entraînèrent alors dans un coin sombre afin de ne point être entendu par les passants où ils m'avouèrent qu'ils étaient venus ici pour faire fortune, puis partir au plus vite de cette ville sinistre! Voilà, j'avais enfin la preuve que j'attendais et qui me confirmait, par ce comportement bizzard des nouveaux arrivants, qu'il ne pouvait plus y avoir dans la ville de Lyon de véritables lyonnais( de souche), mais seulement une population appartenant au maximum à la 2 ou 3 ième génération, bref, le temps qu'elle fasse fortune ou du moins s'enrichisse et qu' elle s'en aille de la région. Je pense que, si on faisait une étude poussée sur la population lyonnaise, mes résultats pourraient être confirmés. Cette intuition, que la ville n'était qu'un lieu de passage pour les popula-tions et non un lieu d'enracinement, je l'ai eu par une simple observation de la population dans les rues, et plus précisément, dans les rues du vieux Lyon où combien de fois, j'aurais aimé rencontrer un descendant de ces marchands du moyen-Age pour lui poser toutes sortes de questions concernant l'histoire de sa fam-ille et sur la transformation de la ville. Bref, c'eut été un rêve pour moi, mais qui malheureusement ne se réalisa point. Il serait important de dire aussi, à mon cher lecteur, que Lyon au moyen-Age était une ville florissante grâce à la route de la soie qui la traversait où celle-ci passant par l'Italie et allait jusqu'aux Indes. Par ce fait, on pouvait donc imaginer sans difficulté l'origine des diverses populations et communautés qui s'installèrent à Lyon pour leurs affaires : des italiens, des arméniens, des juifs etc. Parlons maintenant de sa situation géographique qui est toute particulière, car Lyon est décrite au moyen-Age comme une ville souvent inondée à cause des crues de la Saône et du Rhône. Important à préciser, la Saône est une rivière et le Rhône est un fleuve, ce qui signifie ni plus ni moins que leurs crues se combinent et donnent des résu-ltats assez impressionnants dont la ville de Lyon se souvient encore. Chaque cours d'eau à bien évidem-ment sa façon de traverser la ville, l'une nerveusement, c'est le Rhône, l'autre mollement, c'est la Saône. On pourrait en déduire que le comportement du lyonnais est different selon la rive qu'il habite et c'est bien cela que l'on constate. Regardez du coté de la presqu'île et du côté Rhône et vous constaterez par vous même que les habitants sont plus vifs et plus nerveux que du côté Saône. Du côté Saône, on est plus lent, plus rê-veur, plus poète, comme je le suis. Voyez comme je prends mon temps à vous raconter tout ceci! Bref, mon caractère est comme celui de la Sâone où en apparence, je suis calme, mais au fond de moi, mes flots sont puissants dans ses transports.Voyez mes développements intellectuels ou autres! On remarque aussi de ce même côté se trouve la colline de Fourvière ou autrefois, avant la construction de la basilique, se trouvait un temple chrétien. Cela nous prouve une fois de plus que du côté Saône se trouve les poètes et le gens qui prient. Mais descendons un peu plus bas, mon cher lecteur, et allons sur la presqu'île qui, comme tout le monde ne le sait pas, est le centre ville de Lyon récent : car au moyen-Age l'activité commerciale se trou-vait dans le quartier du vieux Lyon où l'altitude lui permettait d'être épargné par les inondations de la Saône. Promenez-vous vers Saint-Paul et vous verrez alors que vous montez. La presqu'île malheureusement n' avait pas cet avantage et était souvent inondée l'hiver et décourageait bien évidemment l'installation des commerçants. Certains décrivirent Lyon comme un grand marécage allant, parait-il, jusqu'au quartier de la part-dieu! Ce fut grâce à la construction des digues ou quais vers1856 que Lyon à maintenant le visage que vous connaissez, c'est à dire un centre ville sur la presqu'île et un quartier d'affaires à la part-dieu. On l'app- elle presqu'île parce qu'elle est collée à la colline de la Croix-Rousse qui était autrefois le quartier des soy-eux où leur confédération avant les canuts était puissante. Mais celle-ci déclina en raison de l'invention du métier à tisser semi-automatique par Jacquard, mais aussi par des coûts plus bas de fabrication dans les autres pays. Voilà, nous venons de faire un petit historique sur la ville de Lyon qui, malgré ses transforma-tions, reste quand même une ville froide et humide l'hiver, et tout particulièrement, étouffante l'été à cause de ses cours d'eau qui la traverse ainsi que par sa situation géologique qui se trouve dans une cuvette. Je sais qu'on aurait pu aussi parler de Lyon à l'époque de l'antiquité (appelée lugdunum qui était le nom d'un empereur romain(Luc). Mais, mon cher lecteur, n'allons si loin pour comprendre la cité moderne et les maux qu'elle génère dans sa population qu'on pourrait appeler sans mal les maladies de notre civilisation : mala-dies dont les pouvoirs publiques ne veulent point entendre ou reconnaître car pour eux, c'est à l'Homme de s'adapter à la civilisation et non le contraire. Mais nous sommes là pour en parler, mon cher lecteur, afin de le dévoiler au grand public, ce qui me semble une noble cause, n'est -e pas? Pour en revenir à notre suj-et, concernant le renouvellement de la population des villes, nous avons pu voir qu'elle ne pouvait pas se faire uniquement par la reproduction de ses propres habitants (puisque nous avons pu constater que cette population au bout de la 2 ème ou 3 ème génération partait vivre ailleurs), mais qu'elle se faisait aussi par l'arrivée de nouveaux émigrants venant soit de la province soit des pays étrangers. Moi même, j'ai vu des vagues entières d'émigrants arriver à Lyon dans les années 70 et 80. C'étaient plus ou moins dans cet or-dre des asiatiques en premier, puis des africains, des turcs et dernièrement dans les années 90 et 2000 des gens de l'est : roumains, russes, kosovars etc, où l'effondrement du système communiste et de l'entrée de nouveaux pays dans le marché européen avait entraîné tout ceci. Je pourrai aussi parler des italiens et des arméniens qui immigrèrent en France dans les années 30, des algèriens dans les années 50, des por-tugais un peu plus tard, des pieds noirs d'Algérie en 62 suite à l'indépendance de l'Algérie. Mais, mon ch-er lecteur, ne nous dispersons pas trop et essayons plutôt de conclure sur tout ce que nous avons dit de-puis le début. Car il est vrai que je vous ai parlé de beaucoup de choses de moi, de ma famille, de la ville comme un lieu de déchéance humaine, de l'Amérique et de sa culture qui gangrène le monde, mais aussi de cette possibilité qu'on avait de sortir de ce cauchemar américain en revenant à nos valeurs européennes : valeurs européennes, malheureusement, fourvoyées par les députés européens qui utilisent cette construc-tion européenne, comme un lieu d'enrichissement personnel et non comme un lieu d'échanges intellectuels qui pourrait pourtant nous sauver du naufrage et surtout de cette possible 3 ème guerre mondiale qui nous menace tous. Mais restons confiant, mon cher lecteur, car je ne l'a souhaite aucunement comme vous. Et bien qu'il soit illusoire de prêcher le bien quand tout va mal, je dirai une seule chose afin de nous sauver, c'est de faire notre propre révolution intellectuelle et non d'attendre que l'Amérique fasse la sienne, car je crains que celle-ci en fasse un nouveau business ! A Lyon le 4 Août 2009 Reflexion après ces écrits sur la cité occidentale qui pourraient vous paraître bien négatives voires bien pessimistes, mon cher lecteur. J'en suis parfaitement conscient, mais ce que je voudrais vous faire saisir, c'est que mes propos pourraient être aussi jugés comme très gentils pour un homme malheureux ou en colè-e, alors que très vindicatifs pour une personne qui serait installée confortablement dans la société qui ne se poserait plus de questions philosophiques, puisque vivant sans métaphysique, mais dans ce réel où il s'y trouve à l'aise, bref, comme un poisson dans l'eau. Ce texte est bien sûr à géométrie variable et doit être lu selon l'état des personnes. Où il peut être faux pour certains et vrai pour d'autres, mais l'important est qu'il soit lu afin d'apprendre aux plus récalcitrants la vérité dont la réalité n'est pas synonyme, mais l'élément discriminatoire afin d'éliminer une partie de la population de cette richesse qu'on appelle argent et pouvo-ir. Espérons seulement que le monde d'aujourd'hui ne se dégrade pas plus et que le mal n'envahisse nos es-prits, car mes propos pourraient être alors jugés comme extrêmement positifs par mes contemporains. Le meilleur et le pire sont pour nous comme de vieux amis où malheureusement nous ne pouvons pas prévoir leurs réactions face à l'avenir et à la maladie civilisationnelle! |
Questions étranges
Est-ce la vie qui nous tue ou bien les Hommes?
Mais qui nous demande de nous reproduire, la nature ou la société?
Pourquoi l'épouse veut-elle tuer son mari, après que celui-ci lui ait fait des enfants?
Ma vérité
Je ne suis pas de ce monde,
Je ne suis qu'un oiseau
Qui posé sur sa branche,
Attend le jour
Pour pouvoir s'envoler!
L'homme
Mon dieu, mais quelle lourde responsabilité de faire naître un Homme!
Mein Kampft
J'ai lu dans mein kampft, qu'Hitler disait à propos des français,
Qu'ils avaient un esprit de serviteur. Sans être un admirateur d'Hitler, je trouve qu'il avait parfaitement raison.
Rregardez les journaux télévisés et vous constaterez par vous même que bien effectivement
Les français sont les domestiques de l'Amérique!
Encore perdu!
Aujourd'hui, je suis allé au casino et j'ai encore perdu!
Mon dieu, comme ma mère avait raison,
Quand elle me disait que j'étais comme un oiseau sur sa branche.
Cette vie n'a vraiment aucun sens!
Un chat sans cœur
Le chat de ma voisine "du dessous" est sans coeur. A plusieurs reprises j'ai éssayé de le caresser,
Mais celui s'enfuyait à chaque fois en me glissant entre les mains.
Je sais que ma voisine à des origines russes et que son chat doit en avoir lui aussi, sans aucun doute.
La prochaine fois que je l'attraperai, je lui ferai boire de la vodka afin qu'il ramollisse un peu son coeur, comme les Russes!
La jeunesse éternelle
Je suis désespéré comme un adolescent et moi j'aime ça!
Un début de folie?
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Hier à la terrasse d'un café, j'ai rencontré un fou qui me parlait de sa mère qui s'appelait étrangement la reine Victoria et moi je lui parlais de vouloir créer une nouvelle civilisation! Sur ce point là, nous étions tout à fait d'accord. Pendant que nous nous délections de tout cela, le ciel au dessus de nos têtes prit sou-dainement une allure prophétique en dissipant furieusement ses nuages et en nous dévoilant un admirable soleil qui nous innonda d'une lumière céleste et le tout environné de tristes pigeons qui se prenaient pour de blanches colombes! Le 18 Octobre 2010 |
Cadeau pour votre fidèlité
La France d'aujourd'hui
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Je passe mon temps avec des débiles mentaux et des mort-vivants où je parle à des sourds, j'interroge des muets, je parle de liberté à des esclaves contents de leur sort, je scrute l'avenir en compagnie d'aveugles, je parle dans le vide, j'excelle dans la médiocrité et dans l'incommunicabilité, me dit-on! Tandis que sur la colline en face, bien à l'abri, les gens doués de toutes leurs facultés mentales et intellectuelles ricanent de me voir devenir fou! Voilà ce qu'est devenue la France d'aujourd'hui : un hôpital psychiatrique à ciel ouvert où le médecin-chef est le plus fou de l'établissement et ses collègues, les ministres de la grande folle qu'on appelle la France! |
Une été pourrissant..
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Parfois, j'entends la mort rôder autour de moi, comme ces mouches à viande sortant de ces cadavres en putréfaction! |
